- Progression de monalizumab vers une nouvelle étude de Phase
3 dans le cancer du poumon en partenariat avec AstraZeneca
- Démarrage d’un essai clinique de Phase 1 avec la première
molécule trispécifique issue de la plateforme ANKETTM ciblant
CD123. L’essai est mené par Sanofi
- Données encourageantes pour lacutamab dans le mycosis
fongoïde et démarrages des études dans le lymphome T
périphérique
- Position de trésorerie de 159,7 millions d’euros1 au 31
décembre 2021
- Une conférence téléphonique est organisée aujourd’hui à
14h00 CET
Regulatory News:
Innate Pharma SA (Euronext Paris : IPH ; Nasdaq : IPHA) («
Innate » ou la « Société ») annonce aujourd’hui ses
résultats financiers consolidés au 31 décembre 2021. Les comptes
consolidés sont joints au présent communiqué.
« En 2021, nous avons fait des progrès significatifs avec notre
portefeuille de candidats-médicaments avec de nombreuses données
présentées et l’annonce d’un nouvel essai à visée d’enregistrement
avec monalizumab, notre produit le plus avancé, en partenariat avec
AstraZeneca. En plus de données cliniques encourageantes pour
lacutamab dans le mycosis fongoïde, un sous-ensemble de lymphome
cutané à cellules T, de nouveaux essais ont été initiés dans une
indication plus large, les lymphomes T périphériques. Nous avons
également poursuivi la validation scientifique de notre plateforme
d’anticorps multispécifique ANKETTM, avec notamment le démarrage
par Sanofi d’un essai clinique de Phase 1, » commente Mondher
Mahjoubi, Président du Directoire d’Innate Pharma. « La valeur
d’Innate réside dans la richesse de notre portefeuille produits et
la robustesse de nos efforts de R&D. Nous nous préparons à
franchir de nouvelles étapes cette année, à la fois pour nos
programmes propriétaires avec de nouvelles données pour lacutamab,
la progression de notre plateforme ANKETTM et l’avancée de nos
développements autour de la voie de l’adénosine, mais également
pour nos programmes sous partenariat avec la poursuite du
développement de monalizumab. »
Un webcast et une conférence
téléphonique se tiendront aujourd’hui à 14h00
Accès au webcast :
https://event.on24.com/wcc/r/3577447/6B0C866D3C3BB7A70F1BAAD02F7320D2
Les participants peuvent
également rejoindre la conférence par téléphone aux numéros
suivants :
France : 0805 620 704
Etats-Unis : 1 844 200 6205 / 1
646 904 5544
Royaume-Uni : 44 208 0682 558 /
44 808 189 648
Autre : +1 929 526 1599
Code d’accès : 834852
Ces informations sont également
disponibles dans la rubrique investisseurs du site internet
www.innate-pharma.com. Une rediffusion sera accessible dans la
rubrique investisseurs du site d'Innate pendant 90 jours après
l'événement.
Avancée du portefeuille :
Lacutamab (IPH4102, anticorps
anti-KIR3DL2) :
- La Société annonce l'ouverture d'une nouvelle cohorte mycosis
fongoïde ouverte à tout patient dans l'étude TELLOMAK. Cette
cohorte recrutera à la fois des patients exprimant KIR3DL2 et des
patients ne l’exprimant pas afin d’explorer la corrélation entre le
niveau d’expression de KIR3DL2 et les résultats du traitement en
utilisant un test FFPE (formalin-fixed paraffin embedded) comme
diagnostic compagnon. Le recrutement dans la Cohorte 3 de patients
n’exprimant pas KIR3DL2 a été interrompu. Conformément au schéma en
deux étapes de l’étude, le nombre de réponses permettant de passer
à l’étape suivante n’ayant pas été atteint, le recrutement dans la
cohorte est arrêté. La Cohorte 3 comprenait des patients
n'exprimant pas KIR3DL2, assignés via un test d’immunohistochimie à
utiliser sur des échantillons de biopsie congelés et comme outil de
stratification.
- En juin 2021, la Société a présenté des données préliminaires
de son essai clinique de Phase 2 TELLOMAK, dans lequel lacutamab a
montré un taux de réponse global de 35% chez les patients
présentant un mycosis fongoïde exprimant KIR3DL2 (Cohorte 2). Ces
premières données ont également établi la sécurité et une
amélioration au niveau de la peau. Lacutamab a atteint le nombre
pré-établi de réponses nécessaires pour avancer au stade 2 de
l’essai (6 réponses confirmées). Ces données ont été partagées dans
le cadre d’une présentation orale au 16ème congrès international du
lymphome malin (International Conference on Malignant Lymphoma – 16
ICML).
- Deux essais cliniques sont en cours afin d’évaluer lacutamab
chez les patients présentant un lymphome T périphérique en rechute
ou réfractaire et exprimant KIR3DL2 :
- Essai de Phase 1b : un essai clinique de Phase 1b
sponsorisé par la Société, évaluant lacutamab en monothérapie chez
les patients présentant un lymphome T périphérique en rechute et
exprimant KIR3DL2.
- Essai de Phase 2 KILT : The Lymphoma Study Association
(LYSA) a mis en place en tant que promoteur un essai randomisé,
évaluant lacutamab en combinaison avec une chimiothérapie GEMOX
(gemcitabine en combinaison avec oxaliplatin) contre GEMOX seule
chez les patients en rechute ou réfractaires et exprimant
KIR3DL2.
ANKETTM (Antibody-based NK cell Engager
Therapeutics) :
- En décembre 2021, la Société a annoncé que le premier patient a
été traité dans l’essai clinique de Phase 1/2 évaluant
IPH6101/SAR443579 chez des patients atteints de leucémie aiguë
myéloïde récidivante ou réfractaire (LAM R/R), de leucémie aiguë
lymphoblastique à cellules B (LAL de type B) ou d’un syndrome
myélodysplasique de haut risque (SMD-HR). Le but de l'étude
sponsorisée par Sanofi, comprenant une escalade et une extension de
dose, est d'évaluer la tolérance, la pharmacocinétique, la
pharmacodynamique et l'activité clinique initiale
d’IPH6101/SAR443579, la molécule ANKETTM la plus avancée d'Innate,
dans différentes hémopathies malignes exprimant CD123. Le début de
l'essai a déclenché un paiement d'étape de Sanofi à Innate.
- En novembre 2021, Innate et Sanofi ont partagé de nouvelles
données précliniques issues d’ANKETTM, la plateforme propriétaire
d’Innate permettant de développer une nouvelle génération de NK
Cell Engager au congrès annuel de la Société d'immunothérapie du
cancer (SITC). Les deux sociétés ont partagé des données sur
IPH6101/SAR443579, le premier NK cell engager utilisant le format
d’anticorps multispécifique propriétaire d’Innate (Gauthier et al.
Cell 2019), qui cible l’antigène CD123 sur les cellules de leucémie
aiguë myéloïde (LAM) et co-engage NKp46 et CD16a sur les cellules
NK. En comparaison avec un anticorps anti-CD123, IPH6101/SAR443579,
a démontré dans des études précliniques une forte activité
anti-tumorale contre des cellules de LAM, y compris celles
résistantes à l'ADCC. IPH6101/SAR443579 induit également une
activation forte et spécifique des cellules NK ainsi que la
sécrétion de cytokines, uniquement en présence de cellules de LAM.
