Les répercussions financières à long terme de
la pandémie de COVID-19 commencent à se faire sentir dans les plans
financiers des Canadiens; épargner et éviter l'endettement sont
maintenant des objectifs prioritaires
TORONTO, le 29 juin 2020 /CNW/
- Les répercussions de la COVID-19 sur l'économie incitent de
nombreux Canadiens à se préoccuper de leur avenir :
79 % des répondants au sondage portant sur les
priorités financières réalisé par la Banque CIBC se disent
préoccupés par une récession persistante l'an prochain,
comparativement à 55 % qui disaient craindre un
ralentissement économique dans un sondage mené en
décembre 2019.
Les préoccupations économiques peuvent être un facteur qui
explique pourquoi de nombreux Canadiens changent leurs habitudes
financières.
Bon nombre de répondants (63 %) affirment avoir réduit
considérablement leurs dépenses discrétionnaires et plus de la
moitié d'entre eux (55 %) croient qu'ils doivent mieux
gérer leurs finances cette année.
« Il est compréhensible que les Canadiens s'inquiètent de
l'économie et se sentent incertains quant aux répercussions sur
leurs ambitions, mais il s'agit d'une période où de bonnes
conversations sur les conseils financiers sont les plus utiles,
notamment l'évaluation de votre situation globale, l'examen des
possibilités d'amélioration des revenus et dépenses et la
modification de votre plan financier au besoin, a déclaré
Laura Dottori-Attanasio, chef de
groupe, Services bancaires personnels et PME, à la
Banque CIBC. Il s'agit d'un signe positif : bien des
Canadiens adoptent une démarche responsable par rapport à la
situation en changeant leur façon de dépenser et en s'efforçant de
limiter l'endettement inutile. Une bonne gestion des revenus et des
dépenses peut maintenant vous aider à traverser la situation
actuelle et, à long terme, vous procurer des fonds pour accroître
votre épargne ou réaliser d'autres objectifs. »
Selon les résultats du sondage, 46 % des
Canadiens affirment que les répercussions économiques de la
pandémie ont eu un effet négatif sur leurs finances. À peu près le
même nombre de Canadiens (47 %) estiment qu'il leur
faudra plus d'un an pour remettre leurs finances personnelles sur
les rails. Les Canadiens privilégient d'abord la création d'un
fonds d'urgence en 2020, en invoquant qu'il s'agit d'une priorité
pour le reste de l'année, puis l'adoption d'une démarche pour
éviter le surendettement. Pour les 22 % de répondants
qui ont dû emprunter davantage au cours des 12 derniers mois,
les dépenses courantes (38 %) constituaient la
principale raison de leur emprunt, suivie d'une perte de revenu
(28 %).
« Les répercussions de la pandémie se feront sentir chez
les Canadiens pendant un certain temps. Bien que nous ayons encore
beaucoup de chemin à parcourir pour revenir à une économie normale,
prendre en charge vos finances dès maintenant avec un plan de
gestion de l'épargne et de l'endettement est une étape importante
pour remettre vos finances personnelles sur la bonne voie », a
ajouté Mme Dottori-Attanasio.
Les résultats du sondage ont également révélé ce qui
suit :
- Les principaux objectifs financiers pour le reste de 2020 sont
les suivants : de façon générale, économiser le plus possible
(37 %) et éviter de s'endetter davantage (36 %).
- Près des trois quarts des Canadiens (74 %) affirment que
l'incertitude liée au contexte actuel rend la planification
difficile, et plus de la moitié (54 %) s'inquiètent de façon
générale de leur avenir financier.
- Le nombre de personnes qui disent s'être endettées davantage
(22 %) est moins élevé qu'en décembre 2019 (28 %).
Parmi les répondants qui ont dit s'être endettés davantage, 38
% invoquent l'avoir fait pour couvrir des dépenses courantes ou
en raison d'une perte de revenu (28 %) et d'une perte
d'emploi (18 %, soit une augmentation de 9 % par
rapport à décembre 2019).
- À l'échelle régionale, le sondage a révélé des différences dans
la façon des Canadiens de réduire leurs dépenses. Les habitants des
Prairies sont ceux qui réduisent le plus les dépenses
discrétionnaires, surtout en Saskatchewan et au Manitoba (76 %), puis en Alberta (69 %), comparativement à la
moyenne nationale (63 %).
- Le nombre de personnes s'étant endettées davantage pour couvrir
des dépenses courantes était élevé en Colombie-Britannique, à 58
%, soit un écart de 20 % par rapport à la moyenne
nationale de 38 %.
Mentions juridiques
Les 8 et 9 juin 2020, un sondage en ligne a
été réalisé par Maru/Blue auprès de 1 517 adultes
canadiens choisis au hasard qui sont des panélistes de
La Voix Maru. Aux fins de comparaison, un échantillon
aléatoire de cette taille comporte une marge d'erreur estimée (qui
mesure la variabilité d'échantillonnage) de plus ou
moins 2,5 %, 19 fois sur 20. Les résultats ont
été pondérés par niveau de scolarité, âge, sexe et région (et, au
Québec, par langue) de manière à refléter la composition de la
population, en fonction des données du recensement. Cela a pour but
de veiller à ce que l'échantillon soit le plus représentatif
possible de toute la population adulte du Canada. Les écarts entre les totaux sont
attribuables aux effets d'arrondis des données.
Banque CIBC
La banque CIBC est une importante institution financière
canadienne d'envergure mondiale qui compte 10 millions de
clients, tant des particuliers que des entreprises, y compris des
clients institutionnels et du secteur public. Par l'intermédiaire
de Services bancaires personnels et PME, de Groupe Entreprises et
de Gestion des avoirs, et de Marchés des capitaux, la
Banque CIBC offre un éventail complet de conseils, de
solutions et de services au moyen de son réseau de services
bancaires numériques de premier plan, et de ses emplacements dans
tout le Canada, aux États-Unis et
dans le monde entier. Vous trouverez d'autres communiqués et
renseignements sur la Banque CIBC au
www.cibc.com/fr/about-cibc/media-centre.html.
SOURCE CIBC