- L’ambition du Groupe : redevenir l’acteur de référence
du secteur en se recentrant sur la qualité des soins et de
l’accompagnement et le développement des collaborateurs
- Pour cela le groupe doit CHANGER ! :
- Changer de méthode : « Avec Vous et Pour
Vous » pour associer l’ensemble de ses parties prenantes à la
refondation du Groupe ;
- Changer d’approche du soin, de l’accompagnement avec
une amélioration continue des pratiques médicales et
éthiques et de la sécurité et du bien-être des collaborateurs
;
- Changer les équilibres financiers :
- Redresser la performance opérationnelle : 9% de
croissance annuelle du Chiffre d’Affaires d’ici 2025, marge
d’EBITDAR supérieure à 20% en 20251, pour un EBITDA hors IFRS 16
estimé à 745 M€ (12,2%) en 20252 ;
- Repenser la stratégie de détention immobilière (avec un
potentiel de cessions d’actifs dès que les conditions le
permettront) et notre périmètre géographique
(restructuration ou cession des pays dans lesquels le Groupe ne
dispose pas de position attractive) ;
- Retrouver une structure financière pérenne.
Regulatory News :
Ce communiqué de presse contient des éléments
multimédias. Voir le communiqué complet ici :
https://www.businesswire.com/news/home/20221114006156/fr/
(Graphic: Business Wire)
Laurent Guillot, Directeur général d’ORPEA
(Paris:ORP) depuis le 1er juillet, présente aujourd’hui
le plan : « ORPEA CHANGE ! AVEC VOUS ET POUR VOUS », un plan de
refondation pour restaurer la confiance et associer ses parties
prenantes : « Quatre mois après mon arrivée, mon diagnostic
est clair : ORPEA s’est éloigné de son cœur de métier, en
privilégiant un développement international et immobilier trop
rapide, au prix d’un endettement excessif et d’une situation
financière très fragilisée. Par ailleurs, le Groupe a souffert de
pratiques de gestion complètement dysfonctionnelles et de
malversations de l’ancienne équipe de direction.
Face à cette situation inédite, je suis fier de présenter avec
la nouvelle Direction un plan de refondation ambitieux au service
de notre principale mission : prendre soin des personnes les plus
fragiles.
Ce mardi 15 novembre nous entamons notre transformation,
nécessaire pour les résidents, les patients et leurs familles, les
collaborateurs et la Société.
Nous voulons donner les moyens et les conditions à nos
collaborateurs pour accomplir la mission qui les anime tous :
prendre soin de nos patients et résidents. Pour cela nous devons
construire les bases d’une confiance renouvelée, avec l’ensemble de
nos parties prenantes : les familles, les autorités et les marchés
financiers, les actionnaires. Nous allons :
- Prendre soin de ceux qui soignent, leur donner envie et les
moyens de toujours mieux faire leur métier en refondant une
politique de ressources humaines à la hauteur des enjeux ;
- Viser sans relâche l’excellence en matière de soins et
d’accompagnement avec un nouveau Directeur Médical ;
- Avoir un impact social et économique positif, avec un fort
ancrage local ;
- Reconstruire un modèle d’entreprise transparente et
performante.
Dans un contexte qui s’est fortement dégradé, nous devons aussi
mettre en place une nouvelle structure financière adaptée et
pérenne. C’est la condition indispensable pour qu’ORPEA puisse
réussir sa refondation et aborder l’avenir avec sérénité.
Nous avons de solides atouts pour accomplir cette refondation
dans un secteur en croissance. Notre plan « ORPEA CHANGE ! AVEC
VOUS ET POUR VOUS » se fixe pour objectif 9% de croissance annuelle
du Chiffre d’Affaires d’ici 2025 à périmètre constant, une marge
d’EBITDAR au-dessus de 20% en 2025, un objectif de détention de 20
à 25% de nos actifs immobiliers.
Dans les pays où le Groupe considère ne pas disposer de position
suffisamment attractive, ORPEA considèrera des opérations de
restructuration ou de sortie.
Avec une équipe de Direction fortement engagée et motivée, et
l’expertise et le soutien de nos 72 000 collaborateurs, je suis
confiant dans la mise en œuvre de notre transformation. Ensemble
nous allons réussir la refonte d’ORPEA. »
■ Des actions concrètes et rapides dès le mois de
juillet
Des actions ont été immédiatement engagées, notamment en France.
Elles ont été articulées autour de 3 objectifs : Remédier,
Organiser, Remobiliser.
Remédier : remettre l’entreprise « au carré ». Cela se
traduit par une tolérance zéro contre les pratiques non éthiques,
un examen transparent quand un établissement est mis en cause, la
révision de la politique de signalement des Evénements Indésirables
Graves (EIG), une attention accrue portée au recrutement et à la
fidélisation des collaborateurs et un dispositif de formation
renforcé sur l’éthique et la bientraitance.
Organiser : mettre le Groupe aux meilleurs standards du
secteur, structurer une politique de Ressources Humaines et
salariale, créer en France un Comité Ethique Soins et
Bientraitance, lancer la réorganisation des fonctions support.
Remobiliser : reprendre la place d’un acteur majeur dans
« le bien-vieillir » de demain signifie : élargir le dialogue avec
les parties prenantes (commencé avec les Etats Généraux), définir
une raison d’être, engager une réflexion sur l’entreprise à
mission, inventer les prises en charge et services de demain, tout
en favorisant les synergies entre nos métiers.
