UNE PERFORMANCE OPÉRATIONNELLE 2022 EN LIGNE AVEC LE PLAN DE
REFONDATION
UN RÉSULTAT NET 2022 DE -4 MDS€ :
- REFLET DE LA PROFONDE REMISE EN ORDRE DE
L’ENTREPRISE
- TRÈS FORTEMENT DÉTÉRIORÉ PAR LES
DÉPRÉCIATIONS D’ACTIFS COMME ANNONCÉES EN DÉCEMBRE 2022
UN PATRIMOINE IMMOBILIER VALORISÉ À 6,5 MDS€
UNE RESTRUCTURATION FINANCIÈRE EN BONNE VOIE D’AVANCEMENT
:
- UN OBJECTIF DE LEVIER FINANCIER NET DE
5,5X A FIN 2025
- UN APUREMENT DE TOUTE LA DETTE NON
SÉCURISÉE D’ORPEA SA
- UNE RESTRUCTURATION IMPLIQUANT UNE
DILUTION MASSIVE DES ACTIONNAIRES EXISTANTS ET UNE VALEUR THEORIQUE
DE L’ACTION APRES OPERATIONS POTENTIELLEMENT INFERIEURE À 0,020
€
UN DÉLAI DE RÉUNION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE D’APPROBATION DES
COMPTES 2022 PROLONGÉ JUSQU’AU 29 DÉCEMBRE 2023 PAR LE PRÉSIDENT DU
TRIBUNAL DE COMMERCE
UN CHIFFRE D’AFFAIRES DU 1ER TRIMESTRE 2023 EN CROISSANCE DE
+10,2%
- EN FRANCE, TAUX D’OCCUPATION EN
AMÉLIORATION SUR LES CLINIQUES, PAS DE REDRESSEMENT À DATE OBSERVÉ
SUR LES EHPAD
- BONNE DYNAMIQUE DE L’ACTIVITÉ DANS LES
AUTRES GÉOGRAPHIES
Regulatory News:
Ce communiqué de presse contient des éléments
multimédias. Voir le communiqué complet ici :
https://www.businesswire.com/news/home/20230511006001/fr/
Le Groupe ORPEA (Paris:ORP) publie ses
résultats consolidés1 pour l’exercice 2022 clos le 31 décembre,
arrêtés hier par le Conseil d’administration, ainsi que son chiffre
d’affaires du 1er trimestre 2023.
Laurent Guillot, Directeur général, commente :
« Les comptes 2022 reflètent la remise en ordre profonde et
l’ampleur du changement qu’il fallait impulser dans l’entreprise.
2022 aura été une année de rupture pour ORPEA. Aujourd'hui, c'est
vers l'avenir que nous sommes tournés. La Refondation du Groupe est
largement engagée. En quelques mois, nous avons reconstitué une
équipe de direction éthique et engagée. Nous avons redéfini une
stratégie au service de nos collaborateurs, du soin et de
l'accompagnement des patients et résidents et de leurs proches.
Nous avons engagé la restauration de nos équilibres financiers pour
assurer durablement la pérennité du Groupe. Traverser ces
difficultés n'aurait jamais été possible sans le professionnalisme
et l'engagement de nos 76 000 collaborateurs qui, au quotidien,
n'ont jamais cessé de prendre soin de nos résidents et de nos
patients. Je tiens sincèrement à les en remercier. Grâce au plan de
restructuration financière proposé, qui doit être soumis dans les
prochaines semaines au vote des classes de parties affectées dans
le cadre de la procédure de sauvegarde accélérée, le Groupe
disposera d'une structure financière assainie, des moyens de
financer son plan de Refondation, et pourra sereinement se
consacrer à la poursuite de sa transformation. »
Comme précédemment annoncé, si l’activité est demeurée
résiliente avec une croissance de +8,9% sur l’ensemble de l’année
(dont +5,5% en organique), la rentabilité opérationnelle a été
fortement affectée, la légère augmentation du taux moyen
d’occupation n’ayant pas suffi à compenser les effets de
l’inflation et la diminution des compensations liées à la Covid-19.
La marge d’EBITDAR 2022 s’est inscrite en fort retrait à 16,7% vs.
24,9% en 2021.
Les comptes consolidés 2022 intègrent une baisse de valeur
importante des actifs inscrits au bilan. Cette dernière résulte de
dépréciations d’actifs affectant le compte de résultat à hauteur de
-3,8 Mds€ et d’un changement de méthode comptable appliquée aux
ensembles immobiliers comptabilisés selon IAS 16 à hauteur de -1,9
Mds€ (hors impôts) inscrits directement en réduction des capitaux
propres. Ce changement de méthode a été mis en œuvre afin de rendre
davantage comparables les comptes d’ORPEA vis-à-vis des sociétés
ayant la même activité et a consisté à remettre les ensembles
immobiliers au coût historique et non plus en valeur réévaluée
(méthode optionnelle d’IAS 16). Cette réduction de valeur totale de
-5,7 Mds€ est conforme à l’anticipation communiquée le 21 décembre
2022. Les dépréciations constatées résultent pour l’essentiel des
tests de valeur effectués sur la base des plans d’affaires propres
à chaque établissement élaborés dans le cadre de la réflexion
stratégique menée au cours du second semestre.
