CREDIT AGRICOLE SA : Résultats 1er trimestre 2022 - Bon premier
trimestre, choix d'un provisionnement de prudence
BON PREMIER
TRIMESTRE,CHOIX D’UN
PROVISIONNEMENT DE PRUDENCE |
Données
publiées et sous-jacentes GCA et Crédit Agricole S.A.
T1-2022 |
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GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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Publié |
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Sous-jacent |
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Publié |
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Sous-jacent |
Revenus |
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9 680 m€+7,0%
T1/T1 |
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9 601
m€+5,7% T1/T1 |
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5 938
m€+8,1% T1/T1 |
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5 929
m€+7,6% T1/T1 |
Charges hors FRU |
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- 5 911
m€+7,4% T1/T1 |
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-
5 892 m€+7,1%
T1/T1 |
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- 3
518 m€+10,0%
T1/T1 |
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- 3 499
m€+9,6% T1/T1 |
FRU |
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- 794 m€+70,1%
T1/T1 |
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-794m€+21,9%
T1/T1 |
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- 636 m€+67,3%
T1/T1 |
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- 636 m€+24,7%
T1/T1 |
Résultat Brut d’Exploitation |
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2 975 m€-3,3%
T1/T1 |
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2 914 m€-0,5%
T1/T1 |
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1 784 m€-6,9%
T1/T1 |
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1 793 m€-0,6%
T1/T1 |
Coût du risque |
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-888 m€+65,5%
T1/T1 |
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-693 m€+29,2%
T1/T1 |
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-741 m€+93,0%
T1/T1 |
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-546 m€42,2%
T1/T1 |
RNPG |
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1 331 m€-24,1%
T1/T1 |
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1 484 m€-7,2%
T1/T1 |
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552 m€-47,2% T1/T1 |
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756 m€-18,9% T1/T1 |
Coex (hors FRU) |
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61,1%+0,2
pp T1/T1 |
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61,4%+0,8
pp T1/T1 |
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59,2%+1,0 pp
T1/T1 |
|
59,0%+1,1
pp T1/T1 |
Données sous-jacentes Crédit Agricole
S.A.
T1
2022Résultat brut d’exploitation
hors FRU: +4,9% T1/T1, soit +114
m€ à 2 429 m€Coefficient d’exploitation hors
FRU : 59,0% (+1,1pp T1/T1) inférieur à la cible PMT de
60%Résultat net part du Groupe 756 m€, -176 m€
T1/T1, impacté par
- une nouvelle hausse du FRU (+24,7%
T1/T1 à 636 m€, contribution -126 m€)
- le choix d’un provisionnement
prudent des expositions sur la Russie (-389
m€)
- provision pour risques sur fonds
propres Ukraine en éléments spécifiques
(-195 m€)
ROTE sous-jacent T1-2022 : 11,6% |
Activité commerciale
dynamique au T1 dans tous les métiers,
impact macroéconomique du conflit encore à
venir
- 516 000 nouveaux clients (France, Italie, Pologne) au T1-22,
6 millions depuis le début du PMT
- Réalisations de crédit CR et LCL +13,8% T1/T1
- Equipement assurances +0,3 pp CR mars/mars, +0,6 pp LCL, +1,5
pp CA Italia
- Collecte assurance-vie et gestion d’actifs +6,8 Mds€, encours
gérés +12,4% mars/mars
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Bilan et position de capital
solides |
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GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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CET1
phasé |
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17,0% |
|
-0,5 pp
mars/déc. |
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11,0% |
|
-0,9 pp mars/déc. |
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+8,1 pp au-dessus de l’exigence SREP |
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|
+3,1 pp au-dessus de l’exigence SREP |
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Qualité de l’actif |
|
18,9 Mds€ stock
de provisions fin mars 22 |
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Taux NPL stable
2,4%,
taux couverture en hausse
77,5% |
|
Confirmation de l’engagement d’un taux de distribution à
50% et de l’intention de verser 20 centimes
additionnels au titre du dividende 2019 en
2023 |
Une position claire du Groupe vis-à-vis de l’Ukraine
et de la Russie |
|
-
Ukraine : soutien matériel et
financier aux collaborateurs et à leurs familles, continuité des
services essentiels aux clients, 2/3 des agences ouvertes,
application mobile en tête des stores.
-
Russie : arrêt de tout nouveau
financement à des entreprises russes depuis le début de la guerre,
et de toute activité commerciale dans le pays.
Risques avérés : provisionnement faible en
Russie (43 m€) et en Ukraine1 (20
m€) Provisions sur encours sains :
-
Ukraine : valeur des fonds
propres de CA Ukraine intégralement provisionnée (195 m€, retraités
en éléments spécifiques)
-
Russie : provisionnement des
expositions performantes conduisant à une dotation de 346 m€2.
Forte baisse des expositions résiduelles
russes
-
Baisse de -0,6 Md€
de notre exposition
depuis le 31/12/21,
de -1,1 Md€ depuis le
début des hostilités.
-
Au 31/03/22, l’exposition représente :
- On-shore : 0,7
Md€
- Off-shore au
bilan : 3,1 Mds€
- Off-shore hors
bilan : 0,6 Md€
-
La quasi-totalité des échéances sont honorées depuis le
début du conflit.
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Philippe Brassac,Directeur général de Crédit
Agricole S.A. «S’agissant du conflit Russie-Ukraine, le
Groupe fait le choix d’un provisionnement de prudence, alors que le
niveau de risques avérés demeure faible.Il réalise un bon premier
trimestre avec une activité dynamique dans tous les métiers.» |
Dominique Lefebvre, Président de la SAS Rue
La Boétie et Président du Conseil d’administration de Crédit
Agricole S.A. «Le Groupe prouve à nouveau la solidité et la
régularité de son modèle pour absorber les crises ; il
exprimera le 22 juin ses ambitions à moyen et long terme, en
réponse aux enjeux des transitions sociétales» |
|
Groupe Crédit Agricole
Activité du Groupe
L’activité commerciale a été dynamique dans tous
les métiers du Groupe ce trimestre, reflétant la force du modèle de
banque universelle de proximité. Ainsi, la conquête brute a été
forte. Sur le premier trimestre 2022, le Groupe enregistre +516 000
nouveaux clients en banque de proximité, dont 418 000 clients en
France (320 000 clients dans les Caisses régionales), 37 000
clients en Italie, et 60 000 en Pologne, et le fonds de commerce
continue de progresser (+123 000 clients en banque de
proximité, dont 67 000 clients des Caisses régionales et
80 000 clients en France). Depuis le début du Plan à Moyen
Terme, le Groupe a conquis 6 millions de nouveaux clients en banque
de proximité, dont 5 028 000 en France, 431 000 en
Italie et 528 000 en Pologne, et le fonds de commerce a augmenté de
+860 000, dont +820 000 clients en France (+695 000
clients dans les Caisses régionales) et 41 000 clients en
Italie. Par ailleurs, la production de crédits en banque de
proximité en France progresse sur le premier trimestre, de +13,8%3
par rapport au premier trimestre 2021, dont +8,8% pour
l’habitation, +22,8% pour les entreprises et les professionnels, et
+7,1% pour le crédit à la consommation. Par ailleurs, les
réalisations de crédit à la consommation et leasing sont en
croissance de +15,9% depuis le premier trimestre 2021, et le
chiffre d’affaires de Crédit Agricole Assurances en assurances
dommages est en forte hausse (+6,8% sur la même période). Les taux
d’équipement des Caisses régionales, de LCL et de CA Italia
progressent également depuis mars 2021 (respectivement +0,3 point
de pourcentage, +0,6 point de pourcentage et +1,5 point de
pourcentage) pour s’établir au 31 mars 2022 à respectivement 42,4%,
26,5% et 19,2%.
Résultats du Groupe
Au
premier trimestre 2022,
le résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
1 331 millions d’euros,
contre 1 754 millions d’euros au
premier trimestre 2021, soit une baisse de -24,1%. Les
éléments spécifiques de ce trimestre ont eu un
effet net négatif
de
-153 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe (alors
qu’ils avaient eu un effet positif de +154 millions d’euros au
premier trimestre 2021).
Les éléments spécifiques de ce
trimestre comprennent les éléments de volatilité comptable
récurrents en produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur
instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du
Groupe) pour -23 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
+12 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la provision
épargne logement pour +69 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. A ces éléments
récurrents, s’ajoutent les coûts d’intégration de Creval pour
-5 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, ceux de Lyxor pour
-5 millions d’euros, la provision pour risques de fonds propres
Ukraine pour -195 millions d’euros, ainsi que le déclassement du
Crédit du Maroc en actifs en cours de cession pour -7 millions
d’euros. Au premier trimestre 2021, les
éléments spécifiques avaient eu un effet net, positif, de
+154 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe, dont l’impact du
DVA pour +6 millions d’euros, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour
-5 millions d’euros et les variations de provisions
épargne logement pour -25 millions d'euros, les coûts
d’intégration/ acquisition de Kas Bank et S3 par CACEIS pour
-2 millions d’euros, ainsi que l’impact la restitution du
trop versé des contributions au titre du FRU sur les exercices 2016
à 2020 pour +185 millions d’euros et les pertes sur les activités
de gestion de fortune à Miami et au Brésil en cours de cession pour
-5 millions d’euros.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent4 du Groupe Crédit Agricole
atteint
1 484 millions d’euros,
en baisse de -7,2% par rapport au premier trimestre 2021.
Le résultat brut d’exploitation sous-jacent hors FRU, est
en hausse à +3,5% par rapport au premier trimestre 2021
et s’établit à 3 709 millions d’euros au
premier trimestre 2022. La contribution au FRU s’élève à
794 millions d’euros, en hausse de +21,9% par rapport à
la contribution enregistrée au
premier trimestre 2021.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T1-2022 et au
T1-2021
En
m€ |
T1-22publié |
Eléments spécifiques |
T1-22sous-jacent |
T1-21publié |
Eléments spécifiques |
T1-21sous-jacent |
∆ T1/T1publié |
∆ T1/T1sous-jacent |
|
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|
Produit net bancaire |
9 680 |
79 |
9 601 |
9 049 |
(33) |
9 082 |
+7,0% |
+5,7% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(5 911) |
(18) |
(5 892) |
(5 505) |
(4) |
(5 501) |
+7,4% |
+7,1% |
FRU |
(794) |
- |
(794) |
(467) |
185 |
(652) |
+70,1% |
+21,9% |
Résultat brut d'exploitation |
2 975 |
61 |
2 914 |
3 078 |
148 |
2 930 |
(3,3%) |
(0,5%) |
Coût du risque
de crédit |
(888) |
(195) |
(693) |
(537) |
- |
(537) |
+65,5% |
+29,2% |
Sociétés mises
en équivalence |
108 |
- |
108 |
94 |
- |
94 |
+14,9% |
+14,9% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
13 |
- |
13 |
13 |
- |
13 |
+2,3% |
+2,3% |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
2 208 |
(134) |
2 342 |
2 648 |
148 |
2 500 |
(16,6%) |
(6,3%) |
Impôt |
(694) |
(15) |
(679) |
(720) |
11 |
(731) |
(3,7%) |
(7,2%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
2 |
(4) |
6 |
(6) |
(5) |
(1) |
ns |
ns |
Résultat net |
1 516 |
(153) |
1 669 |
1 921 |
153 |
1 768 |
(21,1%) |
(5,6%) |
Intérêts
minoritaires |
(185) |
(0) |
(184) |
(168) |
1 |
(169) |
+10,2% |
+9,4% |
Résultat net part du Groupe |
1 331 |
(153) |
1 484 |
1 754 |
154 |
1 599 |
(24,1%) |
(7,2%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
61,1% |
|
61,4% |
60,8% |
|
60,6% |
+0,2 pp |
+0,8 pp |
Au premier trimestre 2022, le
produit net bancaire sous-jacent est en hausse de +5,7%
par rapport au premier trimestre 2021, à
9 601 millions d'euros, grâce à un niveau d’activité
très soutenu dans tous les métiers, en dépit de la guerre
Ukraine/Russie dont les impacts macroéconomiques sont encore à
venir. Les pôles Gestion d’épargne et Assurance et
Grandes Clientèles affichent respectivement de très bons
niveaux de croissance de leurs revenus +9,2%
(+146 millions d’euros) et +4,5%
(+74 millions d’euros), grâce à une activité dynamique et
une complémentarité dans les activités. Pour les Banques de
proximité en France, les Caisses régionales enregistrent une
progression des revenus, de +1,8%, soit
+63 millions d’euros, par rapport au premier trimestre
2021, notamment du fait d’une bonne performance des commissions,
LCL enregistre une forte hausse des revenus ce trimestre de +8,3%
soutenue par une activité entreprises et pro très dynamique. Les
Services Financiers Spécialisés réalisent une très bonne
performance ce trimestre, le produit net bancaire
sous-jacent affichant une hausse de +6,8% : CACF enregistre
des revenus en progression de +5,0% au
premier trimestre 2022, et de +2,9% à périmètre constant5
grâce au dynamisme de l’activité à l’international et ce, en dépit
de la hausse du coût de refinancement ; CAL&F enregistre
une forte croissance de ses revenus de +13,2%, bénéficiant d’un
très bon niveau d’activité dans tous les segments. CA Italia
enregistre une forte croissance de ses revenus ce trimestre
(+26,9%) sous l’effet de l’intégration de Creval. Pro forma de
l’acquisition de Creval, les revenus sont en baisse de -2,2% du
fait de la poursuite de la pression sur la marge nette d’intérêt et
la cession de créances douteuses à hauteur de 1,5 milliard d’euros
au quatrième trimestre 2021, avec toutefois la hausse des
commissions (+3% par rapport au premier trimestre 2021).
Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors Fonds de Résolution
Unique
(FRU) sont en
hausse au premier trimestre 2022 par rapport au
premier trimestre 2021 (+7,1%), pour s’établir à
5 892 millions d’euros. Le pôle Banques de proximité
en France affiche une hausse modérée de ses charges de 2,9%
principalement du fait de la hausse de la contribution au Fonds de
Garantie des Dépôts (FGD – s’élevant à 22 millions d’euros pour LCL
et 52 millions d’euros pour les Caisses Régionales, contre un total
de 53 millions d’euros en 2021). Les charges du pôle GEA sont
également maitrisées, avec une hausse de 10,7%, principalement
expliquée par, l’impact de l’intégration de Lyxor et la poursuite
des investissements (Amundi Technology) sur la Gestion d’Actifs et
par la hausse des taxes sur l’Assurance (+16 millions d’euros). Le
pôle SFS affiche également une hausse des charges de +9,5%
principalement expliquée par les effets périmètres suite à la
l’intégration de CACF NL et CACF Spain depuis de troisième
trimestre 2021 et de Olinn depuis le quatrième trimestre 2021. Hors
ces effets périmètre, la hausse des charges de CACF et de CAL&F
seraient respectivement de +0,2% et de 8,3%. Les charges
d’exploitation du pôle Grande Clientèle sont en hausse de
+6,4%, en lien avec les investissements dans les projets
informatiques accompagnant la croissance de l’activité.
Au global, le Groupe enregistre un
coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU s’établissant à 61,4% sur le
premier trimestre 2022 (+0,8pp depuis le premier
trimestre 2021). La contribution au Fonds
de résolution unique atteint
794 millions d’euros ce trimestre, en hausse de +21,9%
par rapport au premier trimestre 2021. Pour rappel, la
restitution d’un trop versé sur les exercices 2016-2020 à hauteur
de 185 millions d’euros a été comptabilisée au premier
trimestre 2021 et classée en éléments spécifiques.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
hors FRU est en hausse à +3,5% à 3 709 millions d’euros
par rapport au premier trimestre 2021.
Le coût du risque de crédit
sous-jacent est en hausse, à 693 millions d’euros
(dont 480 millions d’euros de coût du risque de niveau 1
et 2 – dont 346 millions d’euros au titre du risque pays Russie6 –
et 190 millions d’euros de coût du risque de niveau 3 –
dont 43 millions d’euros au titre du risque pays Russie et 20
millions d’euros au titre du risque Ukraine7) contre
537 millions d’euros au premier trimestre 2021,
et 464 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021, soit une hausse de +29% par
rapport au premier trimestre 2021, et de +49% par rapport
au quatrième trimestre 2021. Pour mémoire, au quatrième
trimestre 2021 des cessions de créances et provisions
complémentaires de CA Italia ont été reclassés pour 319 millions
d’euros en éléments spécifiques. Pour rappel, au premier trimestre
2022, 195 millions d’euros au titre d’une provision pour risque de
fonds propres Ukraine ont été reclassés en éléments spécifiques.
Parmi les facteurs expliquant la variation de +29% par rapport au
premier trimestre 2021, il faut noter une hausse marquée au niveau
du provisionnement des encours sains Stage 1&2 (+227%) et une
baisse des provisions pour risques avérés Stage 3 (-49%).
Le coût du risque reste à un niveau bas pour les
Caisses régionales, il est en baisse de -5,0% par rapport au
premier trimestre 2021. Il est en revanche en hausse modérée pour
CACF (de +2,5% par rapport au premier trimestre 2022 à 117 millions
d’euros). Il affiche une hausse plus marquée en Banque de
Financement et d’Investissement en raison principalement de
l’impact de la dégradation du rating Russie sur le provisionnement
des expositions performantes de CACIB sur la Russie à hauteur de
346 millions d’euros6. Ainsi, en Banque de financement et
d’investissement, le coût du risque du trimestre s’élève à
283 millions d’euros, contre une dotation de
85 millions d’euros au premier trimestre 2021).
Le coût du risque est en baisse pour CA Italia (-36,4% par rapport
au premier trimestre 2021 à 45 millions d’euros), son profil de
risque ayant été amélioré par la cession de créances douteuses pour
1,5 milliard d’euros au quatrième trimestre 2021. Le coût du risque
est en baisse chez LCL (-25,8% par rapport au
premier trimestre 2021 à 61 millions d’euros) en raison
notamment d’un effet base par rapport à un premier trimestre 2021
marqué par le provisionnement en lien avec la crise Covid chez
LCL.
La qualité des actifs est
bonne : le taux de créances douteuses est stable à 2,0% à fin
mars 2022 par rapport au niveau de
fin décembre 2021, et le taux de couverture8, élevé, à
89,6%, se renforce encore ce trimestre
(+2,1 points de pourcentage par rapport à
fin décembre 2021). Le portefeuille de prêts est
diversifié, plutôt orienté habitat (46% des encours bruts au niveau
du Groupe) et entreprises (33% des encours bruts au niveau de
Groupe). Le stock de provisions atteint
18,9 milliards d’euros à fin mars 2022, dont 42%
portent sur les encours sains (Stages 1 & 2). Le
stock de provisions est stable par rapport à fin décembre 2021,
malgré le déclassement du Crédit du Maroc en activités en cours de
cession sur le trimestre (IFRS5). Ce trimestre, les
provisionnements sont fondés sur plusieurs scénarios
économiques pondérés. La pondération des scénarios a été
revue au premier trimestre 2022, pour tenir compte du déclenchement
de la guerre en Ukraine et de ses impacts
macroéconomiques. Pour le PIB en France, sont
retenus comme au 4ème trimestre 2021, un scenario plus favorable
(+6% en 2022 et +2,7% en 2023), et un scénario moins favorable
(+3,0% en 2022 et +0,9% en 2023). Au premier trimestre 2022, la
pondération du scénario défavorable a été renforcée par rapport au
quatrième trimestre 2021.
Le
coût du risque sur encours9
sur
quatre trimestres glissants
atteint
19 points de base.
Il atteint 26 points de base en vision trimestrielle
annualisée10.
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à 2
342 millions d'euros, en baisse
de -6,3% par rapport au premier trimestre 2021. Outre les
variations explicitées ci-dessus, le résultat avant impôt
sous-jacent intègre la contribution des sociétés mises en
équivalence pour 108 millions d’euros (+14,9% par rapport
au premier trimestre 2021) ainsi que le résultat net sur autres
actifs qui est stable à +13 millions d’euros. La
charge d’impôt sous-jacente est
en baisse
de -7,2% sur la
période. Le taux d’impôt sous-jacent ressort à 30,4%, il est stable
par rapport au premier trimestre 2021. Au demeurant, le
taux d’impôt est toujours peu représentatif en vision
trimestrielle. Le résultat net sous-jacent avant déduction des
minoritaires est en baisse de -5,6% pour s’établir à
1 669 millions d’euros. Les intérêts minoritaires
augmentent de +9,4%. Enfin, le
résultat net part du Groupe sous-jacent, à
1 484 millions d’euros ressort en diminution par
rapport au premier trimestre 2021 (-7,2%).
Caisses régionales
L’activité des Caisses régionales est très
soutenue au premier trimestre 2022. La conquête
brute est de 320 000 clients depuis le début de l’année et le
fonds de commerce croît de +67 000 clients
supplémentaires. Le taux d’équipement en
assurances MRH-Auto-Santé11 s’établi à 42,4% à fin mars 2022 (+0,3
point de pourcentage par rapport à fin mars 2021).
La part des
clients actifs sur les outils digitaux atteint
73,0% (+4,7 points de pourcentages par rapport à fin mars 2021).
Par ailleurs, le Groupe continue à développer son modèle multicanal
et le nombre de signatures en
ligne12 enregistre une hausse de +88% par
rapport au T1 2021 (dont +23% liée à l’étendu de l’offre des
contrats avec la signature sécurisée).
Les réalisations de crédits
sont dynamiques au premier trimestre 2022 avec une
production de 28,3 milliard d’euros. Elles enregistrent une
croissance de +5,2% sur l’ensemble des segments par rapport au
premier trimestre 2021 : +19% sur les entreprises,
+3,8% sur les crédits à la consommation et +1,7% sur le crédit
habitat. Les encours de crédits atteignent 603,7
milliards d’euros à fin mars 2022 et progressent de +5,8% par
rapport à fin mars 2021 (dont +6,4% sur le crédit habitat et +4,9%
sur les marchés spécialisés). Les encours de
collecte atteignent 839,3 milliards d’euros à fin mars
2022, en hausse de +4,3% par rapport à mars 2021. La
collecte bilan progresse sensiblement par rapport
à fin mars 2021 (+6,1%), portée principalement par les DAV (+9,0%)
et les livrets (+9,0%). Les encours de collecte hors bilan
sont stables sur un an, mais la production en
assurance-vie est supérieure de +6% à celle du T1 2021.
Au
premier trimestre 2022,
le produit net bancaire sous-jacent des
Caisses régionales atteint 3 617 millions d’euros,
en hausse de +1,8% par rapport au premier trimestre 2021.
Cette hausse est portée par les commissions (+6,5% par rapport au
premier trimestre 2021), principalement sur les assurances et sur
la gestion des comptes ; la marge d’intérêt est en baisse
(-2,9% par rapport au premier trimestre 2021), sous l’effet de la
baisse du PNB de portefeuille. Les charges
d’exploitation
hors FRU et FGD s’élèvent à
2 274 millions d’euro, en hausse de +2,3% par
rapport au premier trimestre 2021 et principalement
expliqué par les frais de personnel (dont la hausse de
l’intéressement et participation). Les contributions aux FRU et FGD
atteignent 158 millions d’euros et 52 millions d’euros,
en hausse de 11,9% et 17,1% respectivement par rapport au
premier trimestre 2021. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent ressort en baisse de -1,2% par
rapport au premier trimestre 2021. Le coût du
risque s’élève à -145 millions d’euros, en
baisse (-5,2%) par rapport au premier trimestre 2021. Au
premier trimestre 2022, le coût du risque sur encours atteint
10 points de base sur
quatre trimestres glissants et également
10 points de base en encours annualisé ; le
taux de créances douteuse est faible et s’établit à 1,6% (stable
par rapport à fin décembre 2021) et le stock de provisions est à
10,1 milliards d’euros (en hausse de +0,1 milliard
d’euros par rapport à fin décembre 2021). Il en résulte
un taux de couverture élevé, à 103,9% à fin mars 2022
(+0,6 point de pourcentage par rapport à fin
décembre 2021). La contribution des Caisses régionales au
Résultat net part du Groupe
sous-jacent du Groupe atteint
ainsi 720 millions d’euros, en hausse de +9,9% par
rapport au premier trimestre 2021.
La performance des autres métiers du Groupe
Crédit Agricole est détaillée dans la partie
Crédit Agricole S.A. de ce communiqué.
Crédit Agricole S.A.
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le
4 mai 2022, a examiné les comptes du
premier trimestre 2022.