■ Une réflexion plus large pour répondre aux enjeux de nos
métiers, à la situation du Groupe et engager le plan de la
refondation d’ORPEA
Sur l’ensemble de nos marchés, la croissance des besoins et
la complexité accrue des prises en soin est un défi majeur. Entre
2021 et 2030, la population européenne de plus de 75 ans passera de
66 à 81 millions de personnes et l’âge moyen d’entrée en EHPAD
passera de 87 à 90 ans, ce qui signifie des prises en soins plus
lourdes. Les besoins de prise en charge en santé mentale sont
également en augmentation, avec par exemple une prévalence des
syndromes dépressifs qui est passé de 7% à 13% entre 2014 et 2021
selon la DREES. Dans le même temps les attentes des patients, des
résidents et de leurs proches évoluent : les « boomers »
d’aujourd’hui sont attachés à leur autonomie, à la vie sociale ; la
génération X sera particulièrement attachée à la transparence et à
ses droits. En santé mentale, le Groupe prend aussi en charge des
populations jeunes avec des attentes encore différentes.
Face à ces besoins, les difficultés de recrutement du personnel
soignant augmentent et la vision des personnels sur leur métier est
ambivalente : si la fierté d’exercer le métier reste très forte,
supérieure à 90%, les conditions et la fatigue liées au travail
sont majoritairement jugées négativement. Pour relever ces défis,
le Groupe a des atouts solides lui permettant d’être confiant pour
l’avenir :
- 72 000 collaborateurs dans le monde sont engagés et fiers de
leur mission ;
- Des protocoles de soins éprouvés ;
- Plus de 1 000 établissements diversifiés, dans leurs activités
et implantations.
■ Face à ces constats et la situation du Groupe, l’ambition
est claire
ORPEA doit redevenir l’acteur de référence du secteur et pour
cela doit se réinventer. Il doit donner les moyens et les
conditions à ses collaborateurs pour accomplir la mission qui les
anime tous : prendre soin des patients et des résidents. Pour cela
il faut construire les bases d’une confiance renouvelée, avec
l’ensemble des parties prenantes : les familles, les autorités et
les marchés financiers.
■ ORPEA lance le Plan ORPEA CHANGE ! AVEC VOUS ET POUR
VOUS
- Axe 1 - Avec les collaborateurs et plus particulièrement les
soignants
Il faut prendre soin de ceux qui soignent et leur donner
envie et les moyens de bien faire leur métier. Fanny Barbier,
nouvelle Directrice des Ressources Humaines Groupe, se fixe pour
objectifs de :
- Créer avec les collaborateurs les conditions permettant de
garantir leur santé, sécurité et leur bien-être au travail. En
termes d’objectif, le Groupe vise, une réduction de 20% des
accidents de travail à horizon 2025 ;
- Repenser la politique salariale et sociale en intégrant
pleinement les partenaires sociaux ;
- Réussir à fidéliser les collaborateurs afin de réduire le turn
over et les contrats temporaires en investissant notamment dans la
formation continue et la promotion interne ;
- Engager d’ici 2024, tous les personnels « faisant fonction de »
dans un processus de formation qualifiante active ;
- Anticiper le besoin en ressources en quintuplant le nombre de
contrats en apprentissage, soit passer de 200 à 1 000 contrats en
2024 en France ;
- Redonner plus d’autonomie et d’initiative aux Directeurs
d’établissements, avec l’allégement des tâches administratives et
une fonction Ressources Humaines de proximité ;
- Aligner les incentives de la Direction générale jusqu’aux
Directeurs d’établissements sur la base d’un nouvel équilibre :
Sécurité / Santé – Qualité – Performance ;
- Casser les silos et donner de la transparence aux
établissements pour comparer leurs performances et plus largement
faire d’ORPEA une entreprise collaborative et apprenante.
- Axe 2 - Avec les patients et les résidents
Afin de répondre aux nouvelles attentes et de développer
ensemble les réponses aux enjeux de soins et d’accompagnement de
demain, le Professeur Pierre Krolak-Salmon, nouveau Directeur
Médical du Groupe aura pour principales missions de :
- Mettre en place un projet médical pour nos patients et
résidents, s’appuyant sur trois piliers forts. Des Commissions
Médicales d’Etablissement clé de voute du système. Des experts
scientifiques assurant la mise-en-œuvre sur notre réseau d’une
pratique médicale et soignante de pointe. Enfin un Conseil
d’orientation éthique présidé par Emmanuel Hirsch : ce conseil
apportera des réponses concrètes aux questions de nos équipes, de
nos patients, résidents et de leurs familles, et des différentes
parties prenantes ;
- Garantir en permanence la meilleure qualité et la sécurité des
soins avec des indicateurs revus et la création d’une culture
qualité bienveillante, non stigmatisante et apprenante ;
- Jouer pleinement notre rôle dans la prise en soins, dans toutes
ses composantes, et en particulier fournir un hébergement
d’excellence avec une restauration locale et de plaisir, et
proposer des activités personnalisées ;
- Assurer une communication encore plus fluide entre nos équipes,
nos patients et résidents et leurs familles tout au loin de leur
parcours ;
- Enfin personnaliser l’accompagnement de nos patients et
résidents à travers un travail local sur les parcours de soins
(grâce aux activités du Groupe), et une revue des services
offerts.