De plus, chez le primate, IPH6101/SAR443579 montre des effets
pharmacodynamiques prolongés, combinant une élimination efficace
des cellules exprimant CD123 avec une faible libération de
cytokines systémiques par rapport aux T cell engagers.
IPH6101/SAR443579 montre également un profil de tolérance
favorable.
- En juin 2021, la Société a présenté de nouvelles données issues
de sa plateforme propriétaire ANKET™ lors du congrès de la
Fédération des sociétés d'immunologie clinique (Federation of
Clinical Immunology Societies - FOCIS). Plus particulièrement,
Innate a présenté de nouvelles données pour sa molécule ANKETTM
tétra-spécifique, qui est la première technologie NK cell engager à
engager deux récepteurs activateurs (NKp46 et CD16), un récepteur
de cytokine (IL-2Rb) et un antigène tumoral par une même molécule.
La molécule tétra-spécifique ANKETTM a induit in vitro la
prolifération de cellules NK humaines, la production de cytokines
et une activité cytolytique contre les cellules malignes exprimant
l'antigène ciblé, dans des études précliniques. La molécule
tétra-spécifique ANKETTM a également démontré une efficacité
anti-tumorale dans plusieurs modèles tumoraux in vivo, permettant
la régression de tumeurs ainsi que le contrôle des métastases
associées avec une augmentation des cellules NK infiltrées, et une
augmentation de la production de cytokines et de chemokines sur le
site tumoral. ANKETTM montre une pharmacodynamie, un faible taux de
production systémique de cytokines ainsi qu’un profil de tolérance
favorable chez les primates.
- En janvier 2021, Sanofi a pris la décision d’avancer
IPH6101/SAR443579 vers les études précliniques réglementaires
visant l’étude d’un nouveau médicament expérimental. La décision a
déclenché un paiement d’étape de 7 millions d’euros à Innate. En
janvier 2021, une étude de toxicologie selon les Bonnes Pratiques
de Laboratoire a été initié pour le programme
IPH6101/SAR443579.
- IPH64, l’autre candidat-médicament développé dans le cadre de
la collaboration avec Sanofi continue de progresser et la Société
attend avec impatience les futures mises à jour concernant cet
actif.
- IPH65, la molécule ANKETTM tétraspécifique propriétaire
d’Innate progresse vers des études précliniques
réglementaires.
Monalizumab (anticorps anti-NKG2A), en
partenariat avec AstraZeneca :
- En mars 2022, l'étude de Phase 2 NeoCOAST, évaluant la
tolérance et l'efficacité de durvalumab en néoadjuvant en
combinaison avec une chimiothérapie et oleclumab ou monalizumab,
suivi d’un traitement adjuvant chez les patients atteints d'un
cancer du poumon non à petites cellules opérable au stade précoce,
a été acceptée pour une présentation orale qui se tiendra le 11
avril 2022 lors de la réunion annuelle 2022 de l'American
Association for Cancer Research (AACR).
- En février 2022, AstraZeneca a initié l’essai clinique de Phase
3, PACIFIC-9, évaluant durvalumab (anti-PD-L1) en combinaison avec
monalizumab (anti-NKG2A) ou oleclumab (l’anti-CD73 d’AstraZeneca)
chez des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites
cellules, de stade III, non opérable, qui n'ont pas progressé après
une chimio-radiothérapie à base de sels de platine simultanée.
- En décembre 2021, des données de la cohorte d'expansion («
Cohorte 3 ») de Phase 2 qui évalue la triple combinaison de
monalizumab, cetuximab et durvalumab en première ligne chez des
patients présentant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou
en rechute ou métastatique, ont été présentées lors du congrès de
l’ESMO Immuno-Oncologie (ESMO-IO) 2021. Après un suivi médian de
16,3 mois, les données préliminaires suggèrent une activité
anti-tumorale de la combinaison de monalizumab, cetuximab et
durvalumab dans le traitement de première ligne du carcinome
épidermoïde de la tête et du cou en rechute ou métastatique. Au 1er
août 2021, 40 patients ont été recrutés. Treize patients ont eu une
réponse confirmée avec un taux de réponse global de 32,5 %
(intervalle de confiance à 95 % : 20-48), dont trois réponses
complètes. Sept des 13 répondeurs étaient toujours sous traitement
à cette date. La durée médiane de la réponse n'a pas encore été
atteinte (intervalle de confiance à 95 % : 7,1-non disponible). Le
taux de survie à 12 mois était de 58,6 % (intervalle de confiance à
95 % : 45-77) et la survie globale médiane de 15 mois (intervalle
de confiance à 95 % : 11,4-non disponible).
- En septembre 2021, AstraZeneca a initié NeoCOAST-2, un essai de
Phase 2 comprenant un bras évaluant la combinaison de monalizumab
avec durvalumab plus une chimiothérapie dans le cancer du poumon
non à petites cellules opérable à un stade précoce.
- En septembre 2021, AstraZeneca a présenté des données récentes
de l’essai randomisé de Phase 2 COAST dans le cancer du poumon non
à petites cellules, non opérable, de stade III, au congrès annuel
de l’ESMO (European Society for Medical Oncology). Les données
portaient sur la survie sans progression (PFS) et le taux de
réponse globale (ORR) pour durvalumab en combinaison avec
monalizumab, le produit le plus avancé d’Innate sous partenariat,
et oleclumab, un anticorps anti-CD73 d’AstraZeneca. Après un suivi
médian de 11,5 mois, les résultats d'une analyse intérimaire ont
montré un taux de survie sans progression à 10 mois de 72,7 % pour
durvalumab plus monalizumab, contre 39,2 % pour durvalumab seul
chez des patients atteints de cancer du poumon non à petites
cellules, non opérable, de stade III après une chimio-radiothérapie
simultanée. Les résultats ont également montré une augmentation du
critère d'évaluation principal, à savoir le taux de réponse globale
confirmée, pour durvalumab plus monalizumab par rapport au
durvalumab seul (36 % contre 18 %).
IPH5201 (anticorps anti-CD39), en
partenariat avec AstraZeneca :
- AstraZeneca mène un essai de Phase 1 dans les tumeurs solides
avec IPH5201 seul ou en combinaison avec durvalumab (anti-PD-L1)
dont les données sont attendues en 2023. Des discussions sont en
cours entre Innate et AstraZeneca concernant les prochaines étapes
pour ce programme.
IPH5301 (anticorps anti-CD73)
:
- En mars 2022, l’Institut Paoli-Calmettes a annoncé que le
premier patient a été traité dans l’essai clinique indépendant de
Phase 1 avec IPH5301 (CHANCES). L’essai sera mené en deux parties.
La Partie 1 évaluera IPH5301 en monothérapie selon une escalade de
dose. La Partie 2 évaluera IPH5301 en combinaison avec une
chimiothérapie et trastuzumab chez les patients exprimant
HER2.