Résultats
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T1-2022 et au
T1-2021
En
m€ |
T1-22publié |
Eléments spécifiques |
T1-22sous-jacent |
T1-21publié |
Eléments spécifiques |
T1-21sous-jacent |
∆ T1/T1publié |
∆ T1/T1sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
5 938 |
10 |
5 929 |
5 493 |
(15) |
5 508 |
+8,1% |
+7,6% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 518) |
(18) |
(3 499) |
(3 197) |
(4) |
(3 193) |
+10,0% |
+9,6% |
FRU |
(636) |
- |
(636) |
(380) |
130 |
(510) |
+67,3% |
+24,7% |
Résultat brut d'exploitation |
1 784 |
(9) |
1 793 |
1 916 |
111 |
1 805 |
(6,9%) |
(0,6%) |
Coût du risque
de crédit |
(741) |
(195) |
(546) |
(384) |
- |
(384) |
+93,0% |
+42,2% |
Sociétés mises
en équivalence |
95 |
- |
95 |
87 |
- |
87 |
+9,8% |
+9,8% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
10 |
- |
10 |
3 |
- |
3 |
x 2,9 |
x 2,9 |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
1 148 |
(204) |
1 352 |
1 622 |
111 |
1 511 |
(29,2%) |
(10,5%) |
Impôt |
(391) |
3 |
(394) |
(378) |
5 |
(384) |
+3,5% |
+2,8% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
2 |
(4) |
5 |
(6) |
(5) |
(1) |
ns |
ns |
Résultat net |
759 |
(205) |
963 |
1 238 |
112 |
1 126 |
(38,7%) |
(14,5%) |
Intérêts
minoritaires |
(207) |
0 |
(207) |
(193) |
1 |
(194) |
+7,5% |
+6,9% |
Résultat net part du Groupe |
552 |
(204) |
756 |
1 045 |
113 |
932 |
(47,2%) |
(18,9%) |
Bénéfice par
action (€) |
0,14 |
(0,07) |
0,21 |
0,32 |
0,04 |
0,28 |
(55,5%) |
(25,3%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
59,2% |
|
59,0% |
58,2% |
|
58,0% |
+1,0 pp |
+1,1 pp |
Résultat net part du groupe hors FRU |
1 117 |
(204) |
1 322 |
1 375 |
(17) |
1 392 |
(18,7%) |
(5,0%) |
Au
premier trimestre 2022,
le résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
552 millions d’euros,
contre 1 045 millions d’euros au
premier trimestre 2021. Ce trimestre est impacté par les
éléments de volatilité comptable récurrents en PNB, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur
instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du
Groupe) pour -22 millions d’euros en résultat net part du
groupe, la couverture de portefeuille de prêts en Grandes
Clientèles pour 12 millions d’euros en résultat net part du groupe,
la provision Epargne logement pour 17 millions en résultat net part
du groupe. A ces éléments récurrents, s’ajoutent les éléments
suivants : les coûts d’intégration de Creval pour
-4 millions d’euros en résultat net part du groupe et ceux de
Lyxor pour pour -5 millions d’euros, la provision pour risques de
fonds propres Ukraine pour -195 millions d’euros, le déclassement
du Crédit du Maroc en actifs en cours de cession pour -7 millions
d’euros. Au
premier trimestre 2021, les
éléments spécifiques avaient eu un effet net, positif, de
+113 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe, dont l’impact du
DVA pour 6 millions d’euros, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour
-5 millions d’euros et les variations de provisions
épargne logement pour -11 millions d'euros, les coûts
d’intégration/ acquisition de Kas Bank et S3 par CACEIS pour
-2 millions d’euros, ainsi que l’impact la restitution du
trop versé des contributions au titre du FRU sur les exercices 2016
à 2020 pour +130 millions d’euros et les pertes sur les activités
de gestion de fortune à Miami et au Brésil en cours de cession pour
-5 millions d’euros au sein du métier Gestion de fortune. Hors ces
éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent13 atteint
756 millions d’euros,
en baisse de -18,9% par rapport au
premier trimestre 2021, dû notamment à une forte
augmentation du FRU et à un provisionnement prudent des encours
performants lié à la guerre Ukraine/Russie.
Au premier trimestre 2022, les
revenus sous-jacents ont atteint 5
929 millions d’euros, et sont en hausse de +7,6% par rapport
au premier trimestre 2021.Tous les métiers contribuent à
la hausse grâce au dynamisme de l’activité sur le trimestre. Pro
forma de l’intégration de Creval et Lyxor sur 2021, ils sont en
hausse de +4,1%. Les revenus du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances (+9,2% par rapport au premier trimestre 2021, intégrant
l’effet périmètre de Lyxor) profitent d’une bonne dynamique de
collecte et d’un niveau élevé des commissions de surperformance en
gestion d’actifs ainsi que d’un effet marché favorable. Les revenus
en Grande Clientèle (+4,4%) s’appuient sur la complémentarité des
activités en banque de financement et d’investissement et sur une
bonne activité des services financiers aux institutionnels. Au sein
des Services Financiers Spécialisés, les revenus progressent (+6,8
%), grâce à une activité en hausse dans tous les métiers ce
trimestre. La production commerciale est en effet dynamique en
crédit à la consommation, tout comme l’activité en leasing et en
factoring. Les revenus de banque de proximité progressent par
rapport au premier trimestre 2021 (+10,5%, incluant l’effet
périmètre de Creval), grâce notamment à la forte production de
crédits chez LCL.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont en hausse
(+9,6% comparé au premier trimestre 2021) s’établissant à
3 499 millions d’euros au premier trimestre 2022.
Pro forma de l’intégration de Creval et Lyxor sur 2021, elles sont
en hausse de +5,4%. Au sein du pôle Gestion de l’épargne et
Assurance, les charges d’exploitation hors FRU sont en hausse de
+10,7% (incluant l’effet périmètre Lyxor). Les charges en gestion
d’actifs augmentent de +3,6% (pro forma Lyxor sur 2021) en raison
de la poursuite des investissements (et notamment chez Amundi
Technology), elles augmentent de 8,9% par rapport au premier
trimestre 2021 chez Crédit Agricole Assurances, pour accompagner le
développement des métiers et du fait des hausses de taxes (effet
ciseaux favorable de +2,8 pp), et sont maîtrisées sur le métier de
la gestion de fortune. Sur le pôle Grande Clientèle, les charges
d’exploitation hors FRU sont en hausse de +6,4% comparé au premier
trimestre 2021, notamment sur la banque de financement et
d’investissement, du fait notamment d’investissements IT sur les
financements et le cash management pour accompagner le
développement des usages digitaux chez les clients. Les charges
sont maîtrisées en Services financiers aux Institutionnels. Le pôle
Services Financiers spécialisés voit ses charges augmenter de +9,5%
par rapport au premier trimestre 2021 en cohérence avec la
progression de l’activité et les effets périmètres constatés (+7,3%
pour CACF ; +2,9% hors CACF NL et +17,2% pour CALF ;
+8,2% hors Olinn). La banque de proximité présente des charges
d’exploitation hors FRU de +8,6% (incluant l’effet périmètre
Creval). Hors Creval, elles sont en baisse de -1,5% sur la banque
de proximité en Italie. Chez LCL, elles restent maîtrisées sur le
trimestre hors Fond Garantie des dépôts. L’effet ciseaux hors FRU
est ainsi positif chez LCL de +4,5 pp au premier trimestre 2022 par
rapport au premier trimestre 2021.
L’effet IFRIC 21 s’établit à 835 millions
d’euros et inclut 636 millions de charges au titre du FRU14 pour
l’année 2022, ce qui représentent une hausse de +24,7% (ou +126
millions d’euros) pour la ligne FRU comparée au premier trimestre
2021. La hausse des charges de FRU porte essentiellement sur les
pôles Grande clientèle (+30,3% ou +89 millions d’euros comparé au
premier trimestre 2021) et Banque de Proximité (+21,5% ou +17
millions d’euros comparé au premier trimestre 2021). A noter que la
restitution d’un trop versé sur l’exercice 2016-2020 a été
comptabilisée en éléments spécifiques au premier trimestre
2021.
Le
résultat brut d’exploitation
sous-jacent hors FRU est
dynamique au premier trimestre 2022. Il est en hausse de +4,9% pour
atteindre 2 429 millions d’euros (+2,5% pro forma des
intégrations de Lyxor et Creval). Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’élève à 59,0%, en hausse de +1,0 point
de pourcentage par rapport au premier trimestre 2021 (+0,7 point de
pourcentage pro forma Lyxor et Creval), et reste inférieur à la
cible définie dans le Plan Moyen Terme. Par pôle, les résultats
brut d’exploitation hors FRU sont en croissance par rapport au
premier trimestre 2021 pour tous les pôles : Gestion de
l’épargne et assurance (+7,8%), Grande clientèle (+2,0%), Services
Financiers spécialisés (+3,9%), Banque de proximité en France
(+16,1%) et à l’international (+10,7%).
Au 31 mars 2022, les indicateurs de
risque confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté habitat (28% des encours bruts) et entreprises (44% des
encours bruts de Crédit Agricole S.A.). Le taux de créances
douteuses demeure toujours bas à 2,4% (-0,1 point de pourcentage
par rapport au 31 décembre 2021) et le taux de couverture15,
élevé, à 77,5%, est en hausse de
+2,8 points de pourcentage par rapport au quatrième
trimestre 2021. Le stock total de provisions s’établit à
8,8 milliards d’euros pour Crédit Agricole S.A., en
baisse de 0,1 milliard d’euros par rapport au 31 décembre 2021 en
raison du déclassement en activités en cours de cession de Crédit
du Maroc sur le trimestre. Sur ce stock de provisions, 38% sont
liés au provisionnement des encours sains. Ce trimestre, les
provisionnements sont fondés sur plusieurs scénarios
économiques pondérés. La pondération des
scénarios a été revue depuis le quatrième trimestre 2021, pour
tenir compte du déclenchement de la guerre en Ukraine et de ses
impacts macroéconomiques. Pour le PIB en France,
sont retenus un scenario plus favorable (+6% en 2022 et +2,7% en
2023), et un scénario moins favorable (+3,0% en 2022 et +0,9% en
2023). Sur le premier trimestre 2022, la pondération du scénario
défavorable est renforcée par rapport au quatrième trimestre
2021.
Le coût du
risque sous-jacent du premier trimestre
2022 s’élève à 546 millions d’euros, en hausse de 162 millions
d’euros (+42,2%) par rapport au premier trimestre 2021 avec une
hausse marquée au niveau du provisionnement des encours sains Stage
1&2 (+295% par rapport au premier trimestre 2021) et une baisse
des provisions pour risques avérés Stage 3 (- 43% par rapport au
premier trimestre 2021).
Un provisionnement de 195 millions d’euros au
titre du risque de fonds propres sur l’Ukraine a été comptabilisé
ce trimestre pour le métier banque de proximité à l’international
hors Italie. Cette provision a été reclassée en éléments
spécifiques. Hors cette provision, la charge sous-jacente de 546
millions d’euros du premier trimestre 2022 se
décompose en un provisionnement des encours sains
(Stage 1&2) pour
356 millions d’euros (contre une dotation de
90 millions d’euros au premier trimestre 2021
et une dotation de 20 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021), principalement affectée par
l’impact des dégradations des ratings Russie sur le provisionnement
des expositions performantes de la banque de financement et
d’investissement sur le pays à hauteur de 346 millions d’euros16.
Le provisionnement pour risques avérés
(Stage 3) s’élève à
161 millions d’euros (contre
283 millions d’euros au premier trimestre 2021
et 277 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021), incluant une provision de 43
millions d’euros au titre du risque Russe de la banque de
financement et d’investissement et une provision de 20 millions17
d’euros comptabilisée dans le métier banque de proximité à
l’international au titre du risque Ukraine, suite à des événements
de crédit survenus avant le début du conflit.
Au premier trimestre 2022, le coût du risque sur
encours sur quatre trimestres glissants18 atteint
31 points de base et
47 points de base en vision trimestrielle
annualisée19. Le coût du risque est en hausse modérée pour CACF. Il
affiche une hausse plus marquée en Banque de Financement et
d’Investissement en raison principalement de l’impact de la
dégradation du rating Russie sur le provisionnement des expositions
performantes de CACIB sur la Russie à hauteur de 346 millions
d’euros16. Le coût du risque est en baisse pour CA Italia et LCL,
en raison notamment d’un effet base par rapport à un premier
trimestre 2021 marqué par le provisionnement en lien avec la crise
Covid chez LCL. Ainsi, en Banque de financement et
d’investissement, le coût du risque du trimestre s’élève à
283 millions d’euros, contre une dotation de
85 millions d’euros au premier trimestre 2021,
et 12 millions d’euros au quatrième trimestre 2021. Le coût du
risque sur encours sur quatre trimestres glissants18 ressort à
23 points de base sur le premier trimestre 2022
(contre 88 points de base en vision trimestrielle
annualisée19 ; le coût du risque de CACF augmente de +2,5% par
rapport au premier trimestre 2022 à 117 millions d’euros, le
coût du risque sur encours ressort à
127 points de base sur le premier trimestre 2022 (et
127 points de base en vision trimestrielle
annualisée19). Enfin, CA Italia enregistre un coût du risque
de 45 millions d’euros sur le
premier trimestre 2022 (-36,4% par rapport au premier
trimestre 2021 et -61,5% par rapport au
quatrième trimestre 2021), avec un
coût du risque sur encours18 atteignant
55 points de base au premier trimestre 2022
(30 points de base en vision trimestrielle
annualisée19) ; LCL affiche un coût du risque à
61 millions d’euros (-25,8% par rapport au
premier trimestre 2021 et en hausse de +12,8% depuis le
quatrième trimestre 2021) et une stabilisation de son coût du
risque sur encours18 à 14 points de base au premier
trimestre 2022 (16 points de base en vision trimestrielle
annualisée19) ;
La contribution en sous-jacent des
sociétés mises en équivalence
ressort à 95 millions d’euros en hausse de
+9,8% par rapport au premier
trimestre 2021 grâce à une bonne performance de nos JV en gestion
d’actifs et crédit à la consommation notamment
Le résultat net sur autres
actifs s’établit à 9 millions d’euros au
premier trimestre 2022, contre
0 million d’euros au premier trimestre 2021, en
raison avec la cession d’agences en Guyane par LCL.
