Ipsos : Résultats du premier semestre 2023
Résultats du premier semestre
2023
Chiffre d’affaires
du premier
semestre :
1 087,1 millions
d’eurosAccélération de l’activité et du carnet de
commande au deuxième trimestre Confirmation des
objectifs annuels
Paris, le 25
juillet 2023 - Le chiffre
d’affaires du 1er semestre s’établit à 1087,1 millions d’euros, en
retrait de 3,1% par rapport de l’année dernière, dont -1,1% de
croissance organique, -1,8% d’effets de changes liés à
l’appréciation de l’euro par rapport à de nombreuses devises
émergentes et à la Livre Sterling et -0,1% d’effet périmètre.
Comme prévu, la croissance organique du deuxième
trimestre redevient positive à 0,5%, après -2,8% au premier
trimestre.
PERFORMANCE PAR TRIMESTRE
|
Croissance S1
2023 vs. S1
2022 |
En millions d’euros |
Chiffre d’affaires
2023 |
Totale |
Organique |
1er trimestre |
532,0 |
-2,9% |
-2,8% |
2ème trimestre |
555,1 |
-3,3 % |
0,5 % |
Total du semestre |
1 087,1 |
-3,1 % |
-1,1 % |
ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR RÉGION
En millions d’euros |
S1 2022 |
Contribution |
Croissance totale S1
2023/S1 2022 |
Croissance organiqueS1 2023/S1
2022 |
|
Rappel : Croissance organique H1 2022
vs H1 2021 |
EMEA |
475,7 |
44 % |
-4,6 % |
-1% |
|
-1 % |
Amériques |
421,4 |
39 % |
-2,0 % |
-3% |
|
16 % |
Asie-Pacifique |
190,1 |
17 % |
-1,7 % |
3% |
|
10 % |
Chiffre d’affaires |
1 087,1 |
100 % |
-3,1 % |
-1,1 % |
|
6,9 % |
Dont |
|
|
|
Pays développés |
71 % |
-5.8 % |
-5 % |
Pays émergents |
29 % |
4.2 % |
9 % |
La performance par géographies au premier
semestre montre un contraste important entre une solide dynamique
de croissance dans les pays émergents (proche de 9%) et un repli de
l’activité de près de 5% dans les pays développés.
Notre activité en EMEA affiche
une décroissance organique de 1%, essentiellement due à la fin des
grands contrats Covid. Hors impact de ces contrats, la croissance
organique s’établit à près de 4 % et rebondit entre le 1er et le 2e
trimestre à 6% en raison de la bonne dynamique en Europe
continentale, de l’ouest et de l’est.
L’activité dans les
Amériques est en baisse organique
de près de 3 %. Cela reflète des réalités contrastées entre une
très bonne dynamique en Amérique Latine (croissance organique
supérieure à 8 %) et une activité en retrait de l’ordre de 4 % en
Amérique du Nord, pénalisée, après un excellent premier semestre
2022 (16 % de croissance organique dans la région) par (i) la
baisse de la demande chez les grands clients de la Tech et (ii) des
décalages de contrats dans nos activités d’Affaires publiques aux
Etats-Unis liées pour partie au débat du 2e trimestre sur le
plafond de dépenses de l’Etat américain.
Enfin, la région
Asie-Pacifique
affiche une croissance organique de 3 %, en net rebond au 2e
trimestre (7 % contre -2% au premier trimestre) et portée par de
très bonnes dynamiques en Inde et en Asie du Sud-Est. Comme
anticipé, l’activité en Chine s’est redressée au deuxième trimestre
(6,5 %) suite à la fin de la politique zéro-Covid, mais le rebond
de l’économie chinoise après la pandémie reste inférieur à ce qui
avait été observé en Occident après les confinements.
ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR AUDIENCE
En millions d’euros |
S1 2023 |
Contribution |
Croissance organiqueS1 2023/S1
2022 |
|
Rappel : Croissance organique H1 2022
vs H1 2021 |
Consommateurs1 |
513,2 |
47 % |
3 % |
|
14 % |
Clients et salariés2 |
240,1 |
22 % |
0,5 % |
|
9 % |
Citoyens3 |
163,9 |
15 % |
-12,5 % |
|
-12 % |
Médecins et patients4 |
169,9 |
16 % |
-3 % |
|
8 % |
Chiffre d’affaires |
1 087,1 |
100 % |
-1,1% |
|
6,9 % |
Répartition des Lignes de Service par segment
d’audience :1- Brand Health Tracking, Creative Excellence,
Innovation, Ipsos UU, Ipsos MMA, Market Strategy &
Understanding, Observer (excl. public sector), Social Intelligence
Analytic, Strategy32- Automotive & Mobility Development,
Audience Measurement, Customer Experience, Channel Performance
(Mystery Shopping and Shopper), Media development, ERM,
Capabilities3- Public Affairs, Corporate Reputation4- Pharma
(quantitative et qualitative)
Nos activités auprès des
consommateurs rebondissent au 2e trimestre (+5 %)
et affichent une croissance organique de 3 % au premier semestre,
après 14% l’année dernière. Les très bonnes performances de nos
activités de suivi de la santé des marques, d’optimisation des
dépenses de marketing et de positionnement de marché reflètent le
besoin de nos clients de continuer à comprendre les comportements
de consommation dans un monde complexe, protéiforme et de plus en
plus difficile à décrypter.
Notre activité auprès des clients et
salariés est globalement stable, là aussi après une forte
croissance l’année dernière. Nos lignes de service dédiées à
l’expérience clients et à l’évaluation de la performance des canaux
de distribution affichent une très bonne dynamique, à mesure que
l’activité économique et les voyages reprennent, mais ce segment
d’audience est pénalisé par le recul de la demande des clients Big
Tech.
L’audience Citoyens affiche une
décroissance de plus de 12 %, reflétant la fin des contrats Covid.
L’activité sous-jacente hors contrats Covid du secteur public est
en croissance organique de 3,5 %. Le besoin des gouvernements et
des institutions de comprendre les dynamiques d’opinion publique et
les attentes des citoyens est important dans un contexte marqué par
des crises multiples : géopolitique, démocratique, économique,
écologique.
Enfin, notre activité auprès des
médecins et patients se stabilise au deuxième
trimestre et affiche une décroissance organique de 3 % sur
l’ensemble du premier semestre. L’activité a pâti de décalages dans
les prises de décisions de certains clients de l’industrie
pharmaceutique, qui ont souffert de délais allongés dans
l’approbation de nouveaux médicaments, et de restructurations après
la pandémie. Cela étant, la dynamique des ventes est bonne et le
carnet de commandes de notre ligne de métier dédiée à la santé est
en croissance organique de près de 9 % depuis le mois de janvier.
Nous avons par ailleurs le plaisir d’annoncer la nomination de
Bonnie Bain, nouvelle responsable de cette ligne de métier, dont
l’expérience va nous permettre d’accélérer notre développement
auprès des clients du secteur de la santé.
La croissance du 1er semestre doit globalement
être appréciée au regard de plusieurs éléments de
contexte :
- En premier lieu, l’excellente
performance réalisée au 1er semestre 2022, qui conduit à des effets
de bases défavorables. Ainsi, le revenu du 1er semestre 2023 est
près de 100M€ supérieur à celui du premier semestre 2021, soit en
croissance organique de 6% sur 2 ans.
- Deuxièmement, l’impact de la fin
des grands contrats de suivi de la pandémie de Covid principalement
sur le premier trimestre. Hors effet de ces contrats, l’activité
sous-jacente du premier semestre progresse organiquement de
1,1%.
- Enfin, la baisse d’activité des
grands clients de la Tech en restructuration (-18 % au premier
semestre par rapport à l’année dernière). Ceux-ci ont en effet
connu une croissance exceptionnelle pendant la pandémie avant de
rentrer dans une période d’incertitude à partir de l’été dernier.