Le Groupe doit avoir un impact économique et social positif,
ce qui passe par :
- Enrichir le dispositif de formation éthique et bientraitance
en formant plus de 300 personnes d’ici à fin 2024 ;
- Sensibiliser davantage les collaborateurs à la déclaration
des conflits d’intérêts ;
- Former 100% des effectifs en France d’ici fin 2023, soit au
total 26 000 salariés, au nouveau Code de Conduite Ethique et
Responsabilité Sociétale d’Entreprise ;
- Renforcer l’ancrage local : avec les communautés locales
(associations, universités etc.) et avec les acteurs locaux du
soin.
- En termes d’objectifs environnementaux, le Groupe vise :
une réduction des émissions carbone, en kg de Co² par m² et par an,
de -17% d’ici 2025 et de -32% d’ici 2030 ; une réduction de la
consommation d’eau ; la valorisation de 70% des déchets de nos
chantiers ; la mise en place d’une certification pour 100% des
nouvelles constructions.
■ Axe 4 – Avec nos différents partenaires
Sur ce volet, la bonne gestion du parc immobilier est un
point essentiel. Géry Robert-Ambroix, le nouveau Directeur
Immobilier du Groupe aura pour principale mission de remettre
l’immobilier à sa juste place : un métier de l’entreprise, au
service des opérations. L’objectif à moyen terme est une
détention d’actifs en propre limitée de 20 à 25% du portefeuille,
contre 47% à fin 2021 :
- Le Groupe a identifié un portefeuille d’actifs immobiliers
estimé à plus de 1 Milliard d’Euros, prêt à être cédé dès que les
conditions de marché le permettront ;
- A moyen terme, création d’une foncière dédiée à ORPEA, dont le
Groupe resterait l’actionnaire principal et l’opérateur. Cette
structure permettrait d’ouvrir le capital à des investisseurs de
long-terme.
Le développement immobilier futur du Groupe se fera sur la base
de critères très sélectifs, en privilégiant les marchés sur
lesquels le Groupe dispose d’une position de leader, en visant un
taux de marge d’EBITDA pour l’exploitation à deux chiffres et une
marge de promotion proche de 10%.
Laurent Lemaire, Directeur Financier du Groupe, a engagé
la réorganisation des fonctions support pour apporter le soutien
nécessaire aux établissements. Trois chantiers clé : une remise à
niveau de l’informatique, la structuration d’une fonction achats et
une gestion financière et administrative simplifiée. Des outils de
suivi de l’activité sont également en cours de déploiement à la
fois sur la partie financière et extra-financière.
Parallèlement le Groupe a lancé une revue stratégique de son
portefeuille pour se concentrer sur les pays les plus attractifs et
identifier si besoin des plans de restructuration ou de
cession.
■ Traduction financière du plan
Le Groupe vise le redressement graduel de la performance sur
la période 2022-2025, avec :
- Une progression moyenne du nombre d’établissements de 4% par
an, pour atteindre 1 173 sites et du nombre de lits de 3,3% par an
pour atteindre 96 806 lits en 2025 ;
- Une croissance moyenne de notre Chiffre d’Affaires de 9% par
an, pour atteindre 6,1 milliards d’Euros en 2025 ;
- Une progression de la marge d’EBITDAR de 340 points de base,
pour atteindre un niveau de 20,4%. Cela représente une progression
moyenne de 16% sur la période et un EBITDAR de 1,25 milliards
d’Euros en 2025 ;
- Une marge d’EBITDA hors IFRS 16 de 12,2%, soit un EBITDA hors
IFRS 16 de 745 Millions d’Euros en 2025, en progression de 28% sur
la période 2022-2025.
L’évolution des principaux agrégats financiers est détaillée
dans le tableau ci-dessous :
M€
2021A
2022E
2023E
2024E
2025E
Chiffre d’Affaires
4 299
4 688
5 326
5 737
6 102
EBITDAR
1 070
797
911
1 083
1 246
% EBITDAR
25%
17%
17%
19%
20%
EBITDA hors IFRS 16
682
358
433
593
745
% EBITDAR hors IFRS 16
16%
8%
8%
10%
12%
La progression d’EBITDAR représente une amélioration
d’environ 450 millions d’Euros sur la période 2022-2025.
L’augmentation de la marge s’explique majoritairement par la
mise-en-œuvre du plan ORPEA CHANGE ! AVEC VOUS ET POUR VOUS. Par
exemple la structuration d’une fonction Ressources Humaines
permettra de rouvrir des lits fermés aujourd’hui par manque de
personnel ou d’internaliser du personnel temporaire. Le plan
comprend également un volet dédié aux patients, aux résidents et à
leurs familles. Il permettra de revenir au taux d’occupation avant
COVID. Le travail mené sur la structuration des fonctions support
et en particulier la fonction achats contribuera à l’augmentation
du taux de marge.
L’ouverture de nouveaux établissements et la restructuration
d’établissements existants représente plus de 35% de la croissance
d’EBITDAR sur la période. Sur ce sujet, un travail de sélection
a d’ores et déjà été mené par le nouveau management sur le
développement du Groupe pour ne garder ici que les projets engagés
et les plus rentables.