Le résultat
sous-jacent20 avant impôt,
activités cédées et minoritaires ressort ainsi
en baisse
de -10,5%, à
1 352 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 31,4%, en hausse de
+4,4 points de pourcentage par rapport au
premier trimestre 2021 (en raison notamment de la hausse
des taxes IFRIC21). La charge d’impôt sous-jacente est ainsi
augmentée de +2,8% et s’établit à -394 millions d’euros.
Le résultat net avant minoritaires affiche
donc une baisse de
-14,5%.
Les intérêts minoritaires
s’établissent à -207 millions d’euros au
premier trimestre 2022, en hausse de +6,9%.
Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en baisse de -18,9% par rapport au
premier trimestre 2021 à
756 millions d'euros.
Le bénéfice par action
sous-jacent sur le premier trimestre 2022
atteint 0,21€, il est
en baisse de
-25,3% par rapport au
premier trimestre 2021.
Analyse de l’activité et
des résultats des pôles et métiers de Crédit
Agricole S.A.
Gestion de l’épargne et Assurances
Les encours gérés du pôle augmentent de 12,4%
par rapport à fin mars 2021 pour s’établir à 2 535 milliards
d’euros à fin mars 2022. Sur le premier trimestre 2022, la collecte
nette s’établit à +6,8 milliards d’euros, dont +3,2 milliards
d’euros en gestion d’actifs, +2 milliards d’euros en assurance-vie,
et +1,6 milliard d’euros en gestion de fortune, et l’effet marché
et change explique une baisse de -53 milliards d’euros.
En épargne/retraite, l’activité
est dynamique et Crédit Agricole Assurances continue son
développement commercial avec un chiffre d’affaires en hausse de
+5,2% par rapport au premier trimestre 2021. La collecte nette du
premier trimestre 2022 est positive (+2,0 milliards d’euros) par
rapport au premier trimestre 2021, dont une collecte nette UC
historique à +2,1 milliards d’euros. Le taux d’UC dans la collecte
brute atteint ce trimestre 40,9 % soit +0,2 point de pourcentage
par rapport au premier trimestre 2021.
Les encours (épargne, retraite et prévoyance)
atteignent 322,3 milliards d’euros, en hausse de +3,2% par rapport
à mars 2021. Les encours en unités de comptes atteignent ce
trimestre 84,5 milliards d’euros, représentant 26,2% des encours,
en progression de +1,1 point de pourcentage par rapport à mars
2021.
En assurances dommages,
l’activité est dynamique au premier trimestre 2022, avec une
croissance de +6,7% du chiffre d’affaires par rapport au premier
trimestre 2021. Le nombre de contrats d’assurance dommages en
portefeuille de Crédit Agricole Assurances atteint plus de 15,3
millions à fin mars 2022, en progression de +3,4% sur un an. Au 1er
janvier 2022, le transfert de 10 millions de contrats assistance
vers Europ Assistance France s’est déroulé avec succès. Enfin, le
ratio combiné21 s’élève à 97,7%, marqué par des évènements
climatiques au premier trimestre 2022.
En
prévoyance/emprunteur/collectives, le chiffre
d’affaires atteint 1,4 milliard d’euros ce trimestre en hausse de
+7,8% par rapport au premier trimestre 2021, porté par l’ensemble
des trois segments d’activité, en France, comme à l’international.
L’assurance emprunteur reste soutenue par un marché immobilier
favorable (+10%). L’assurance collective affiche une belle
progression de +15% de son chiffre d’affaires. Et la Prévoyance
bénéficie des bonnes performances de la garantie Obsèques
(+11%).
Par ailleurs, le 1er février 2022, Crédit
Agricole Assurances a signé un accord avec Generali pour la cession
de La Médicale, qui avait été déclassée comptablement en IFRS-5 au
quatrième trimestre 2021.
Enfin, Crédit Agricole Assurances poursuit ses
actions pour le climat afin de réduire l’empreinte carbone de ses
offres et permettre à ses clients de limiter leur impact sur
l’environnement. Pour cela, Crédit Agricole Assurances annonce son
adhésion à la NZIA (Net-Zero Insurance Alliance).
La Gestion d’actifs (Amundi)
enregistre ce trimestre une activité dynamique soutenue par le
Retail et les principales expertises. Les encours sous gestion de
s’établissent à 2 021 milliards d’euros en hausse de +15,1%
sur un an suite notamment à l’intégration des encours Lyxor (+148
milliards d’euros au 31 décembre 2021). Sur le premier trimestre,
les encours sont en baisse de -2,1% avec des effets marchés
défavorables (-46,4 milliards d’euros) et une collecte nette de
+3,2 milliards d’euros. A noter toutefois un ralentissement marqué
de la collecte, constaté depuis le début de la guerre en
Ukraine.
Sur le premier trimestre 2022, la collecte nette
MLT hors JV reste soutenue à +21,0 milliards d’euros, tirée par les
principales expertises (gestion active, passive et actifs réels
& alternatifs). Le bon niveau d’activité dans le Retail se
poursuit, la collecte nette MLT hors JV de ce segment de clientèle
s’établissant à +14,4 milliards d’euros. Le segment Institutionnels
enregistre également une solide collecte MLT à +6,6 milliards
d’euros. Les produits de trésorerie enregistrent de leur côté une
décollecte nette s’élevant à -26,3 milliards d’euros principalement
sur le segment de clientèle entreprise. Dans les joint-ventures la
collecte est positive, à +8,4 milliards d’euros tirée par l’Inde et
la Chine.
En gestion de fortune, les
encours sont en croissance sur le trimestre et s’élèvent à 133
milliards d’euros à fin mars 2022, soit une augmentation de +1,3%
par rapport à fin mars 2021, portés notamment par une collecte
nette dynamique qui s’élève à +1,2 milliard d’euros au premier
trimestre 2022.
Le pôle Gestion de l’épargne et
Assurances (GEA) réalise un
résultat net part du Groupe
sous-jacent de 571 millions d’euros au premier
trimestre 2022, en croissance de +11,6% par rapport au premier
trimestre 2021, porté par la croissance de la contribution de
tous les métiers.
Au 31 mars 2022, les fonds propres
alloués au pôle s’élèvent à 11,7 milliards d’euros dont
10 milliards d’euros sur les Assurances,
1,2 milliard d’euros sur la Gestion d’actifs et
0,5 milliard d’euros sur la Gestion de fortune. Les
emplois pondérés du pôle sont de 59,2 milliards d’euros
dont 41,7 milliards d’euros sur les Assurances,
12,8 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs et
4,7 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Assurances
Le produit net bancaire sous-jacent de
l’activité d’assurances atteint 697 millions d’euros au
premier trimestre 2022, en hausse de +11,7%22 sur un an,
bénéficiant du démantèlement total du switch pour +44 millions
d’euros et d’une hausse du prélèvement de la marge financière
permettant de compenser l’effet marché défavorable sur la JVR. Les
charges sous-jacentes du premier trimestre 2022 sont en hausse de
8,9%22 par rapport au premier trimestre 2021, soit une augmentation
de +21 millions d’euros, dont 16 millions d’euros relatifs à la
hausse des taxes C3S, en lien avec la forte hausse du chiffre
d’affaires en 2021. Le résultat brut d’exploitation affiche une
hausse significative de +13,3%, à 443 millions d’euros au premier
trimestre 2022. Le coefficient d’exploitation sous-jacent s’établit
à 36,4% au premier trimestre 2022, en diminution de -0,9 point de
pourcentage par rapport au premier trimestre 2021. La charge
d’impôt est en hausse de +2,4% à 79 millions d’euros par rapport au
premier trimestre 2021. Au final, le résultat net part du groupe
sous-jacent affiche une croissance en hausse de +17,0%, à 346
millions d’euros au premier trimestre 2022.
Gestion d’actifs
Le produit net bancaire sous-jacent atteint
814 millions d’euros au premier trimestre 2022,
en croissance de +8,2% par rapport au
premier trimestre 2021 et de +2,1% pro forma de
l’acquisition Lyxor. Les revenus nets de gestion sont en hausse de
+3,1% par rapport au premier trimestre 2021, tirés par les
commissions nettes de gestion, qui augmentent de +9,2%, profitant
de la dynamique de collecte depuis plusieurs trimestres et la
progression des marchés trimestre sur trimestre. Les commissions de
surperformance sont en cours de normalisation, et s’élèvent à 71
millions d’euros sur le premier trimestre 2022 (111 millions
d’euros au premier trimestre 2021). Les revenus d’Amundi Technology
sont pour leur part en hausse de +37,8% par rapport au premier
trimestre 2021. Les charges d’exploitation hors FRU sous-jacentes
s’élèvent à 427 millions d’euros, en hausse de +12,7% par rapport
au premier trimestre 2021 et de +3,6% pro forma de l’acquisition
Lyxor, les efforts d’investissement se poursuivant. Le résultat
brut d’exploitation sous-jacent est ainsi en croissance à +3,5%
(+0,5% en données pro forma) et le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit à 52,5%, en hausse de +2,1 points de
pourcentage par rapport au premier trimestre 2021 (+0,8 point de
pourcentage en donnée pro forma), cette variation étant
principalement due à une base de comparaison 2021 qui intègre un
niveau élevé de commissions de surperformance. La contribution des
sociétés mises en équivalence, reprenant notamment la contribution
des joint-ventures d’Amundi en Asie, est en hausse de +11,5% par
rapport au premier trimestre 2021 et s’établit à 20 millions
d’euros. La charge d’impôt sous-jacente s’élève à 95 millions
d’euros, en baisse de -1,5%. Au final, le résultat net part du
groupe sous-jacent est en progression de +3,7% à 204 millions
d’euros (+0,9% pro forma Lyxor en 2021).
Gestion de fortune
Le produit net bancaire sous-jacent est
dynamique à 218 millions d’euros au premier trimestre 2022, en
hausse de +5,5% par rapport au premier trimestre 2021.
Les charges sous-jacentes hors FRU sont en hausse maîtrisée (+8,6%)
malgré les investissements IT et atteignent 185 millions d’euros.
Ainsi, le résultat brut d’exploitation hors FRU diminue légèrement
sur un an s’élevant à 29 millions d’euros (33 millions au premier
trimestre 2021) et le coefficient d’exploitation sous-jacent hors
FRU s’établit à 85,2% au premier trimestre 2022. Le coût du risque
est en forte amélioration pour s’établir à +2 million d’euros au
premier trimestre 2022 contre -5 millions d’euros au premier
trimestre 2021. Au final, le résultat net part du groupe
sous-jacent est en forte hausse de +10,1% en comparaison au premier
trimestre 2021, atteignant 22 millions d’euros au premier trimestre
2022.
Grandes Clientèles
L’activité de l’ensemble de la Banque de
financement et d’investissement (BFI) demeure dynamique au
premier trimestre 2022, grâce notamment au dynamisme de
l’activité en Banque de financement, et malgré la baisse des
revenus en banque de marché (comparée au niveau élevé du premier
trimestre 2021), dans un contexte d’attentisme des émetteurs
Corporates. Les revenus
sous-jacents demeurent élevés à
1 425 millions d’euros (en hausse de +4,3% par
rapport au premier trimestre 2021 et de +1,7% à change
constant). La Banque de financement réalise une
très bonne performance, avec des revenus à 737 millions d’euros en
hausse de +11,9% par rapport au premier trimestre 2021 (+8,0% à
change constant), grâce aussi bien aux financements structurés
enregistrent un excellent trimestre (+16,0 % par rapport au premier
trimestre 2021) qu’à la banque commerciale (+8,2% par rapport au
premier trimestre 2021) et notamment grâce à la poursuite du très
bon développement d’International Trade & Transaction Banking
(ITB). Crédit Agricole CIB conserve d’ailleurs ses positions de
leader en crédits syndiqués (#1 en France23,et #2 sur la zone
EMEA24) et en financement de projet (#3 Crédits financement projets
monde25) . Les revenus de la Banque de marché et
d’investissement s’élèvent à 688 millions d’euros en
retrait de -2,8% par rapport au premier trimestre 2021 (-4,2% à
change constant), qui s’explique par les activités FICC (-9,1 % par
rapport au niveau historique du premier trimestre 2021,+3,2% par
rapport au premier trimestre 2020 et +18,9% par rapport au premier
trimestre 2019) pénalisées par un impact CVA défavorable lié à la
crise Russo-Ukrainienne (hausse des spreads au premier trimestre
2022), mais partiellement compensées par une activité très
dynamique en banque d’investissement et equity(+40,1% au
premier trimestre 2022 par rapport au premier
trimestre 2021). La VaR réglementaire moyenne est en baisse, à
8,7 millions d’euros sur le premier trimestre 2022 contre 12,3
millions d’euros au premier trimestre 2021. Dans un marché en
normalisation, CACIB confirme ses positions de premier plan sur les
émissions obligataires (#5 All bonds in Euro worldwide26, #7 Green,
Social & Sustainable bonds All currencies27).