La situation de ces clients est, à date, hétérogène : si la
demande d’études a rebondi pour certains d’entre eux, elle reste
encore faible pour d’autres. Nous avons plusieurs contrats
significatifs en discussion, à la fois sur des activités
traditionnelles (tests de produits, étude de la santé des marques,
études mystère…) mais également de nombreuses opportunités liées à
l’intelligence artificielle générative. Nous nous attendons donc à
un redémarrage dans les prochains mois, mais le rythme de reprise
reste incertain.
PERFORMANCE FINANCIERE DU PREMIER SEMESTRE
Compte de résultat résumé
En millions d’euros |
30 juin 2023 |
30 juin 2022 |
Variation |
Rappel 31 déc.
2022 |
Chiffre d’affaires |
1 087,1 |
1 121,7 |
-3,1 % |
2,405.3 |
Marge brute |
736,1 |
739,7 |
-0,5 % |
1,594.1 |
Marge brute / CA |
67,7 % |
65,9 % |
|
66.3% |
Marge opérationnelle |
94,3 |
126,8 |
-25.6% |
314.7 |
Marge opérationnelle / CA |
8,7 % |
11,3 % |
|
13.1% |
Autres produits et charges non courants / récurrents |
(0,9) |
0,9 |
|
3.7 |
Charges de financement |
(6,6) |
(6,2) |
|
(13.2) |
Impôts |
(20,9) |
(29,5) |
|
(72.8) |
Résultat net, part du Groupe |
56,4 |
85,5 |
|
215.2 |
Résultat net ajusté*, part du Groupe |
70,1 |
97,5 |
-28,1 % |
232.3 |
*Le résultat net ajusté est calculé avant (i) les éléments non
monétaires liés à l’IFRS 2 (rémunération en actions), (ii) avant
l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations
clients), (iii) l’impact net d’impôts des autres charges et
produits non courants, (iv) impacts non monétaires sur variations
de puts en autres charges et produits financiers et (v) avant les
impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l’amortissement
est déductible dans certains pays
La marge brute (qui se calcule
en retranchant du chiffre d’affaires les coûts directs variables)
progresse de 180 points de base à 67,7 % contre 65,9 % à la même
période l’année dernière. Cette augmentation du ratio de marge
brute est à relier à l’évolution du mix des modes de collecte des
données et s’explique par (i) la fin des grands contrats de suivi
de l’évolution de la pandémie (dont les coûts de collecte étaient
supérieurs à la moyenne) (ii) l’augmentation de la part des
enquêtes en ligne (même si l’activité post pandémie s’est traduite
par une reprise des enquêtes off line dans les pays moins digitaux
comme l’Inde) (iii) un effet de mix lié à la forte croissance de
nos activités d’optimisation de dépenses de marketing et
d’advisory, qui ne nécessitent pas de collecte et dont la marge
brute est significativement supérieure à celle du reste du Groupe.
Enfin, l’augmentation de la marge brute reflète également notre
capacité à augmenter nos prix dans un monde où l’inflation reste
encore présente.
En ce qui concerne les coûts d’exploitation,
la masse salariale progresse de 2,7 % en raison de
l’impact en année pleine (i) des recrutements effectués en 2022
pour faire face à la croissance (ii) des hausses de salaires
octroyées l’année dernière. Le ratio de masse salariale par rapport
à la marge brute augmente à 70% contre 68% l’année dernière mais ce
ratio reste significativement inférieur à la situation
prépandémique (supérieur à 72% en 2019). La prudence dont nous
avons fait preuve sur l’évolution des coûts opérationnels au
premier semestre commence à porter ses fruits et produira son plein
effet sur la profitabilité du second semestre.
Les frais généraux augmentent
de 7 millions d’euros, soit une hausse de 7,1 % par rapport à
l’année dernière en raison principalement (i) d’un rattrapage des
dépenses courantes informatiques et de technologie (ii) et d’une
reprise des dépenses de voyage. Le ratio de frais généraux par
rapport à la marge brute se dégrade à 14,7 % contre 13,6 % l’année
dernière mais là encore, ce ratio reste significativement inférieur
à celui de 2019 (18,3 %).
