Troisième trimestre 2021 - Une croissance affirmée
Troisième trimestre
2021Une croissance
affirméeChiffre d’affaires du troisième
trimestre : 526,3 millions d’euros Croissance organique 9 mois
: 24,0 %Croissance organique T3 :
11,4 %
Paris, 21 octobre 2021 – Au
troisième trimestre 2021, le chiffre d’affaires d’Ipsos est de
526,3 millions d’euros soit 12,3 % de plus qu’en 2020 pour la
même période. Les effets de change sont positifs pour 1,1 %. A
taux de change et périmètre constants, le taux de croissance
d’Ipsos est de 11,4 %.
Même si les effets négatifs de la pandémie de
covid-19 sur l’activité d’Ipsos se sont atténués en 2020 au fil des
trimestres, la comparaison entre 2021 et 2019 reste pertinente. En
2021, l’activité du troisième trimestre est, à taux de change et
périmètre constants, supérieure de 8,5 % à celle qu’elle était
en 2019.
Quand les évolutions sont mesurées sur les neufs
premiers mois des exercices 2019, 2020 et 2021, les performances de
la compagnie sont très solides. De janvier à septembre, le taux de
croissance d’Ipsos, à périmètre et taux de change constants, est de
24,0 % quand l’année de référence est 2020 et de 12,0 %
quand 2019 est la base.
CHIFFRE D’AFFAIRES
CONSOLIDE PAR TRIMESTRE
En millions d’euros |
Chiffre d’affaires 2021 |
2021 vs. 2020 |
2021 vs. 2019 |
Croissance totale |
Croissance organique |
Croissance totale |
Croissance organique |
1er trimestre |
466,3 |
8,8 % |
14,1 % |
10,5 % |
14,1 % |
2ème trimestre |
527,0 |
47,5 % |
52,3 % |
9,5 % |
13,6 % |
3ème trimestre |
526,3 |
12,3 % |
11,4 % |
5,4 % |
8,5 % |
Total des 9 mois |
1 519,6 |
21,1 % |
24,0 % |
8,3 % |
12,0 % |
Tout indique qu’Ipsos génère en 2021 un volume
d’activité équivalent à ce qu’il aurait été sans l’épidémie de
covid-19. Toutefois, il ne s’agit là que d’une moyenne. Les poids
respectifs des régions et des services vendus ont évolué depuis
deux ans, comme l’indiquent les analyses des niveaux d’activité par
région et par audience.
ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ
PAR REGION
En millions d’euros |
Chiffre d’affaires 9 mois |
Contribution |
2021 vs. 2020 Croissance organique 9 mois |
2021 vs. 2019 Croissance organique 9 mois |
EMEA |
731,9 |
48 % |
24,5 % |
21,9 % |
Amériques |
533,5 |
35 % |
25,5 % |
7,3 % |
Asie-Pacifique |
254,2 |
17 % |
19 % |
-1,6 % |
Total |
1 519,6 |
100 % |
24,0 % |
12,0 % |
La région EMEA n’avait fléchi que de 2,5 % pendant les 9
premiers mois de 2020, grâce notamment à la participation d’Ipsos
aux programmes mis en place par les autorités de santé de plusieurs
pays d’Europe de l’Ouest afin de suivre l’évolution de l’épidémie.
D’autres grands marchés que sont la Russie, la Turquie et la
Pologne avaient également enregistré de bonnes performances. Le
fort rebond de 2021 est, par conséquent, tout à fait remarquable et
souligne le renforcement des positions d’Ipsos dans les pays
développés, mais aussi dans les marchés en développement de la
zone.L’activité dans la région Amériques s’était repliée en 2020,
tant en Amérique du Nord qu’en Amérique Latine. Ici, le retour à
des niveaux d’activité élevés est manifeste, notamment aux
Etats-Unis, au Canada, au Brésil et dans d’autres marchés plus
petits. La région des Amériques, à partir de la base évidemment
restreinte de 2020, connaît même une croissance organique
supérieure à celle de la zone EMEA à 25,5 % contre 24,5
%.L’Asie-Pacifique est la seule région qui, malgré une croissance
organique de 19 % en 2021 ne retrouve pas tout à fait les
niveaux de 2019. La baisse sur deux ans est limitée à 1,6 %.
Elle ne concerne ni la Chine, ni l’Inde, mais beaucoup d’autres
pays tels que le Japon ou l’Australie, illustrant la leçon qu’Ipsos
a apprise depuis le début de la pandémie : notre activité est
moins affectée par l’épidémie elle-même que par les confinements
mis en place pour en limiter la propagation.
Les différences de performance par audience illustrent
l’importance et, par conséquent, l’intérêt de cette segmentation.
Chaque segment raconte une histoire différente.
