- Plus de 400 patients atteints de spasticité ou de dystonie
cervicale ont répondu à des enquêtes en ligne évaluant le fardeau
de leur pathologie et son impact sur leur vie personnelle et
professionnelle
- Les résultats révèlent la nécessité d’un soulagement plus
durable des symptômes pour améliorer la qualité de vie perçue des
patients
- Les résultats des deux enquêtes seront présentés lors du 6ème
Congrès de l’Académie Européenne de Neurologie
Regulatory News :
Ipsen (Euronext : IPN ; ADR : IPSEY) présente aujourd’hui les
résultats de deux enquêtes menées auprès de plus de 400
participants issus de cinq pays différents, atteints de spasticité
ou de dystonie cervicale et recevant des injections de neurotoxine
botulique de type A (BoNT-A). Les résultats montrent que plus de 80
% des répondants ont constaté une réapparition récurrente des
symptômes invalidants. Ils révèlent également que la trop courte
durée du soulagement des symptômes affecte profondément le
quotidien des patients, tant sur le plan personnel que
professionnel.1-4
« Les résultats de ces deux enquêtes d’envergure menées auprès
des patients donnent un aperçu concret du fardeau que représentent
ces deux pathologies. Ils mettent également en évidence un décalage
préoccupant entre les attentes des patients en matière de
traitement et leur expérience réelle. Ces résultats, combinés à
notre meilleure compréhension de la spasticité et de la dystonie
cervicale, nous offrent le potentiel d’apporter des changements
significatifs dans la pratique clinique, » a déclaré le Dr Alberto
Esquenazi, Department of Physical Medicine and Rehabilitation, Gait
and Motion Analysis Laboratory, MossRehab and Albert Einstein
Medical Centre (États-Unis), investigateur principal de l’enquête
sur la spasticité.
La première enquête1,2 a étudié le fardeau de la spasticité sur
le quotidien des patients. Sur les 210 répondants issus de France,
d’Allemagne, d’Italie, du Royaume-Uni et des États-Unis, 83 % ont
observé une réapparition des symptômes de la spasticité entre deux
séances d’injection de BoNT-A. Par ailleurs, 59 % de ces patients
ont constaté la réapparition des symptômes dans les trois mois
suivant leur dernier traitement. La récurrence des symptômes a eu
un impact significatif sur la qualité de vie des patients, y
compris le sommeil, les rationnements, l’exécution des tâches
quotidiennes et la vie professionnelle. De plus, 47 % des patients
actifs professionnellement ont déclaré être incapables de
travailler lorsque les symptômes réapparaissent, et 45 % se sentent
moins efficaces au travail1,2.
La deuxième enquête3,4 a adopté une approche similaire en
analysant les données de 209 répondants atteints de dystonie
cervicale issus de France, d’Allemagne, d’Italie, du Royaume-Uni et
des États-Unis. Parmi les répondants, 88 % ont signalé la
réapparition de symptômes préexistants entre les injections de
BoNT-A. La majorité des répondants actifs professionnellement ont
observé un impact significatif sur leur vie professionnelle : 66 %
ont affirmé ne pas se sentir à l’aise au travail et 66 % ne se
sentent pas aussi efficaces que d’habitude. La récurrence des
symptômes a également compromis le quotidien des patients sur le
plan personnel avec d’importantes conséquences sur leur capacité
d’interaction sociale, de sommeil, de conduite ou d’exécution des
tâches quotidiennes3,4.
Dans les deux enquêtes, plus de 70 % des patients souhaiteraient
que leur traitement les soulage plus durablement.1-4
Ces enquêtes Carenity 2 révèlent l’impact invalidant de la
récurrence des symptômes sur tous les aspects de la vie des
patients atteints de spasticité et de dystonie cervicale. Leur
conclusion est qu’il faut accélérer les efforts pour soulager la
charge des symptômes sur les patients souffrant de ces pathologies
neurologiques.1-4
Les résultats de l’enquête Carenity 2 sur la spasticité ont été
publiés en intégralité sur le site Frontiers in Neurology le 7 mai
2020.1
Antony Fulford-Smith, Vice-Président, Affaires Médicales Monde,
Ipsen, a commenté : « La spasticité et la dystonie cervicale ont un
effet dévastateur sur le quotidien des patients. De telles
pathologies affectent sévèrement leur mobilité, leur emploi et leur
qualité de vie. Chez Ipsen, nous recherchons en permanence des
moyens d'améliorer la prise en charge des maladies et des soins
associés grâce à une approche centrée sur le patient. Il ressort
clairement de ces enquêtes que nous devons faire davantage pour
alléger le fardeau de ces maladies, qui pèse lourdement sur le
quotidien des patients. »
La spasticité et la dystonie cervicale sont deux pathologies
neurologiques distinctes. Elles ont néanmoins pour points communs
d’affecter le contrôle musculaire et de provoquer des spasmes, et
sont toutes les deux traitées par des injections de BoNT-A.3,5,6 La
spasticité touche plus de 12 millions de personnes dans le monde7.