Le poste « Autres
charges et produits opérationnels »,
qui se compose pour l’essentiel de coûts de départ, affiche un
solde négatif de 9,7 millions d’euros, en hausse de 8 millions
d’euros par rapport à l’année dernière, en lien avec la mise à
niveau rendue nécessaire par le ralentissement de certaines
activités.
Au total, la marge
opérationnelle s’établit à 8,7 % au premier semestre 2023,
en baisse de 260 points de base par rapport à l’année dernière.
La charge d’intérêts
nette s’élève 6,6 millions d’euros contre 6,2
millions l’année dernière traduisant l’impact de la hausse des taux
de référence sur les charges d’intérêts variables contrebalancé par
la hausse de la rémunération de la trésorerie du Groupe. A noter
qu’au 30 juin 2023 l’endettement brut est à 80 % à taux fixe.
Le taux effectif d’impôts
s’établit à 25,8 % contre 25,3 % l’année dernière.
Le résultat net, part du
Groupe, s’établit à 56 millions d’euros contre 85 millions
d’euros au premier semestre 2022.
Le résultat net ajusté,
part du Groupe, est également en baisse à 70 millions
d’euros contre 98 millions d’euros l’année dernière.
Structure financière
Flux de trésorerie. La capacité
d’autofinancement s’établit à 137 millions d’euros contre 172
millions au premier semestre 2022, soit une baisse de 35 millions
d’euros, en phase avec la baisse du résultat net avant impôt.
Le besoin en fonds de roulement
connaît une variation négative de 28 millions d’euros au premier
semestre, cohérente par rapport à la variation négative du premier
semestre 2022 qui s’établissait à 22 millions d’euros.
Les investissements en immobilisations
corporelles et incorporelles sont principalement
constitués d’investissements en infrastructure informatique et de
technologie et se sont élevés à 27 millions d’euros au premier
semestre.
Au total la génération de trésorerie
libre d’exploitation à 24 millions d’euros, contre 53
millions d’euros l’année dernière.
En ce qui concerne les investissements
non courants, Ipsos a investi au 1er semestre environ 5,5
millions d’euros en procédant notamment à l’acquisition de la
plateforme Xperiti aux Etats-Unis afin de renforcer sa capacité
d’études dans le B2B ainsi que de Focus RX, société d’études pour
la recherche pharmaceutique en Chine.
Enfin, les opérations de financement pour le
premier semestre 2023 incluent notamment :
- la poursuite de notre programme
de share buy-back à
vocation d’annulation pour un montant de 27 millions d’euros et 36
millions d’euros de rachats de titres habituels dans le cadre des
plans d’actions gratuites
- le remboursement pour 30 M€ d’un emprunt
Schuldschein
Les capitaux
propres s’élèvent à 1 359 millions d’euros au 30 juin
2023 contre 1 500 millions d’euros au 31 décembre 2022.
Les dettes financières nettes
s’élèvent à 129 millions d’euros, en hausse par rapport au 31
décembre 2022 (69 millions d’euros) et en baisse par rapport au 30
juin 2022 (154 millions d’euros). Le ratio de levier (calculé hors
impact IFRS 16), s’établit 0,4 fois l’EBE (contre 0,2 fois au 31
décembre 2022 et 0,4 fois au 30 juin 2022).
Position de liquidité. La
trésorerie au 30 juin 2023 s’élève à 301 millions d’euros contre
386 millions d’euros au 31 décembre 2022.
Le Groupe dispose par ailleurs de près de 500
millions d’euros de lignes de crédit à plus d’un an, lui permettant
de faire face à ses échéances de dettes pour 2023 et 2024, qui
s’élèvent à 48 millions d’euros.
