Regulatory News:
Séché Environnement (Paris:SCHP) atteint, voire dépasse, ses
objectifs 2020 présentés lors de sa Journée Investisseurs du 26
juin 2018 et précisés à l’occasion de ses résultats du 1er semestre
2020.
Le Groupe démontre une nouvelle fois la résilience de ses
métiers, de ses marges opérationnelles et de sa génération de
trésorerie.
Il réaffirme sa capacité à poursuivre en 2021 sa stratégie de
croissance rentable en France et à l’International et confirme sa
feuille de route 2022.
Résilience de l’activité
CA contributif : 673 M€
-2%
Résilience des marges
opérationnelles
EBE : 137 M€ soit 20,4% du CA
ROC : 48 M€ soit 7,1% du CA
+1% stable
Résilience de la situation
financière
Cash-flow disponible : 63 M€ Dette
financière nette : 450 M€ Levier financier à 3,1x
+30% -1% stable
Dividende proposé à l’AG du 30 avril
2021 :
0,95 € par action (inchangé)
Perspectives 2021 favorables
Hypothèse de réduction progressive des
impacts de la crise sanitaire
Poursuite d’une croissance solide en
France et retour à des niveaux d’activité d’avant-crise sur
l’ensemble des zones à l’International
Poursuite de la hausse des marges
opérationnelles visant un EBE/CA contributif à 21%
Reprise des investissements de croissance
après la prudence de 2020
Objectif de levier financier amélioré : de
l’ordre de 2,9x fin 2021 (hors croissance externe)
Confirmation de la feuille de route à
horizon 2022
Chiffre d’affaires contributif entre 750
M€ et 800 M€ dont environ 30% à l’International
EBE compris entre 21% et 22% du chiffre
d’affaires contributif
Levier financier inférieur à 3,0x EBE
Lors du Conseil d’administration réuni le 5 mars 2021 afin
d’approuver les comptes de l’exercice 2020, le Président Joël Séché
a déclaré : « Au terme d'une année inédite, Séché Environnement
démontre une nouvelle fois la résilience de ses métiers, de ses
performances opérationnelles, financières et environnementales.
Nous devons cette résilience d'abord à l'engagement constant des
femmes et des hommes qui composent cette entreprise : je leur
exprime, au nom du Conseil, toute notre reconnaissance.
Nous devons aussi cette résilience à l'agilité de notre
organisation et à la pertinence de notre stratégie de
développement, axée sur les métiers porteurs de l'économie
circulaire, de la transition écologique et de la maîtrise de la
dangerosité.
Ainsi, la dynamique de croissance interne et externe ne s'est
jamais interrompue.
Nous avons amélioré nos performances environnementales et celles
de nos clients, en particulier en matière de lutte contre le
changement climatique, par exemple grâce à nos installations
rénovées de Salaise, dont la fourniture d'énergie verte à la
plate-forme d’industries chimiques Osiris constitue une référence
majeure de l'économie circulaire appliquée aux déchets dangereux et
un des exemples de notre contribution à la décarbonation de
l'économie.
Nous avons remporté des contrats significatifs auprès des
collectivités, toujours sur les marchés de l'économie circulaire,
comme le projet Solena en Aveyron et le contrat de gestion déléguée
Mo'Uve à Montauban.
A l'International, nous avons aussi, entre autres, travaillé
avec succès à l'acquisition de Spill Tech en Afrique du Sud,
finalisée en ce tout début d'exercice. Parfaitement complémentaire
d'Interwaste, cette acquisition conforte la présence du Groupe en
tant qu'opérateur majeur des métiers de l'Environnement en Afrique
du Sud.
Forts de notre capacité d'innovation technologique, de nos
savoir-faire environnementaux et de notre agilité opérationnelle et
financière, nous pouvons envisager nos perspectives avec
confiance.
En ce début d'exercice 2021, Séché Environnement a retrouvé,
globalement, ses niveaux d’activité d’avant-crise. En France et à
l'International, le Groupe est plus fort ; le périmètre de ses
activités s'est accru, ses marges opérationnelles ont progressé et,
gage de sa flexibilité financière, sa capacité à générer de manière
récurrente de la trésorerie disponible est démontrée.
Des incertitudes demeurent quant à l'évolution de la pandémie et
de ses conséquences économiques : je suis persuadé que nous saurons
les surmonter, confiant dans l'atteinte de nos objectifs définis à
horizon 2022, sans dévier de notre trajectoire de croissance
rentable, pérenne et créatrice de valeur au service de
l'environnement et du développement durable. »
Synthèse de l’activité, des résultats et de la situation
financière au 31 décembre 2020
L'exercice 2020 a été caractérisé par une pandémie mondiale qui
a affecté, à des degrés divers, l'organisation et les opérations de
Séché Environnement en France et dans les pays où le Groupe est
implanté. Dans ce contexte, Séché Environnement a confirmé la
résilience de ses activités, de ses marges opérationnelles et de sa
génération de trésorerie, confortant ainsi sa démarche de
croissance rentable.
Au plan organique, Séché Environnement a pu s'appuyer sur un
cœur de clientèle solide, sur un rebond significatif des volumes de
déchets et une évolution favorable des prix, qui ont compensé sur
l'ensemble de l'année, dans la plupart des géographies du Groupe,
la baisse de certaines activités constatées lors de la crise
sanitaire du 2ème trimestre.
Bénéficiant d'une organisation agile et réactive, le Groupe
affiche en 2020 des marges opérationnelles d’un niveau égal ou
supérieur à celui de l'an passé, tandis que sa situation financière
confirme sa solidité avec un levier financier inchangé par rapport
à fin 2019.
Fort de sa dynamique commerciale, en particulier sur les métiers
de l'Economie circulaire, et bénéficiant d'une flexibilité
financière préservée, Séché Environnement est confiant dans sa
capacité à atteindre les objectifs de la trajectoire économique,
opérationnelle et financière que la Groupe s'est fixé à horizon
20222.
Solidité des marchés, dynamisme commercial confirmé
Croissance organique de qualité
Hors impact ponctuel de la crise sanitaire, Séché Environnement
a bénéficié en France et dans la plupart de ses géographies, de
marchés industriels et collectivités bien orientés qui ont soutenu
sa croissance organique sur la période.
Comme attendu, le Groupe a connu au 2nd semestre 2020 un bon
niveau d’activité, comparable à celui du 2nd semestre 2019, qui a
permis de lisser, au moins en partie, les impacts commerciaux de la
crise sanitaire du 1er semestre.
De plus, le Groupe a enregistré en France des succès commerciaux
importants qui étendent et pérennisent sa présence, en particulier
auprès des Collectivités dans les métiers de l'Economie circulaire
à travers le projet Solena3 ou le contrat de gestion déléguée
Mo’Uve4.
Avec un chiffre d’affaires contributif5 de 672,5 M€, en léger
recul de -2,2% par rapport à 2019 (en données publiées) et de -2,8%
(à périmètre et change constants), Séché Environnement confirme en
2020 la résilience de ses activités en France, et pour une large
part, à l'International.
- En France (77% du chiffre d’affaires contributif), l'activité
consolidée affiche sa stabilité par rapport à l'an passé (+0,1% à
517,4 M€), le Groupe bénéficiant depuis la fin du 1er semestre,
d'un fort rebond des volumes de déchets, en particulier non
dangereux, et d'une reprise dynamique de ses activités de
services.