Le résultat net part du Groupe de l’exercice 2022 s’établit
sur ces bases à -4 Mds€, conduisant à des capitaux propres de -1,5
Mds€ en fin d’année.
Au 31 décembre 2022, le patrimoine immobilier est valorisé à
6,5 Mds€ (y compris actifs IFRS 5 destinés à la vente) pour une
valeur au bilan de 4,9 Mds€ après changement de méthode comptable
appliquée aux ensembles immobiliers comptabilisés préalablement
selon la méthode optionnelle IAS 16. Pour mémoire, au 31 décembre
2021, le patrimoine immobilier était valorisé à 8,4 Mds€ (y compris
actifs IFRS 5 destinés à la vente), montant qui correspondait à la
valeur réévaluée au bilan des ensembles immobiliers.
Concernant l’avancement de la restructuration financière, la
Société se trouve depuis le 24 mars dernier en procédure de
sauvegarde accélérée qui vise à permettre la mise en œuvre du plan
de sauvegarde accélérée proposé par la Société. Ce projet de plan
fait à date l’objet d’une adhésion majoritaire (à environ 51%) des
créanciers financiers non sécurisés d’ORPEA SA et d’un soutien des
principaux partenaires bancaires du Groupe. Il doit être soumis aux
alentours de mi-juin aux votes des classes de parties affectées,
incluant les actionnaires existants de la Société.
Le Groupe rappelle que dans le cadre de sa restructuration
financière, les augmentations de capital envisagées entraîneront
une dilution massive pour les actionnaires existants, lesquels
détiendraient, en l’absence de réinvestissement, moins de 0,5% du
capital de la Société dans l’hypothèse d’un plan de sauvegarde
accélérée approuvé à la majorité des deux tiers par toutes les
classes affectées, et moins de 0,05% dans le cas d’un plan de
sauvegarde accélérée imposé dans le cadre d’une application forcée
interclasses qui serait mise en œuvre en cas de vote négatif de
l’une quelconque des classes.
- Contexte de l’arrêté des comptes
consolidés 2022
ORPEA SA est entrée le 24 mars dernier en procédure de
sauvegarde accélérée avec un projet de plan de sauvegarde reposant
notamment sur l’accord de lock-up signé le 14 février 2023 avec le
Groupement qui répond aux objectifs d’ORPEA S.A. d’atteindre une
structure financière soutenable et de financer son Plan de
Refondation présenté le 15 novembre 2022 et fait l’objet d’une
adhésion majoritaire (environ 51%) de ses créanciers financiers
non-sécurisés, et sur l’accord du 17 mars 2023 conclu avec les
principaux partenaires bancaires du Groupe (le « G6 »),
prévoyant notamment la mise en place d’un financement
complémentaire de 400 M€ couplé à un financement-relais additionnel
de 200 M€ jusqu’à la deuxième augmentation de capital.
Compte tenu :
- de la trésorerie du Groupe au 4 mai 2023 qui s’élève à 354
M€
- des prévisions de trésorerie de la Société établies en tenant
compte notamment des hypothèses structurantes suivantes :
- apport de « New money debt » de 200 M€ en
mai 2023, 200 M€ en juillet 2023 et potentiellement de 200 M€ au
cours du dernier trimestre 2023 au titre de l’Accord d’Etape ;
- augmentations de capital successives
prévues au cours du dernier trimestre à hauteur de 1,55 Md€ en
numéraire.
La Société considère, à la date d’arrêté des comptes, pouvoir
disposer d’une situation de trésorerie estimée compatible avec ses
engagements prévisionnels et être ainsi en mesure de pouvoir faire
face à ses besoins de trésorerie sur les 12 prochains mois.
Sur cette base le Conseil d’administration a arrêté les comptes
de l’exercice clos le 31 décembre 2022 en application du principe
comptable de continuité d’exploitation.
2. Compte de résultat
consolidé
(*) L’EBITDAR est utilisé par le Groupe pour analyser sa
performance opérationnelle. Il correspond au résultat opérationnel
avant les charges locatives non éligibles à la norme IFRS 16 «
contrats de locations », les dotations aux amortissements et
provisions, les autres produits et charges opérationnels, intérêts
et impôts.
(**) L’EBITDA correspond à l’EBITDAR, après déduction des
charges locatives en application de la norme IFRS 16
Le montant des loyers ne venant pas en déduction de l’EBITDA en
application de la norme IFRS 16, s’est élevé à 359 M€ sur
l’exercice 2021 et à 414 M€ sur l’exercice 2022 (l’augmentation
étant liée principalement au développement du Groupe). L’EBITDA
hors impact de la norme IFRS16 s’est élevé à 682 M€ sur l’ensemble
de l’exercice 2021 et 342 M€ sur l’ensemble de l’exercice 2022.
Le chiffre d’affaires 2022 s’élève à 4 681 M€, en
progression de +8,9%, dont +5,5% en organique, soit un niveau
conforme à l’objectif annoncé le 15 novembre 2022.
Le chiffre d’affaires réalisé en France enregistre une
croissance de +2,1% (dont +1,9% organique) malgré le contexte de
crise affectant les maisons de retraite du Groupe. Les autres zones
géographiques se caractérisent par des taux de croissance élevés
grâce à l’amélioration de l’activité liée à la sortie progressive
de la crise sanitaire, à la montée en puissance d’établissements
nouvellement ouverts.