Avdoralimab (anticorps anti-C5aR1)
:
- En juillet 2021, la Société a annoncé que l’essai clinique
indépendant de Phase 2 nommé FORCE (FOR COVID‑19 Elimination),
évaluant la tolérance et l’efficacité d’avdoralimab chez les
patients atteints d’une pneumonie sévère due au COVID-19, n’a
atteint ses objectifs principaux dans aucune des trois cohortes de
l’étude. Les résultats de cet essai, y compris les données
translationnelles, seront soumis pour publication. Les activités de
recherche et de développement dans le COVID-19 de la Société ont
été couverte par un financement public dans le cadre de l’appel à
projet PSCP-COVID (Projets de recherche et développement
structurants pour la compétitivité).
- Suite à une revue stratégique, la Société poursuivra désormais
l’évaluation d’avdoralimab dans la pemphigoïde bulleuse, une
maladie inflammatoire, par l’intermédiaire d’un essai clinique
indépendant uniquement et arrêtera le développement dans toutes les
autres indications pour le moment. Les données dans la pemphigoïde
bulleuse sont maintenant attendues en 2024.
Annonce corporate :
- En février 2022, Tracy Rossin, Vice-présidente et Head of
Global communications, a quitté Innate pour s’engager dans une
nouvelle opportunité professionnelle. Henry Wheeler, Vice-Président
Relations Investisseurs, qui a rejoint Innate en juin 2021 est
désormais responsable de la communication et des relations avec les
investisseurs.
- En janvier 2022, Nicola Beltraminelli a rejoint Innate Pharma
en tant que Vice-Président, Chief Development Officer responsable
du développement non-clinique. Frédérique Brune, Vice-Présidente
Développement CMC et Supply Chain a décidé de poursuivre une autre
opportunité en dehors de l'entreprise. M. Beltraminelli apporte
plus de 20 ans d'expérience dans le domaine des biotechnologies, et
plus particulièrement dans le développement de produits
biologiques, de la découverte précoce à la fabrication selon les
normes GMP. Dernièrement, M. Beltraminelli a occupé le poste de
Directeur des opérations chez Lysogene, où il a dirigé les
activités CMC pour deux actifs en phase de développement
avancée.
- En janvier 2022, Innate a annoncé avoir obtenu un financement
non dilutif de 28,7 millions d’euros sous la forme de deux Prêts
Garantis par l’Etat (“PGE”) auprès de la Société Générale et de BNP
Paribas. Les deux prêts ont été signés et les fonds reçus en
décembre 2021.
- En novembre 2021, Jen Butler, Head of Global Commercial and US
General Manager, a quitté son poste au sein de la société.
- En juin 2021, Bpifrance a informé Innate que son représentant
permanent au Conseil de Surveillance, Madame Maïlys Ferrere, sera
remplacé par Monsieur Olivier Martinez, Directeur d’Investissements
Senior au sein du Pôle Investissement Life Sciences de la Direction
de l'Innovation de Bpifrance, qui était censeur du Conseil de
Surveillance d’Innate depuis 2010.
- Conformément à l’annonce du 28 mai 2021, Novo Nordisk A/S,
représenté par Marcus Schindler, M.D., a décidé de ne pas se
représenter en raison du nouveau rôle du Dr Schindler en tant que
Directeur Scientifique de Novo Nordisk A/S. Novo Nordisk A/S reste
actionnaire de la société mais ne dispose plus d'un siège au
Conseil de surveillance.
- Frédéric Lombard a rejoint la Société en tant que Directeur
Financier le 1er avril 2021. M. Lombard a plus de 20 ans
d’expérience à des postes financiers dans le secteur
pharmaceutique. Il a notamment occupé des postes à responsabilités
chez Ipsen, AstraZeneca et Novartis. Il a succédé à Laure-Hélène
Mercier, Vice-président exécutif, Directeur financier et membre du
Directoire, qui a quitté ses fonctions après avoir accompagné la
Société pendant 14 années de développement, comprenant une
introduction en bourse aux Etats-Unis. Elle a quitté la Société en
janvier 2022.
Principaux éléments financiers 2021 :
Les éléments clés pour l’année 2021 sont les suivants :
- Une situation de trésorerie, équivalents de trésorerie et
actifs financiers s'élevant à 159,7 millions d’euros2 (m€) au 31
décembre 2021 (190,6m€ au 31 décembre 2020), incluant 39,9m€
d’instruments financiers non-courants (38,9m€ au 31 décembre
2020).
- Au 31 décembre 2021, les dettes financières s’élevaient à
44,3m€ (19,1m€ au 31 décembre 2020). Cette évolution est
principalement liée à l’encaissement des Prêts Garantis par l’Etat
(PGE) d’un montant de 28,7m€ auprès de la Société Générale (20,0m€)
et de BNP Paribas (8,7m€), reçus par la Société en décembre
2021.
- Des produits opérationnels relatifs aux activités poursuivies3
s’élevant à 24,7m€ en 2021 (2020 :69,8m€, -64,6 %). Il s'agit
principalement des revenus des accords de collaboration et de
licence (12,1m€ en 2021 contre 56,2m€ en 2020, -78,4%), et du
crédit d'impôt recherche (10,3m€ en 2021 contre 13,1m€ en 2020,
-21,2%) :
- Les revenus des accords de collaboration et de licence avec
AstraZeneca s'élèvent à 9,1m€ en 2021 (49,0m€ en 2020, -81,4%) et
résultent principalement (i) de l’étalement comptable des paiements
initiaux et de levée d’option reçus d’AstraZeneca et (ii) de la
refacturation à AstraZeneca de certains frais pour les travaux
réalisés par Innate pour les programmes en partenariat. La
variation entre les deux périodes s’explique par (i) la baisse des
coûts directs de recherche et développement pour monalizumab sur la
période en lien avec la maturité des essais de Phase 1 & 2,
(ii) et l’absence de revenu lié à IPH5201 en 2021, la Société ayant
réalisé tous ses engagements sur les travaux précliniques en lien
avec le démarrage de la Phase 1 du programme au 31 décembre
2020.
- Un revenu de 3,0m€ provenant de Sanofi suite à l’initiation
d’une étude de toxicologie (GLP-Tox) et le lancement du premier
essai clinique de Phase 1 lancé chez l'homme avec IPH6101/SAR443579
dans les LAM récidivantes ou réfractaires.
- La variation du crédit d'impôt recherche provient
principalement de la diminution des dotations aux amortissements
sur immobilisations incorporelles des licences acquises auprès de
tiers (monalizumab, IPH5201).
- Des charges opérationnelles de 72,5m€ relatives aux activités
poursuivies3 en 2021 (2020 : 68,7m€, +5,6%) :
- Les frais généraux (G&A) se sont élevées à 25,5m€ en 2021
(2020 : 19,0m€, +34,4%4). Cette augmentation résulte cumulativement
de (i) l'augmentation des charges de personnel en lien avec les
coûts de restructuration ainsi qu'un niveau de primes annuelles
plus important en 2021, (ii) l'augmentation des honoraires non
scientifiques ainsi que (iii) l'augmentation des autres dépenses de
frais généraux.