Elle est généralement causée par des atteintes au niveau du cerveau
et de la moelle épinière, responsable du contrôle des réflexes
musculaires et d’étirement. La spasticité est souvent provoquée par
un accident vasculaire cérébral, un traumatisme crânien, une
sclérose en plaques ou une paralysie cérébrale5. La dystonie
cervicale est un trouble rare d’origine inconnue dans la plupart
des cas, caractérisé par des contractions involontaires des muscles
du cou.6
À propos des enquêtes Carenity 2
Commandées par Ipsen, ces deux enquêtes ont été menées auprès de
centaines de patients entre mai et septembre 2019 par Carenity, une
communauté de patients en ligne. Au total, 419 patients issus de
France, d’Allemagne, d’Italie, du Royaume-Uni et des États-Unis ont
répondu aux enquêtes via la plateforme en ligne Carenity. Pour être
éligibles, les participants devaient avoir plus de 18 ans et
souffrir de spasticité ou de dystonie cervicale (ou s’occuper d’un
patient atteint) traitée par toxine botulique de type A depuis au
moins un an. Afin d’évaluer la charge de la spasticité ou de la
dystonie cervicale pour les patients et leurs soignants, les
enquêtes Carenity 2 se sont intéressées à l’impact de la
réapparition des symptômes sur la qualité de vie des
patients.1-4
Ipsen a noué un partenariat continu avec Carenity, une
plateforme de médias sociaux pour les personnes vivant avec des
maladies chroniques. Le Groupe a présenté les résultats de la
première enquête internationale de Carenity, qui portait sur la
spasticité, lors de l’édition 2019 de la conférence TOXINS.8
À propos de la spasticité
La spasticité touche environ 12 millions d'individus dans le
monde.7 C'est une maladie dans laquelle certains muscles sont
contractés en permanence, provoquant une raideur ou une tension des
muscles qui peut perturber la mobilité, la parole et la démarche.5
La spasticité est généralement due à des lésions de la partie du
cerveau ou de la moelle épinière qui commande les mouvements
volontaires.5,9 Ces lésions provoquent un changement dans
l'équilibre des signaux entre le système nerveux et les muscles, ce
qui entraîne une activité musculaire accrue.5 La spasticité peut
avoir plusieurs causes, notamment une atteinte médullaire, une
sclérose en plaques, une paralysie cérébrale, un accident
vasculaire cérébral, un traumatisme cérébral ou crânien et des
maladies métaboliques.9 La spasticité concerne 34 % des personnes
survivant à un accident vasculaire cérébral dans un délai de 18
mois.10
À propos de la dystonie cervicale
Également appelée torticolis spasmodique, la dystonie cervicale
est un trouble neurologique du mouvement qui se traduit par des
contractions musculaires incontrôlables chez le patient atteint,
principalement au niveau du cou.6,11 La tête peut alors rester
penchée d’un côté, ou bien vers l’arrière ou l’avant. 6,12 La
dystonie cervicale est relativement rare, puisqu’elle affecte 57 à
280 personnes sur un million.13 Elle peut survenir à tout âge, bien
que les symptômes apparaissent généralement vers trente à quarante
ans. La maladie se manifeste souvent lentement et se stabilise
généralement au bout de quelques mois ou quelques années.14 La
dégénérescence de la colonne vertébrale, l’irritation des
terminaisons nerveuses ou des maux de tête fréquents peuvent rendre
la dystonie cervicale particulièrement douloureuse.14 Dans la
plupart des cas, la cause est inconnue et aucun remède
n’existe.
À propos d’Ipsen
Ipsen est un groupe biopharmaceutique mondial focalisé sur
l’innovation et la médecine de spécialité. Le Groupe développe et
commercialise des médicaments innovants dans trois domaines
thérapeutiques ciblés – l’Oncologie, les Neurosciences et les
Maladies Rares. L’engagement d’Ipsen en oncologie est illustré par
son portefeuille croissant de thérapies visant à améliorer la vie
des patients souffrant de cancers de la prostate, de tumeurs
neuroendocrines, de cancers du rein et du pancréas. Ipsen bénéficie
également d’une présence significative en Santé Familiale. Avec un
chiffre d’affaires de plus de 2,5 milliards d’euros en 2019, Ipsen
commercialise plus de 20 médicaments dans plus de 115 pays, avec
une présence commerciale directe dans plus de 30 pays. La R&D
d’Ipsen est focalisée sur ses plateformes technologiques
différenciées et innovantes situées au cœur des clusters mondiaux
de la recherche biotechnologique ou en sciences de la vie
(Paris-Saclay, France ; Oxford, UK ; Cambridge, US). Le Groupe
rassemble plus de 5 800 collaborateurs dans le monde. Ipsen est
côté en bourse à Paris (Euronext : IPN) et aux États-Unis à travers
un programme d’American Depositary Receipt (ADR : IPSEY) sponsorisé
de niveau I. Pour plus d’informations sur Ipsen, consultez
www.ipsen.com.