Sur la période 2022-2025 le Groupe dispose d’un plan
d’investissement d’un montant total de 2,5 milliards d’Euros. Ce
plan est l’indispensable soutien de la vision stratégique pour
reconstruire le Groupe. 63% sera consacré à la rénovation et
l’extension du parc existant et à la construction de nouveaux
établissements. Cela représente 1,6 milliards d’Euros, dont 78%,
déjà engagé, sera dépensé sur 2022-2023. Sur 2024-2025, l’enveloppe
sera très fortement réduite. 37% sera consacré à l’informatique et
la maintenance. Cela représente 933 millions d’Euros, avec un
montant à peu près stable d’environ 230 millions d’Euros par an sur
notre parc existant. Le Groupe prévoit de dépenser 368 millions
d’Euros sur la période 2022-2025 pour l’informatique uniquement, un
investissement nécessaire pour accompagner la mise en œuvre du
plan.
Pour conclure, Laurent Guillot, ajoute : « Cette
refondation nous l’avons construite depuis les Etats Généraux du
Grand Age et de façon collaborative. Nous la devons à nos patients
et à nos résidents, ainsi qu’à leur famille. Nous la devons à nos
collaborateurs. Nous la devons aux territoires où nous sommes
présents, et aux communautés qui y vivent. Nous la devons enfin à
nos investisseurs. Nous leur devons, parce que nous exerçons un
métier indispensable : nous soignons et nous accompagnons les plus
fragiles. ORPEA CHANGE ! AVEC VOUS ET POUR VOUS, c’est
maintenant ! »
Objectifs financiers et point d’étape sur la liquidité et le
processus de restructuration du Groupe
Objectifs Financiers
Les informations relatives aux objectifs financiers du Groupe
pour 2023, 2024 et 2025 et les informations financières estimées du
Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2022 sont incluses en
annexe 1.
Point d’étape sur la liquidité
Depuis la publication de son chiffre d’affaires T3 2022 le 8
novembre 2022, le Groupe a finalisé la revue de ses prévisions de
liquidité à court terme. Au 2 novembre 2022, le Groupe est exposé à
un risque de manque de liquidité au cours du premier trimestre
2023.
Les informations relatives à la situation de liquidité du
Groupe, à court et moyen-terme, sont incluses en annexe 1.
Point d’étape sur le processus de restructuration du
Groupe
Conformément aux annonces faites dans le communiqué de presse du
26 octobre 2022, le Groupe s’est engagé à lancer une
restructuration financière drastique pour atteindre une structure
financière soutenable.
Le Groupe confirme que les éléments suivants sont notamment
envisagés :
- Une conversion en capital de la dette non garantie d'ORPEA
S.A., d'un montant de 3,8 millions d'euros, au moyen d'une
augmentation de capital offertes aux actionnaires existants et qui
serait également garantie (backstopped) par des prêteurs non
garantis (unsecured lenders) ;
- 1,9 à 2,1 milliards d’euros d’apports de fonds nouveaux (new
money), sous la forme (a) de nouvelles dettes garanties (secured
debt) sur des actifs du Groupe libres de toute sûreté, pour un
montant cible de 600 millions d’euros (afin de couvrir les besoins
de financement d’ORPEA S.A. jusqu’au début de l’été) et (b) d’une
seconde augmentation de capital
ORPEA S.A. s’attend à ce que, à l’issue de ces opérations, au
moins 20% de son capital social soit détenu par des investisseurs
institutionnels français à long terme.
Il est important de souligner que la mise en œuvre de ces
opérations entraînerait une dilution massive pour les actionnaires
existants qui décideraient de ne pas y participer.
L’objectif de la procédure de conciliation qui a été initié est
de trouver une solution concernant la structure du capital et
d’attirer de nouveaux fonds propres afin de financer le plan de
développement d’ORPEA et couvrir le risque de manque de liquidité
décrit en annexe 1.
Bien que le Groupe n’ait pas conclu quant au mécanisme de mise
en œuvre du plan, cela pourrait comprendre, entre autres, une
sauvegarde accélérée, afin de faciliter la clôture du processus
dans l’hypothèse où l’unanimité ne pourrait être obtenue.
Si la société n’était pas en mesure de trouver avec succès
une solution dans le cadre de la conciliation, celle-ci ne serait
pas en capacité de mettre en œuvre son plan de
transformation.
Plus d’informations sur le processus de restructuration du
Groupe sont présentées en annexe 1 ci-après.
A propos d’ORPEA
ORPEA est un acteur mondial de référence, expert de
l’accompagnement de toutes les fragilités. L’activité du Groupe se
déploie dans 22 pays et couvre trois métiers que sont les prises en
charge du grand âge (maisons de retraite médicalisées, résidences
services, soins et services à domicile), les soins de Suite et de
Réadaptation et les soins de Santé Mentale (cliniques
spécialisées). Il compte 72 000 collaborateurs et accueille chaque
année plus de 255 000 patients et résidents.
https://www.orpea-groupe.com/
ORPEA est cotée sur Euronext Paris (ISIN : FR0000184798) et
membre des indices SBF 120, STOXX 600 Europe, MSCI Small Cap Europe
et CAC Mid 60.
ORPEA ANNONCE SES OBJECTIFS
FINANCIERS
POINT D’ÉTAPE SUR LA SITUATION DE LIQUIDITÉ
ET LA RESTRUCTURATION PROPOSÉE
Puteaux (France), 15 novembre 2022
(7h45)
1. Objectifs financiers
Principales hypothèses
L'élaboration du plan du Groupe, ainsi que les objectifs
financiers et les prévisions financières présentés ci-dessous, se
sont fondés sur les principales hypothèses suivantes :
- Une reprise des taux d'occupation et de nouvelles politiques de
gestion des recettes ;
- Une montée en puissance de la contribution des projets
Greenfield, compte tenu des investissements importants déjà
réalisés ces dernières années et à venir;
- Une relative stabilité de la base de coûts fixes, suite aux
importants recrutements et aux impacts inflationnistes en 2022 et
2023, permettant au Groupe de bénéficier pleinement de la reprise
de ses taux d'occupation au fil du temps et notamment en 2025 ;
et
- Une approche plus structurée des projets de développement,
tenant compte du fait que des initiatives importantes ont été
entreprises pour stopper ou réduire les dépenses d’investissement
engagées précédemment, mais qu'il existe toujours des engagements
en cours qui nécessitent un besoin de financement jusqu'à leur
achèvement.