- Les charges de recherche et développement (R&D) se sont
élevées à 47,0m€ en 2021 (2020 : 49,7m€, -5,4%). Cette variation
résulte principalement de (i) la diminution des amortissements et
dépréciations des actifs incorporels acquis par la Société
(IPH5201, intégralement amorti depuis décembre 2020 et
monalizumab), partiellement compensée par (ii) l'augmentation des
dépenses directes de recherche et développement en lien avec les
programmes en développement (clinique et non clinique).
- Un résultat financier affichant un gain net de 2,3m€ en 2021
(2020 : perte nette de 1,9m€)
- Une perte nette des activités abandonnées relatives à Lumoxiti
de 7,3m€ en (2021 : perte nette de €63,2m, -88,4 %), relative
principalement au paiement d’un montant de 6,2m$5 (5,5m€ au 31
décembre 2021) à effectuer le 30 avril 2022 dans le cadre de
l’accord de résiliation et de transition, effectif au 30 juin 2021.
La perte nette au titre de 2020 résultait principalement de la
dépréciation intégrale des droits relatifs à Lumoxiti faisant suite
à la décision prise par la Société de retourner les droits de
commercialisation de Lumoxiti aux Etats-Unis et en Europe à
AstraZeneca.
- Une perte nette de 52,8m€ en 2021 (2020 : perte nette de
64,0m€).
Le tableau suivant résume les comptes consolidés en normes IFRS
pour l’année 2021, incluant l’information comparative avec
2020.
En milliers
d’euros, sauf données par action
31
décembre 2021
31
décembre 2020(1)
Produits opérationnels
24 703
69 773
Dépenses de recherche et développement
(47 004)
(49 708)
Frais commerciaux et généraux
(25 524)
(18 986)
Charges opérationnelles
(72 528)
(68 694)
Résultat opérationnel
(47 825)
1 079
Produits (charges) financiers, net
2 347
(1 908)
Charge d’impôt sur le résultat
—
—
Résultat net des activités
poursuivies
(45 478)
(829)
Résultat net des activités
abandonnées
(7 331)
(63 155)
Résultat net de l’exercice
(52 809)
(63 984)
Nombre moyen pondéré d’actions en
circulation (en milliers)
79 543
78 935
Résultat de base par action
(0,66)
(0,81)
Résultat dilué par action
(0,66)
(0,81)
Résultat de base par action relatif aux
activités poursuivies
(0,57)
(0,01)
Résultat dilué par action relatif aux
activités poursuivies
(0,57)
(0,01)
Résultat de base par action relatifs aux
activités abandonnées
(0,09)
(0,80)
Résultat dilué par action relatifs aux
activités abandonnées
(0,09)
(0,80)
31
décembre 2021
31
décembre 2020
Trésorerie, équivalents de trésorerie et
actifs financiers
159 714
190 571
Total de l’actif
267 496
307 423
Capitaux propres revenant aux actionnaires
de la Société
107 440
155 976
Total passifs financiers
44 251
19 087
(1) Les éléments relatifs à l'exercice
clos le 31 décembre 2020 ont été retraités pour tenir compte de
l'impact du classement des activités de Lumoxiti en tant
qu'activités abandonnées en 2021.
À propos d’Innate Pharma:
Innate Pharma S.A. est une société de biotechnologies au stade
clinique, spécialisée en immuno-oncologie et dédiée à
l’amélioration du traitement des cancers grâce à des anticorps
thérapeutiques innovants exploitant le système immunitaire.
Le large portefeuille d’anticorps d’Innate Pharma inclut
plusieurs candidats potentiellement « first-in-class » aux stades
clinique et préclinique dans des cancers où le besoin médical est
important.
Innate Pharma est pionnière dans la compréhension de la biologie
des cellules NK et a développé son expertise dans le
microenvironnement tumoral et les antigènes tumoraux, ainsi que
dans l'ingénierie des anticorps. Son approche innovante lui a
permis de construire un portefeuille propriétaire diversifié et de
nouer des alliances avec des sociétés leaders de la biopharmacie
comme Bristol-Myers Squibb, Novo Nordisk A/S ou Sanofi ainsi qu’un
partenariat multi-produits avec AstraZeneca.
Basée à Marseille, avec un bureau américain à Rockville,
Maryland, Innate Pharma est cotée en bourse sur Euronext Paris et
sur Nasdaq aux Etats-Unis.
Retrouvez Innate Pharma sur www.innate-pharma.com.
Informations pratiques :
Code ISIN
Code mnémonique
LEI
FR0010331421
Euronext : IPH Nasdaq : IPHA
9695002Y8420ZB8HJE29
Avertissement concernant les informations prospectives et les
facteurs de risques :
Ce communiqué de presse contient des déclarations prospectives,
y compris celles au sens du Private Securities Litigation Reform
Act de 1995. L'emploi de certains termes, notamment « croire », «
potentiel », « s'attendre à » et « sera » et d'autres expressions
semblables, vise à identifier des énoncés prospectifs. Bien que la
Société considère que ses projections sont basées sur des
hypothèses raisonnables, ces déclarations prospectives peuvent être
remises en cause par un certain nombre d’aléas et d’incertitudes,
ce qui pourrait donner lieu à des résultats substantiellement
différents de ceux anticipés. Ces aléas et incertitudes comprennent
notamment les incertitudes inhérentes à la recherche et
développement, y compris celles relatives à l’innocuité, aux
progrès et aux résultats des essais cliniques et des études
précliniques en cours ou prévus, aux examens et autorisations
d’autorités réglementaires concernant les produits-candidats de la
Société, des efforts commerciaux de la Société, la capacité de la
Société à continuer à lever des fonds pour son développement et
l’impact global de la pandémie de COVID-19 sur les systèmes de
santé ainsi que les activités, la situation financière et les
résultats de la Société. Pour des considérations supplémentaires en
matière de risques et d’incertitudes pouvant faire différer les
résultats effectifs, la situation financière, la performance et les
réussites de la Société, merci de vous référer à la section «
Facteurs de Risques » du Document d’Enregistrement Universel déposé
auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), disponible sur
les sites Internet d’Innate Pharma (www.innate-pharma.com) et de
l’AMF (www.amf-france.org), et les documents et rapports publics
déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des
États-Unis, y compris le rapport annuel sur «Form 20-F » pour
l’exercice clos le 31 décembre 2020 et les documents et rapports
subséquents déposés auprès de l'AMF ou de la SEC, ou autrement
rendus publics, par la Société.
Le présent communiqué, et les informations qu’il contient, ne
constituent ni une offre de vente ou de souscription, ni la
sollicitation d’un ordre d’achat ou de souscription, des actions
d’Innate Pharma dans un quelconque pays.