L’EBITDAR s’établit à 780 M€ en 2022, soit une marge de
16,7%, contre 24,9% en 2021. Cette baisse d’un total de -824 pb,
s’explique principalement :
- à hauteur d’environ -280 pb, par une augmentation des charges
de personnel consécutive à la tension salariale caractérisant les
métiers du soins dans les différentes zones géographiques et à
l’accélération des recrutements en France sur la période
septembre-décembre 2022 ;
- à hauteur d’environ -270 pb, par une progression des autres
coûts, les effets inflationnistes les plus marqués ayant porté sur
les denrées alimentaires et sur l’énergie. Les dépenses
énergétiques du Groupe rapportées au chiffre d’affaires en 2022 se
sont élevées à 3,5%, à comparer à 2,3% en 2021 ;
- à hauteur d’environ -185 pb, par la réduction ou la suppression
des compensations relatives à la Covid-19 reçues dans les
différents pays, que la remontée du taux d’occupation du Groupe
entre les deux exercices n’a pas permis de compenser ;
- à hauteur d’environ -90 pb, par d’autres éléments notamment la
comptabilisation sur l’exercice 2021, de montants importants de
produits spécifiques non reconduits sur 2022 (reprise de
provisions, allègement de charges sociales et crédits de TVA).
L’EBITDA s’est élevé à 756 M€ contre 1 041 M€ en 2021,
soit une marge de 16,2% du chiffre d’affaires. L’EBITDA hors IFRS
16 s’est élevé à 342 M€, soit une marge de 7,3%.
Le Résultat Opérationnel Courant s’élève à -49 M€, contre
396 M€ en 2021. Cette évolution résulte principalement de la baisse
de la rentabilité d’exploitation et d’une augmentation des
amortissements liée aux ouvertures de nouveaux établissements.
Le Résultat avant impôt s’établit à -4 591 M€, dont -4
223 M€ d’éléments non courants résultant principalement
:
- des tests de dépréciations des actifs
corporels et incorporels (IAS 36) : l’ensemble des travaux de
revue des actifs établis sur la base de nouveaux plans d’affaires
réalisés par établissement au niveau mondial et sur la base
d’autres paramètres spécifiques à chaque classe d’actifs (notamment
l’évolution des rendements immobiliers) a conduit à ajuster les
valeurs d’une grande partie des actifs corporels et incorporels de
l’entreprise, se traduisant en compte de résultat par une charge de
3,1 Mds€, sans impact sur la trésorerie du Groupe ;
- de dépréciations portant sur la valeur
des créances financières, à hauteur de 0,5 Md€ sur la base des
négociations engagées à date en vue du dénouement de certains
partenariats établis par l’ancienne direction et d’une évaluation
du caractère recouvrable des actifs sous-jacents ;
- de 0,4 Md€ de dépréciations portant sur
des actifs immobiliers (Greenfield notamment) ;
- des charges exceptionnelles liées à la
gestion de la crise ayant frappé le Groupe en 2022, à hauteur
de 0,1 Md€.
Le Résultat financier net s’établit à -319 M€,
représentant une augmentation de la charge de 28%. Cette évolution
traduit l’augmentation de la dette financière brute, conjuguée à
l’augmentation des taux d’intérêts et des marges associées au
refinancement de juin 2022.
Le résultat net part du Groupe de l’exercice 2022
s’établit à -4 027 M€.
3. Principaux agrégats du bilan
consolidé
Au 31 décembre 2022, la valeur comptable des immobilisations
corporelles nettes s’élève à 5 Mds€, en baisse de -3,1 Mds€.
Cette évolution résulte principalement des dépréciations constatées
sur les actifs immobiliers (1,4 Md€ comptabilisé en compte de
résultat) et d’un changement de la méthode comptable appliquée aux
ensembles immobiliers comptabilisés selon IAS 16 (1,9 Md€ hors
effet impôt, comptabilisé directement en déduction des capitaux
propres).
Au 31 décembre 2022, la valeur au bilan des actifs
immobiliers s’élève à 4,9 Mds€, la valeur économique totale du
patrimoine immobilier s’établissant à 6,5 Mds€. Ce dernier montant
comprend 4,9 Mds€ d’actifs évalués par des experts indépendants
(sur la base d’un taux de rendement des actifs de 5,1%) le solde
étant maintenu à sa valeur comptable.
Les immobilisations incorporelles et les goodwill
s’élèvent respectivement à 1,6 Md€ et à 1,4 Md€. Ces baisses,
respectivement de -1,5 Md€ et -0,3 Md€, résultent principalement
des tests de dépréciations des actifs selon la norme IAS 36.
La trésorerie à fin 2022 s’élève à 856 M€ et à 354 M€ au
4 mai 2023.
L’endettement financier net s’élève à 8,8 Mds€ (hors
dette locative IFRS 16), en progression de +0,8 Md€ sur la période.
Compte tenu des covenants financiers dans les documentations de
financement du Groupe et nonobstant la neutralisation de leurs
éventuelles conséquences à terme par les procédures de conciliation
et de sauvegarde accélérée et leur réaménagement, un montant de 6,5
Mds€ de dettes financières long terme concernées directement et
indirectement a été reclassé comptablement en passifs financiers à
moins d’un an. Pour les dettes concernées portées par ORPEA SA, les
procédures de conciliation puis de sauvegarde accélérée ont conduit
à une mise en suspens des dispositions contractuelles relatives à
ces covenants. S’agissant des autres dettes concernées qui sont
portées par les filiales du Groupe, la Société a obtenu, depuis le
31 décembre 2022, de la part des créanciers correspondants, un «
waiver » portant sur leur non-application au 31 décembre 2022 et
sur une modification de ces covenants. Un unique covenant de levier
(dette nette / EBITDA hors IFRS 16 < 9,0x) sera applicable à
partir de juin 2025.