Parallèlement, le Groupe est à l’écoute du marché et en veille
permanente pour mettre à jour son portefeuille d'actifs immobiliers
qui pourraient être vendus en fonction des conditions de marché et
de la capacité du Groupe à réaliser des opérations de crédit-bail
de taille importante, tout en menant dans le même temps une
restructuration financière complète. Le Groupe envisage, à long
terme, de détenir 20-25% de son portefeuille immobilier et
cherchera à établir, à moyen terme, un nouveau véhicule
d'investissement immobilier pour augmenter les options de
monétisation au niveau de cette entité (par exemple, au moyen d’une
augmentation de capital réservée à des investisseurs à long
terme).
Principaux objectifs financiers
Objectifs financiers pour 2023, 2024 et 2025
Le chiffre d'affaires devrait passer de 5,3 milliards d'euros en
2023, à 5,7 milliards d'euros en 2024 et à 6,1 milliards d'euros en
2025, contre 4,3 milliards d'euros en 2021A et 4,7 milliards
d'euros en 2022. Le TCAM (CGAR) des revenus de 9,2 % envisagé sur
la période 2022-2025 a été établi sur la base :
- d'une meilleure occupation des lits après la crise du Covid 19
;
- des augmentations de prix conformes à l'inflation des coûts,
soutenues par de nouvelles politiques de gestion des recettes ;
et
- des développements significatifs déjà engagés en France, au
Benelux, dans la péninsule ibérique et en Amérique latine : 120
nouvelles installations (nettes des fermetures) devraient ainsi
ouvrir et le nombre total de lits1 installés devrait passer de 93
000 en 2023 à 97 000 en 2025.
- L'EBITDAR du Groupe devrait passer de 0,9 milliard d'euros en
2023 à 1,1 milliard d'euros en 2024 et 1,25 milliard d'euros en
2025 (contre 1,1 milliard d'euros pour l'exercice 2021A et 0,8
milliard d'euros pour l'exercice 2022), principalement grâce à
:
- l'augmentation des revenus, sous l'effet des facteurs décrits
au paragraphe précédent ;
- une amélioration de la marge résultant d'une stabilité relative
de la base des coûts fixes, étant donné que (a) les frais de
personnel2 et les dépenses de nourriture et d'énergie3, en % du
chiffre d'affaires, devraient se normaliser au fil du temps, et (b)
une diminution des coûts de siège, en % du chiffre d'affaires, qui
devraient passer de 6,8 % en 2022 à 5,8 % en 2025, étant donné que
les investissements commenceront à être largement rentabilisés ;
et
- l’impact positif croissant de la contribution des projets
greenfield en 2024 et 2025.
De 2022 à 2025, la moitié environ de la croissance de l'EBITDAR
devrait être générée en France qui, ensemble avec l’Allemagne, la
Suisse et l’Autriche, devrait représenter au total environ 75 % de
l'EBITDAR du Groupe en 2025 :
- L'EBITDA du Groupe pré-IFRS 16 (après toute charge locative
immobilière externe) devrait passer de 0,4 milliard d'euros en 2023
à 0,6 milliard d'euros en 2024 et 0,75 milliard d'euros en 2025,
contre 0,7 milliard d'euros en 2021A et 0,4 milliard d'euros en
2022E, principalement en raison des facteurs décrits ci-dessus
concernant l'EBITDAR ;
- Les flux de trésorerie opérationnels du Groupe4 devraient
passer de 132 millions d'euros générés en 2023 à 295 millions
d'euros en 2024 et 471 millions d'euros en 2025, contre 59 millions
d'euros en 2022E. Il est précisé que les flux de trésorerie
opérationnels du Groupe tiennent compte des 0,7 milliard d'euros de
dépenses d’investissement cumulées pour la maintenance et
l'informatique mentionnés ci-dessous.
Le Groupe prévoit également de financer 0,9 milliard d'euros de
dépenses d’investissement de développement sur la période 2023-2025
(dont 0,5 milliard d'euros pour la seule année 2023), en plus de
0,7 milliard d'euros cumulés de dépenses d’investissement de
maintenance et d'informatique (une partie des dépenses de dépenses
d’investissement d'informatique étant liée à des dépenses
d’investissement rendues nécessaires par la remise à niveau
technologique).
Informations financières estimées pour l'exercice se terminant
le 31 décembre 2022
L'évolution défavorable actuelle de l'environnement opérationnel
du Groupe et le niveau élevé d'incertitude qui en découle
(notamment en ce qui concerne la volatilité des coûts de l'énergie
et la reprise potentiellement plus faible que prévu des taux
d'occupation en raison du contexte défavorable lié à la
restructuration financière) pourraient affecter la visibilité du
Groupe sur ses performances, qui pourraient être inférieures aux
prévisions.