Résumé des comptes consolidés et notes au 31
décembre 2021
Bilan consolidé
(en milliers d’euros)
31 décembre 2021
31 décembre 2020
Actif
Trésorerie et équivalents de
trésorerie
103 756
136 792
Actifs financiers courants
16 080
14 845
Créances courantes
18 420
21 814
Total actif courant
138 256
173 451
Immobilisations incorporelles
44 192
46 289
Immobilisations corporelles
10 174
11 694
Actifs financiers non courants
39 878
38 934
Autres actifs non courants
148
147
Créances non courantes
29 821
29 821
Impôts différés actifs
5 028
7 087
Total actif non courant
129 241
133 972
Total de l'Actif
267 496
307 423
Passif
Dettes opérationnelles
28 573
29 539
Dettes sur collaboration - partie
courante
7 418
1 832
Passifs financiers courants
30 748
2 142
Passifs de contrat courants
12 500
11 299
Provisions - partie courante
647
676
Total passif courant
79 886
45 488
Dettes sur collaboration - partie non
courante
32 997
44 854
Passifs financiers non courants
13 503
16 945
Avantages au personnel
2 975
4 177
Passifs de contrat non courants
25 413
32 674
Provisions - partie non courante
253
221
Impôts différés passifs
5 028
7 087
Total passif non courant
80 169
105 959
Capital social
3 978
3 950
Prime d'émission
375 219
372 131
Réserves et report à nouveau
(219 404)
(156 476)
Autres réserves
456
355
Résultat de l'exercice
(52 809)
(63 984)
Total capitaux propres
107 440
155 976
Total du Passif
267 496
307 423
Compte de résultat consolidé
(en milliers d’euros)
31 décembre 2021
31 décembre 2020(1)
Revenus des accords de collaboration et de
licence
12 112
56 155
Financements publics de dépenses de
recherche
12 591
13 618
Produits opérationnels
24 703
69 773
Recherche et développement
(47 004)
(49 708)
Frais généraux
(25 524)
(18 986)
Charges opérationnelles nettes
(72 528)
(68 694)
Résultat opérationnel
(47 825)
1 079
Produits financiers
6 344
4 855
Charges financières
(3 997)
(6 763)
Résultat financier (net)
2 347
(1 908)
Résultat avant impôts sur le
résultat
(45 478)
(829)
Charge d’impôt sur le résultat
—
—
Résultat net des activités
poursuivies
(45 478)
(829)
Résultat net des activités
abandonnées
(7 331)
(63 155)
Résultat net de la période
(52 809)
(63 984)
Résultats par action :
(en € par action)
- de base
(0,66)
(0,81)
- dilué
(0,66)
(0,81)
- de base relatif aux activités
poursuivies
(0,57)
(0,01)
- dilué relatif aux activités
poursuivies
(0,57)
(0,01)
- de base relatif aux activités
abandonnées
(0,09)
(0,80)
- dilué relatif aux activités
abandonnées
(0,09)
(0,80)
(1) Les éléments relatifs à l'exercice
clos le 31 décembre 2020 ont été retraités pour tenir compte de
l'impact du classement des activités de Lumoxiti en tant
qu'activités abandonnées en 2021.
Tableau des flux de trésorerie
consolidé
(en milliers d’euros)
31 décembre 2021
31 décembre 2020
Résultat de la période
(52 809)
(63 984)
Amortissements et dépréciations, net
4 596
56 797
Provisions pour engagements sociaux
437
216
Provisions pour charges
4
604
Paiements en actions
2 617
2 475
Variation des dépréciations sur actifs
financiers
(987)
577
(Gains)/pertes de change sur actifs
financiers
(1 136)
1 256
Variation des provisions d'intérêts sur
actifs financiers
(55)
372
Produits sur actifs financiers
(367)
(962)
Intérêts nets payés
312
341
Autres éléments du résultat de la période
sans effet de trésorerie
(1 185)
(254)
Marge brute d’autofinancement
(48 573)
(2 562)
Variation du besoin en fonds de
roulement
(9 884)
(49 206)
Flux de trésorerie liés aux activités
opérationnelles
(58 457)
(51 767)
Acquisition d’actifs incorporels, net
(401)
(10 375)
Acquisition d'actifs corporels, net
(929)
(907)
Acquisition d’actifs financiers non
courants
—
(3 000)
Cession d’actifs corporels
7
9
Cession d’autres actifs immobilisés
40
—
Acquisition d’autres actifs
immobilisés
(1)
(59)
Intérêts financiers reçus sur actifs
financiers
367
962
Flux de trésorerie liés aux activités
d’investissements
(917)
(13 370)
Impact net de l’émission d’actions
499
48
Augmentation de capital, net
—
—
Encaissement des passifs financiers
28 700
1 360
Remboursements des passifs financiers
(2 069)
(2 245)
Intérêts nets payés
(312)
(341)
Flux de trésorerie liés aux activités
de financement
26 818
(1 177)
Effets des variations de change
(483)
219
Augmentation / (diminution) de la
trésorerie et des équivalents de trésorerie :
(33 037)
(66 096)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à
l'ouverture
136 792
202 887
Trésorerie et équivalents de trésorerie
à la clôture
103 756
136 792
Produits opérationnels
Le tableau suivant résume les produits opérationnels pour les
périodes sous revue :
En milliers d'euros
31 décembre 2021
31 décembre 2020(1)
Revenus des accords de collaboration et de
licence
12 112
56 155
Financements publics de dépenses de
recherche
12 591
13 618
Produits opérationnels
24 703
69 773
(1) Les éléments relatifs à l'exercice
clos le 31 décembre 2020 ont été retraités pour tenir compte de
l'impact du classement des activités de Lumoxiti en tant
qu'activités abandonnées en 2021.
Revenus des accords de collaboration et de licence
Les revenus des accords de collaboration et de licence ont
baissé de 44,0 millions d’euros, ou 78,4%, s’élevant à 12,1
millions d’euros pour l’exercice 2021, à comparer à 56,2 millions
d’euros pour l’exercice 2020. Ces revenus proviennent
essentiellement de l’étalement des paiements initiaux et de levée
d’option liés aux accords signés avec AstraZeneca en avril 2015 et
octobre 2018, sur la base de l’accomplissement de travaux que la
Société s’est engagée à effectuer. Cette variation sur 2021 résulte
principalement de :
- Une baisse de 26,1 millions d’euros du montant reconnu en
chiffre d’affaires au titre de l’accord sur monalizumab, s’élevant
à 7,5 millions d’euros sur l’exercice 2021, à comparer à 33,6
millions d’euros pour l’exercice 2020. Cette baisse s’explique
principalement par la baisse des coûts directs de recherche et
développement sur la période en lien avec la maturité des essais de
Phase 1 & 2 en lien avec le programme. Au 31 décembre 2021, le
montant non reconnu en chiffre d’affaires s’élève à 20,2 millions
d’euros, dont 12,1 millions d'euros présentés en «Passifs de
contrats courants » et 8,0 millions d'euros présentés en «Passifs
de contrats non courants».
- Une baisse de 13,4 millions d'euros des revenus liés à IPH5201
pour l’exercice 2021, en l’absence de revenu lié, à comparer à 13,4
millions d’euros pour l’exercice 2020. Pour rappel, au 31 décembre
2020, la Société ayant réalisé tous ses engagements sur les travaux
précliniques en lien avec le démarrage de la Phase I du programme
IPH5201, l'intégralité du paiement initial de 50,0 millions de
dollars et du paiement d'étape de 5,0 millions de dollars ont été
reconnus en chiffres d'affaires.