- A l'international, le chiffre d'affaires (155,1 M€ soit -9,4%
en données publiées) enregistre la contribution de Mecomer sur un
trimestre supplémentaire par rapport à 2019 (+13,6 M€), et subit un
effet de change sensiblement négatif (-10,2 M€). La reprise des
activités à l'issue des confinements a connu un rythme inégal selon
les zones géographiques, l'Europe et l'Afrique du Sud affichant une
activité bien orientée, alors que l'Amérique Latine et les Services
dans le Monde (Solarca) ont été pénalisés plus durablement par les
conséquences de la crise sanitaire.
Les résultats opérationnels confirment également leur
résilience, avec des performances égales ou supérieures à l'an
passé sur les soldes les plus significatifs :
- L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) s’établit à 137,0 M€ en
légère hausse de +1,2% par rapport à 2019 extériorisant une
progression sensible de la rentabilité brute opérationnelle à 20,4%
du chiffre d’affaires contributif (vs. 19,7% en 2019). Le 2nd
semestre 2020 s’est révélé fortement contributeur, y compris au
regard du 2nd semestre 2019, la période bénéficiant de la pleine
disponibilité des outils, de la montée en puissance des
investissements de l’an passé et des effets positifs de la
politique d’efficience industrielle et du plan d’économies. Séché
Environnement dépasse ainsi son objectif initial de rentabilité
brute opérationnelle de 20% de son chiffre d'affaires contributif
en 20206 ;
- Le Résultat Opérationnel Courant (ROC) affiche une
quasi-stabilité par rapport à 2019, à 47,5 M€ (vs. 47,8 M€ en
2019), traduisant une légère amélioration de la rentabilité
opérationnelle courante à 7,1% du chiffre d'affaires contributif
(vs. 7,0% en 2019) ;
- Le Résultat opérationnel supporte diverses charges à hauteur de
(3,3) M€ notamment liées à la structuration du Groupe à
l'International (sommes acquittées pour la recherche d’acquisitions
de cibles, charges relatives à l'entrée d'un partenaire B-BBEE en
Afrique du Sud …) et s'établit à 44,2 M€, soit 6,6% du chiffre
d’affaires contributif (vs. 46,8 M€ au 31 décembre 2019, soit 6,8%
du chiffre d'affaires contributif).
Le Résultat financier est porté à (20,4) M€ contre (17,5) M€ un
an plus tôt, reflétant en particulier une hausse du coût de
l'endettement brut liée à la hausse de la dette financière moyenne
comparée à 2019 et l'impact d'un résultat de change négatif de
(1,7) M€.
Après comptabilisation d'une charge d'impôt de (8,4) M€, le
Résultat net part du Groupe s'inscrit à 13,8 M€ soit 2,1% du
chiffre d'affaires contributif (vs. 18,9 M€ au 31 décembre 2019, ou
2,8% du chiffre d'affaires contributif).
Les investissements industriels (hors IFRIC 12) sont maîtrisés,
à 63,0 M€ (vs. 72,4 M€ il y a un an) soit 9,4% du chiffre
d’affaires contributif (vs.10,5% en 2019), niveau qui se compare
favorablement avec les objectifs de moyen terme du Groupe (entre
10% et 11%)7.
Sur ce total, les investissements de maintenance totalisent 43,2
M€ (vs 48,4 M€ en 2019), à 6,4% du chiffre d’affaires contributif
(vs. 7,0% en 2019), cette bonne maitrise illustrant les effets de
la politique d’efficience industrielle.
Les investissements de développement (19,8 M€ vs. 24,1 M€ un an
plus tôt) ont fait l'objet d'une sélectivité accrue au regard du
contexte économique de certaines zones géographiques rendu plus
incertain en raison de la crise sanitaire. Ainsi, ils ont été
limités aux investissements stratégiques et concernent
principalement le développement de capacités nouvelles pour Mecomer
(Italie) et la poursuite du déploiement du nouvel ERP.
Le Groupe extériorise au 31 décembre 2020 un cash-flow
opérationnel disponible de 63,3 M€ (vs. 48,8 M€ en 2019, soit une
progression de +30,0% sur la période). Le taux de conversion cash
ressort ainsi à 46% de l’EBE, niveau sensiblement supérieur à
l’objectif fixé par le Groupe pour 20208, de 35%.
La trésorerie disponible s’établit à 105,2 M€ au 31 décembre
2020 (vs. 92,3 M€ un an plus tôt) et contribue à conforter une
situation de liquidité de 275,3 M€ (vs. 287,3 M€ fin 2019). A noter
que la ligne de liquidités qui avait été tirée au 1er semestre 2020
a été intégralement remboursée au cours du 2nd semestre.
La dette financière nette (IFRS) s’inscrit en léger retrait, à
450,2 M€ au 31 décembre 2020 (vs. 456,2 M€ un an plus tôt).
Le levier financier, calculé selon la définition du contrat
bancaire9, s'affiche à un niveau inchangé de 3,1x EBE (vs. 3,1x il
y a un an), très en-deçà du covenant bancaire fixé à 3,95x et
pouvant être porté à 4,25x en cas d’acquisition.
Données consolidées en M€
Au 31 décembre
2019
2020
Variation brute
CA contributif
687,8
672,5
-2,2%
Excédent brut d’exploitation
135,4
137,0
+1,2%
% du CA
19,7%
20,4%
-
Résultat opérationnel courant
47,8
47,5
-0,6%
% du CA
7,0%
7,1%
-
Résultat financier
(17,5)
(20,4)
-
QP Résultat des entreprises associées
Ns
(1,5)
-
Résultat net (pdG)
17,8
13,8
-22,5%
Cash-flow opérationnel récurrent10
113,2
110,9
-2,1%
Capex industriels décaissés (hors IFRIC
12)
69,1
63,6
-8,0%
Cash-flow opérationnel disponible11
48,7
63,3
+30,0%
Dette financière nette (IFRS)
456,2
450,2
-1,3%
Faits récents et perspectives
Acquisition de Spill Tech en Afrique du Sud
Séché Environnement a annoncé le 18 janvier 2021 son intention
d'acquérir la société sud-africaine Spill Tech12.
Spill Tech est spécialisée dans la gestion des déchets dangereux
et propose notamment des services à forte valeur ajoutée de
nettoyage industriel, de décontamination de sites, de dépollution
maritime et de traitement de sols pollués.
Dotée d’une forte culture de responsabilité sociétale, Spill
Tech répond pleinement aux exigences du niveau 1 du programme
gouvernemental B-BBEE visant à réduire les inégalités raciales en
Afrique du Sud.
Entreprise en forte croissance (avec un chiffre d’affaires en
croissance moyenne de +40% par an entre 2018 et 2020), Spill Tech
devrait réaliser en 2021 un chiffre d’affaires de 29 M€ environ, un
Ebitda ajusté de 7,9 M€ environ et un résultat net consolidé de 4,6
M€ environ.
L’acquisition sera financée par tirage sur la ligne existante de
facilité de crédit bancaire.
Sous réserve de la levée des conditions suspensives et notamment
de l’approbation des Autorités compétentes, cette acquisition
devrait être finalisée courant mars 2021.
Perspectives
Séché Environnement fait l'hypothèse que les effets de la crise
sanitaire sur l'économie devraient s'atténuer progressivement au
cours de l'année 2021, en France et dans la plupart des pays où le
Groupe est implanté.
Dans cette hypothèse, et au regard de la résilience de ses
activités et de ses marges en 2020, Séché Environnement est
confiant sur sa capacité à renouer avec la croissance de son
chiffre d'affaires et à poursuivre l'amélioration de ses marges
opérationnelles en 2021, confortant ainsi la trajectoire
commerciale, opérationnelle et financière que le Groupe s'est donné
à horizon 202213.