Dans ce contexte, pour l'exercice en cours se terminant le 31
décembre 2022, le Groupe prévoit :
- Un chiffre d’affaires d’environ 4,7 milliards d’euros (contre
4,3 milliards d’euros en 2021) ;
- Un EBITDAR à environ 0,8 milliard d’euros (soit une marge
d’EBITDAR d’environ 17%) (contre 1,1 milliard d’euros en 2021, soit
une marge d’EBITDAR de 25%) ; EBITDA pré-IFRS 16 à environ 0,35
milliard d’euros (contre 0,7 milliard en 2021) ;
- Les flux de trésorerie d’exploitation seront d’environ 59
millions d’euros ; et
- La trésorerie devrait s’élever à environ 350 millions d’euros
d’ici la fin de l’année.
Le Groupe s’attend donc à une détérioration de sa rentabilité
pour l’exercice clos le 31 décembre 2022, principalement en raison
d’un environnement fortement inflationniste, d’un taux d’occupation
plus faible que prévu dans le contexte de crise et de la réduction
des subventions post-Covid 19.
2. Point d’étape sur la liquidité et la dette
Structure de la dette et structure contractuelle de
remboursement
La structure de la dette du Groupe au 30 novembre 2022, en
tenant compte des tirages sur les Tranches B et C déjà convenus
(sous réserve de la finalisation de la documentation) serait la
suivante :
L'échéancier du principal de la dette du Groupe à partir du 1er
décembre 2022, en tenant compte des tirages sur les Tranches B et C
déjà convenus (sous réserve de la finalisation de la documentation)
est le suivant :
Point d’étape concernant la liquidité à court terme
Depuis la publication de son chiffre d'affaires du T3 2022 le 8
novembre 2022, le Groupe a finalisé la revue de ses prévisions de
liquidité à court terme. Compte tenu de l'évolution de
l'environnement opérationnel, de la dépréciation importante des
actifs et des conditions actuelles sur les marchés financiers,
ORPEA n'est plus en mesure d'exécuter son plan de cessions
immobilières et fait donc face à des besoins de liquidités à court
terme.
En excluant tout nouveau financement et le tirage des 200
millions d'euros sur la tranche A4 du crédit syndiqué de juin 2022,
et à partir d'une position de trésorerie estimée à 831 millions
d'euros (chiffres non audités) au 2 novembre 2022, le Groupe est
exposé à un risque de manque de liquidité au cours du premier
trimestre 2023 (même en tenant compte de la suspension de
l'amortissement du principal de sa dette non garantie mentionnée au
dernier paragraphe ci-dessous). Le Groupe a entamé des discussions
avec certains de ses principaux créanciers afin d’obtenir des
liquidités supplémentaires d'ici là et lance aujourd'hui un
processus avec les créanciers existants et des investisseurs tiers
pour lever de nouvelles dettes supplémentaires garanties par des
actifs immobiliers, afin de couvrir ses besoins de financement
jusqu'à la fin du premier semestre 2023, qu'il estime à 800
millions d'euros au total (ou 600 millions d'euros en supposant un
tirage de 200 millions d'euros sur la tranche A45 ).
De janvier 2023 à septembre 2023, le Groupe devrait générer des
flux de trésorerie d'exploitation de 84 millions d'euros et
dépenser 0,3 milliard d'euros en CapEx de développement, 426
millions d'euros en remboursement de dette au niveau d’ORPEA S.A.,
ainsi que 272 millions d'euros au niveau de ses filiales.
Le conciliateur demandera la suspension volontaire par les
créanciers d'ORPEA S.A., à partir du 1er décembre 2022, de
l'amortissement du principal de leur dette non garantie. Le
paiement des intérêts se poursuivra toutefois pour ces dettes. En
outre, les facilités de financement restantes du Groupe ne seront
pas concernées par cette demande.
Manque de liquidités à moyen-terme
Sur la période 2022-2025, le cumul anticipé des flux de
trésorerie d'exploitation ne permettrait pas au Groupe de financer
les dépenses d’investissement de développement engagées et les
remboursements de la dette contractuelle (dont le détail est fourni
dans le tableau ci-dessus). Sur la base de ses projections
actuelles, en supposant que l’accord contractuel existant sur la
dette arrive à échéance et sans tenir compte des intérêts sur le
déficit de trésorerie, le Groupe devrait subir un déficit de
financement de 5,330 millions d'euros d'ici 2025, comprenant 0,9
milliard d'euros de dépenses d’investissement de développement
cumulées et 4,310 millions d'euros de remboursements de la dette
contractuelle et d'intérêts cumulés. L'objectif de la procédure de
conciliation qui a été ouverte est de trouver une solution à la
structure du capital et d'attirer de nouveaux capitaux pour
financer le plan d'affaires d'ORPEA et couvrir le déficit de
liquidités évoqué.
3. Point d’étape sur le processus de restructuration du
Groupe
Difficultés de mise en œuvre du programme de cessions
d'actifs immobiliers et situation des covenants financiers
Le plan de financement, convenu avec les principaux partenaires
bancaires en mai de cette année et formalisé en juin 2022 par
l’homologation d'un protocole de conciliation, comprenait la
réalisation d'un programme de cessions d’actifs immobiliers. Une
première transaction portant sur des actifs aux Pays-Bas a été
annoncée en juillet 2022 pour un montant de 125 millions d'euros et
a donné lieu à un premier encaissement de 94 millions d'euros en
septembre.