- Une baisse de 0,9 millions d’euros du revenu résultant des
refacturations de coûts de recherche et développement, s’élevant à
1,6 millions d’euros sur l’exercice 2021, à comparer à 2,5 millions
d’euros pour l’exercice 2020. Dans le cadre de nos accords avec
AstraZeneca, les coûts de R&D relatifs à IPH5401 sont partagés
de façon égale entre Innate Pharma et AstraZeneca et les coûts de
recherche et développement relatifs à IPH5201 sont entièrement
supportés par AstraZeneca. La diminution de ce poste entre les deux
périodes s’explique principalement par la baisse des coûts de
recherche et développement relatifs à IPH5201 refacturés à
AstraZeneca à la suite du passage du programme en phase clinique
pris en charge par AstraZeneca.
- Une baisse de 4,0 millions d’euros du revenu lié à l’accord de
collaboration et de licence de recherche avec Sanofi, s’élevant à
3,0 millions d’euros sur l’exercice 2021, à comparer à 7,0 millions
d’euros pour l’exercice 2020. En janvier 2021, une étude de
toxicologie selon les Bonnes Pratiques de Laboratoires a été
initiée pour le programme IPH6101/SAR443579 par Sanofi. Par
ailleurs, le 16 décembre 2021, la Société a annoncé le lancement
par Sanofi du premier essai clinique de Phase 1 lancé chez l'homme
avec IPH6101/SAR443579 dans les LAM récidivantes ou réfractaires.
Ces essais ont déclenché deux paiements d'étape de Sanofi à la
Société, prévus dans la collaboration de recherche entre les deux
sociétés intégralement reconnus en chiffre d'affaires au 31
décembre 2021. Pour rappel, en décembre 2020, Sanofi a informé la
Société de son intention de faire progresser IPH6101/SAR443579 vers
les études précliniques réglementaires visant l’étude d’un nouveau
médicament expérimental. Cette décision a déclenché un paiement
d’étape de 7,0 millions d’euros de Sanofi à la Société,
intégralement reconnu en chiffre d'affaires au 31 décembre
2020.
Financements publics de dépenses de recherche
Les financements publics de dépenses de recherche ont baissé de
1,0 millions d’euros, ou 7,5%, à 12,6 millions d’euros pour
l’exercice 2021, à comparer à 13,6 millions d’euros pour l’exercice
2020. Cette variation provient principalement de la baisse de 2,8
millions d’euros du crédit d’impôt recherche, qui résulte
essentiellement d’une baisse des dotations aux amortissements sur
immobilisations incorporelles des licences acquises par la Société
(cf. dépenses de R&D).
Le calcul du crédit d’impôt recherche correspond à 30% des
dépenses éligibles (nettes de subventions) de l’année fiscale. La
Société est de nouveau éligible au statut de PME communautaire en
date du 31 décembre 2021. Ainsi, la Société peut donc bénéficier du
remboursement anticipé du crédit impôt recherche en 2022 au titre
de l'année d'imposition 2021.
Charges opérationnelles
Le tableau ci-dessous analyse les charges opérationnelles des
activités poursuivies par fonction pour les exercices clos au 31
décembre 2021 et 2020 :
En milliers d'euros
31 décembre 2021
31 décembre 2020(1)
Dépenses de recherche et développement
(47 004)
(49 708)
Frais généraux et commerciaux
(25 524)
(18 986)
Charges opérationnelles
(72 528)
(68 694)
(1) Les éléments relatifs à l'exercice
clos le 31 décembre 2020 ont été retraités pour tenir compte de
l'impact du classement des activités de Lumoxiti en tant
qu'activités abandonnées en 2021.
Dépenses de recherche et développement
Les dépenses de recherche et développement des activités
poursuivies ont diminué de 2,7 millions d’euros, ou 5,4%, à 47,0
millions d’euros pour l’exercice 2021, comparé à un montant de 49,7
millions d’euros pour l’exercice 2020. Cette baisse s'explique
principalement par une diminution de 5,1 millions d'euros des
amortissements et dépréciations affectés à la recherche et
développement en lien principalement avec la fin de l'amortissement
de l'actif incorporel IPH5201 au 31 décembre 2020, compensée
partiellement par l'augmentation de 3,3 millions d'euros des
dépenses de recherche et développement directes (cliniques et non
cliniques). Les dépenses de R&D représentent respectivement
64,8% et 72,4% des charges opérationnelles des activités
poursuivies des exercices 2021 et 2020.
Cela inclut les dépenses de R&D directes (coûts de
sous-traitance et consommables), dépréciations et amortissements
ainsi que les frais de personnel. Les dépenses de recherche et
développement directes ont augmenté de 3,3 million d’euros, ou
14,0%, à 26,7 millions d’euros pour l’exercice 2021, comparé à un
montant de 23,4 millions d’euros pour l’exercice 2020. Cette
augmentation s’explique principalement par (i) une augmentation de
5,0 millions d'euros des dépenses relatives au programme Lacutamab
et (ii) une hausse de 1,5 millions d'euros des dépenses relatives
aux programmes précliniques de la Société relatives notamment à
IPH65. Ces augmentations sont partiellement compensées par la
baisse des dépenses relatives aux programmes cliniques monalizumab
et avdoralimab pour respectivement 1,9 et 1,3 millions d'euros.
Par ailleurs, au 31 décembre 2021, les dettes sur collaboration
relatives à monalizumab et aux accords signés avec AstraZeneca en
avril 2015, octobre 2018 et septembre 2020 s'élevaient à 40,4m€,
contre des dettes sur collaborations de 46,7m€ au 31 décembre.
2020. Cette diminution de 6,3m€ résulte principalement des
versements effectués en 2021 à AstraZeneca relatifs au
cofinancement du programme monalizumab, incluant l'essai de Phase 3
INTERLINK‑1.
Les dépenses de personnel et autres dépenses affectées à la
recherche et développement ont diminué de 6,0 millions d’euros,
soit 22,8%, pour atteindre 20,3 millions d’euros pour l’exercice
2021, comparé à un montant de 26,3 millions d’euros pour l’exercice
2020. Cette baisse est principalement due à la diminution de 5,2
millions d’euros des amortissements et dépréciation relatifs aux
des droits IPH5201 (amortissement intégral au 31 décembre 2020) et
monalizumab (allongement de l'horizon d'amortissement suite à
l'allongement de la durée de certains essais cliniques).
Frais généraux
Les frais généraux des activités poursuivies ont augmenté de 6,5
millions d'euros, ou 34,4%6, à 25,5 millions d'euros pour
l'exercice clos le 31 décembre 2021, contre 19,0 millions d'euros
pour l'exercice clos le 31 décembre 2020. Les frais généraux ont
représenté respectivement au total 35,2% et 27,6% du total des
charges opérationnelles relatives aux activités poursuivies pour
les exercices 2021 et 2020.
Les dépenses de personnel (incluant les paiements en action)
incluent les rémunérations versées à nos salariés et consultants et
sont en hausse de 2,6 millions d’euros, ou 31,9%, à 10,9 millions
d’euros pour l’exercice 2021, à comparer à un montant de 8,3
millions d’euros pour l’exercice 2020. Cette augmentation résulte
principalement d'une hausse des salaires et traitements nette de
2,0 millions d’euros, expliquée principalement par des coûts de
restructuring et des niveaux de bonus annuels plus importants sur
l'exercice 2021. Cette augmentation des salaires et traitements est
complétée par la hausse des paiements en actions de 0,6 millions
d'euros
Les frais généraux comprennent également les honoraires non
scientifiques et consulting qui se composent essentiellement des
honoraires de commissariat aux comptes d’expertise-comptable,
juridiques et de recrutement. Le poste a augmenté de 0,7 millions
d’euros, ou 15,0%, à 5,1 millions d’euros pour l’exercice 2021, à
comparer à un montant de 4,4 millions d’euros pour l’exercice 2020.