La croissance de la dette financière brute de +0,8 Md€
(hors dette locative IFRS 16) est principalement liée aux tranches
A et B mises en place en juin 2022 nettes des remboursements de
dettes existantes. Plus précisément, l’apport correspondant en
numéraire de 1,7 Md€ a servi principalement au financement des
capex de développement (pour près de 0,55 Md€), au service de la
dette hors banques du G6 (intérêts et principal, pour près de 0,85
Md€) et au service de la dette des banques du G6 (intérêts et
principal, pour près de 0,3 Md€).
L’échéancier de la dette financière brute par nature
(hors dette locative IFRS 16 et hors reclassements comptables en
dettes à court terme) à fin 2022 est résumé ci-dessous :
En vision pro-forma du projet de restructuration financière
(conversion en capital de 3,8 Mds€ de dettes non-sécurisées d’ORPEA
SA et financement complémentaire de 400 M€), l’échéancier de la
dette financière brute au 31 décembre 2022 serait le suivant :
Les capitaux propres consolidés s’établissent à -1,5 Md€
au 31 décembre 2022, du fait principalement de la perte nette de
l’exercice (-4 Mds€) et de l’impact du changement de méthode
comptable appliquée aux ensembles immobiliers comptabilisés selon
IAS 16 (-1,5 Md€ après effet impôt).
4. Tableau de financement 2022 (hors
impact IFRS 16)
Les flux de trésorerie opérationnels s’élèvent à 122 M€ après
déduction des investissements de maintenance et d’IT.
Les capex de développement, essentiellement de nature
immobilière (projets Greenfield), se sont élevés à 638 M€, montant
en retrait par rapport à la prévision du 15 novembre 2022 (705
M€).
Les cessions immobilières résultent principalement d’une
transaction réalisée aux Pays-Bas.
Les éléments non courants comprennent les charges liées à la
gestion de la crise traversée par le Groupe.
A fin 2022, la dette financière nette (hors IFRS) a progressé de
+916 M€, à 8 860 M€.
5. Actualisation du Plan d’Affaires
présenté le 15 novembre 2022
Le Plan d’Affaires 2022-2025 sous-tendant le Plan de Refondation
présenté le 15 novembre 2022 a été actualisé pour tenir compte,
d’une part, des réalisations 2022 et des conséquences des diverses
revues réalisées dans le cadre de l’arrêté des comptes 2022, et,
d’autre part, des termes et conditions du projet de plan de
sauvegarde accélérée (à rapporter aux hypothèses de restructuration
financière qui avaient été retenues à l’automne dernier).
Les perspectives d’activités pour la période 2022-2025 restent
globalement inchangées, les seules différences notables étant un
reclassement comptable de dépenses IT, de dépenses d’investissement
en dépenses d’exploitation (19 M€ en 2022, 30 M€ pour les années
suivantes), sans impact sur les flux opérationnels (moindre EBITDAR
compensé à due concurrence par un moindre Capex), et une légère
révision à la baisse de l’enveloppe des capex de développement sur
la période (près de 75 M€ sur un total de l’ordre de 1,6 Md€).
Les projections financières sont pour leur part essentiellement
impactées par les termes et conditions du projet de plan de
sauvegarde, à savoir principalement une augmentation de capital en
numéraire s’élevant à 1,55 Md€ (pour une moyenne à 1,4 Md€ dans la
vision du 15 novembre 2022) et un financement complémentaire
sécurisé fixé à 0,4 Md€ (au lieu de 0,6 Md€ dans la vision du 15
novembre 2022 et hors financement-relais de 0,2 Md€ en 2023).
Sur ces bases, et avant prise en compte de l’engagement
contracté vis-à-vis des banques du G6 en matière de cessions
immobilières, il est désormais projeté que la dette nette du Groupe
s’élève à 4,5 Mds€ à fin 2025 (au lieu de 4,9 Mds€), correspondant
à un levier de 6,3x (au lieu de 6,5x), sur la base d’un EBITDA 2025
hors IFRS 16 s’élevant à 715 M€ (au lieu de 745 M€).
Dans la perspective de la réalisation de l’objectif d’une
détention à terme du parc immobilier en exploitation ramenée à
20-25%, le Groupe s’est engagé par ailleurs auprès des banques du
G6 et dans le cadre du plan de sauvegarde à avoir réalisé au moins
1,25 Md€ de cessions immobilières (en valeur brute et hors droits)
sur la période 2022-2025. Ces cessions immobilières additionnelles
vont laisser inchangé l’EBITDAR du Groupe mais vont conduire à une
réduction de l’EBITDA hors IFRS 16 par l’ajout des loyers
correspondant aux prises à bail des actifs immobiliers cédés, cette
charge nouvelle étant partiellement compensée par la réduction des
charges financières concomitante au remboursement de la dette du
Groupe avec les produits nets des cessions immobilières.