Perspectives 2021 favorables
Fort de ses réalisations économiques, opérationnelles,
financières et extra-financières au cours de l'exercice 2020, Séché
Environnement est confiant dans la résilience et la pérennité de
ses activités en France et à l'International.
Résilience des métiers au regard des risques économiques posés
par la pandémie
Maîtrisant la dangerosité des déchets, enjeu stratégique pour la
continuité de la vie économique et sociale, le Groupe exerce à ce
titre des métiers indispensables à la salubrité publique, à la
protection de la santé humaine et à la remédiation des risques
environnementaux.
En particulier, son positionnement sur les marchés des déchets
dangereux, en fait un opérateur indispensable à la poursuite des
activités de production de ses clientèles industrielles appartenant
majoritairement aux secteurs stratégiques de l’énergie, de la
chimie, de la santé ou de la pharmacie …, ainsi qu’un partenaire
engagé auprès de ses clients Collectivités ou Hôpitaux pour la
poursuite de leurs missions de service public.
De plus, sa présence affirmée sur les marchés de l'Economie
circulaire, de la Transition écologique et de la Lutte contre le
changement climatique, enjeux sociétaux majeurs, confère à ses
activités une dynamique de croissance de long terme, portée en
France comme à l'International, par des opinions publiques de plus
en plus exigeantes, des réglementations environnementales de plus
en plus rigoureuses et par les demandes de solutions de plus en
plus complexes de la part des clientèles industrielles ou
publiques.
Bonne orientation des marchés
En 2021, Séché Environnement devrait continuer de bénéficier de
marchés industriels toujours soutenus avec une production
industrielle qui devrait se maintenir à un niveau élevé, en
particulier au sein de son cœur de clientèle.
Les marchés avec les Collectivités, principalement liés aux
déchets non dangereux, devraient continuer de bénéficier des effets
positifs relatifs à la mise en œuvre de l'Economie circulaire.
En particulier, la perspective d'une hausse progressive et
sensible, programmée entre 2021 et 2025, de la TGAP -Taxe Générale
sur les Activités Polluantes- acquittée par le producteur de
déchets, est de nature à renforcer les métiers de valorisation de
déchets en établissant un meilleur équilibre économique des métiers
du déchet en faveur des activités de valorisation.
Par ailleurs, les interdictions de transfert transfrontalier de
déchets, au sein de l'Union Européenne comme celles vers les pays
asiatiques (Chine en particulier) se renforcent en 2021 contribuant
ainsi au déploiement de solutions locales pérennes.
Retour à la croissance du chiffre d’affaires contributif
Ces tendances positives, en France comme sur ses principaux
marchés à l’international, permettent à Séché Environnement
d’anticiper pour 2021, le retour à la croissance de son chiffre
d'affaires en France comme à l'International.
L'exercice en cours se comparera en effet à la moindre
performance du 1er semestre pénalisé par la crise sanitaire, alors
que le Groupe devrait bénéficier sur l'ensemble de l'exercice de la
pleine disponibilité de ses outils de valorisation et de
traitement, ainsi que de la contribution des succès commerciaux de
2020, tels que Mo'Uve à Montauban, et du périmètre acquis début
2021 (Spill Tech).
Poursuite de l’amélioration des performances opérationnelles
Au plan opérationnel, Séché Environnement poursuivra la
stratégie d'efficience industrielle, fondée sur une sélectivité
accrue de ses investissements et un plan d'économies de 10 M€
répartis sur les années 2020-2021.
Le Groupe devrait également continuer de bénéficier, au moins
sur une partie de l'année, des économies de frais généraux liées à
l'organisation du Groupe en période de crise sanitaire (limitation
des frais de déplacement, salons commerciaux etc.).
Ces facteurs devraient permettre au Groupe d'améliorer son taux
de rentabilité brute opérationnelle (EBE/CA contributif) par
rapport au niveau atteint en 2020 pour viser un objectif de 21% du
chiffre d’affaires contributif.
Politique d’investissements adaptée à la stratégie de croissance
rentable
Séché Environnement prévoit en 2021 un plan d’investissements
soutenus, en lien avec les projets de croissance visant à
développer les capacités à l’international, notamment en Italie
(finalisation de l'investissement initié en 2020 de doublement des
capacités de Mecomer) ou en France, des investissements de capacité
dans les métiers de l’incinération DD et DND, ainsi que des
investissements liés aux évolutions réglementaires.
Par ailleurs, le Groupe poursuivra l'investissement initié en
2020 et étalé sur 3 ans, dans son nouvel ERP qui permettra entre
autres, une meilleure structuration des contrôles des opérations,
au cœur de la politique d’optimisation opérationnelle du
Groupe.
L’ensemble de ces projets de développement devrait totaliser en
2021 un montant de l’ordre de 20 M€ qui s’ajouteront aux
investissements de maintenance et de développement normatifs du
Groupe (estimés autour de 10% du CA contributif), et qui seront
engagés dans le respect des objectifs de génération de flux de
trésorerie disponible (de 35% de l’EBE) et de flexibilité, soit un
levier financier amélioré de l’ordre de 2,9x EBE fin 2021 (hors
croissance externe)14.
Confirmation de la feuille de route à horizon 2022
À horizon 2022, Séché Environnement réaffirme sa confiance dans
ses principales orientations stratégiques, présentée le 17 décembre
2019, en matière de positionnement de marché et de développement,
de politique industrielle et organisationnelle :
En matière de stratégie de développement :
- En France, Séché Environnement entend poursuivre sa croissance
sur les métiers à forte valeur ajoutée de l’économie circulaire,
notamment en direction de la valorisation matières des ressources
rares issues des déchets dangereux et de la valorisation
énergétique des déchets non dangereux ainsi que sur les activités
de services à forte valeur ajoutée.
- À l’international, le Groupe souhaite prendre des positions
significatives au sein d’économies émergentes offrant des
perspectives de croissance solide en volumes et en valeur,
soutenues par le renforcement tendanciel des réglementations
environnementales locales et l’élévation des barrières à l’entrée.
Dans cette optique, la forte croissance organique attendue sur ces
marchés pourra être complétée par des opérations de croissance
externe de taille réduite, le cas échéant.
En matière de croissance de l’activité :
Séché Environnement prévoit d’atteindre un chiffre d’affaires
contributif compris entre 750 M€ et 800 M€ fin 2022, dont 30%
environ réalisé à l’international (vs. 23% en 2020) – à périmètre
constant -.
En matière de rentabilité opérationnelle et de génération de
trésorerie :
Croissance rentable, efficience industrielle et gains de
productivité permettent à Séché Environnement de cibler un EBE
compris entre 21% et 22% du chiffre d’affaires contributif.
Dès lors, les objectifs de génération de flux de trésorerie
disponible sont pleinement confirmés à 35% de l’EBE 2022, avec un
objectif de levier financier (dette financière nette/EBE) amélioré
et inférieur à 3,0x EBE 2022 – hors croissance externe -.
Webcast de présentation des résultats 9 mars 2021 à
8h30
Connection sur la page d’accueil du site
Internet de Séché Environnement
En français :
https://www.groupe-seche.com/fr
En anglais :
https://www.groupe-seche.com/en
Prochaine communication
Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2021
:
27 avril 2021 après bourse
À Propos de Séché Environnement Séché Environnement est
l’acteur de référence du traitement et de la valorisation de tous
les types de déchets, y compris les plus complexes et dangereux, et
des opérations de dépollution, au service de l’environnement et de
la santé. Groupe industriel familial français, Séché Environnement
œuvre depuis plus de 35 ans pour l’écologie industrielle et
territoriale grâce aux technologies innovantes développées par sa
R&D. Ses savoir-faire uniques se déploient au cœur des
territoires, dans plus de 100 implantations dans le monde, dont une
quarantaine de sites industriels en France. Fort de 4600 salariés
dont 2000 en France, Séché Environnement réalise 700 M€ de chiffre
d’affaires, dont 25% à l’international, porté par une dynamique de
croissance à la fois interne et externe via de nombreuses
acquisitions. Grâce à son expertise en matière de création de
boucles d’économie circulaire, de traitement des polluants et des
gaz à effets de serre, et de maîtrise de la dangerosité, le Groupe
contribue directement à la protection du vivant et de la
biodiversité - domaine dans lequel il est fortement engagé depuis
sa création.