Comme mentionné dans le communiqué de presse du 26 octobre 2022,
le contexte récent et l'attentisme qui en résulte sur le marché des
transactions immobilières mettent en péril la poursuite de ce
programme dans les délais prévus et impactent nécessairement la
capacité de monétisation de ces actifs.
Les cessions d’actifs immobiliers prévues dans le cadre du plan
de financement annoncé en mai 2022 constituaient le socle du
redressement financier souhaité du Groupe et de la reconstruction
de sa crédibilité. La non-réalisation de ces cessions comme
initialement prévu rend impossible la mise en œuvre des autres
opérations envisagées par le plan de refinancement.
En outre, comme mentionné dans le communiqué de presse du 26
octobre 2022, la performance détériorée du Groupe en raison d'une
amélioration des taux d'occupation moins importante que prévu et
d'un environnement fortement inflationniste, ainsi que des
dépréciations d'actifs importantes prévues pour l'exercice 2022,
entraînent une forte incertitude sur la capacité du Groupe à
respecter les covenants « R1 » et « R2 » (ratios).
Mesures devant être mises en œuvre immédiatement
Au regard de ce qui précède, il apparaît que le Groupe doit
mettre en œuvre immédiatement différentes actions, qui comprennent
notamment :
- La réduction significative du ratio de levier net6 (qui
devrait être de 25x à la fin de 2022) et des frais financiers, afin
de disposer d'une structure financière soutenable, de restaurer la
crédibilité d'ORPEA en tant que contrepartie et sa capacité à
poursuivre son plan de cession d'actifs ;
- L'obtention de nouveaux financements, la liquidité du Groupe
étant soumise à une forte pression (voir ci-dessus) en l'absence de
cessions d'actifs d'une taille significative ;
- L’ajustement des ratios « R1 » et « R2 » pour toutes les
dettes comportant ces covenants.
Solution proposée
Conformément aux annonces faites dans le communiqué de presse du
26 octobre 2022, le Groupe s'est engagé à lancer une
restructuration financière drastique pour atteindre une structure
financière soutenable.
À ce jour, le Groupe confirme que les principaux éléments
suivants sont envisagés :
- Une conversion en capital de la dette non garantie d'ORPEA
S.A., d'un montant de 3,8 milliards d'euros, au moyen d'une
augmentation de capital offertes aux actionnaires existants et qui
serait également souscrite (backstopped) par des prêteurs non
garantis (unsecured lenders) qui souscriraient aux actions
non-souscrites par les actionnaires existants par voie de
compensation avec leurs créances financières ;
- 1,9 à 2,1 milliards d’euros d’apports de fonds nouveaux (new
money), sous la forme (a) de nouvelles dettes garanties (secured
debt) sur des actifs du Groupe libres de toute sûreté, pour un
montant de 600 millions d’euros (afin de couvrir les besoins de
financement d’ORPEA S.A. jusqu’au début de l’été) et (b) d’une
augmentation de capital qui sera offerte d’abord aux créanciers
chirographaires et aux actionnaires ayant participé à la première
augmentation de capital, puis à des investisseurs tiers, et dont
les caractéristiques ne sont pas encore déterminées. ORPEA S.A.
s’attend à ce que, à l’issue de ces opérations, au moins 20% de son
capital social soit détenu par des investisseurs institutionnels
français à long terme ;
- L’ajustement des ratios financiers « R1 » et « R2 » contenus
dans de multiples accords de financement non affectés par la
conversion de la dette en actions ;
- Prolongation de la maturité et réduction de la marge de la
dette garantie au niveau d’ORPEA S.A., et
- Procéder aux amendements des contrats de financements existants
afin de faciliter la mise en œuvre de la restructuration
envisagée.
Le plan de restructuration financière tel que proposé par le
Groupe devrait réduire significativement son ratio de levier net7,
de 25x en 2022E à 6.5x d’ici 2025E (pour une dette nette estimée à
environ 9,0 milliards d’euros et 4,9 milliards d’euros,
respectivement).
Comme indiqué ci-dessus, le Groupe sollicitera des marques
d’intérêts auprès de toutes les parties intéressées pour les
apports de fonds nouveaux (new money) en dette et en capitaux
propres, y compris les parties prenantes existantes. Le plan de
restructuration tel que proposé par le Groupe comprendra une
augmentation de capital offerte à tous les actionnaires existants
et également souscrites (backstopped) par les créanciers non
garantis au moyen de la conversion en actions de leurs créances non
garanties.
Toutefois, la mise en œuvre d’une telle opération entraînerait
une dilution massive pour les actionnaires existants qui
décideraient de ne pas y participer. De plus, une dilution
supplémentaire est à prévoir suite à la deuxième augmentation de
capital en numéraire, dont les conditions ne sont pas connues à ce
jour.
La mise en œuvre de cette restructuration financière reste
soumise à la négociation de ses modalités ainsi que des documents
et accords nécessaires. Elle reste également soumise aux conditions
suspensives habituelles, qui comprennent l’obtention du soutien
favorable des parties affectées (en particulier les prêteurs et les
actionnaires), une documentation agréée ainsi que des autorisations
judiciaires et autres approbations.
Bien que le Groupe n’ait pas conclu quant au mécanisme de mise
en œuvre du plan, cela pourrait comprendre, entre autres, une
sauvegarde accélérée, afin de faciliter la clôture du processus
dans l’hypothèse où l’unanimité ne pourrait être obtenue.