Au total, en prenant en compte par rapport au plan initial les
produits nets des cessions immobilières additionnelles et les
autres impacts liés à ces cessions (loyers plus importants en face
de moindres charges financières), il est finalement projeté dans le
Plan d’Affaires actualisé que la dette nette du Groupe soit ramenée
à près de 3,7 Mds€ à fin 2025 correspondant à un levier de 5,5x (au
lieu de 6,3x), sur la base d’un EBITDA 2025 hors IFRS 16 ramené à
671 M€ (au lieu de 715 M€).
6. Assemblée Générale d’approbation des
comptes 2022
Conformément aux dispositions légales applicables, la Société a
sollicité et obtenu du Président du Tribunal de Commerce de
Nanterre une prolongation du délai de réunion de l’Assemblée
Générale des actionnaires chargée d’approuver les comptes de
l’exercice clos le 31 décembre 2022. L’ordonnance rendue par le
Président du Tribunal de commerce de Nanterre le 11 mai 2023
prolonge le délai de réunion jusqu’au 29 décembre 2023. En
conséquence, la Société procèdera à la convocation et à la réunion
de l’Assemblée Générale annuelle de ses actionnaires en amont de
cette date et, en tout état de cause, à l’issue de l’entrée des
nouveaux actionnaires au capital de la Société.
7. Chiffre d’affaires du 1er trimestre
2023
Composition des zones géographiques : Europe Centrale
(Allemagne, Italie et Suisse), Europe de l’Est (Autriche, Pologne,
République Tchèque, Slovénie, Lettonie, Croatie), Péninsule
Ibérique et Latam (Espagne, Portugal, Brésil, Uruguay, Mexique,
Colombie, Chili), Autres pays (Chine).
* La croissance organique du chiffre d’affaires du Groupe
intègre : 1. La variation du chiffre d’affaires (N vs N-1) des
établissements existants consécutive à l’évolution de leurs taux
d’occupation et des prix de journée ; 2. La variation du chiffre
d’affaires (N vs N-1) des établissements restructurés ou dont les
capacités ont été augmentées en N ou en N-1; 3. Le chiffre
d’affaires réalisé en N par les établissements créés en N ou en
N-1, et la variation du chiffre d’affaires des établissements
récemment acquis sur une période équivalente en N à la période de
consolidation en N-1.
ORPEA a enregistré sur le premier trimestre 2023 une croissance
de +10,2%, dont +9,5% en organique.
Sur le 1er trimestre 2023, le taux d’occupation moyen était de
83%, en progression de +160bps vs. le premier trimestre 2022.
En France, l’activité a été solide dans les cliniques, alors que
le taux d’occupation des EHPAD n’a pas enregistré de redressement à
date.
En Europe Centrale, en Europe de l’Est et sur la zone Péninsule
Ibérique et Latam, l’activité a bénéficié d’une remontée des taux
d’occupation et d’un effet prix favorable.
Evolution du taux d’occupation (T1 2023
vs. T1 2022)
8. Rappel des conséquences de la
restructuration financière pour les actionnaires
existants
La Société se trouve depuis le 24 mars dernier en procédure de
sauvegarde accélérée qui vise à permettre la mise en œuvre du plan
de sauvegarde accélérée proposé par la Société. Ce projet de plan
fait à date l’objet d’une adhésion majoritaire (à environ 51%) des
créanciers financiers non sécurisés d’ORPEA SA et d’un soutien des
principaux partenaires bancaires du Groupe. Il doit être soumis aux
alentours de mi-juin au vote des classes de parties affectées,
incluant les actionnaires existants de la Société.
Le plan envisagé prévoit 3 augmentations de capital :
- Une première augmentation de capital avec maintien du droit
préférentiel de souscription garantie par les créanciers financiers
non sécurisés d’ORPEA SA par voie de compensation de leurs créances
à hauteur d’environ 3,8 Mds€ ;
- Une deuxième augmentation de capital en numéraire permettant
l’entrée du Groupement d’un montant d’environ 1,15 Md€ ;
- Une troisième augmentation de capital en numéraire avec
maintien du droit préférentiel de souscription d’un montant
d’environ 0,4 Md€.
Dans l’hypothèse où le plan de sauvegarde accélérée ne serait
pas approuvé par une ou plusieurs des classes de parties affectées,
il pourra, en application de l’article L.626-32 du Code de
commerce, être arrêté par le Tribunal de commerce sur demande de la
Société ou de l’administrateur judiciaire avec l’accord de la
Société et être imposé à la ou aux classe(s) de parties affectées
n’ayant pas voté favorablement, sous réserve de respect des
conditions prévues par les dispositions susvisées (“application
forcée interclasse”).
Dans cette hypothèse d’une application forcée interclasse, le
Plan de Sauvegarde Accélérée prévoira l’émission, dans le cadre de
chacune des augmentations de capital prévues, d’un nombre d’actions
nouvelles dix fois supérieur au nombre d’actions nouvelles qui
seraient émises dans l’hypothèse d’un vote favorable du plan de
sauvegarde accélérée par chacune des classes de parties affectées,
se traduisant par une dilution des actionnaires existants (dans
l’hypothèse où ils décideraient de ne participer à aucune des
augmentations de capital), dix fois supérieure, en cas
d’application forcée interclasse. Cela aurait pour conséquence, en
cas d’application forcée interclasse, l’émission d’actions
nouvelles à des prix d’émission dix fois inférieurs aux prix
d’émission applicables en cas de vote favorable du plan de
sauvegarde accélérée par chacune des classes de parties
affectées.