EVOLUTION DE L’ACTIVITE
PAR AUDIENCE
En millions d’euros |
Chiffre d’affaires 9 mois |
Contribution |
2021 vs. 2020 Croissance organique 9 mois |
2021 vs. 2019 Croissance organique 9 mois |
Consommateurs1 |
664,7 |
44 % |
31,5 % |
9,0 % |
Clients et salariés2 |
314,9 |
21 % |
16 % |
-9,5% |
Citoyens3 |
281,1 |
18 % |
15 % |
44,6 % |
Médecins et patients4 |
258,9 |
17 % |
27 % |
28,5 % |
Total |
1 519,6 |
100 % |
24,0 % |
12,0 % |
Répartition des Lignes de Service par segment
d’audience :1- Brand Health Tracking, Creative Excellence,
Innovation, Ipsos UU, Ipsos MMA, Market Strategy &
Understanding, Observer (excl. public sector), Social Intelligence
Analytics2- Automotive & Mobility Development, Audience
Measurement, Customer Experience, Channel Performance (including
Retail Performance and Mystery Shopping), Media development,
Capabilities3- Public Affairs, Corporate Reputation4- Pharma
(quantitative et qualitative)
L’activité auprès des « Citoyens » avait déjà évolué
très favorablement en 2020. La poursuite de la croissance en 2021
est un témoignage d’un renforcement structurel de cette ligne
d’activité, indépendamment du suivi de la pandémie de covid-19.
Le travail auprès des « Médecins et patients », qui
avait connu une légère progression en 2020, enregistre une forte
croissance en 2021. Elle reflète le dynamisme accru des
laboratoires pharmaceutiques et la bonne position d’Ipsos dans ce
segment, qui s’appuie sur une offre de mesures mais aussi
d’interventions tactiques ou plus stratégiques et sur le
déploiement d’équipes dédiées, bénéficiant de capacités
opérationnelles et analytiques étendues dans beaucoup de
marchés.
La troisième histoire est celle des « Consommateurs ».
Ici, le chiffre d’affaires d’Ipsos avait beaucoup décru au premier
semestre 2020. Malgré une stabilisation dans les derniers mois de
l’année dernière, l’ensemble des interventions relatives à cette
audience avaient tiré vers le bas la performance d’Ipsos en 2020.
C’est pourtant l’audience la plus importante, la plus ancienne et
la plus globale. Elle avait baissé en organique de plus de 12% en
2020 à la fois parce que beaucoup d’entreprises du secteur de la
grande consommation avaient décidé de réduire leurs dépenses et
aussi parce que certaines des méthodologies qu’Ipsos utilisait ne
pouvaient être mises en œuvre en période de confinement :
comment, par exemple, faire essayer un nouveau plat cuisiné ou une
nouvelle capsule de café, quand la solution technique conçue et
vendue par Ipsos suppose de se rendre chez les gens et de les aider
à apprendre à faire chauffer le plat ou à installer la capsule
avant qu’ils les testent eux même ? L’activité
« Consommateurs » n’avait donc pas pu rattraper le retard
accumulé jusqu’à l’été avant la fin de 2020. Il avait fallu
plusieurs mois pour développer de nouveaux protocoles, s’adapter à
un environnement où les contacts directs entre les équipes d’Ipsos
et les consommateurs étaient difficiles à organiser, voire
interdits. Les entreprises clientes avaient également consacré du
temps à évaluer la situation créée par la pandémie et à constater
qu’à la différence d’autres crises, celle-ci ne se traduirait pas
par une extension dramatique de la pauvreté et donc par une chute
de la demande. La bonne nouvelle est dans les chiffres. La
progression en 2021 est forte. Elle compense, et au-delà, la chute
de 2020 puisque la croissance organique de 2021 par rapport à 2019
est de 9 %, presque égale à celle de l’ensemble d’Ipsos.
Reste enfin le segment des « Clients et salariés » qui
se reprend, avec une croissance organique de 16 % en 2021 par
comparaison avec 2020 mais qui se distingue d’autres audiences par
la persistance d’un recul de près de 10 % quand 2019 est
l’année de référence. La lenteur du retour à une pente positive est
à rechercher du côté des industries dans lesquelles les entreprises
centrent leurs recherches sur les « Clients » plutôt que
sur les « Consommateurs » ou sur les
« Citoyens ». Les compagnies aériennes, les constructeurs
automobiles, les agences gouvernementales ou non chargée du
développement touristique, les chaînes d’hôtels figurent parmi les
principaux clients des enquêtes et des travaux analytiques
permettant de comprendre comment et pourquoi les « expériences
clients » sont positives ou pas, les points de vente physiques
ou digitaux sont bien ou mal gérés dans l’intérêt du
« Client », les nouveaux équipements sont faciles
d’utilisation ou pas par des clients dont certains sont guettés par
la fracture digitale. Au fil de 2021, les conséquences négatives de
la pandémie de covid-19 s’atténuent. Pour ces interventions auprès
des « Clients », 2022 pourrait être l’année du retour à
la croissance.
AUTRES ELEMENTS
DESCRIPTIFS DES CONDITIONS D’EXERCICE DE L’ACTIVITE AU COURS DU
TROISIEME TRIMESTRE
La profitabilité est en ligne par rapport aux
objectifs de l’année annoncés en juillet.
La génération de trésorerie libre d’exploitation
est également en ligne avec les prévisions et particulièrement
élevée en raison du bon niveau des ventes.