Séché Environnement est coté sur l’Eurolist d’Euronext
(compartiment B) depuis le 27 novembre 1997. Le titre est éligible
au PEA-PME et appartient aux indices CAC Mid&Small, EnterNext
Tech 40 et EnterNext PEA-PME 150. ISIN : FR 0000039139 – Bloomberg
: SCHP.FP – Reuters : CCHE.PA
INFORMATIONS FINANCIERES AU 31 DECEMBRE
2020
Commentaires sur l’activité et les résultats au 31 décembre
2020
Au 31 décembre 2020, Séché Environnement publie un chiffre
d’affaires consolidé de 673,1 M€, vs. 704,4 M€ au 31 décembre 2019.
Le chiffre d’affaires consolidé publié intègre un chiffre
d’affaires non contributif à hauteur de 0,6 M€ (vs. 16,6 M€ en
2019).
Net du chiffre d’affaires non contributif, le chiffre d’affaires
contributif s’établit à 672,5 M€ au 31 décembre 2020 (vs. 687,8 M€
un an plus tôt), marquant un léger recul de -2,2% par rapport à
2019 en données publiées, et de -2,8% à périmètre et taux de change
constants.
Analyse du chiffre d’affaires par zone géographique
Au 31 décembre
2019
2020
Variation brute
En M€
En%
En M€
En%
En %
Filiales en France (hors CA IFRIC
12 et indemnités)
516,7
75,1%
517,4
76,9%
+0,1%
dont effet de périmètre
-
-
-
-
Filiales à l’international
171,1
24,9%
155,1
23,1%
-9,4%
dont effet de périmètre
102,5
-
13,6
-
Total chiffre d’affaires
contributif
687,8
100,0%
672,5
100,0%
-2,2%
Données consolidées à change courant. À
change constant, le chiffre d’affaires contributif au 31 décembre
2019 ressort à 677,6 M€, extériorisant un effet de change négatif
de (10,2) M€.
Après un 2ème trimestre caractérisé par le pic de la crise
sanitaire dans la plupart des géographies du Groupe, les activités
ont globalement confirmé leur résilience, soutenues en France par
la bonne orientation des marchés industriels (82% du CA contributif
en 2020) et par la mise en œuvre des réglementations relatives à
l'Economie circulaire, alors qu'à l'International, les situations
sont restées plus différenciées selon les zones géographiques :
- En France, le chiffre d’affaires contributif ressort stable
(+0,1%) par rapport à 2019, à 517,4 M€ vs 516,7 M€ au 31 décembre
2019. Après un début d'année bien orienté interrompu par la crise
sanitaire, la plupart des métiers a renoué dès la fin du 1er
confinement, avec un niveau d'activité identique voire supérieur à
celui d'avant-crise. Sur ses marchés industriels, Séché
Environnement bénéficie d'un cœur de clientèle de grandes
entreprises de secteurs stratégiques qui ont maintenu un solide
niveau de production de déchets, y compris pendant les périodes de
confinement, ce qui a favorisé la bonne tenue des activités de
valorisation et de traitement, en particulier de déchets dangereux.
Les activités de Services (Dépollution et surtout Urgence
environnementale) ont également connu un 2nd semestre dynamique qui
a permis de compenser les retards de chantier observés à l'issue du
1er confinement. Les marchés Collectivités ont connu une bonne
dynamique caractérisée par le vif rattrapage des volumes de déchets
non dangereux (notamment DAE) dès l'issue du 1er confinement et
plus généralement, par une conjoncture bien orientée grâce à la
mise en œuvre des stratégies de ces clientèles en direction de
l'Economie circulaire. Toutefois, les activités de valorisation
énergétique ont souffert d'un recul significatif au 1er semestre,
affectées particulièrement par l’incident survenu sur l'alternateur
de Sénerval (impact négatif de 9,3 M€). Le chiffre d’affaires
réalisé en France représente 76,9% du chiffre d’affaires
contributif en 2020 (vs. 75,1% en 2019) ;
- À l’international, le chiffre d’affaires s’établit à 155,1 M€
au 31 décembre 2020 vs. 171,1 M€ un an plus tôt, soit -9,4% en
données publiées. Le chiffre d'affaires International intègre un
effet de périmètre de +13,6 M€, lié à la contribution de Mecomer en
année pleine (vs. 9 mois en 2019). Il enregistre un effet de change
sensiblement négatif de (10,2) M€, résultant principalement de la
dégradation de la devise sud-africaine sur la période. A périmètre
et change constants, le recul du chiffre d’affaires à
l’international ressort à -12,1% sur la période. Alors que l'Europe
et l'Afrique du Sud démontrent leur résilience, ce recul reflète
principalement la moindre contribution de l'Amérique Latine et de
Solarca (Services dans le Reste du Monde). Sur la période,
l'activité à l’international est principalement soutenue par la
solidité des activités en Europe (Mecomer en Italie et Valls
Quimica en Espagne) et par la résilience des activités de
Interwaste en Afrique du Sud dont le chiffre d'affaires s'inscrit
en progression de +3,5% à change constant sur l'exercice, après la
contraction marquée de l'activité au 2ème trimestre (-23,8%).
L'Amérique Latine affiche un recul sensible sur l'année (-36% à
change courant), les signes de reprise apparus au 4ème trimestre
restant insuffisants pour compenser les effets de la crise
sanitaire des 2ème et 3ème trimestres. Enfin, Solarca a connu un
niveau d’activité en retrait sensible (-38%), les restrictions
apportées par les Etats aux déplacements des personnes occasionnant
des retards de chantier significatifs. Le chiffre d’affaires
réalisé par les filiales implantées à l’international représente
23,1% du chiffre d’affaires contributif en 2020 (vs. 24,9% en
2019).
Analyse du chiffre d’affaires par filière
Au 31 décembre
2019
2020
Variation brute
En M€
En%
En M€
En%
Filière Déchets Dangereux
450,5
65,5%
411,5
61,2%
-8,7%
dont effet de périmètre
75,1
-
13,6
-
-
Filière Déchets non Dangereux
(hors CA IFRIC 12 et indemnités)
237,3
34,5%
261,0
38,8%
+10,0%
dont effet de périmètre
27,4
-
-
-
-
Total chiffre d’affaires
contributif
687,8
100,0%
672,5
100,0%
-2,2%
Données consolidées à changes
courants.
Les filières de valorisation et de traitement de déchets ont
globalement confirmé la résilience de leurs activités, la filière
Déchets Non Dangereux (DND) affichant une forte croissance sur
l'ensemble de l'exercice alors que la filière Déchets Dangereux
(DD) reste pénalisée par le redémarrage tardif des activités en
Amérique Latine.
La filière DD, qui représente 61,2% du chiffre d’affaires
contributif consolidé, a réalisé un chiffre d’affaires de 411,5 M€,
en retrait de -8,7% par rapport à 2019.