Le Groupe est convaincu qu’il suit la bonne voie pour assurer
son avenir à long terme et trouver une solution consensuelle avec
ses parties prenantes en ce qui concerne la structure de son
capital, dans la mesure où il n’existe pas d’autre alternative
crédible. Il y a des avantages évidents à repositionner ORPEA vers
sa mission sociétale et à suivre son plan de création de valeur à
long terme.
Principales prochaines étapes
La prochaine réunion dans le cadre du processus de conciliation
avec les créanciers non garantis d’Orpéa S.A. devrait se tenir le,
ou aux alentours du, 1er décembre 2022.
En parallèle, ORPEA s’attend à recevoir des offres fermes pour
la nouvelle dette garantie sur des actifs d’ici mi-janvier 2023,
avec un objectif de financement au cours du mois de février
2023.
Concernant le processus de levée de capitaux propres, des offres
fermes seront également demandées pour mi-janvier 2023, la
réalisation des augmentations de capital étant envisagée pour le
mois de juin 2023, à la fin du processus de restructuration, sous
réserve des conditions suspensives habituelles.
ORPEA continuera d’informer le marché, au moyen de sa
communication institutionnelle, sur l’avancement des négociations
susmentionnées et des options de financement envisagées.
Avertissement – informations de nature prospective
Ce communiqué de presse contient des informations de nature
prospective auxquelles sont associés des risques et des
incertitudes, y compris les informations incluses ou incorporées
par référence, concernant la croissance et la rentabilité du Groupe
dans le futur qui peuvent impliquer que les résultats attendus
diffèrent significativement de ceux indiqués dans les informations
de nature prospective. Ces risques et incertitudes sont liés à des
facteurs que la Société ne peut ni contrôler, ni estimer de façon
précise, tels que les conditions de marché futures. Les
informations de nature prospective contenues dans ce communiqué de
presse constituent des anticipations sur une situation future et
doivent être considérées comme telles. La suite des évènements ou
les résultats réels peuvent différer de ceux qui sont décrits dans
ce document en raison d’un certain nombre de risques ou
d’incertitudes décrits dans le Document d’Enregistrement Universel
2021 de la Société disponible sur le site Internet de la Société et
celui de l'AMF (www.amf-france.org), et dans le Rapport Financier
Semestriel 2022 qui est disponible sur le site Internet de la
Société.
A propos d’ORPEA
ORPEA est un acteur mondial de référence, expert de
l’accompagnement de toutes les fragilités. L’activité du Groupe se
déploie dans 22 pays et couvre trois métiers que sont les prises en
charge du grand âge (maisons de retraite médicalisées, résidences
services, soins et services à domicile), les soins de Suite et de
Réadaptation et les soins de Santé Mentale (cliniques
spécialisées). Il compte plus de 71 000 collaborateurs et accueille
chaque année plus de 255 000 patients et résidents.
https://www.orpea-groupe.com/
ORPEA est cotée sur Euronext Paris (ISIN : FR0000184798) et
membre des indices SBF 120, STOXX 600 Europe, MSCI Small Cap Europe
et CAC Mid 60.
1 Sur l’exercice 2021, la marge d’EBITDAR s’élevait à 24,9%.
Pour l’exercice 2022, la marge d’EBITDAR projetée s’élève à 17,0%.
2 L’EBITDA hors IFRS 16 pour 2022 est estimé à 358 M€. 3 Incluant
seulement les lits des maisons de retraite médicalisées et
cliniques spécialisées. 4 En faisant l’hypothèse d’un retour aux
niveaux des normes historiques après l’importante politique de
recrutement de 2022, avec une réduction progressive de 58,6 % des
revenus à 56,4 % entre 2022 et 2025. 5 En tenant compte du coût de
l'énergie revenu à un niveau normatif en 2025 ; néanmoins, l'impact
des coûts énergétiques devrait peser sur la rentabilité du Groupe
pour les premières années du plan, les coûts de l'énergie, de l'eau
et du chauffage passant de 97 millions d'euros en 2021 à 157
millions d'euros en 2022E, 218 millions d'euros en 2023E, puis
diminuant à 188 millions d'euros en 2024E et 161 millions d'euros
en 2025E. 6 Défini comme l'EBITDA pre-IFRS 16 (-) Eléments hors
trésorerie (-) Variation du fonds de roulement (-) Dépenses
d'exploitation (-) Impôts sur les revenus payés. 7 Tranche A4 de
200 millions d'euros non tirée à ce stade, dans l'attente d'un
accord avec ses prêteurs bancaires. 8 Ratio de levier net défini
comme la Dette financière nette / EBITDA Pre-IFRS 16 9 Ratio de
levier net défini comme la Dette financière nette / EBITDA Pre-IFRS
16
Consultez la
version source sur businesswire.com : https://www.businesswire.com/news/home/20221114006156/fr/
Relations investisseurs ORPEA Benoit Lesieur
Responsable Relations Investisseurs b.lesieur@orpea.net
Relations investisseurs NewCap Dusan Oresansky
Tél. : 01 44 71 94 94 ORPEA@newcap.eu
Relations Médias ORPEA Isabelle Herrier-Naufle
Directrice Relations Presse Tél. : 07 70 29 53 74
i.herrier-naufle@orpea.net Image 7 Charlotte Le Barbier Tél.
: 06 78 37 27 60 clebarbier@image7.frN° vert actionnaires : 0 805
480 480
Orpea (EU:ORP)
Historical Stock Chart
Von Feb 2024 bis Mär 2024
Orpea (EU:ORP)
Historical Stock Chart
Von Mär 2023 bis Mär 2024