Avertissement Ipsen
Les déclarations prospectives et les objectifs contenus dans
cette présentation sont basés sur la stratégie et les hypothèses
actuelles de la Direction. Ces déclarations et objectifs dépendent
de risques connus ou non, et d’éléments aléatoires qui peuvent
entraîner une divergence significative entre les résultats,
performances ou événements effectifs et ceux envisagés dans ce
communiqué. Ces risques et éléments aléatoires pourraient affecter
la capacité du Groupe à atteindre ses objectifs financiers qui sont
basés sur des conditions macroéconomiques raisonnables, provenant
de l’information disponible à ce jour. L’utilisation des termes «
croit », « envisage » et « prévoit » ou d’expressions similaires a
pour but d’identifier des déclarations prévisionnelles, notamment
les attentes du Groupe quant aux événements futurs, y compris les
soumissions et décisions réglementaires. De plus, les prévisions
mentionnées dans ce document sont établies en dehors d’éventuelles
opérations futures de croissance externe qui pourraient venir
modifier ces paramètres. Ces prévisions sont notamment fondées sur
des données et hypothèses considérées comme raisonnables par le
Groupe et dépendent de circonstances ou de faits susceptibles de se
produire à l’avenir et dont certains échappent au contrôle du
Groupe, et non pas exclusivement de données historiques. Les
résultats réels pourraient s’avérer substantiellement différents de
ces objectifs compte tenu de la matérialisation de certains risques
ou incertitudes, et notamment qu’un nouveau produit peut paraître
prometteur au cours d’une phase préparatoire de développement ou
après des essais cliniques, mais n’être jamais commercialisé ou ne
pas atteindre ses objectifs commerciaux, notamment pour des raisons
réglementaires ou concurrentielles. Le Groupe doit faire face ou
est susceptible d’avoir à faire face à la concurrence des produits
génériques qui pourrait se traduire par des pertes de parts de
marché. En outre, le processus de recherche et développement
comprend plusieurs étapes et, lors de chaque étape, le risque est
important que le Groupe ne parvienne pas à atteindre ses objectifs
et qu’il soit conduit à renoncer à poursuivre ses efforts sur un
produit dans lequel il a investi des sommes significatives. Aussi,
le Groupe ne peut être certain que des résultats favorables obtenus
lors des essais pré cliniques seront confirmés ultérieurement lors
des essais cliniques ou que les résultats des essais cliniques
seront suffisants pour démontrer le caractère sûr et efficace du
produit concerné. Il ne saurait être garanti qu’un produit recevra
les homologations nécessaires ou qu’il atteindra ses objectifs
commerciaux. Les résultats réels pourraient être sensiblement
différents de ceux annoncés dans les déclarations prévisionnelles
si les hypothèses sous-jacentes s’avèrent inexactes ou si certains
risques ou incertitudes se matérialisent. Les autres risques et
incertitudes comprennent, sans toutefois s’y limiter, la situation
générale du secteur et la concurrence ; les facteurs économiques
généraux, y compris les fluctuations du taux d’intérêt et du taux
de change ; l’incidence de la réglementation de l’industrie
pharmaceutique et de la législation en matière de soins de santé ;
les tendances mondiales à l’égard de la maîtrise des coûts en
matière de soins de santé ; les avancées technologiques, les
nouveaux produits et les brevets obtenus par la concurrence ; les
problèmes inhérents au développement de nouveaux produits,
notamment l’obtention d’une homologation ; la capacité du Groupe à
prévoir avec précision les futures conditions du marché ; les
difficultés ou délais de production ; l’instabilité financière de
l’économie internationale et le risque souverain ; la dépendance à
l’égard de l’efficacité des brevets du Groupe et autres protections
concernant les produits novateurs ; et le risque de litiges,
notamment des litiges en matière de brevets et/ou des recours
réglementaires. Le Groupe dépend également de tierces parties pour
le développement et la commercialisation de ses produits, qui
pourraient potentiellement générer des redevances substantielles ;
ces partenaires pourraient agir de telle manière que cela pourrait
avoir un impact négatif sur les activités du Groupe ainsi que sur
ses résultats financiers. Le Groupe ne peut être certain que ses
partenaires tiendront leurs engagements. À ce titre, le Groupe
pourrait ne pas être en mesure de bénéficier de ces accords. Une
défaillance d’un de ses partenaires pourrait engendrer une baisse
imprévue de revenus. De telles situations pourraient avoir un
impact négatif sur l’activité du Groupe, sa situation financière ou
ses résultats. Sous réserve des dispositions légales en vigueur, le
Groupe ne prend aucun engagement de mettre à jour ou de réviser les
déclarations prospectives ou objectifs visés dans le présent
communiqué afin de refléter les changements qui interviendraient
sur les événements, situations, hypothèses ou circonstances sur
lesquels ces déclarations sont basées. L’activité du Groupe est
soumise à des facteurs de risques qui sont décrits dans ses
documents d’information enregistrés auprès de l’Autorité des
Marchés Financiers. Les risques et incertitudes présentés ne sont
pas les seuls auxquels le Groupe doit faire face et le lecteur est
invité à prendre connaissance du Document de Référence 2018 du
Groupe, disponible sur son site web (www.ipsen.com).
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of botulinum neurotoxin type A in spasticity. Frontiers in
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version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20200522005005/fr/
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