A périmètre et change constants, le recul de la filière
s'affiche à -11,0%, avec des situations différenciées entre la
France et l'Europe d'une part, l'Amérique Latine et Solarca d'autre
part :
- En France, la filière a réalisé un chiffre d’affaires de 304,7
M€, en légère contraction de -1,8% par rapport à l’an passé. Sur la
période, la filière a été soutenue dans ses activités de
valorisation et de traitement par des marchés industriels qui sont
restés bien orientés en volumes comme en prix, tandis que les
activités de Dépollution, renforcées par la dynamique de croissance
des interventions d'urgence environnementale, ont sensiblement
rattrapé les retards de chantiers enregistrés lors de la crise
sanitaire du début d’année ;
- À l’international, le chiffre d’affaires de la filière
s’établit à 106,8 M€ au 31 décembre 2020 (vs. 140,1 M€ un an plus
tôt). Ce chiffre d’affaires intègre un effet de périmètre de +13,6
M€, lié à la contribution en année pleine de Mecomer (vs. 9 mois en
2019). A périmètre et change constants, le chiffre d’affaires à
l’international affiche une contraction de -30,0% par rapport à
2019. Ce recul reflète les conséquences plus prononcées de la crise
sanitaire, en raison du décalage de cycle entre les zones, avec une
acuité plus forte en Amérique latine et dans le Reste du Monde
(Solarca), alors que l'Europe et l'Afrique du Sud ont démontré leur
résilience.
La filière DND représente 38,8% du chiffre d’affaires
contributif avec un chiffre d’affaires contributif de 261,0 M€, en
progression de +10,0% par rapport au 31 décembre 2019 (237,3
M€),
- En France, la filière réalise un chiffre d’affaires de 212,7
M€, en progression de +3,1% par rapport à l’an passé. Après le 1er
confinement, la filière a bénéficié d'un fort effet de rattrapage
dans un contexte de marché porté par la mise en œuvre de l'économie
circulaire et a connu des niveaux d'activité soutenue, souvent
supérieurs à ceux d'avant-crise, notamment dans les métiers de
stockage et de dépollution alors que les activités de valorisation
énergétique ont été pénalisées, à hauteur de (9,3) M€, par
l'incident industriel survenu en début d'année à Sénerval ;
- À l’international, le chiffre d’affaires atteint 48,3 M€ au 31
décembre 2020 (vs. 31,0 M€ un an plus tôt), affichant une très
forte progression de +55,9% à change courant et de +73,4% à change
constant, résultant essentiellement de la contribution de
Interwaste en Afrique du Sud.
Analyse du chiffre d’affaires par activité
Au 31 décembre
2019
2020
Variation brute
En M€
En%
En M€
En%
Traitements
339,8
49,4%
335,0
49,8%
-1,4%
dont effet de périmètre
46,1
-
13,4
-
-
Valorisations
102,4
14,9%
85,5
12,7%
-16,4%
dont effet de périmètre
2,5
-
0,1
-
-
Services
245,6
35,7%
252,0
37,5%
+2,6%
dont effet de périmètre
54,0
-
0,1
-
-
Total chiffre d’affaires
contributif
687,8
100,0%
672,5
100,0%
-2,2%
Données consolidées à changes
courants.
Les activités de traitement totalisent un chiffre d’affaires de
335,0 M€ au 31 décembre 2020 (vs. 339,8 M€ un an plus tôt).
Cette progression intègre un effet de périmètre de 13,4 M€,
reflétant de la consolidation des activités de Mecomer sur 12 mois
(vs. 9 mois en 2019) ainsi qu’un effet de change de (3,2) M€.
À périmètre et change constants, les activités de traitement
marquent un recul de -4,5%, avec une situation contrastée entre la
France, et l'International en particulier hors Europe :
- En France, les activités de traitement progressent de +1,8% à
281,2 M€. Elles ont bénéficié d’effets volumes et d’effets prix
favorables, ainsi que d'une bonne disponibilité des outils
d’incinération et de stockage de déchets dangereux, tandis que les
traitements de déchets non dangereux continuent d'être portées par
un contexte de marché favorable et par la mise en œuvre des
réglementations liées à l’économie circulaire ;
- À l’international, les activités de traitement affichent une
contraction sensible (à 53,8 M€, soit -15,2% en données publiées et
-33,0% à périmètre et change constants) principalement liée au
recul des activités en Amérique Latine.
Les activités de traitement représentent 49,8% du chiffre
d’affaires contributif en 2020 (vs. 49,4% en 2019).
Les activités de valorisation affichent un chiffre d’affaires de
85,6 M€ au 31 décembre 2020 (vs. 102,4 M€ en 2019), soit un recul
de -16,4% sur la période en données publiées et de -16,2% à
périmètre et change constant –compte tenu d’un effet de périmètre
négligeable de +0,1 M€ et d’un effet de change de (0,3) M€.
Ce recul est essentiellement imputable aux activités de
valorisation énergétique en France :
- En France, le chiffre d’affaires des activités de valorisation
s’établit à 65,5 M€ (vs. 78,7 M€ en 2019, soit un recul de -16,8%).
Ce recul est lié à la moindre contribution des activités de
valorisation énergétique au sein de la filière Déchets non
dangereux, impactée a hauteur de (9,6) M€ en raison d'un incident
industriel intervenu au 1er semestre au sein de l'unité de
valorisation énergétique de Sénerval. Les activités de valorisation
matières et énergétique de déchets dangereux ont confirmé leur
bonne orientation, en particulier avec la montée en puissance des
nouveaux outils de Salaise, suite à la rénovation de 2019 qui a
permis, entre autres, une augmentation de 30% de la production
d'énergie verte de cet outil ;
- À l’international, le chiffre d’affaires s’inscrit en recul de
-15,3% en données publiées et de -14,1% à change constant, à 20,0
M€ vs. 23,6 M€ un an plus tôt. Ce recul est essentiellement
imputable aux activités PCB en Amérique Latine, l'Espagne
confirmant la résilience de ses activités de régénération avec un
2nd semestre bien orienté.
Les activités de valorisation représentent 12,7% du chiffre
d’affaires contributif en 2020 (vs. 14,9% en 2019).
Les activités de services affichent un chiffre d’affaires de
252,0 M€ au 31 décembre 2020 (vs. 245,6 M€ un an plus tôt, soit une
hausse de +2,6% en données publiées).
A périmètre et change constants, après prise en compte d’un
effet de périmètre négligeable de +0,1 M€ et d’un effet de change
de (6,8) M€, les activités de services affichent une hausse
sensible de +5,4%.
Les activités de services ont bénéficié :
- En France, de la reprise de activités de dépollution qui a
permis de compenser en grande partie les retards de chantier
consécutifs au 1er confinement et de la dynamique de croissance
confirmée dans les services d'urgence environnementale. Le chiffre
d’affaires s’établit ainsi en progression sensible de +5,6% à 170,7
M€ ;
- À l’International, le chiffre d’affaires s’établit à 81,2 M€,
marquant une légère contraction de -3,3% à change courant mais une
progression de +5,1% à périmètre et change constant, le recul de
Solarca étant plus que compensé par la forte croissance organique
affichée par Interwaste en Afrique du Sud.
Les activités de services représentent 37,5% du chiffre
d’affaires contributif en 2020 (vs. 35,7% en 2019).
Excédent brut d’exploitation
Au 31 décembre 2020, l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE)
s’inscrit en hausse de +1,2% par rapport à 2019, à 137,0 M€ soit
20,4% du chiffre d’affaires contributif (vs. 135,4 M€, à 19,7% du
chiffre d’affaires contributif en 2019).