Les Services financiers aux
institutionnels (CACEIS) enregistrent un bon niveau
d’activité au premier trimestre 2022. Les encours
conservés sont en hausse de +1,3% par rapport à fin mars
2021, pour atteindre 4 349 milliards d’euros à fin mars
2022. Les encours administrés progressent
également de +3,1% par rapport à fin mars 2021, atteignant
2 290 milliards d’euros à fin mars 2022. Les flux de
transactions sont par ailleurs dynamiques.
Au premier
trimestre 2022, les
revenus sous-jacents du pôle Grandes clientèles
atteignent 1 737 millions d’euros, en hausse de
+4,4% par rapport au premier trimestre 2021, tirés par le
dynamisme de l’activité. Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU s’établissent à
968 millions d’euros, en hausse de +6,4% par rapport au
premier trimestre 2021, en lien avec les investissements dans les
projets informatiques accompagnant la croissance de l’activité. Le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU du pôle Grandes
clientèles s’élève à 55,7%, en hausse de 1,1 point de pourcentage
par rapport au premier trimestre de l’année 2021. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation diminue de -23,1%, pénalisé
par une hausse de la contribution au FRU de +34,5%. Le pôle
enregistre une dotation nette globale du coût du risque de -278
millions d’euro au premier trimestre 2022, par rapport à une
dotation de -67 millions d’euros au premier trimestre 2021
(essentiellement des dotations des encours sains sous l’effet des
dégradations de notations sur les expositions performantes aux
contreparties russes). Le résultat avant impôt s’élève à 52
millions d’euros, en baisse de -85,5% au premier trimestre 2022 par
rapport au premier trimestre 2021. La charge d’impôts s’élève à -79
millions d’euros, en hausse +18,1% sur la même période en raison
d’éléments non récurrents.
En conséquence, le Résultat net part du Groupe
s’établit à -33 millions d’euros au premier trimestre 2022 (contre
+277 millions d’euros au premier trimestre).
Au 31 mars 2022, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 13,7
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 143,5 milliards d’euros.
Banque de financement et
d’investissement
Au
premier trimestre 2022,
les revenus sous-jacents de la Banque de
financement et d’investissement s’élèvent à 1 425 millions
d’euros, en hausse de +4,3% par rapport au premier trimestre 2021
(+1,7% à change constant), grâce à la complémentarité des
activités. Les revenus de la Banque de financement sont en effet
dynamiques (à 737 millions d’euros, en hausse de +11,9%
par rapport au premier trimestre 2021), alors que les
revenus en Banque de marché et investissement sont en baisse (à
688 millions d’euros, en retrait de -2,8% par rapport au
premier trimestre 2021), pénalisés par la crise russo
ukrainienne et un certain attentisme des émetteurs Corporates sur
les activités d’émission primaires. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU
enregistrent une hausse de +7,8% ce trimestre par rapport au
premier trimestre 2021 (+6,0% à change constant) pour s’établir à
-743 millions d’euros, en raison notamment des investissements
informatiques visant à accélérer la modernisation des chaînes de
production sur les financements et les paiements en préparant
l’ouverture de canaux digitaux aux clients. Le coefficient
d’exploitation hors FRU s’élève à 52,1%, en hausse de 1,7
point de pourcentage par rapport au premier trimestre 2021.La
contribution au FRU s’élève à -383 millions d’euros, en forte
hausse (+30,3%) par rapport au premier trimestre 2021. Le
résultat brut d’exploitation s’établit
en conséquence à 299 millions d’euros, en baisse de -22,0% par
rapport au premier trimestre 2021. (Hors FRU, le résultat brut
d’exploitation s’élève à + 682 millions d’euros au premier
trimestre 2022, en hausse de +5 millions d’euros par rapport au
premier trimestre 2021). Le coût du risque
enregistre une dotation nette de -279 millions d’euros contre une
dotation de -72 millions d’euros au premier trimestre 2021,
multiplié par 3,9. Cette hausse du provisionnement s’explique
essentiellement par la hausse des dotations sur encours sains en
Banque de financement (Stages 1&2,
-282 millions d’euros au premier trimestre 2022
contre des dotations pour -71 millions d’euros au premier
trimestre 2021), notamment en raison de l’impact de la guerre
Russie Ukraine (pour un montant de -346 millions d’euros28 au
premier trimestre 2022). Hors ces éléments, les encours sains
(Stage 1&2) sont en reprise de +64 millions au premier
trimestre 2022. La dotation pour risques avérés est faible et
s’élève à -3 millions d’euros au premier trimestre 2022 (dont -43
millions d’euros pour risques avérés sur des dossiers russes)
contre -14 millions d’euros au premier trimestre 2021. Enfin,
le résultat avant impôt du premier trimestre 2022
s’établit à 20 millions d’euros, en baisse de -93,6%. La charge
d’impôt s’élève à -67 millions d’euros, en hausse de +29,8% rapport
au premier trimestre 2021.
Au final, le
Résultat net part du Groupe sous-jacent de
la Banque de financement et d’investissement s’établit à – 46
millions d’euros au premier trimestre 2022 (contre 255
millions d’euros au premier trimestre 2021).
Les emplois pondérés à fin
mars 2022
s’élèvent à 133,4 milliards d’euros, en hausse de +10,5
milliard d’euros par rapport à fin décembre 2021, dont +5,8
mds€ lié à la crise Russe, dans un contexte de hausse de parts de
marchés sur les financements structurés.
Services financiers aux
institutionnels
Au premier trimestre 2022, les
revenus sous-jacents s’élèvent à 312 millions
d’euros, en hausse de +4,8% par rapport au premier trimestre 2021.
La progression des revenus est ainsi tirée par la croissance des
commissions sur encours et sur flux et par un effet marché
favorable. Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont en hausse +2% par rapport au premier
trimestre 2021 à 225 millions d’euros. La contribution au FRU
s’élève à -58 millions d’euros au premier trimestre 2022, en hausse
de +71,4% par rapport au premier trimestre 2021. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent (y
compris FRU) s’élève à 29 millions d’euros, en baisse de -33,1%.
Hors FRU, le résultat brut d’exploitation est en
hausse de +12,9% et s’élève à 87 millions d’euros au premier
trimestre 2022 grâce à un effet ciseaux positif (+ 2,8 points de
pourcentage). Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit à 72,0% au premier
trimestre 2022, en amélioration de 2,0 points de pourcentage
par rapport au premier trimestre 2021. Après partage avec les
minoritaires pour 7 millions d’euros, la contribution du
métier au
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en baisse de -41,7% par rapport au premier
trimestre 2022, à 13 millions d’euros, en raison de la hausse
du FRU.
Services financiers spécialisés
Dans le pôle Services
Financiers spécialisés, l’activité est en hausse dans tous
les métiers ce trimestre. La production commerciale est en effet
dynamique en crédit à la consommation, tout comme l’activité en
leasing et en factoring.
La production commerciale de
Crédit Agricole Consumer Finance (CACF) est en hausse au premier
trimestre 2022 par rapport au premier trimestre 2021 (+13%), portée
par une activité dynamique tant en France qu’à l’international.
Malgré la persistance des pénuries de composants électroniques sur
le marché automobile, la production des JV automobiles est
notamment en hausse sur ce trimestre (+3% par rapport au quatrième
trimestre 2021 et +11% par rapport au premier trimestre 2021,
tirée par GAC Sofinco). Les encours gérés de CACF
s’établissent à 93,9 milliards d’euros à fin mars 2022. Ils sont en
hausse de +2,7% par rapport à fin mars 2021 et de +1,5% par rapport
à fin décembre 2021. La hausse des encours est portée par
l’international29 (+4,8% par rapport à fin mars 2021) et par
l’activité gérée pour le compte du Groupe Crédit Agricole en France
+4,9% par rapport à fin mars 2021). Les encours liés aux
partenariats automobiles retrouvent leur niveau du premier
trimestre 2021 (+0,2%) et sont en hausse par rapport au quatrième
trimestre 2021 (+2,9%).
Chez Crédit Agricole Leasing and Factoring
(CAL&F), la production commerciale en
crédit-bail est en hausse significative par rapport au
premier trimestre 2021 (+45%), portée par le crédit-bail immobilier
et les énergies renouvelables (x4,5 T1/T1). La production
commerciale en affacturage a également fortement augmenté par
rapport au premier trimestre 2021 (+59,4%), avec un dynamisme de
l’activité tant en France qu’à l’international (Pologne et Italie
principalement), et le chiffre d’affaire factoré
est en hausse de +28,3% comparé au premier trimestre 2021, grâce à
la hausse de la quotité financée. Les encours de
leasing atteignent 16,5 milliards d’euros fin mars 2022
(dont 13,3 milliards d’euros en France et 3,2 milliards d’euros à
l’international) soit une hausse de +5,2% comparé à fin mars
2021.
Le résultat des Services financiers
spécialisés est en croissance au premier trimestre 2022,
de +3,4% par rapport au premier trimestre 2021, grâce à l’activité
commerciale dynamique. Le produit net bancaire sous-jacent des
Services financiers spécialisés est en hausse de +6,8% par rapport
au premier trimestre 2021, hausse aussi bien portée par le
dynamisme des revenus de CACF (+5% ; +2,9% hors CACF NL), que
de CALF (+13,2% ; +8% hors Olinn). Les charges sous-jacentes
hors FRU sont en hausse de +9,5%, en cohérence avec la progression
de l’activité et les effets périmètres constatés (+7,3% pour
CACF ; +2,9% hors CACF NL et +17,2% pour CALF ; +8,2%
hors Olinn). Le
résultat brut d’exploitation est stable
à +0,3% par rapport au premier trimestre 2021, le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
reste bas à 53,3% (en hausse de +1,3 points de
pourcentage par rapport au premier trimestre 2021). Le coût
du risque31 est en
baisse par rapport au premier trimestre 2021 (-2,3%). Ainsi, au
premier trimestre 2022, le résultat net part du Groupe
sous-jacent du pôle, atteint 164 millions d’euros, en
hausse par rapport au premier trimestre 2021 (+3,4%).
Au 31 mars 2022, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 5,3
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 55,3 milliards d’euros.
Crédit à la consommation
Au premier trimestre 2022, le
produit net bancaire sous-jacent de CACF, hors
CACF NL, atteint 517 millions d’euros, en hausse de +2,9%
par rapport au premier trimestre 2021, profitant d’une
activité dynamique tant en France qu’à l’international et de la
hausse des revenus d’assurance. Les charges
sous-jacentes hors FRU de CACF hors CACF NL augmentent de
+2,9%, en ligne avec l’évolution de l’activité et l’intégration
globale de CACF Spain30 (pour un effet de 7 millions d’euros). Hors
CACF NL et hors CACF Spain, la hausse des charges hors FRU de CACF
serait de 0,2% (effet ciseaux favorable de +1,9 point de
pourcentage hors ces effets périmètre). Ainsi, le résultat
brut d’exploitation sous-jacent, hors
CACF NL, reste stable par rapport au premier trimestre 2021 et le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
et hors CACF NL reste bas, à 51,4% (stable par
rapport au premier trimestre 2021). La contribution des
sociétés mises en équivalence est très bonne et atteint
80 millions d’euros au premier trimestre 2021
(+8,1% par rapport au premier trimestre 2021). Le coût du
risque est bas à -117 millions d’euros 31, en hausse de
2,5% par rapport au premier trimestre 2021. Le coût du
risque sur encours sur quatre trimestres glissants31
atteint 127 points de base. Le taux de
créances douteuses et litigieuses atteint 5,1%, en baisse
de 0,4 point de pourcentage par rapport à fin
décembre 2021 et le taux de couverture atteint 89,7% en hausse de 2
points de pourcentage par rapport à fin décembre 2021. Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent, atteint
133 millions d’euros au premier trimestre 2021,
stable par rapport au premier trimestre 2021.
Leasing & Affacturage
Au
premier trimestre 2022,
le produit net bancaire sous-jacent de CAL&F
atteint 160 millions d’euros, en hausse de +13,2% par
rapport au premier trimestre 2021, grâce au dynamisme de
l’activité à la fois en crédit-bail et en affacturage. Les
charges hors FRU sont en hausse de +17,2% par
rapport au premier trimestre 2021 en lien avec des investissements
IT et à l’intégration de Olinn depuis le quatrième trimestre 2021
(hors Olinn les charges hors FRU augmentent de + 8,2% avec un effet
ciseaux neutre à -0,15 point de pourcentage, mais le
coefficient d’exploitation hors FRU et
hors Olinn reste stable par rapport au
premier trimestre 2021, à 53,9%). Le résultat
brut d’exploitation ressort ainsi en hausse de +1,8% par
rapport au premier trimestre 2021. Le coût du risque reste
faible, à 7 millions d’euros, en diminution de -43,7% par
rapport au premier trimestre 2021). Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent de CAL&F s’établit enfin à
31 millions d’euros au premier trimestre 2021 (+29,1% par
rapport au premier trimestre 2021).