Le Groupe rappelle ainsi que dans le cadre de sa restructuration
financière, les augmentations de capital envisagées entraîneront
une dilution massive pour les actionnaires existants, lesquels
détiendraient, à l’issue de la réalisation de la restructuration
financière, et s’ils décidaient de ne pas participer aux
augmentations de capital, environ 0,4% du capital de la Société en
cas d’approbation du plan de sauvegarde accélérée par chacune des
classes de parties affectées, et environ 0,04% en cas de
non-approbation du plan de sauvegarde accélérée par au moins une
des classes de parties affectées.
Sur la base des paramètres financiers sur lesquels repose le
projet de plan de sauvegarde et en application des principes
susvisés, dans l’hypothèse d’une approbation du plan de sauvegarde
accélérée par chacune des classes de parties affectées, le prix
d’émission de la première augmentation de capital avec maintien du
DPS (conversion en capital de la dette non sécurisée d’ORPEA SA)
serait d’environ 0,60 € par action, le prix d’émission de la
seconde augmentation de capital (augmentation de capital permettant
l’entrée du Groupement) serait d’environ 0,18 € par action et le
prix d’émission de la troisième augmentation de capital avec
maintien du DPS (augmentation de capital en numéraire) serait
d’environ 0,13 € par action, soit des niveaux très
significativement inférieurs au cours de bourse actuel. Ainsi, dans
ces conditions, la valeur unitaire théorique, après les diverses
opérations sur le capital et avant tout regroupement éventuel de
titres, ressortirait à moins de 0,20 € par action.
Sur la base des paramètres financiers sur lesquels repose le
projet de plan de sauvegarde et en application des principes
susvisés, dans l’hypothèse d’une non-approbation du plan de
sauvegarde accélérée par au moins une des classes de parties
affectées, le prix d’émission de la première augmentation de
capital avec maintien du DPS (conversion en capital de la dette non
sécurisée d’ORPEA SA) serait d’environ 0,06 € par action, le prix
d’émission de la seconde augmentation de capital (augmentation de
capital réservée au Groupement, avec droit de priorité de
souscription des actionnaires existants dans l’hypothèse où les
actionnaires, réunis en classe de parties affectées, n’auraient pas
approuvé le plan) serait d’environ 0,018 € par action et le prix
d’émission de la troisième augmentation de capital avec maintien du
DPS (augmentation de capital en numéraire) serait d’environ 0,013 €
par action. Ceci conduirait à une valeur unitaire théorique, après
les diverses opérations sur le capital et avant tout regroupement
éventuel de titres, ressortant à moins de 0,02 € par action.
Dans ces deux cas de figure, le prix d’émission des nouvelles
actions de la première augmentation de capital est de plus de trois
fois supérieur au prix d’émission des actions de la deuxième
augmentation de capital, ainsi qu’à la valeur unitaire théorique de
l’action à l’issue de toutes les opérations.
À propos d’ORPEA
ORPEA est un acteur mondial de référence, expert de
l’accompagnement de toutes les fragilités. L’activité du Groupe se
déploie dans 22 pays et couvre trois métiers que sont les prises en
charge du grand âge (maisons de retraite médicalisées, résidences
services, soins et services à domicile), les soins de Suite et de
Réadaptation et les soins de Santé Mentale (cliniques
spécialisées). Il compte plus de 76 000 collaborateurs et accueille
chaque année plus de 255 000 patients et résidents.
https://www.orpea-group.com/
ORPEA est cotée sur Euronext Paris (ISIN : FR0000184798) et
membre des indices SBF 120, MSCI Small Cap Europe et CAC Mid
60.
Avertissement – informations de nature prospective
Ce communiqué de presse contient des informations de nature
prospective auxquelles sont associés des risques et des
incertitudes, y compris les informations incluses ou incorporées
par référence, concernant la croissance et la rentabilité du Groupe
dans le futur qui peuvent impliquer que les résultats attendus
diffèrent significativement de ceux indiqués dans les informations
de nature prospective. Ces risques et incertitudes sont liés à des
facteurs que la Société ne peut ni contrôler, ni estimer de façon
précise, tels que les conditions de marché futures. Les
informations de nature prospective contenues dans ce communiqué de
presse constituent des anticipations sur une situation future et
doivent être considérées comme telles. La suite des évènements ou
les résultats réels peuvent différer de ceux qui sont décrits dans
ce document en raison d’un certain nombre de risques ou
d’incertitudes décrits dans le Document d’Enregistrement Universel
2021 de la Société disponible sur le site Internet de la Société et
celui de l'AMF (www.amf-france.org), et dans le Rapport Financier
Semestriel 2022 qui est disponible sur le site Internet de la
Société.
Croissance organique
La croissance organique du chiffre
d’affaires du Groupe intègre : 1. La variation du chiffre
d’affaires (N vs N-1) des établissements existants consécutive à
l’évolution de leurs taux d’occupation et des prix de journée ; 2.
La variation du chiffre d’affaires (N vs N-1) des établissements
restructurés ou dont les capacités ont été augmentées en N ou en
N-1; 3. Le chiffre d’affaires réalisé en N par les établissements
créés en N ou en N-1, et la variation du chiffre d’affaires des
établissements récemment acquis sur une période équivalente en N à
la période de consolidation en N-1.