Cette progression de +1,6 M€ par rapport à 2019 intègre un effet
de périmètre lié à la consolidation de Mecomer sur un trimestre
supplémentaire, soit +2,6 M€, ainsi qu’un effet de change de (1,2)
M€.
A périmètre et change constants, la marge d’EBE se serait
établie à un niveau du même ordre, à 20,3% du chiffre d'affaires
contributif.
Ce bon niveau de marge brute opérationnelle retrace :
- Des effets volumes négatifs (en particulier sur le périmètre
International), pour (33,5) M€, compensés par :
- Des effets prix sensiblement positifs, pour +27,0 M€, en lien
avec le bon niveau de saturation des outils de traitement en France
;
- Et pour le solde, la baisse sensible :
- De certaines charges opérationnelles, résultant des effets de
la politique d’efficience industrielle et du plan d'économies
;
- Des charges de personnel suite aux mesures prises pour
l'adaptation des coûts sur certains sites à l'International
- De certains postes de frais généraux tels que frais de
déplacement ou dépenses commerciales -salons professionnels,
réceptions ...- en raison de la pandémie et de manière
partiellement non récurrente.
Analyse de l’EBE par périmètre géographique
En M€
2019
2020
Consolidé
France
Internnal
Consolidé
France
Internnal
CA contributif
687,8
516,7
171,1
672,5
517,4
155,1
EBE
135,4
104,5
30,9
137,0
111,3
25,7
% CA contributif
19,7%
20,2%
18,1%
20,4%
21,5%
16,5%
Données consolidées à changes courants
Par périmètre géographique, les principales évolutions sont les
suivantes :
Sur le périmètre France, l’EBE atteint 111,3 M€ à 21,5% du
chiffre d’affaires contributif, contre 104,5 M€ (20,2% du chiffre
d’affaires contributif en 2019), soit une progression sensible de
+6,5%.
Cette progression (+ 6,8 M€) sur l’exercice reflète
principalement :
- Des effets commerciaux favorables, les volumes recouvrant leur
niveau normatif dans la plupart des activités au cours du 2nd
semestre tandis que les prix ont poursuivi leur évolution favorable
en lien avec le taux d’utilisation élevé des installations de
traitement ;
- La maîtrise des charges opérationnelles en lien avec la
politique d'efficience industrielle et le plan d'économies ;
- Des effets non récurrents, tels que ceux résultant des
conséquences de l'incident industriel survenu au 1er semestre à
Sénerval -impact de l’ordre de (7,6) M€- ainsi que la réduction en
partie ponctuelle de certains postes de frais généraux, en raison
des restrictions liées à la pandémie (frais de déplacement ;
dépenses commerciales ...).
Sur le périmètre international, l’EBE s'affiche à 25,7 M€ soit
16,5% du chiffre d’affaires contributif (vs. 30,9 M€, à 18,1% du
chiffre d’affaires contributif en 2019).
Cette contraction de (5,2) M€ reflète :
- L'effet de périmètre (+2,6 M€) lié à la contribution de Mecomer
sur un trimestre supplémentaire par rapport à 2019 ;
- L'effet de change, pour (1,2) M€ ;
- A périmètre et change constants : une décroissance de (6,6) M€
liée à la baisse d'activité de certaines zones géographiques en
dépit des mesures de réduction des charges opérationnelles qui y
ont été initiées.
Résultat Opérationnel Courant
Au 31 décembre 2020, le Résultat Opérationnel Courant (ROC)
s’établit à 47,5 M€ soit 7,1% du chiffre d’affaires contributif
(vs. 47,8 M€ soit 7,0% du chiffre d’affaire contributif en
2019).
Cette quasi-stabilité (-0,3 M€ soit -0,6% par rapport au 31
décembre 2019) intègre :
- L’effet de périmètre, à hauteur de + 2,5 M€, lié à
l'intégration de Mecomer sur un trimestre supplémentaire par
rapport à 2019 ;
- L'effet de change, à hauteur de (0,3) M€ ;
- A périmètre et change constants, un recul de (2,5) M€, la
dégradation de la contribution du périmètre international étant
partiellement compensée par la solide contribution du périmètre
France.
Analyse du ROC par périmètre géographique
En M€
2019
2020
Consolidé
France
Internnal
Consolidé
France
Internnal
CA contributif
687,8
516,7
171,1
672,5
517,4
155,1
ROC
47,8
32,2
15,6
47,5
41,0
6,5
% CA contributif
7,0%
6,2%
9,1%
7,1%
7,9%
4,2%
Données consolidées à changes courants
Par périmètre géographique, les principales évolutions sont les
suivantes :
- Sur le périmètre France, le ROC s’établit à 41,0 M€, à 7,9% du
chiffre d’affaires contributif (vs. 32,2 M€ à 6,2% du chiffre
d’affaires contributif en 2019). Cette bonne performance reflète la
progression de la contribution de l’EBE (+6,8 M€) et la stabilité
des dotations aux amortissements et provisions, en lien avec la
maîtrise des investissements et la politique d'efficience
industrielle. A noter que ce périmètre enregistre le recul ponctuel
de la contribution de Sénerval à hauteur de (9,0) M€ en raison de
l'incident industriel survenu au 1er semestre.
- Sur le périmètre international, le ROC s’établit à 6,5 M€, soit
4,2% du chiffre d’affaires contributif (vs. 15,6 M€, soit 9,1% du
chiffre d’affaires contributif en 2019). Ce recul (-9,1 M€) retrace
:
- Un effet de périmètre, à hauteur de + 2,5 M€, lié à Mecomer
;
- L'effet de change, pour (0,3) M€ ;
- A périmètre et change constants, le recul de l’EBE à
l'international, soit (6,6) M€, minorée de l'évolution des charges
d’amortissement et provisions ainsi que des autres charges
opérationnelles pour (4,7) M€.
Résultat Opérationnel
Au 31 décembre 2020, le Résultat opérationnel s’établit à 44,2
M€ soit 6,6% du chiffre d’affaires contributif (vs. 46,8 M€ soit
6,8% du chiffre d’affaires contributif un an plus tôt).
Cette évolution retrace pour l’essentiel les sommes engagées
pour des projets d’acquisitions de cibles, à hauteur de (1,1) M€,
et d’autres charges diverses pour (3,3) M€ dont celles liées aux
opérations de structuration en Afrique du Sud (0,6 M€) ou celles
liées au plan de performance (0,4 M€).
Résultat Financier
Au 31 décembre 2020, le Résultat financier s’établit à (20,4) M€
contre (17,5) M€ en 2019.
Cette évolution reflète :
- Une hausse du coût de l’endettement net, à 17,0 M€ (vs. 15,7 M€
il y a un an) en lien avec la hausse de la dette financière nette
moyenne accompagnée d’une baisse du coût de la dette brute à 2,87%
(vs. 3,04% en 2018) ;
- Le solde des autres produits et charges financiers, qui atteint
(3,4) M€ vs. (1,7) M€ en 2019, dont :
- Un résultat de change, pour (1,7) M€ ;
- Diverses charges financières à hauteur de (1,7) M€ dont (0,9)
M€ de commissions bancaires et (0,7) M€ liée à la désactualisation
de la provision pour risque trentenaire.
Charge d’Impôt sur les Sociétés
En 2020, la charge d’impôt sur les sociétés s’établit à 8,4 M€
(vs. 10,4 M€ en 2019). Le taux d’impôt effectif ressort à 35,3%
(vs. 35,4% en 2019) en raison notamment de la politique
d’activation prudente des déficits reportables, en particulier pour
ceux apparus en 2020 sur certaines filiales du périmètre
international.