Banque de proximité
L’activité des Banques de
proximité de Crédit Agricole S.A. a été très dynamique ce
trimestre, portée chez LCL aussi bien par la production de crédits
à l’habitat, aux entreprises et aux professionnels, et chez Crédit
Agricole Italia par une activité commerciale dynamique.
La production de crédits chez LCL progresse
fortement par rapport au premier trimestre 2021 (+48%32) aussi bien
sur l’habitat (+39%) que sur les entreprises (+101%) et les
professionnels (+34%). Dans ce contexte, les encours de crédits
atteignent 153,1 milliards d’euros à fin mars 2022, en hausse de
+6,3% depuis fin mars 2021, dont +8,1% sur les crédits immobiliers
et +5,9% sur les crédits aux professionnels. Les encours de
collecte sont en hausse par rapport à fin mars 2021 de +3,7%,
portée par la collecte bilan (+4,1%) en lien avec la progression
des DAV (+11%), ainsi que par l’épargne hors bilan qui progresse de
+3,1% sur un an (dont +2,7% en assurance-vie). Enfin, la conquête
brute reste dynamique avec 93 800 nouveaux clients ce trimestre et
le taux d’équipement en assurances automobile, MRH, santé,
juridique, tous mobiles/portables ou GAV est en hausse de +0,6
point de pourcentage par rapport à fin mars 2021 et s’établir à
26,5% à fin mars 2022.
Les encours de crédit de CA Italia au 31 mars
2022 atteignent 59,5 milliards d’euros en hausse de 28,0% par
rapport au 31 mars 2021. Pro forma de Credito Valtellinese, les
encours de crédit sont en baisse de -2,9% (mars/mars) impactés par
la cession de créances douteuses de 1,5 milliard d’euros du
quatrième trimestre 2021 et par un ralentissement de la production
de crédit en Italie sur le début de l’année, notamment sur les
entreprises. Les encours de collecte au 31 mars s’élèvent pour leur
part à 113,5 milliards d’euros, en croissance de 33,6% (+3,8%
mars/mars proforma Creval), portée par la collecte gérée (+5,8%
mars/mars proforma Creval). Le taux d’équipement en assurances
automobile, MRH, santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV
est en hausse chez CA Italia à 19,2% (+1,5 points de pourcentage
par rapport à fin mars 2021).
L’intégration commerciale de Creval continue et
la fusion juridique a été opérée le 23 avril 2022. Le réseau a
étendu son offre de produits du groupe dans le crédit à la
consommation avec environ 95% des nouveaux contrats étant effectués
par Agos et dans la gestion d’actifs ou près d’un tiers des fonds
vendus sont produits par Amundi.
Par ailleurs, le plan Next Generation a
également été mis en œuvre avec le recrutement d’environ 150
collaborateurs pour environ 120 départs.
Enfin, pour l’ensemble des Banques de Proximité
à l’International hors Italie, la croissance de l’activité
commerciale reste soutenue. La croissance des encours de crédits
atteint +8,3% à fin mars 2022 (+10% à change constant) par rapport
à fin mars 2021 et les encours de collecte progressent de 2,9% (+5%
à change constant) sur la même période.
En Pologne et en Egypte l’activité est
particulièrement dynamique avec une croissance des crédits de
respectivement +14% et +19% hors impact de change, et une
croissance de la collecte bilan de +18% et +12% respectivement.
En Ukraine, le fonctionnement normal de la
banque est pénalisé par la guerre. Les équipes ont été mobilisées
dès les premiers jours pour répondre aux besoins essentiels des
clients. 2/3 des agences sont ouvertes et l’application mobile
reste numéro 1 des stores dans le pays. Le Groupe a par ailleurs
accordé un soutien financier et matériel immédiat aux
collaborateurs et leurs familles. La situation de liquidité de la
banque est toujours solide et des provisions locales pour créances
douteuses ont été comptabilisées à hauteur de 20 millions33
d’euros. Le groupe a par ailleurs comptabilisé une provision pour
risque de fonds propres à hauteur de 195 millions d’euros qui a été
classée en éléments spécifiques.
Deux entités sont finalement en cours de cession
dans ce périmètre, la cession de notre filiale en Roumanie étant
effective depuis le deuxième trimestre 2021.
La cession de CA Sbirja a été finalisée le 1er
avril 2022 (résultat du premier trimestre comptabilisé en IFRS 5
pour 5m€).
L’accord pour la cession de la totalité de la
participation de Crédit Agricole SA, à hauteur de 78,7%, dans le
capital de Crédit du Maroc, au groupe marocain Holmarcom, a été
annoncé le 27 avril 2022. Sous réserve de l’autorisation des
autorités de tutelle, cette cession devrait se faire en deux temps,
à hauteur de 63 ,7% d’ici la fin de l’année 2022, le
complément de la participation (soit 15%) devant être cédé 18 mois
après la conclusion de la première cession. Cette opération devrait
avoir un impact d’environ 10 points de base sur le CET 1 de Credit
Agricole S.A. en 2022. Les résultats et provisions liées à cette
cession ont été comptabilisés en IFRS 5 au premier trimestre 2022
pour un montant total de -7 millions d’euros classés en
éléments spécifiques.
L’excédent net de collecte sur les crédits des
banques de proximité à l’international hors Italie s’élève à
+2,8 milliards d’euros au 31 mars 2022.
Banque de proximité en
France
Sur le premier trimestre 2022, le PNB
sous-jacent est en hausse de +8,3% par rapport au
premier trimestre 2021, et atteint
980 millions d’euros. Cette hausse des revenus est tirée
par une forte progression des commissions (+6%), notamment sur
l’activité des moyens de paiement, ainsi que par la marge nette
d’intérêts (+10%), soutenue par l’activité dynamique des
entreprises et professionnels et bénéficiant de certains effets non
récurrents (notamment une revalorisation du portefeuille private
equity). La contribution au Fonds
de Résolution
Unique (FRU) atteint 66
million d’euros, en hausse de +12,6% par rapport au premier
trimestre 2021. Les charges sous-jacentes hors FRU
augmentent de +3,8% à 596 millions d’euros au premier trimestre
2022, principalement du fait de la hausse de la contribution au
Fonds de Garantie des Dépôts (FGD), qui atteint 22 millions
d’euros. Hors contributions au FRU et au FGD, les charges
sous-jacentes sont en hausse de +1,4%, du fait de la poursuite des
investissements dans l’informatique et l’immobilier notamment. Le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU s’améliore de 2,6
point de pourcentage à 60,8%, et le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU et
FGD atteint 58,6%, en amélioration de -4,0 pp par rapport
au premier trimestre 2021. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent progresse de +16,8% (+16,1% retraité du FRU)
par rapport au premier trimestre 2021 pour atteindre 318 millions
d’euros. Le coût du risque diminue par rapport à un premier
trimestre 2021 encore marqué par les confinements (-25,8% à -61
millions d’euros). Le taux de créances douteuses
demeure bas et s’établit à 1,4% (-0,1 point de pourcentage par
rapport au premier trimestre 2021) et le taux de
couverture reste élevé à 83,7% (-2,3 point de pourcentage
par rapport au premier trimestre 2021). Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent est en
progression de 54,0% par rapport au premier trimestre 2021,
atteignant 179 millions d’euros au premier trimestre 2022.
Au 31 mars 2022, les fonds
propres alloués au métier s’élèvent à 4,9
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 51,2 milliards d’euros.
Banque de proximité à
l’international
Les revenus sous-jacent du pôle Banque de
proximité à l’international augmentent de +13,4% à 786 millions
d’euros au premier trimestre 2022 et baissent de -6,2%
pro forma de l’acquisition Creval en Italie. Cette baisse
s’explique par le passage en IFRS 5 de nos entités en Serbie et au
Maroc. Hors cet effet périmètre et pro forma de l’acquisition de
Creval au deuxième trimestre 2022, les revenus du pôle banque de
proximité à l’international augmentent de +1,1%. Les charges
sous-jacentes hors FRU augmentent de +15,2% et atteignent
478 millions d’euros au premier trimestre 2022. Pro
forma Creval, les charges baissent de -6,1% et augmentent de +0,3%
hors Serbie et Maroc. En conséquence de ces changements de
périmètre, le résultat brut d’exploitation sous-jacent hors FRU
s’établit à +308 millions d’euros. Le coût du risque
sous-jacent s’établit à -78 millions d’euros sa baisse reflétant
l’amélioration de la qualité des actifs des banques de proximité à
l’international. La provision pour risque de fonds propres de -195
millions d’euros sur l’Ukraine a été enregistrée en éléments
spécifiques. Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent du pôle
Banque de proximité à l’international s’élève à 107 millions
d’euros, soit 11% du résultat net part du groupe des métiers de
Crédit Agricole S.A.
Italie
Au premier trimestre 2022, les revenus
sous-jacent de CA Italia sont en hausse de +26,9% par rapport au
premier trimestre 2021 et s’établissent à 619 millions d’euros. Pro
forma de l’acquisition de Creval, les revenus sont en baisse de
-2,2% avec la poursuite de la pression sur la marge nette d’intérêt
et la cession de créances douteuses à hauteur de 1,5 milliard
d’euros au quatrième trimestre 2021 et malgré la poursuite de la
hausse des commissions (+3% par rapport au premier trimestre 2021).
Les charges sous-jacentes hors FRU sont en hausse par rapport au
premier trimestre 2021 (+31,5%) à 368 millions d’euros. Pro
forma Creval, les charges baissent de -1,5%. Au final, le résultat
brut d’exploitation sous-jacent hors FRU enregistre une hausse de
+21,4% par rapport au premier trimestre 2021 (-3,1% pro forma
Creval). Le coût du risque baisse de -36,4% par rapport au premier
trimestre 2021 (-54,0% pro forma Creval) le profil de risque de CA
Italia ayant été amélioré par la cession de créances douteuses pour
1,5 milliard d’euros au quatrième trimestre 2021. Le taux de
créances douteuses au 31 mars 2022 s’établit à 3,7% et le taux de
couverture à 62,6%. Ces deux éléments ont été impactés par la
reprise des encours Creval nets de provisions au quatrième
trimestre 2021 mais sont stables par rapport au 31 décembre 2021.
Le résultat net part du groupe de CA Italia s’établit ainsi à 96
millions d’euros en hausse de +58,8% par rapport au premier
trimestre 2021 et de +34,3% pro forma Creval.
Banque de proximité à l’international -
hors Italie
La contribution de ce pôle pour le premier
trimestre s’élève à 10 millions d’euros, en baisse de 45,7% par
rapport au premier trimestre 2021
Les résultats de nos entités au Maroc et en
Serbie sont comptabilisés pour le premier trimestre 2022 en
IFRS 5, impactant toutes les lignes de résultats de la Banque
de proximité à l’international hors Italie. La Serbie contribue à
hauteur de 5 millions d’euros au résultat net part du groupe du
pole et le Crédit du Maroc contribue à hauteur de -7 millions
d’euros (résultats et provisions liées à la cession), ce dernier
élément étant identifié en éléments spécifiques ce trimestre.
En dehors de nos entités cédées ou en cours de
cession et de l’Ukraine dont le fonctionnement est fortement
pénalisé, les revenus de nos entités en Pologne et Egypte entités
croissent fortement.
Par pays :
- CA Pologne34 : les revenus sont
en forte hausse (+23%), portés par la conquête (+22 000
clients au premier trimestre 2022) et à une forte progression de la
marge nette d’intérêt et le développement des commissions ;
les charges progressent de +21% cette hausse intégrant des
contributions au fonds de garantie des dépôts et des
investissements commerciaux . Le taux de créances douteuses est en
baisse à 5,7% grâce à l’amélioration de la qualité du portefeuille
de crédits et des cessions de portefeuille.
- CA Egypte34 : les revenus
progressent de +7% par rapport au premier trimestre 2021 portés par
l’activité entreprises. Les charges sont en hausse de +9% dans un
contexte inflationniste qui s’accélère. Le coefficient
d’exploitation reste inférieur à 40%.
Au 31 mars 2022, les fonds propres alloués au
pôle s’élèvent à 9,6 milliards d’euros dont 4,9 milliards d’euros
sur la Banque de proximité en France,
4,7 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
101,1 milliards d’euros dont
51,2 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 49,9 milliards d’euros sur la Banque de
proximité à l’international.