Enfin, dans la perspective de restituer de la
valeur aux actionnaires, nous poursuivons notre programme de share
buy-back à vocation d’annulation. Nous projetons de réaliser un
total de rachat d’environ 50 millions d’euros cette année.
PERSPECTIVES
Alors que nous sommes dans une dynamique de
reprise et que notre activité retrouve la cyclicité habituelle, les
résultats du premier semestre ne représentent pas la moitié des
résultats de l’année.
Le carnet de commandes constitue un meilleur
indicateur prospectif. Il continue d’accélérer et est en hausse
organique de 2,6 % à fin juin (4.1 % hors effets des contrats
Covid), grâce à une croissance de 5,3% sur le seul 2e
trimestre.
Nous observons donc un décalage du chiffre
d’affaires par rapport au carnet de commandes, qui s’explique par
:
- La fin des contrats Covid
concentrés sur le début de l’année 2022
- La dynamique de reprise des
commandes, qui conduit à un décalage entre le carnet de commandes
et les revenus
- Des effets de mix liés à la bonne
dynamique de lignes de services dont la maturité moyenne des
contrats est plus longue que celle des autres services du Groupe
(affaires publiques et de mesure de la santé des marques).
Ce retard de la croissance du revenu (-1,1%) sur
celui du carnet de commandes (+2,6%) va mécaniquement se résorber
au second semestre, et conduire à un rattrapage de la croissance du
revenu de 3,7%. Ceci ne prend pas en compte la poursuite attendue
de l’accélération des commandes dans les prochains mois.
Plus fondamentalement, nous revenons désormais à
une cyclicité habituelle de l’activité à la fois sur le chiffre
d’affaires et sur la marge. Le premier semestre représente
historiquement environ 45% des revenus de l’année et 26% de la
marge opérationnelle.
Cela confirme ce que nous avions
anticipé en février : le profil d’activité de l’année 2023
sera opposé à celui de l’année 2022 avec un chiffre d’affaires, une
marge opérationnelle et une génération de cash plus faibles au
premier semestre puis nettement plus soutenus au second semestre.
Ainsi, les résultats du premier semestre sont en ligne avec les
benchmarks historiques comme l’illustre le tableau ci-dessous.
Taux d’acquisition des principaux
agrégats financiers à fin Juin
(performance à fin juin
/ performance
annuelle)
|
|
|
|
|
|
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|
Moyenne 2017 - 2022 |
|
|
2023 (*) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Carnet de
commandes |
|
72 % |
|
|
73 % |
|
|
Chiffre
d'affaires |
|
45 % |
|
|
45 % |
|
|
Marge
brute |
|
46 % |
|
|
46 % |
|
|
Marge
opérationnelle |
|
29 % |
|
|
29 % |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(*) Pour 2023:
performance du premier semestre / objectifs annuels |
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
Le retour à une certaine cyclicité de
l’activité, l’accélération attendue du revenu en lien avec la bonne
dynamique du carnet de commandes et le plein effet de la prudence
dont nous avons fait preuve au premier semestre sur l’évolution des
coûts opérationnels conduiront à une amélioration très
significative de la marge opérationnelle et de la génération de
cash au second semestre.
L’ensemble de ces éléments nous conduisent, dans
un contexte d’incertitudes mondiales, à maintenir notre guidance
pour 2023, avec une croissance organique de l’ordre de 5 % et une
marge opérationnelle de l’ordre de 13 %. Ce maintien repose en
particulier sur notre conviction que l’activité va rebondir aux
Etats-Unis au second semestre.
Enfin, l’appréciation de l’euro face à de
nombreuses monnaies pourrait, si elle se poursuivait comme sur le
début de l’année, avoir un effet baissier sur le niveau de revenu
consolidé du Groupe.
* * *Présentation des résultats
semestriels 2023 :
Mercredi 26
juillet à 8h30 au siège social d’Ipsos, puis
à 16h une conférence téléphonique en anglais. Pour
toute demande d’invitation, merci de contacter
IpsosCommunications@Ipsos.comL’événement sera diffusé sur notre
site web en français et en anglais.