Quote-part dans le résultat des entreprises associées
La quote-part dans le résultat des entreprises associées
concerne principalement la part du Groupe dans le résultat des
sociétés Gerep et Sogad et s'établit à (1,5) M€ au 31 décembre 2020
(vs. un solde non significatif en 2019).
Résultat net consolidé
Au 31 décembre 2020, le Résultat net de l’ensemble consolidé
s’établit à 13,9 M€ (vs. 18,9 M€ en 2019), marquant un recul de
-26,5% par rapport à l’an passé, à 2,1% du chiffre d’affaires
contributif (vs. 2,8% il y a un an).
Après comptabilisation de la part des minoritaires dans ce
résultat, négative de (0,1) M€ vs. (1,1) M€ en 2019, représentant
notamment les minoritaires de Solarca et de Mecomer, le Résultat
net part du Groupe s’établit à 13,8 M€, soit 2,1% du chiffre
d'affaires contributif (vs. 17,9 M€ au titre de l’exercice 2019,
soit 2,6% du chiffre d'affaires contributif).
Le résultat net par action s'établit à 1,77 euro vs. 2,27 euros
au titre de l'exercice 2019.
Commentaires sur les flux de trésorerie et la situation
financière au 31 décembre 2020
Flux de trésorerie
Flux des activités opérationnelles
Sur l’exercice, le Groupe génère 121,4 M€ de flux de trésorerie
issus des activités opérationnelles (vs. 110,4 millions en 2019),
soit une hausse de +11,0 M€.
Cette évolution traduit l’effet conjugué :
- De la stabilité de la marge brute d'autofinancement avant
impôts et frais financiers, à 121,3 M€ (vs. 121,4 M€ un an plus
tôt) ;
- De la variation du BFR pour +11,3 M€ sur l’exercice, soit une
amélioration de +16,3 M€ par rapport à la variation observée en
2019 ;
- D’un impôt décaissé net de (11,2) M€ en 2019 contre (5,9) M€ en
2019 (soit une variation de trésorerie de (5,3) M€).
Flux d’investissements
En M€ au 31 décembre
2019
2020
Investissements industriels
72,5
63,6
Investissements financiers
1,1
-
Investissements comptabilisés
73,6
63,6
Investissements industriels
69,0
64,2
Investissements financiers
-
4,1
Acquisition de filiales - trésorerie
nette
69,8
9,0
Investissements décaissés nets
138,8
77,3
En 2020, les investissements industriels comptabilisés se sont
élevés à 63,6 millions d’euros -dont 0,6 million d'euros
d'investissements concessifs "IFRIC 12" (vs. 72,5 millions d'euros
dont 0,1 million d'investissements concessifs en 2019).
- Hormis les investissements concessifs, ils recoupent :
- Des investissements récurrents à hauteur de 43,2 millions
d’euros, soit 6,4% du chiffre d’affaires contributif (vs. 48,4
millions d’euros en 2019, soit 7,0% du chiffre d’affaires
contributif).
- Des investissements non récurrents pour 19,8 millions d’euros,
soit 2,9% du chiffre d’affaires contributif (vs. 24,1 millions
d’euros en 2019, soit 3,5% du chiffre d’affaires contributif).
Par outils, les investissements industriels se répartissent de
la manière suivante :
- 9,8 millions d’euros de dépenses de 2nde catégorie « GER » (vs.
8,1 millions d’euros en 2019) ;
- 18,7 millions d’euros au titre des outils de stockage (vs. 16,4
millions d’euros en 2019) ;
- 14,2 millions d’euros pour les outils de traitement thermiques,
de plates-formes et autres traitement (vs. 26,5 millions d’euros en
2019) ;
- 6,1 millions d’euros pour les outils de valorisation matières
et énergétique (vs. 2,8 millions d’euros en 2019) ;
- 8,5 millions d’euros pour les outils d'éco-services (vs. 10,8
millions d’euros en 2019) ;
- 5,7 millions d’euros pour les activités de holding
(essentiellement au titre des systèmes d’information (vs. 6,9
millions d’euros en 2019).
Flux de financement
Le solde des flux de financement s’établit à (30,0) M€ en 2020
et retrace essentiellement :
- Les flux de nouveaux emprunts : +64,4 M€ vs. 111,1 M€ en 2019
;
- Les flux de remboursement d’emprunts : (67,3) M€ vs. (45,9) M€
en 2019 ;
- Les charges d’intérêt : (15,1) M€ vs. (13,8) M€ en 2019 ;
- Les flux de dividendes versés aux actionnaires et aux
participations ne donnant pas le contrôle : (8,3) M€ vs. (8,1) M€
en 2019 ;
- Les flux de trésorerie sans prise de contrôle : (4,1) M€ vs.
(1,6) M€ en 2019.
Endettement et structure de financement
Evolution de l’endettement net
En M€ au 31 décembre
2019
2020
Dettes auprès des établissements de
crédit
203,7
241,5
Dettes sans recours auprès des
établissements de crédit
32,2
29,6
Dettes obligataires
254,0
229,3
Dettes de location
42,9
45,0
Dettes financières diverses
4,2
3,1
Concours bancaires courants
11,5
7,1
Participation
-
-
Total dettes financières (courantes et non
courantes)
548,5
555,5
Trésorerie active
(92,3)
(105,3)
Endettement financier net
456,2
450,2
Dont à moins d’un an (1)
(29,1)
(37,5)
Dont à plus d’un an
427,1
412,7
Endettement net bancaire (2)
399,4
395,2
(1) La trésorerie active est
considérée à moins d’un an
(2) Calculé selon les modalités
du contrat bancaire
Au 31 décembre 2020, 80% de la dette financière brute, y compris
les locations financières et après prise en compte des opérations
de couverture, est couverte à taux fixe (vs. 94% en 2019).
L’endettement financier brut s’établit à 555,5 M€ au 31 décembre
2020, contre 548,5 M€ un an plus tôt.
Cette progression de +7,0 M€ reflète essentiellement les
évolutions :
- De la dette auprès des établissements de crédit : + 35,3 M€
;
- De la dette obligataire : (24,7) M€ ;
- Des locations financières : +2,1 M€ ;
- De divers postes : (5,6) M€ dont les concours bancaires
courants pour (4,5) M€.
Au 31 décembre 2020, la trésorerie active s’établit à 105,3 M€,
en progression de +14,1% par rapport à l’an passé, illustrant une
nouvelle amélioration de la liquidité du bilan. A noter que la
ligne de facilités tirée au 1er semestre 2020 a été intégralement
remboursée au cours du 2nd semestre.
À cette date, l’endettement financier net du Groupe ressort en
légère diminution à 450,2 M€ (vs. 456,2 millions un an plus
tôt).
Selon la définition du contrat bancaire, qui exclut notamment
certaines dettes (dont la dette sans recours et les dettes
locatives), l’endettement net s’établit à 395,2 M€ au 31 décembre
2020 (399,4 M€ un an auparavant), extériorisant un levier financier
inchangé de 3,1x l’EBE (vs. 3,1x un an plus tôt).