Activités Hors métiers
Le résultat net part du groupe sous-jacent de
AHM s’établit à -231 millions au premier trimestre 2022, soit une
quasi stabilité par rapport au premier trimestre 2021 à -210
millions d’euros. La contribution négative du pôle
Activité Hors Métiers s’analyse en distinguant la
contribution « structurelle » (-301 millions d’euros) des
autres éléments (+70 millions d’euros). La contribution de la
composante « structurelle » est en baisse comparée au
premier trimestre 2021 -55 millions d’euros) en raison d’un effet
de volatilité des opérations intragroupe avec les Caisses
régionales, de la baisse des contributions de CACIF et de BforBank,
et malgré la hausse des revenus de Crédit Agricole Payment
Services. Cette contribution se décompose en trois types
d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -303 millions d’euros
au premier trimestre 2022, en baisse de -43 millions
d’euros par rapport au premier trimestre 2021, en lien
avec un effet de volatilité des opérations intragroupe avec les
Caisses régionales.
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity) et
CA Immobilier et, depuis le premier trimestre 2021, BforBank
intégré en mise en équivalence, en raison de sa détention à 50% par
Crédit Agricole SA suite à sa recapitalisation. Leur contribution,
à -1 million d’euros au premier trimestre 2022, est
en baisse de -15 millions d’euros par rapport au
premier trimestre 2021, expliquée par la baisse des revenus de
CACIF et de BforBank.
- Les fonctions
support du Groupe. Leur contribution pour +3 millions d’euros ce
trimestre est en hausse de +4 millions d’euros depuis le
premier trimestre 2021, liée à la hausse des revenus de Crédit
Agricole Payment Services .
La contribution des
« autres éléments » s’élève à +70 millions d’euros,
en hausse de +34 millions d’euros par rapport au premier
trimestre 2021, en raison de résultats du portefeuille de
réserves de liquidités et de la saisonnalité inflation.
Au 31 mars 2022, les emplois pondérés sont de
26,3 milliards d’euros.
* *
*
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 31 mars 2022, le ratio Common
Equity Tier 1 (CET1) phasé du Groupe Crédit Agricole
s’établit à 17,0%, en baisse de -0,5 point de pourcentage par
rapport à fin décembre 2021. Ainsi, le Groupe Crédit Agricole
affiche un coussin substantiel de
+8,1 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP (Supervisory review and evaluation
process) fixée à 8,9%. Le ratio CET1 non phasé atteint 16,7%.
Le résultat conservé comprend +23 pb de résultat
publié et -4 pb de distribution et paiement des coupons AT1. La
contribution de la variation des emplois pondérés à l’évolution des
ratios intègre une hausse de 5,8 milliards d’euros de RWA chez
CACIB lié à la crise russe (dont notamment la dégradation des
expositions russes), pour -17 pb. Hors effet crise russe, la hausse
est concentrée sur les métiers Grandes Clientèles, tirant partie
d’une demande de crédits élevée, les Caisses régionales et les
Services financiers spécialisés, pour -28 pb au global. L’effet
assurances sur les OCI (réserves latentes) et sur la VME représente
-15 pb (-11 pb lié à la baisse des réserves latentes et -4 pb sur
la VME). Enfin, les effets réglementaires et autres contribuent à
hauteur de -17 pb, principalement en raison de l’impact de
déduction des engagements de paiement irrévocables (-17 pb) et du
phasing IFRS9 (-11 pb).
Le ratio de levier phasé
ressort à 5,8%, -0,3 point de pourcentage par rapport à fin
décembre 2021 (5,2% avant neutralisation des expositions BCE) et
bien au-dessus de l’exigence réglementaire de 3,11%35.
Les emplois pondérés du Groupe
Crédit Agricole sont en hausse de +6,5 milliards d’euros par
rapport au 31 décembre 2021 à 592 milliards d’euros, dont +2,3
milliards d’euros au titres des Caisses régionales.
Seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 mars 2022, dispose d’une marge de sécurité de
733
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD,
soit 43 milliards d’euros de
capital CET1.
Crédit Agricole S.A., au 31
mars 2022, dispose d’une marge de sécurité de
289 points de base
au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit
11 milliards d’euros de capital
CET1.
TLAC
Le Conseil de stabilité financière (Financial
Stability Board - FSB) a défini le calcul d’un ratio visant à
estimer l’adéquation des capacités d’absorption de pertes et de
recapitalisation des banques systémiques (Global Systemically
Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G-SIBs ont une
capacité suffisante d’absorption de pertes et de recapitalisation
avant et pendant la résolution. Il s’applique aux établissements
d’importance systémique mondiale, donc au groupe Crédit
Agricole.
Les éléments pouvant absorber les pertes sont
constitués par le capital, les titres subordonnés et les dettes
pour lesquelles l’Autorité de Résolution peut appliquer le
renflouement interne.
L’exigence de ratio TLAC a été transposée en
droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique depuis le
27 juin 2019. Le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences suivantes :
- un ratio TLAC
supérieur à 18% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à
0,02% pour le Groupe CA au 31/03/22). En tenant compte de
l’exigence globale de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit
Agricole doit respecter un ratio TLAC supérieur à 21,5% ;
- un ratio TLAC
supérieur à 6,75% de l’exposition en levier (Leverage Ratio
Exposure - LRE).
Au 31 mars 2022, le ratio TLAC du Groupe
Crédit Agricole s’élève à
25,9%
des RWA et 8,3% de l’exposition
en levier, hors dette senior préférée éligible
36, soit bien au-delà des exigences. Le ratio TLAC
hors dette senior préférée éligible, exprimé en pourcentage des
actifs pondérés des risques est en baisse de -40pb sur le
trimestre, en lien avec la baisse du ratio CET1 du Groupe Crédit
Agricole et la hausse des RWA, sous l’effet notamment des impacts
de la guerre en Ukraine. Exprimé en pourcentage de l’exposition en
levier (LRE), le ratio TLAC hors dette senior préférée éligible
recule de -40pb par rapport à décembre 2021. Sans tenir compte de
la neutralisation des expositions Banque Centrale, ce même ratio
TLAC exprimé en LRE aurait atteint 7,5% (-30 pb versus décembre
2021).
Le Groupe présente ainsi un ratio TLAC hors
dette senior préférée éligible supérieur de 440 points de base,
soit 26 milliards d’euros, au-delà de l’exigence actuelle de 21,5%
des RWA.
L’atteinte du ratio TLAC est soutenue par
un programme d’émission sur le marché en
2022 de
6 milliards d’euros de dettes
TLAC. Au 31 mars 2022, 2 milliards d’euros équivalents ont
été émis sur le marché (dette senior non préférée et Tier 2) ; le
montant de titres senior non préférés du Groupe Crédit Agricole
pris en compte dans le calcul du ratio TLAC s’élève à 26,4
milliards d’euros.
MREL
Le ratio MREL (Minimum Requirement for Own Funds
and Eligible Liabilities) est défini dans la Directive européenne
“Redressement et Résolution des Banques” (Bank Recovery and
Resolution Directive - BRRD). Cette directive établit un cadre pour
la résolution des banques dans l’ensemble de l’Union Européenne,
visant à doter les autorités de résolution d’instruments et de
pouvoirs communs pour s’attaquer préventivement aux crises
bancaires, préserver la stabilité financière et réduire
l’exposition des contribuables aux pertes. La directive (UE)
2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD
et a été transposée en droit français par Ordonnance 2020-1636 du
21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Sous BRRD2, le ratio MREL
est calculé comme étant le montant de fonds propres et de passifs
éligibles exprimé en pourcentage des actifs pondérés des risques
(RWA), ainsi qu’en pourcentage de l’exposition en levier (LRE).
Sont éligibles au numérateur du ratio MREL total les fonds propres
prudentiels du Groupe, ainsi que les passifs éligibles émis par
l’organe central et le réseau des affiliés, c’est-à-dire les titres
subordonnés, les dettes senior non préférées et certaines dettes
senior préférées d’échéance résiduelle de plus d’un an.
Les niveaux minimums à respecter sont déterminés
dans des décisions prises par les autorités de résolution et
notifiées à chaque établissement, puis révisées périodiquement. Le
Groupe Crédit Agricole doit respecter depuis le 1er janvier 2022
une exigence minimale de MREL total de :
- 21,04% des RWA,
niveau auquel s’ajoute d’après la directive européenne CRD5, une
exigence globale de coussins de fonds propres (incluant pour le
Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation de 2,5%, un
coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à 0,02% pour
le Groupe CA au 31/03/22). En tenant compte de l’exigence globale
de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole doit
respecter un ratio MREL total supérieur à 24,6% ;
- 6,02% de la
LRE.
Au 31 mars 2022, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL estimé à 30,2% des RWA et
9,7% de l’exposition en
levier, bien au-delà de l’exigence de MREL total.
Une exigence de subordination additionnelle au
TLAC (« MREL subordonné ») est également déterminée par les
autorités de résolution et exprimée en pourcentage des RWA et de la
LRE, dans laquelle les instruments de dette senior sont exclus, à
l’instar du TLAC, dont le ratio est équivalent à celui du MREL
subordonné pour le Groupe Crédit Agricole. Au 1er janvier 2022,
cette exigence de MREL subordonné pour le Groupe Crédit Agricole
n’excède pas l’exigence de TLAC.
La distance au seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution liée aux exigences de MREL (M-MMD)
correspond au minimum entre les distances respectives aux exigences
de MREL, MREL subordonné et TLAC exprimées en RWA.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 mars 2022, dispose ainsi d’une marge de sécurité de
440 points de base au-dessus du seuil de
déclenchement du M-MMD,
compte tenu de l’exigence TLAC applicable au
31/03/2022, soit 26
milliards d’euros de capital CET1.
L’objectif du Groupe Crédit Agricole est
d’atteindre d’ici fin 2022 un ratio de MREL subordonné (hors dette
senior préférée éligible) à 24-25% des
RWA – objectif atteint depuis septembre
2020 – et de
maintenir le ratio de MREL subordonné au-dessus de 8% du
TLOF37. Ce niveau permettrait le recours
au Fonds de Résolution Unique (soumis à la décision de l’autorité
de résolution) avant d’appliquer le principe de renflouement
interne aux dettes seniors préférées, permettant de créer une
couche de protection supplémentaire pour les investisseurs en dette
senior préférée. Au 31 mars
2022, le
ratio de MREL subordonné atteint
8,3% du TLOF.
Crédit Agricole S.A.
A fin mars 2022, la solvabilité de Crédit
Agricole S.A. reste à un niveau élevé, avec un ratio Common
Equity Tier 1 (CET1) de 11,0% en vision phasée (en
baisse de -0,9 point de pourcentage par rapport à fin décembre
2021). Ainsi, Crédit Agricole S.A. affiche un coussin substantiel
de 3,1 points de pourcentage entre le niveau de son ratio CET1 et
l’exigence SREP, fixée à 7,9%. Le ratio CET1 non phasé atteint
10,8%.
Le résultat publié contribue à hauteur de +15 pb
à l’évolution du ratio depuis fin 2021. La distribution contribue à
hauteur de -9 pb, comprenant une provision de distribution de
dividende de 0,07€/action sur la base d’une politique de 50% de
distribution, ainsi que le paiement des coupons AT1 au titre du
premier trimestre (-3 pb). La contribution de la variation des
emplois pondérés à l’évolution des ratios intègre une hausse de 5,8
milliards d’euros de RWA chez CACIB lié à la crise russe (dont
notamment la dégradation des expositions russes), pour -17 pb. Hors
effet crise russe, la hausse est concentrée sur les métiers Grandes
Clientèles, tirant partie d’une demande de crédits élevée, et les
Services financiers spécialisés, pour -20 pb au global. L’effet
assurances sur les OCI (réserves latentes) et sur la VME représente
-29 pb (-25 pb lié à la baisse des réserves latentes et -4 pb sur
la VME). Enfin, les effets réglementaires et autres contribuent à
hauteur de -32 pb, principalement en raison de l’impact de
déduction des engagements de paiement irrévocables (-18 pb) et du
phasing IFRS9 (-10 pb).
Le ratio de levier phasé
s’établit à 4,2% à fin mars 2022 par rapport à une exigence de
3,18%38. Le ratio de levier avant neutralisation des expositions
BCE est de 3,6%, en légère baisse par rapport à fin décembre
2021.
Les emplois pondérés de Crédit
Agricole S.A. sont en hausse de +8 milliards d’euros par rapport au
31 décembre 2021 à 385 milliards d’euros, principalement liée à la
prise en compte de l’impact de la guerre en Ukraine
(+5,8 milliards d’euros). Le reste de la hausse est enregistré
sur le métier de Services Financiers Spécialisés (+1,7 milliard
d’euros), et sur le métier de Grandes Clientèles (+3,9 milliards
d’euros), profitant d’une demande de crédits élevés sur le
trimestre.