Cette augmentation résulte principalement (i) d'une augmentation
des honoraires de commissariat aux comptes et d'expertise
comptable, des honoraires de recrutement et des honoraires en lien
avec la relation investisseurs partiellement compensées par (ii)
une diminution des frais engagés au titre du lancement du nouvel
ERP de la Société en 2020 et de l'accompagnement par des
prestataires extérieurs dans le cadre de la conformité à la loi
Sarbanes-Oxley (SOX), faisant suite à la cotation de de la Société
aux Etats-Unis en octobre 2019.
Les autres dépenses sont liées à la propriété intellectuelle,
aux coûts d’entretien de l’équipement des laboratoires et de nos
locaux, aux amortissements et dépréciations et autres frais
généraux et administratifs. Ces dépenses ont augmenté de 3,2
millions d'euros ou 51,5 % à 9,5 millions d'euros pour l'exercice
clos le 31 décembre 2021, contre un montant de 6,3 millions d'euros
pour l'exercice clos le 31 décembre 2020. L'augmentation de ces
dépenses est notamment en lien avec les frais d'assurance, qui ont
augmenté sur l'exercice 2021, faisant suite à la cotation de de la
Société aux Etats-Unis en octobre 2019. Cette augmentation du poste
comprend également des augmentations en lien avec les formations du
personnel (rattrapage constaté en 2021 suite à l'impact du COVID-19
en 2020) et les taxes locales.
Résultat financier
Le résultat financier s’est traduit par un gain net de 2,3
millions d’euros en 2021 contre une perte nette de 1,9 millions
d’euros en 2020. Cette évolution résulte principalement de la
variation de juste valeur de certains instruments financiers (gain
de 1,1 millions d'euros en 2021 contre une perte de 0,6 millions
d’euros en 2020) et d'un gain de change net de 1,2 millions d'euros
en 2021 contre une perte de change nette de 1,6 millions d'euros en
2020.
Résultat net des activités
abandonnées
Suite à la décision prise par la Société de résilier l’accord
Lumoxiti en décembre 2020, un accord de résiliation et de
transition a été discuté et exécuté, avec effet au 30 juin 2021,
résiliant l'accord Lumoxiti ainsi que les accords liés à Lumoxiti
(y compris l'accord de fourniture, l'accord de qualité et d'autres
accords connexes) et transférant l'autorisation de mise sur le
marché américain et la distribution de Lumoxiti à AstraZeneca.
L'autorisation de mise sur le marché a été transférée à AstraZeneca
qui a remboursé Innate pour tous les coûts et dépenses liés à
Lumoxiti, et a bénéficié des ventes nettes.
Consécutivement, les activités liées à Lumoxiti sont présentées
en tant qu'activité abandonnée à compter du 1er octobre 2021.
Ainsi, le résultat des activités abandonnées en lien avec
Lumoxiti est en baisse de 55,8 millions d’euros, ou -88,4 %, soit
une perte nette de 7,3 millions d’euros en 2021 contre une perte
nette de 63,2 millions d’euros en 2020. La perte au titre de
l’exercice 2021 résulte principalement du d’un montant de 6,2
millions de dollars (5,5 millions d’euros au 31 décembre 2021) à
payer le 30 avril 2022 à AstraZeneca dans le cadre de l’accord de
résiliation et de transition. La perte au titre de l’exercice 2020
résultait principalement de la dépréciation intégrale des droits
Lumoxiti suite à la décision prise par la Société de retourner les
droits de commercialisation de Lumoxiti aux Etats-Unis et en Europe
et frais engagés pour la commercialisation de Lumoxiti et le
fonctionnement de notre filiale américaine, incluant les coûts de
personnel liés.
Éléments de bilan
Au 31 décembre 2021, le montant de la trésorerie, des
équivalents de trésorerie et des actifs financiers courants et non
courants détenus par la Société s’élevait à 159,7 millions d’euros
contre 190,6 millions d’euros au 31 décembre 2020. La trésorerie
nette au 31 décembre 2021 (trésorerie, équivalents de trésorerie et
actifs financiers courants moins passifs financiers courants)
s’élevait à 89,1 millions d’euros (149,5 millions d’euros au 31
décembre 2020).
Les autres éléments clés du bilan au 31 décembre 2021 sont :
- Des passifs de contrat de 37,9 millions d’euros (dont 25,4
millions d’euros comptabilisés en ‘Passifs de contrat – non
courant’) et des dettes sur collaboration de 40,4 millions d’euros
(dont 33,0 millions d’euros comptabilisés en ‘Dettes sur
collaboration – non courante’) correspondant à la partie du
paiement initial reçu d’AstraZeneca non encore reconnue en résultat
ou utilisée dans le cadre du co-financement du programme
monalizumab avec AstraZeneca, incluant l’essai INTERLINK de Phase 3
;
- Des passifs de contrats de 17,4 millions d’euros pour le
paiement relatif aux molécules précliniques, classé en intégralité
comme ‘Passifs de contrats non courants’ ;
- Des immobilisations incorporelles d’une valeur nette comptable
de 44,2 millions d’euros, correspondant principalement aux droits
et licences relatifs à l’acquisition des droits monalizumab,
IPH5201, avdoralimab (46,3 millions d’euros au 31 décembre 2020).
La variation du poste entre les deux périodes s’explique
principalement par l’amortissement des droits relatifs à
monalizumab;
- Des créances courantes de 18,4 millions d’euros principalement
sur l’Etat français au titre du crédit impôt recherche (10,3
millions d’euros) pour l’exercice 2021
- Une créance non-courante de 29,8 millions d’euros sur l’État
français au titre du crédit impôt recherche pour les exercices 2019
et 2020 ;
- Des capitaux propres s’élevant à 107,4 millions d’euros,
incluant la perte nette de la période de 52,8 millions d’euros
;
- Des dettes financières s’élevant à 44,3 millions d’euros (19,1
millions d’euros au 31 décembre 2020).
Flux de trésorerie
Au 31 décembre 2021, la diminution nette de trésorerie et
équivalents de trésorerie a atteint 33,0 millions d’euros, à
comparer à une diminution nette de trésorerie et équivalents de
trésorerie de 66,1 millions d’euros au 31 décembre 2020.
Les flux de trésorerie de la période sous revue résultent
principalement des éléments suivants :
- Des flux de trésorerie nets consommés par les activités
opérationnelles de 58,5 millions d’euros, s’expliquant
principalement par la consommation nette de trésorerie des
activités opérationnelles diminuée des encaissement successifs d'un
montant total de 10,0 millions d'euros reçus de Sanofi (janvier,
février et décembre 2021) dans le cadre de l'accord
IPH6101/SAR443579 signé en 2016 et faisant suite notamment à la
décision prise par Sanofi fin 2020 de faire progresser
IPH6101/SAR443579 vers les études précliniques réglementaires
visant l’étude d’un nouveau médicament expérimental, et le
lancement du premier essai de Phase 1 lié en décembre 2021.