La société a continué ses investissements dans
les plateformes au troisième trimestre avec l’acquisition
d’Infotools annoncée le 15 septembre. La société Infotools est un
éditeur de logiciels qui a développé des outils sophistiqués
d’analyse et de visualisation de données d’études et qui sera
intégrée dans les comptes du groupe à partir du mois d’octobre.
Le ratio d’endettement net au 30 septembre 2021
s’établit à 20 %, en baisse par rapport aux 31 %
enregistrés au 31 décembre 2020 et aux 41 % du 30 septembre
2020.La société possède une bonne liquidité avec 310 millions
d’euros de trésorerie et environ 400 millions d’euros de facilités
bancaires non utilisées, lui permettant de faire face à ses
échéances de dette des 12 prochains mois.
PERSPECTIVES 2021
Les ventes ont été excellentes en juillet et en août, à un
meilleur niveau qu’anticipé. Elles se sont même accélérées depuis
le début du mois de septembre. Au total, de juillet à mi-octobre,
les ventes d’Ipsos ont été supérieures de plus de 15 % par
comparaison avec celles de la même période de 2019, à taux de
change et périmètre constants. En conséquence, l’écart constaté à
fin juin entre le chiffre d’affaires qui progressait davantage que
le carnet de commandes s’est réduit au fil des semaines. Entre 2019
et 2021, l’évolution organique du chiffre d’affaires d’Ipsos à fin
septembre est de 12 % contre 13,9 % à fin juin. A
l’inverse, le carnet de commandes à fin septembre enregistre une
croissance de 10,8 %, plus élevée qu’à fin juin où elle était
de 9,8 %.
L’accélération de la progression du carnet de commande est une
bonne nouvelle. Elle autorise une réévaluation de notre prévision
annuelle d’activités. Alors que nous prévoyions après un bon
premier semestre que la croissance organique d’Ipsos entre 2020 et
2021 serait « très supérieure à 10 % », il est
possible aujourd’hui de préciser que le taux de croissance
organique sera d’au moins 17 % par rapport à 2020 et « autour
de 10 % » par rapport à 2019.
Ces nouvelles évaluations ont pour conséquence logique de faire
évoluer la prévision du niveau de marge opérationnelle. Il était de
11 % au premier semestre. Ipsos avait indiqué qu’il serait à
ce même niveau au deuxième semestre. Il est aujourd’hui envisagé
qu’il soit supérieur à 11 % au deuxième semestre, grâce à une
forte progression du volume d’activité et à une bonne maitrise des
coûts.
Ipsos est bien positionné pour bien faire son métier, produire
des informations et vendre des services permettant à ses clients de
disposer, aux fins de décision, d’informations et d’analyses sûres,
justes, fraîches, accessibles, compréhensibles et donc
utilisables.Ipsos travaille dans un marché très actif. Il est
évident que la pandémie a rebattu beaucoup de cartes et que de très
nombreuses entreprises et institutions travaillent à ce qu’elles
doivent faire aujourd’hui mais se préparent également à ce qu’elles
devront faire demain. Le monde et les marchés post-covid seront
sans doute différents de ce qu’ils étaient. La pandémie accélère
des changements de toutes sortes.
Le rôle de l’industrie de la recherche est plus central que
jamais. Sa capacité, et celles de ses principaux acteurs, à mieux
satisfaire les besoins croissants de ses clients sera dans les
années qui viennent la clé d’une croissance pérenne de ses
activités.Ipsos est une source indépendante d’informations vitales,
une société d’études efficace, qui a beaucoup évolué ces dernières
années et qui se transformera davantage encore dans les années qui
viennent.
C’est un plan de croissance forte, profitable, porté par des
développements innovants et puissants, que Ben Page, le nouveau
Directeur général de la compagnie à compter du 15 novembre va
élaborer et mettre en œuvre dans les mois qui viennent avec le
soutien du Conseil d’Administration et la contribution de toutes
les équipes d’Ipsos.
À PROPOS D’IPSOS
Ipsos est l’une des plus grandes entreprises du marché des
études dans le monde, présente dans 90 marchés et comptant
18 000 collaborateurs.
Nos chercheurs, analystes et scientifiques sont passionnément
curieux et ont développé des capacités multi-spécialistes qui
permettent de fournir des informations et des analyses poussées sur
les actions, les opinions et les motivations des citoyens, des
consommateurs, des patients, des clients et des employés. Nos 75
solutions s’appuient sur des données primaires provenant de nos
enquêtes, de notre suivi des réseaux sociaux et de techniques
qualitatives ou observationnelles.
Notre signature « Game Changers » résume bien notre
ambition d’aider nos 5 000 clients à évoluer avec
confiance dans un monde en rapide évolution.
Créé en France en 1975, Ipsos est coté sur Euronext Paris depuis
le 1er juillet 1999. L’entreprise fait partie des indices SBF 120
et Mid-60 et est éligible au service de règlement différé
(SRD).ISIN code FR0000073298, Reuters ISOS.PA, Bloomberg IPS:FP
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