Etat de la situation financière consolidé
(en milliers d’euros)
31/12/2019
31/12/2020
Goodwill
309.714
309 079
Actifs incorporels du domaine concédé
49.441
41 419
Autres immobilisations incorporelles
35.712
39 156
Immobilisations corporelles
316.735
313 768
Participations dans les entreprises
associées
431
180
Actifs financiers non courants
7.996
7 209
Instruments dérivés non courants -
actif
-
-
Actifs financiers opérationnels non
courants
42.889
35 930
Impôts différés – actif
24.300
23 438
Actifs non courants
787.218
770 179
Stocks
14.553
15 009
Clients et autres débiteurs
179.480
171 023
Actifs financiers courants
3.586
974
Instruments dérivés courants - actif
-
-
Actifs financiers opérationnels
courants
40.765
32 103
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
92.276
105 265
Actifs courants
330.660
324 374
Actifs détenus en vue de la vente
-
-
TOTAL ACTIF
1.117.878
1 094 554
(en milliers d’euros)
31/12/2019
31/12/2020
Capital
1.572
1 572
Primes
74.061
74 061
Réserves
161.918
163 479
Résultat Net
17.825
13 815
Capitaux propres Part du Groupe
255.376
252 927
Participations ne donnant pas le
contrôle
8.096
4 302
Total Capitaux propres
263.472
257 230
Dettes financières non courantes
485.238
487 729
Instruments dérivés non courants -
passif
189
0
Engagements envers le personnel
14.358
16 497
Provisions non courantes
18.891
22 185
Passifs financiers opérationnels non
courants
9.681
2 377
Impôts différés - passif
6.883
6 076
Passifs non courants
535.240
534 865
Dettes financières courantes
63.228
67 809
Instruments dérivés courants - passif
83
75
Provisions courantes
5.442
1 756
Dettes d’impôt
6.439
1 440
Passifs financiers opérationnels
courants
243.974
231 379
Passifs courants
319.166
302 459
Passifs détenus en vue de la vente
-
-
TOTAL PASSIF ET CAPITAUX
PROPRES
1.117.878
1 094 554
Compte de résultat consolidé
(en milliers d'euros)
31/12/2019
31/12/2020
Chiffre d’affaires
704.419
673 076
Autres produits de l’activité
8.137
780
Transfert de charges
3.644
(0)
Produits des activités
ordinaires
716.200
673 856
Achats consommés
(95.662)
(85 007)
Charges externes
(266.375)
(240 026)
Impôts et taxes
(46.268)
(47 663)
Charges de personnel
(172.522)
(164 154)
Excédent brut d’exploitation
135.373
137 007
Charges de réhabilitation/entretien site
de traitement et actifs concédés
(10.855)
(12 488)
Amortissements, dépréciations et
provisions
(73.058)
(76 840)
Autres éléments opérationnels
(3.657)
(144)
Résultat opérationnel courant
47.803
47 535
Autres éléments non courants
(1.040)
(3 292)
Résultat opérationnel
46.763
44 243
Coût de l’endettement financier net
(15.736)
(17 020)
Autres produits et charges financiers
(1.737)
(3 419)
Résultat financier
(17.473)
(20 439)
Impôts sur les résultats
(10.358)
(8 404)
Quote-part dans les résultats des
entreprises associées
(45)
(1 477)
Résultat net des activités
poursuivies
18.888
13 923
Résultat des activités abandonnées
-
-
Résultat net
18.888
13 923
Dont part des participations ne donnant
pas le contrôle
(1.063)
(107)
Dont part du Groupe
17.825
13 815
Non dilué par action (en euros)
2,27
1,77
Dilué par action (en euros)
2,27
1,77
Etat des flux de trésorerie consolidé
(en milliers d’euros)
31/12/2019
31/12/2020
Résultat net
18.888
13 923
Quote-part dans les résultats des
entreprises associées
45
1 477
Dividendes des coentreprises et
entreprises associées
325
-
Amortissements, dépréciations et
provisions
75.239
76 210
Résultats de cessions
835
829
Impôts différés
1.106
201
Autres produits et charges calculés
58
3 904
Marge brute d’autofinancement
96.496
96 544
Impôt sur les sociétés
9.252
8 204
Coût de l’endettement financier brut, net
des placements long terme
15.611
16 532
MBA avant impôts et frais
financiers
121.359
121 279
Variation du besoin en fonds de
roulement
(5.045)
11 310
Impôts décaissés
(5.893)
(11 233)
Flux nets de trésorerie issus des
activités opérationnelles
110.421
121 356
Investissements corporels et
incorporels
(71.769)
(66 392)
Cessions d’immobilisations corporelles et
incorporelles
2.719
2 171
Augmentation des prêts et créances
financières
(1.083)
(543)
Diminution des prêts et créances
financières
1.085
473
Prise de contrôle sur des filiales nette
de la trésorerie et équivalents de trésorerie
(69.794)
(9 003)
Perte de contrôle sur des filiales nette
de la trésorerie et équivalents de trésorerie
5
52
Flux nets de trésorerie issus des
opérations d’investissement
(138.837)
(73 242)
(en milliers d’euros)
31/12/2019
31/12/2020
Dividendes versés aux actionnaires de la
société mère
(7.408)
(7 412)
Dividendes versés aux participations ne
donnant pas le contrôle
(710)
(861)
Augmentation ou diminution de capital de
la société mère
-
407
Trésorerie et équivalents de trésorerie
sans perte/prise de contrôle
(1.593)
(4 066)
Variation des actions propres
35
(168)
Nouveaux emprunts et dettes
financières
111.078
64 431
Remboursements d’emprunts et de dettes
financières
(27 483)
(51 013)
Intérêts décaissés
(13 750)
(15 115)
Remboursements des dettes de location et
charges financières associées
(18 385)
(16 245)
Flux nets de trésorerie issus des
opérations de financement
41.785
(30 043)
Total des flux de la période des
activités poursuivies
13.369
18 072
Flux de la période des activités
abandonnées
-
(1)
TOTAL DES FLUX DE LA
PERIODE
13.369
18 071
Trésorerie et équivalents de trésorerie à
l’ouverture
66.806
80 741
Trésorerie et équivalents de trésorerie de
clôture
80.741
98 184
Incidence des variations de cours des
devises
566
631
(1) dont :
Trésorerie et équivalents de
trésorerie active
92.276
105 265
Concours bancaires courants
(dettes financières courantes)
(11.535)
(7 081)
1 vs. un objectif initial de l’ordre de 3,0x -cf.
communiqué du 17 décembre 2019- 2 Cf. Investor Day du 17
décembre 2019 3 Cf. Communiqué du 14 septembre 2020 4
Cf. Communiqué du 15 décembre 2020 5 Le CA contributif
correspond au chiffre d’affaires publié, diminué du CA IFRIC 12 et
des indemnités de détournements perçues par Sénerval (nettes des
économies de charges variables sur les tonnes non incinérées,
perçues pour couvrir les coûts engagés pour assurer la continuité
du service public). Le CA IFRIC 12 correspond au montant des
investissements concessifs, comptabilisés en immobilisations
incorporelles mais également en chiffre d’affaires en application
des recommandations de la norme IFRIC 12. 6 Cf. Communiqués
des 17 décembre 2019 et 28 juillet 2020. 7 Cf. Communiqué du
17 décembre 2019 8 Cf. Communiqué du 17 décembre 2019
9 La définition du contrat bancaire exclue du calcul de
l’endettement financier net certaines dettes, telles que la dette
sans recours et les dettes locatives. 10 Excédent brut
d'exploitation augmenté des dividendes reçus des filiales et du
solde des autres produits et charges opérationnels cash, et diminué
des charges d'entretien et de réhabilitation de sites, des charges
de gros entretien de l'actif concédé ("GER") et des investissements
concessifs (IFRIC 12) 11 Trésorerie disponible avant
investissements industriels non récurrents, investissements
financiers, dividendes et remboursement de la dette. 12 Cf.
Communiqué du 18 janvier 2021 13 Cf. Communiqué du 17
décembre 2019 14 Cf. communiqué du 17 décembre 2019 : « de
l’ordre de 3,0x ».
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Von Apr 2023 bis Apr 2024