Retraités de ces encaissements, les flux de trésorerie consommés
par les activités opérationnelles au titre de l'exercice 2021 sont
en baisse de 24,6 millions d'euros. Cette baisse s'explique
principalement par l'arrêt des activités relatives à Lumoxiti en
lien avec la décision prise par la Société à fin 2020 de retourner
les droits commerciaux aux Etats-Unis et en Europe à AstraZeneca,
en lien avec l'accord de résiliation et de transition signé en
2021. Ainsi, les flux de trésorerie consommés par les activités
opérationnelles en lien avec l'activité abandonnée Lumoxiti se sont
élevés à de 3,6 millions d’euros pour l’exercice 2021 contre 22,4
millions d’euros pour l'exercice 2020.
- Des flux de trésorerie nets consommés par les activités
d’investissement pour l’exercice 2021 de 0,9 millions d’euros. Pour
rappel, nos flux de trésorerie nets consommés par les activités
d’investissement pour l’exercice 2020 se sont élevés 13,4 millions
d'euros et se composaient principalement (i) du paiement
complémentaire effectué en janvier 2020 à AstraZeneca sur les
droits Lumoxiti pour 13,4 millions d’euros (15,0 millions de
dollars) suite à la soumission de l’autorisation de mise sur le
marché auprès de l’Agence européenne du médicament (EMA) en
novembre 2019, (ii) d’un montant de 2,7 millions d’euros au titre
du paiement complémentaire effectué auprès d’Orega Biotech en avril
2020 pour les droits relatifs à IPH5201 suite au traitement du
premier patient dans l’essai clinique de Phase I intervenu en mars
2020 et, (iii) de l’acquisition d’actifs financiers nets pour un
montant de 3,0 millions d’euros. Ces éléments étaient compensés par
le remboursement du rabais définitif accordé par AstraZeneca dans
le cadre de l’acquisition des droits Lumoxiti pour un montant de
7,0 millions d’euros. Au regard des éléments précédents, les flux
de trésorerie consommés par les activités de financement en lien
avec l'activité abandonnée Lumoxiti sont nuls pour l’exercice 2021
à comparer à des flux de trésorerie consommés de 6,6 millions
d’euros pour l'exercice 2020.
- Des flux de trésorerie nets générés par les activités de
financement de 26,8 millions d’euros. Le 5 janvier 2022, la Société
a annoncé avoir obtenu un financement non dilutif de 28,7 millions
d’euros sous la forme de deux Prêts Garantis par l’Etat (« PGE »)
auprès de la Société Générale (20,0 millions d'euros) et de BNP
Paribas (8,7 millions d'euros). Les fonds liés à ces deux PGE ont
été encaissés par la Société respectivement les 27 et 30 décembre
2021. Les remboursements d’emprunts se sont élevés à 2,1 millions
d’euros au cours de l’exercice 2021 contre 2,2 millions d’euros au
cours de l’exercice 2020. Par ailleurs, les flux de trésorerie liés
aux activités de financement en lien avec l'activité abandonnée
Lumoxiti sont nuls pour les exercices 2021 et 2020,
respectivement.
Évènements post-clôture
- Entre le 31 décembre 2021, date de clôture de l’exercice, et le
23 mars 2022, date d’arrêté des comptes par le Directoire, sont
survenues les opérations militaires en Ukraine qui ont commencé le
24 février 2022 et les sanctions prises contre la Russie par de
nombreux Etats ayant des incidences sur l’activité de nombreux
groupes internationaux et qui auront une incidence sur l’économie
mondiale. A la date d’arrêté des comptes du 23 mars 2022, les
impacts potentiels de cette crise, en général et plus
spécifiquement sur l’activité et le financement de la Société sont
inconnus. La Société suit attentivement l’évolution de la situation
et examine les mesures appropriées à mettre en place. Il n’y a pas
d’impact sur les états financiers au 31 décembre 2021.
Nota
Les comptes consolidés au 31 décembre 2021 ont été revus par les
Commissaires aux comptes et arrêtés par le Directoire le 23 mars
2022. Ils ont été revus par le Conseil de Surveillance le 23 mars
2022. Le rapport des commissaires aux comptes est en cours
d’élaboration pour publication.
Facteurs de risque
Les facteurs de risque affectant la Société sont présentés dans
la Section 3 du Document d’Enregistrement Universel déposé auprès
de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), disponible sur les
sites Internet de l'AMF http://www.amf-france.org et de la Société,
ainsi que dans la section Facteurs de risque (“Risk Factors”) du
rapport annuel de la Société sur le “Form 20-F” pour l'exercice
clos le 31 décembre 2020 déposé auprès de la Securities and
Exchange Commission (SEC) des États-Unis, et les dépôts et rapports
ultérieurs déposés auprès de l'AMF ou de la SEC, ou autrement
rendus publics, par la Société.
1 Comprenant des actifs financiers
courants (16,1m€) et des actifs financiers non-courants (39,9m€).
La trésorerie au 31 décembre 2021 comprend le financement à hauteur
de 28,7m€ sous la forme de deux Prêts Garantis par l’Etat (« PGE »)
encaissés par la Société en décembre 2021.
2 La trésorerie et les équivalents de
trésorerie incluent les encaissements relatifs aux Prêts Garantis
par l’Etat (PGE - cf ci-dessous).
3 Les éléments relatifs à l'exercice clos
le 31 décembre 2020 ont été retraités pour tenir compte de l'impact
du classement des activités de Lumoxiti en tant qu'activités
abandonnées en 2021.
4 Les frais généraux (SG&A) relatifs
aux activités abandonnées Lumoxiti se sont élevées à 8,5m€ et
12,3m€ en 2021 et 2020, respectivement. En 2021, ces dépenses
comprennent essentiellement le montant de 6,2m$ (5,5m€ au 31
décembre 2021) à payer à AstraZeneca en avril 2022 dans le cadre de
l’accord de résiliation et de transition. En 2020, ces dépenses
résultaient principalement des frais engagés pour la
commercialisation de Lumoxiti et le fonctionnement de notre filiale
américaine, incluant les coûts de personnel liés.
5 Dans le cadre de la communication de ses
résultats annuels 2020, la Société avait communiqué sur un passif
éventuel estimé à un maximum de 12,8 millions dollars dans ses
états financiers consolidés, lié au partage de certains coûts de
fabrication déjà engagés.
6 Les frais généraux (SG&A) relatifs
aux activités abandonnées Lumoxiti se sont élevées à 8,5m€ et
12,3m€ en 2021 et 2020, respectivement. En 2021, ces dépenses
comprennent essentiellement le montant de 6,2m$ (5,5m€ au 31
décembre 2021) à payer à AstraZeneca en avril 2022 dans le cadre de
l’accord de résiliation et de transition. En 2020, ces dépenses
résultaient principalement des frais engagés pour la
commercialisation de Lumoxiti et le fonctionnement de notre filiale
américaine, incluant les coûts de personnel liés.
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