EBITDAR
L’EBITDAR est utilisé par le Groupe pour
analyser sa performance opérationnelle. Il correspond au résultat
opérationnel avant les charges locatives non éligibles à la norme
IFRS 16 « contrats de locations », les dotations aux amortissements
et provisions, les autres produits et charges opérationnels,
intérêts et impôts.
EBITDA
L’EBITDA Correspond à l’EBITDAR, après
déduction des charges locatives en application de la norme IFRS
16
Dette financière nette
Dette financière à long terme + dette
financière à court terme – Trésorerie et VMP (Valeurs mobilières de
placement) (hors dettes loyers - IFRS 16 et dettes IFRS 5)
Taux de capitalisation
Le taux de capitalisation de l’immobilier
ou encore taux de rendement est le rapport entre le loyer et la
valeur de l’immeuble
Flux de trésorerie opérationnels
Les flux de trésorerie opérationnels
incluent les impacts en trésorerie des opérations liées à
l’activité
ANNEXE 1
ETATS FINANCIERS CONSOLIDES A FIN
2022
1. Compte de résultat consolidé
2. Bilan consolidé
3. Tableau de flux de trésorerie
* En 2021 : Le résultat net – part des minoritaires a été inclut
dans « Elimination des charges et produits sans incidence sur la
trésorerie liée à l'activité » pour 1 676 K€. Pour plus de
lisibilité, nous le présentons en « Résultat net de l’ensemble
consolidé » ; ** Dont principalement les amortissements, mises en
équivalence, excédent de l’acquéreur dans provisions, impôts
différés, quote-part de résultat des sociétés la juste valeur des
actifs et passifs, dépenses de restructuration, coûts non courants
induits par la reprise d’établissements.
4. Informations sur les indicateurs Alternatifs de Mesure de
la Performance ex IFRS 16
ANNEXE 2
Plan d’Affaires 2022-2025 sous-tendant le
Plan de Refondation
Actualisation des projections financières
présentées le 15 novembre 2022 au vu de l’arrêté des comptes 2022
et des termes et conditions du projet de Plan de Sauvegarde
Accélérée
Les perspectives d’activités pour la période 2022-2025 couvrant
l’exécution du Plan de Refondation et présentées le 15 novembre
2022 restent inchangées à ce stade, les premières années du plan
d’affaires correspondant aux réalisations 2022 et au budget 2023
approuvé par le Conseil d’administration de la Société en début
d’année. Néanmoins, les projections financières attachées à ces
perspectives, ainsi que certains indicateurs de gestion et
objectifs à horizon 2025, doivent être actualisés à la lumière,
d’une part, des réalisations 2022 et des diverses revues effectuées
dans le cadre de l’arrêté des comptes 2022, et, d’autre part, des
termes et conditions du projet de Plan de Sauvegarde Accélérée tels
qu’ils ressortent de l’accord de lock-up conclu avec le Groupement
et une majorité de créanciers non-sécurisés d’ORPEA SA et de
l’accord conclu avec les banques du G6 le 17 mars dernier. Ces
termes et conditions sont à rapporter aux hypothèses de
restructuration financière retenues le 15 novembre 2022.
Impacts liés aux diverses revues
effectuées dans le cadre de l’arrêté des comptes
2022
La revue de détail effectuée dans le contexte de l’arrêté des
comptes 2022 a conduit à reclasser comptablement certaines dépenses
IT en dépenses d’exploitation (OPEX) quand elles étaient classées
en dépenses d’investissement (CAPEX) dans la vision du 15 novembre
2022. Ceci a pour conséquence de réduire, toutes choses égales par
ailleurs, l’EBITDAR comme l’EBITDA hors IFRS 16 de près de 19 M€ en
2022 et de 30 M€ en rythme annuel en 2023 et suivants (du fait de
la montée en puissance du programme IT). En contrepartie, les CAPEX
IT sont réduits du même montant, conduisant à ce que ce nouveau
traitement comptable soit neutre au niveau du flux de trésorerie
opérationnel.
L’achèvement des travaux de revue du bilan, l’analyse du cut-off
de fin d’année 2022, marqué par des décalages importants de
paiements d’une année sur l’autre, et la poursuite de la revue
détaillée des projets en développement ont conduit à actualiser les
prévisions de CAPEX et les autres flux opérationnels (variations de
BFR, éléments non courants…) sur la période 2023-2025. Dans ce
contexte, d’une vision (15 novembre 2022) à l’autre (mai 2023) et
en cumul sur la période 2022-2025 :
- Les flux de trésorerie opérationnels
restent globalement inchangés, les moindres CAPEX de maintenance et
d’IT de 2022 venant équilibrer des variations de BFR plus
défavorables que prévu originellement ;
- Le coût du programme de CAPEX de
développement sur la période 2022-2025 a été ajusté à la baisse
pour un montant de l’ordre de 75 M€ ;
- Les flux liés aux éléments non-courants et
ceux liés à la gestion courante du portefeuille d’actifs (telle que
projetée originellement dans le plan d’affaires) restent
globalement inchangés.
Sur ces bases, et en tenant mieux compte des effets de variation
du périmètre de consolidation, l’impact net de l’actualisation
serait une réduction de la dette nette à fin 2025 de l’ordre de 50
M€.