À PROPOS D’IPSOS
Ipsos est l’un des leaders mondiaux des études de marché et des
sondages d’opinion, présent dans 90 marchés et comptant près de
20 000 collaborateurs.
Nos chercheurs, analystes et scientifiques sont passionnément
curieux et ont développé des capacités multi-spécialistes qui
permettent de fournir des informations et des analyses poussées sur
les actions, les opinions et les motivations des citoyens, des
consommateurs, des patients, des clients et des employés. Nos 75
solutions s’appuient sur des données primaires provenant de nos
enquêtes, de notre suivi des réseaux sociaux et de techniques
qualitatives ou observationnelles.
Notre signature « Game Changers » résume bien notre
ambition d’aider nos 5 000 clients à évoluer avec
confiance dans un monde en rapide évolution.
Créé en France en 1975, Ipsos est coté à l’Euronext Paris depuis
le 1er juillet 1999. L’entreprise fait partie des indices SBF 120
et Mid-60 et est éligible au service de règlement différé
(SRD).ISIN code FR0000073298, Reuters ISOS.PA, Bloomberg IPS:FP
www.ipsos.com
AnnexeCompte de
résultat consolidé, Comptes semestriels au 30 juin
2023
En milliers d'euros |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
31/12/2022 |
Chiffre d'affaires |
1 087 127 |
1 121 724 |
2 405 310 |
Coûts directs |
(351 004) |
(382 060) |
(811 236) |
Marge brute |
736 124 |
739 664 |
1 594 074 |
Charges de personnel - hors rémunération en actions |
(515 526) |
(503 320) |
(1 041 565) |
Charges de
personnel - rémunération en actions * |
(8 521) |
(6 874) |
(14 355) |
Charges
générales d'exploitation |
(108 097) |
(100 963) |
(214 875) |
Autres charges et produits opérationnels |
(9 718) |
(1 747) |
(8 582) |
Marge opérationnelle |
94 262 |
126 759 |
314 697 |
Dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions
* |
(3 173) |
(4 018) |
(7 414) |
Autres charges
et produits non courants* |
(923) |
856 |
3 723 |
Quote-part dans les résultats des entreprises associées |
(274) |
99 |
(862) |
Résultat opérationnel |
89 892 |
123 697 |
310 145 |
Charges de financement |
(6 588) |
(6 195) |
(13 214) |
Autres charges et produits financiers * |
(2 357) |
(959) |
(3 545) |
Résultat net avant impôts |
80 948 |
116 542 |
293 386 |
Impôts - hors impôts différés sur amortissement du goodwill |
(19 476) |
(27 265) |
(70 556) |
Impôts différés sur amortissement du goodwill * |
(1 392) |
(2 197) |
(2 249) |
Impôt sur les résultats |
(20 868) |
(29 462) |
(72 805) |
Résultat net |
60 080 |
87 080 |
220 581 |
Dont part du Groupe |
56 351 |
85 489 |
215 160 |
Dont part des participations ne conférant pas le contrôle |
3 729 |
1 590 |
5 421 |
Résultat net part du Groupe par action de base (en euros) |
1,29 |
1,93 |
4,87 |
Résultat net part du Groupe par action dilué (en euros) |
1,26 |
1,88 |
4,74 |
Résultat
net ajusté * |
73 823 |
99 077 |
240 341 |
Dont
Part du Groupe |
70 089 |
97 518 |
232 394 |
Dont
Part des participations ne conférant pas le contrôle |
3 734 |
1 558 |
7 946 |
Résultat net
ajusté, part du groupe par action |
1,60 |
2,20 |
5,26 |
Résultat net
ajusté dilué, part du groupe par action |
1,57 |
2,15 |
5,12 |
* ajusté des éléments non monétaires liés à
l’IFRS 2 (rémunération en actions), de l’amortissement des
incorporels liés aux acquisitions (relations clients), des impôts
différés passifs relatifs aux goodwills dont l’amortissement est
déductible dans certains pays et de l’impact net d’impôts des
autres produits et charges non courants et impacts non monétaires
sur variations de puts en autres charges et produits
financiers.