Impacts des termes et conditions du
projet de plan de sauvegarde avant prise en compte du programme de
cessions immobilières
Les principales différences entre les termes et conditions du
plan de sauvegarde et les hypothèses de restructuration financière
originellement envisagées sont les suivantes :
- Une New Money Equity calibrée à 1 550 M€ au
lieu de 1 400 M€ ;
- Une New Money Debt calibrée à 400 M€ (hors
financement-relais complémentaire de 200 M€ tirable en 2023) au
lieu de 600 M€, structurée désormais sous forme de RCF, et avec une
marge de 2% au lieu de 5% ;
- La capitalisation de la portion
non-sécurisée de l‘Euro PP Décembre 2026 ;
- Une marge des tranches A-B-C fixée à 2% au
lieu de 1,75%, les taux historiques ayant vocation à être appliqués
plus longtemps (la date d’achèvement de la restructuration
financière est projetée maintenant au 4ème trimestre) ;
- Des amortissements obligatoires de la
tranche A sur les années 2023-2026.
Sur ces bases, l’économie de la charge d’intérêts cumulée (de
l’ordre de 90 M€), l’augmentation de capital en numéraire plus
importante (150 M€) et le relèvement du montant de dette
non-sécurisée capitalisée (de l’ordre de 60 M€) conduiraient à une
réduction de la dette nette à fin 2025 d’un montant de l’ordre de
300 M€.
Dans ces conditions, et avant prise en compte de l’engagement en
matière de cessions immobilières contracté vis-à-vis des banques du
G6, la dette nette du Groupe s’élèverait à 4,5 Mds€ à fin
2025 (au lieu de 4,9 mds€), correspondant à un levier de
6,3x (au lieu de 6,5x), sur la base d’un EBITDA 2025 hors
IFRS 16 s’élevant à 715 M€ (au lieu de 745 M€).
Impact de l’engagement pris en matière
de cessions immobilières à réaliser sur 2022-2025
Dans la perspective de la réalisation de l’objectif d’une
détention à terme du parc immobilier en exploitation ramenée à
20-25%, le Groupe s’est engagé auprès des banques du G6 et dans le
cadre du plan de sauvegarde à avoir réalisé au moins 1,25 Md€ de
cessions immobilières (en valeur brute et hors droits) sur la
période 2022-2025. Par rapport au flux courant de cessions
immobilières qui était inclus dans le plan d’affaires présenté le
15 novembre 2022, cela correspond à un volume additionnel de
cessions immobilières de près de 1,0 Md€ sur les années
2024-2025.
Ces cessions immobilières additionnelles vont laisser inchangé
l’EBITDAR du Groupe mais vont conduire à une réduction de l’EBITDA
hors IFRS 16 par l’ajout des loyers correspondant aux prises à bail
des actifs immobiliers cédés, cette charge nouvelle étant
partiellement compensée par la réduction des charges financières
concomitante au remboursement de la dette du Groupe avec les
produits nets des cessions immobilières.
Au total, sur la base de produits nets (après impôts) de
cessions immobilières additionnelles estimés à près de 850 M€ et un
solde cumulé loyers / économie de charges financières s’élevant à
près de 20 M€ en cumul, la dette nette du Groupe serait ramenée à
3,7 Mds€ à fin 2025 correspondant à un levier de 5,5x
(au lieu de 6,3x), sur la base d’un EBITDA 2025 hors IFRS 16 ramené
à 671 M€ (au lieu de 715 M€).
Synthèse : nouvelles trajectoires
d’EBITDA (hors IFRS 16) et de réduction du levier
financier
En conclusion, la vision actualisée du Plan d’Affaires 2022-2025
sous-tendant le Plan de Refondation prenant en compte les termes et
conditions du projet de plan de sauvegarde accélérée, y compris
l’engagement de mise en œuvre d’un programme de cessions
immobilières de 1,25 Md€ sur la période 2022-2025, repose sur une
séquence d’EBITDA hors IFRS 16 ajustée comme suit :
Par ailleurs, sur la base de cette nouvelle séquence d’EBITDA
hors IFRS 16 et des nouvelles projections financières correspondant
aux termes et conditions du plan de sauvegarde accélérée, la dette
nette et le levier financier projetés à l’horizon fin 2025 seraient
ajustés comme suit :
ANNEXE 2.1 : Plan d’Affaires
2022-2025 transmis le 15 novembre 2022
ANNEXE 2.2 : Plan d’Affaires
2022-2025 actualisé
Vision avant prise en compte du
programme de cessions immobilières
ANNEXE 2.3 : Plan d’Affaires 2022-2025 actualisé
Vision après prise en compte du
programme de cessions immobilières
ANNEXE 3 :
présentation financière du 12 mai 2023
1 Les procédures d’audit sur les comptes consolidés ont été
effectuées par les Commissaires aux Comptes. Le rapport de
certification sera émis après vérification du rapport de gestion et
finalisation des procédures requises pour les besoins du dépôt du
Document d’Enregistrement Universel. Il comportera une observation
renvoyant vers la justification dans les comptes du maintien par la
direction du principe comptable de continuité d’exploitation, ainsi
qu’une observation sur le changement de méthode IAS 16 lié à
l’abandon de la méthode de réévaluation des ensembles
immobiliers.
Consultez la
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