État de la situation
financière, Comptes semestriels au 30 juin 2023
En milliers d’euros |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
31/12/2022 |
ACTIF |
|
|
|
Goodwills |
1 356 185 |
1 420 712 |
1 370 637 |
Droit
d’utilisation de l’actif |
108 995 |
134 702 |
118 383 |
Autres
immobilisations incorporelles |
110 037 |
113 145 |
110 083 |
Immobilisations
corporelles |
32 765 |
34 211 |
33 512 |
Participation
dans les entreprises associées |
6 509 |
7 732 |
6 048 |
Autres actifs
financiers non courants |
55 820 |
54 857 |
59 703 |
Impôts différés
actifs |
6 721 |
24 100 |
24 788 |
Actifs non courants |
1 677 032 |
1 789 460 |
1 723 155 |
Clients et
comptes rattachés |
381 283 |
402 949 |
547 167 |
Actifs sur
contrats |
174 107 |
195 388 |
115 872 |
Impôts
courants |
30 601 |
36 618 |
12 736 |
Autres actifs
courants |
73 500 |
66 736 |
66 522 |
Instruments
financiers dérivés |
- |
- |
- |
Trésorerie et
équivalents de trésorerie |
300 781 |
338 289 |
385 670 |
Actifs courants |
960 270 |
1 039 980 |
1 127 967 |
TOTAL ACTIF |
2 637 303 |
2 829 440 |
2 851 122 |
|
|
|
|
en milliers d’euros |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
31/12/2022 |
PASSIF |
|
|
|
Capital |
11 063 |
11 109 |
11 063 |
Primes
d’émission |
495 628 |
507 588 |
495 628 |
Actions
propres |
(28 468) |
(794) |
(548) |
Ecarts de
conversion |
(148 212) |
(43 895) |
(107 392) |
Autres
réserves |
972 387 |
862 517 |
867 211 |
Résultat net –
part du groupe |
56 351 |
85 393 |
215 160 |
Capitaux propres – part du Groupe |
1 358 749 |
1 421 918 |
1 481 121 |
Intérêts
minoritaires |
(248) |
18 515 |
18 808 |
Capitaux propres |
1 358 501 |
1 440 433 |
1 499 929 |
Emprunts et
autres passifs financiers non courants |
375 104 |
454 784 |
375 256 |
Dettes non
courantes sur contrats de location |
86 726 |
112 472 |
95 625 |
Provisions non
courantes |
4 506 |
8 430 |
4 726 |
Provisions pour
retraites |
36 065 |
34 394 |
35 938 |
Impôts différés
passifs |
70 891 |
94 858 |
72 831 |
Autres passifs
non courants |
73 560 |
52 574 |
38 011 |
Passifs non courants |
646 851 |
757 512 |
622 387 |
Fournisseurs et
comptes rattachés |
278 976 |
295 921 |
349 970 |
Emprunts et
autres passifs financiers courants |
54 497 |
37 051 |
79 541 |
Dettes courantes
sur contrats de location |
35 660 |
36 098 |
36 574 |
Impôts
courants |
14 054 |
7 626 |
23 855 |
Provisions
courantes |
6 224 |
10 049 |
9 617 |
Passifs sur
contrats |
42 358 |
45 817 |
51 716 |
Autres passifs
courants |
200 181 |
198 932 |
177 533 |
Passifs courants |
631 950 |
631 495 |
728 806 |
TOTAL PASSIF |
2 637 303 |
2 829 440 |
2 851 122 |
État des flux de trésorerie
consolidés, Comptes semestriels au 30 juin 2023
En milliers d’euros |
30/06/2023 |
30/06/2022 |
31/12/2022 |
OPERATIONS D’EXPLOITATION |
|
|
|
RESULTAT NET |
60 080 |
87 080 |
220 581 |
Eléments sans incidence sur la capacité
d’autofinancement |
|
|
|
Amortissements
des immobilisations corporelles et incorporelles |
43 067 |
43 121 |
88 192 |
Résultat net
des sociétés mises en équivalence, nets des dividendes reçus |
274 |
(99) |
862 |
Moins-value
(plus-value) sur cessions d’actifs |
11 |
45 |
187 |
Variation
nette des provisions |
(1 593) |
(1 796) |
(6 623) |
Rémunération
en actions |
7 336 |
6 018 |
13 116 |
Autres
produits et charges calculés |
(2 039) |
(687) |
(4 989) |
Frais
d’acquisition de sociétés consolidées |
510 |
227 |
498 |
Charge de
financement |
8 449 |
8 178 |
17 293 |
Charge d’impôt |
20 868 |
29 462 |
72 805 |
CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT AVANT CHARGES DE FINANCEMENT ET
IMPOT |
136 963 |
171 549 |
401 923 |
Variation du
besoin en fonds de roulement |
(28 347) |
(22 419) |
(14 364) |
Impôts
payés |
(34 123) |
(44 961) |
(62 511) |
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DE
L’EXPLOITATION |
74 493 |
104 168 |
325 047 |
OPERATIONS D’INVESTISSEMENT |
|
|
|
Acquisitions
d’immobilisations corporelles et incorporelles |
(26 533) |
(27 420) |
(54 824) |
Produits des
cessions d’actifs corporels et incorporels |
29 |
35 |
594 |
(Augmentation)
/ diminution d’immobilisations financières |
(2 270) |
(1 658) |
(3 114) |
Acquisitions de sociétés et d’activités consolidées nettes de
trésorerie acquise |
(5 467) |
(2 271) |
(7 284) |
FLUX DE TRESORERIE AFFECTES AUX OPERATIONS
D’INVESTISSEMENT |
(34 241) |
(31 314) |
(64 627) |
OPERATIONS DE FINANCEMENT |
|
|
|
Augmentation /
(Réduction) de capital |
- |
- |
(46) |
(Achats) /
Ventes nets d’actions propres |
(63 637) |
(16 847) |
(29 898) |
Augmentation
des emprunts à long terme |
22 |
4 |
(985) |
Diminution des
emprunts à long terme |
(29 635) |
(41) |
(30 086) |
Diminution des
prêts à long terme à des sociétés associées |
- |
- |
- |
Augmentation /
(diminution) des découverts bancaires |
50 |
302 |
(763) |
Remboursement
net des dettes locatives |
(18 471) |
(18 649) |
(37 480) |
Intérêts
financiers nets payés |
(1 684) |
(1 199) |
(12 606) |
Intérêts net
payés sur obligations locatives |
(1 901) |
(1 958) |
(4 081) |
Rachats de
participations ne conférant pas le contrôle |
(622) |
(723) |
(2 222) |
Dividendes
versés aux actionnaires de la société mère |
- |
- |
(51 066) |
Dividendes
versés aux participations ne conférant pas le contrôle des sociétés
intégrées |
- |
- |
(1 409) |
Dividendes
recus des sociétés non consolidées |
- |
- |
- |
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES OPERATIONS DE
FINANCEMENT |
(115 879) |
(39 113) |
(170 642) |
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE |
(75 627) |
33 742 |
89 778 |
Incidence des
variations des cours des devises sur la trésorerie |
(9 262) |
6 098 |
(2 562) |
TRESORERIE A L'OUVERTURE |
385 670 |
298 454 |
298 454 |
TRESORERIE A LA CLOTURE |
300 781 |
338 289 |
385 670 |
- Ipsos - Communiqué de presse - Résultats Semestriels 2023 -
250723 - FINAL
Ipsos (EU:IPS)
Historical Stock Chart
Von Apr 2024 bis Mai 2024
Ipsos (EU:IPS)
Historical Stock Chart
Von Mai 2023 bis Mai 2024