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash tels qu’ils
apparaissent dans le tableau ci-après et dont la définition est
communément admise sur la place. Il correspond au périmètre
bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec leur propre
contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 62 milliards d’euros à fin mars 2021. De même, 120 milliards
d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la mesure où ces
encours sont la traduction de l’activité du desk Titres effectuant
des opérations de prêts/emprunts de titres qui se compensent. Les
autres nettings effectués pour la construction du bilan cash, pour
un montant total de 159 milliards d’euros à fin mars 2021, sont
relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes de régularisation /
règlement / liaison et aux titres non liquides détenus par la
Banque de financement et d’investissement (BFI) et sont intégrés au
compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle ».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(73 milliards d’euros à fin mars 2022) étant intégré à l’actif dans
les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les «
Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment “Ressources marché long terme”, sont
retraités pour apparaître comme des “Ressources clientèle”.
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au
T-LTRO (Targeted Longer Term Refinancing Operations) sont intégrés
dans les « Ressources marché long terme ». En effet, les opérations
de T-LTRO 3 sont assimilées à un refinancement sécurisé de long
terme, identique du point de vue du risque de liquidité à une
émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 654
milliards d’euros au 31 mars 2022, fait apparaître un excédent des
ressources stables sur emplois stables de 286 milliards d’euros, en
hausse de 7 milliards d’euros par rapport à fin décembre 2021 et à
fin mars 2021.
L’encours total T-LTRO 3 pour le Groupe Crédit
Agricole s’élève à 162 milliards d’euros39 au 31 mars 2022. Il est
précisé que la bonification s’appliquant au taux de refinancement
de ces opérations est étalée sur la durée des tirages. La
sur-bonification est étalée sur la durée de la période de
sur-bonification considérée. La sur-bonification s’appliquant au
taux de refinancement de ces opérations pour la deuxième période
(juin 2021 à juin 2022) a été prise en compte au T1 2022 pour la
totalité des tirages.
Par ailleurs, le Groupe affiche une hausse
équilibrée de l’activité commerciale sur le trimestre, enregistrant
une hausse de 6 milliards d’euros de la collecte et de 8 milliards
d’euros des crédits.
L’excédent de 286 milliards d’euros appelé
“position en ressources stables” permet au Groupe de couvrir le
déficit LCR engendré par les actifs durables et les passifs stables
(clientèle, actifs tangibles et intangibles, ressources long terme
et fonds propres). Le pilotage interne exclut le surplus temporaire
de ressources stables apportées par l’augmentation du refinancement
T-LTRO 3, afin de sécuriser l’objectif du Plan à Moyen Terme de
plus 100 milliards d’euros, indépendamment de la stratégie de
remboursement à venir.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
31 mars 2022 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant de
l’endettement court terme net).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 350 milliards d’euros au 31 mars
2022, en hausse de 6 milliards d’euros
par rapport à fin décembre 2021, et en hausse de 12 milliards
d’euros par rapport à fin mars 2021.
Elles comprennent les dettes seniors
collatéralisées à hauteur de 223 milliards d’euros, les dettes
senior préférées à hauteur de 77 milliards d’euros, les dettes
seniors non préférées pour 29 milliards d’euros et des titres Tier
2 s’élevant à 21 milliards d’euros
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à
472 milliards d’euros au
31 mars 2022, en hausse
de 7 milliards d’euros par rapport à fin décembre 2021, et en
hausse de 11 milliards d’euros par rapport à fin mars 2021. Elles
couvrent près de quatre fois l’endettement court terme net (hors
replacements en Banques centrales).
Le niveau élevé des dépôts en Banques centrales
résulte du replacement d’importants excédents de liquidité : ils
s’établissent à 241 milliards d’euros au 31 mars 2022 (hors caisse
et réserves obligatoires), en hausse de 14 milliards d’euros par
rapport à fin décembre 2021, et en hausse de 23 milliards d’euros
par rapport à fin mars 2021.
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs non-HQLA
éligibles en banque centrale après décote s’élèvent à 105 milliards
d’euros.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur le ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier
2018.
Les ratios LCR moyens sur 12 mois au
31 mars 2022 s’élèvent
respectivement à 170,4%
pour le Groupe Crédit Agricole et
150,5% pour
Crédit Agricole S.A. Ils sont supérieurs à l’objectif du
Plan à Moyen Terme d’environ 110%.
Dans le contexte de crise sanitaire COVID-19, la
hausse du niveau des ratios LCR du Groupe Crédit Agricole et de
Crédit Agricole S.A. est en ligne avec le recours du Groupe aux
tirages T-LTRO 3 auprès de la Banque centrale.
Par ailleurs, les ratios NSFR du Groupe
Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A sont supérieurs à
100%, conformément à l’exigence règlementaire entrée en
application le 28 juin 2021.
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long terme, avec un
accès très diversifié aux marchés, en termes de base investisseurs
et de produits.
A fin mars, les
principaux émetteurs du Groupe ont levé sur le
marché l’équivalent de
17,7 milliards d’euros40
de dette à moyen long terme, dont 52% émis par
Crédit Agricole S.A. On peut noter que :
- Crédit Agricole
next bank (Suisse) a réalisé une émission Covered Bond pour 100
millions de CHF à 6,5 ans en janvier ;
- Crédit Agricole
Italia a réalisé une émission Covered Bond pour 1,5 milliard
d’euros en deux tranches à 10 et 20 ans en janvier
Par ailleurs, 2,2 milliards d’euros ont
également été empruntés auprès d’organismes nationaux et
supranationaux, ou placés dans les réseaux des banques de proximité
du Groupe (Caisses régionales, LCL et CA Italia) et dans d’autres
réseaux externes.
A fin avril, Crédit
Agricole S.A. a réalisé à hauteur de
84% son programme de financement moyen
long terme sur les marchés de 13
milliards d’euros41 pour
l’année 2022. Un financement diversifié
en formats (Senior collatéralisées, Senior préférées, Senior non
préférées et Tier 2) et en devises (EUR, USD, AUD, CHF, NOK,
SGD).
La banque a levé l’équivalent de 11,0 milliards
d’euros42, dont 3,4 milliards d’euros en dette senior non préférée
et 0,2 milliard d’euros en dette Tier 2 (pour un budget combiné de
6 milliards d’euros), ainsi que 3,3 milliards d’euros de dette
senior préférée et 4,0 milliards d’euros de dette senior
collatéralisée (pour un budget combiné de 7 milliards d’euros).
A noter que crédit Agricole S.A. a émis le 5
janvier 2022 un AT1 Perpétuel NC7,7 ans pour 1,25 milliard de
dollars américains au taux initial de 4,75% (hors plan de
refinancement).
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit
Agricole S.A.
Groupe Crédit Agricole - Eléments spécifiques, T1-22 et
T1-21
|
|
T1-22 |
T1-21 |
En
m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
(31) |
(23) |
8 |
6 |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
17 |
12 |
(7) |
(5) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
6 |
4 |
(12) |
(9) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
18 |
13 |
(4) |
(3) |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
70 |
52 |
(18) |
(13) |
Déclassement d'actifs en cours de cession - PNB (BPI) |
|
0,2 |
0,2 |
- |
- |
Total
impact en PNB |
|
79 |
59 |
(33) |
(23) |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
(8) |
(5) |
- |
- |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
(10) |
(5) |
- |
- |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
(4) |
(2) |
Provision pour frais de restructuration (CACEIS) |
|
- |
- |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession - Charges (BPI) |
|
(0,4) |
(0,3) |
- |
- |
Total
impact en Charges |
|
(18) |
(10) |
(4) |
(2) |
Corrections sur FRU 2016-2020 (CR) |
|
- |
- |
55 |
55 |
Corrections sur FRU 2016-2020 (AHM) |
|
- |
- |
130 |
130 |
Total
impact en FRU |
|
- |
- |
185 |
185 |
|
|
|
|
|
|
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
(195) |
(195) |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
Total
impact coût du risque de crédit |
|
(195) |
(195) |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
(4) |
(7) |
- |
- |
Projet de cession en cours (WM) |
|
- |
- |
(5) |
(5) |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
(4) |
(7) |
(5) |
(5) |
|
|
|
|
|
|
Impact total des retraitements |
|
(138) |
(153) |
143 |
154 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
(10) |
(5) |
(5) |
(5) |
Banque de proximité-France |
|
76 |
56 |
24 |
33 |
Banque de proximité-International |
|
(207) |
(207) |
|
- |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
- |
- |
Grandes Clientèles |
|
(14) |
(10) |
(3) |
(1) |
Activités hors métiers |
|
18 |
13 |
126 |
127 |
Crédit Agricole S.A. - Eléments spécifiques, T1-22 et T1-21
|
|
T1-22 |
T1-21 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
(31) |
(22) |
8 |
6 |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
17 |
12 |
(7) |
(5) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
6 |
4 |
(12) |
(8) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
18 |
13 |
(4) |
(3) |
Déclassement d'actifs en cours de cession - PNB (BPI) |
|
0,2 |
0,2 |
- |
- |
Total
impact en PNB |
|
10 |
7 |
(15) |
(10) |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
(4) |
(2) |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
(8) |
(4) |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession - Charges (BPI) |
|
(0,4) |
(0,3) |
- |
- |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
(10) |
(5) |
- |
|
Total
impact en Charges |
|
(18) |
(9) |
(4) |
(2) |
Corrections sur 2016-2020 FRU |
|
- |
- |
130 |
130 |
Total
impact en FRU |
|
- |
- |
130 |
130 |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
(195) |
(195) |
- |
- |
Total
impact coût du risque de crédit |
|
(195) |
(195) |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
(4) |
(7) |
- |
- |
Projet de cession en cours (WM) |
|
- |
- |
(5) |
(5) |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
(4) |
(7) |
(5) |
(5) |
Impact total des retraitements |
|
(207) |
(204) |
106 |
113 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
(10) |
(5) |
(5) |
(5) |
Banque de proximité-France |
|
6 |
4 |
(12) |
(8) |
Banque de proximité-International |
|
(207) |
(206) |
- |
- |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
- |
- |
Grandes Clientèles |
|
(14) |
(10) |
(3) |
(1) |
Activités hors métiers |
|
18 |
13 |
126 |
127 |
Annexe 2- Groupe Crédit Agricole : résultats par
pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles, T1-22 et
T1-21
|
T1-22 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 686 |
986 |
804 |
1 728 |
688 |
1 723 |
65 |
9 680 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 326) |
(596) |
(502) |
(877) |
(366) |
(968) |
(276) |
(5 911) |
FRU |
(158) |
(66) |
(30) |
(8) |
(35) |
(441) |
(56) |
(794) |
Résultat brut d'exploitation |
1 202 |
324 |
273 |
844 |
286 |
314 |
(267) |
2 975 |
Coût du risque |
(145) |
(61) |
(275) |
(2) |
(125) |
(278) |
(3) |
(888) |
Sociétés mises en équivalence |
4 |
- |
1 |
20 |
80 |
3 |
(0) |
108 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
13 |
(0) |
(0) |
1 |
0 |
0 |
(1) |
13 |
Résultat avant impôt |
1 074 |
262 |
(1) |
863 |
242 |
38 |
(271) |
2 208 |
Impôts |
(302) |
(81) |
(57) |
(178) |
(54) |
(75) |
54 |
(694) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
1 |
(1) |
1 |
- |
- |
2 |
Résultat net |
772 |
181 |
(57) |
685 |
189 |
(37) |
(217) |
1 516 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(31) |
(115) |
(26) |
(10) |
(4) |
(185) |
Résultat net part du Groupe |
772 |
181 |
(88) |
570 |
164 |
(47) |
(221) |
1 331 |
|
T1-21 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 536 |
893 |
1 582 |
711 |
644 |
1 664 |
20 |
9 049 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 267) |
(574) |
(783) |
(428) |
(334) |
(913) |
(204) |
(5 505) |
FRU |
(87) |
(59) |
(7) |
(20) |
(24) |
(328) |
58 |
(467) |
Résultat brut d'exploitation |
1 183 |
260 |
792 |
262 |
285 |
422 |
(127) |
3 078 |
Coût du risque |
(153) |
(83) |
(7) |
(99) |
(127) |
(67) |
1 |
(537) |
Sociétés mises en équivalence |
0 |
- |
18 |
- |
74 |
2 |
- |
94 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
10 |
0 |
1 |
2 |
(0) |
0 |
(0) |
13 |
Résultat avant impôt |
1 040 |
178 |
804 |
165 |
232 |
357 |
(126) |
2 648 |
Impôts |
(342) |
(65) |
(179) |
(51) |
(50) |
(66) |
32 |
(720) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(5) |
(1) |
- |
- |
- |
(6) |
Résultat net |
697 |
113 |
620 |
113 |
182 |
291 |
(94) |
1 921 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(109) |
(23) |
(24) |
(10) |
(2) |
(168) |
Résultat net part du Groupe |
697 |
113 |
510 |
91 |
158 |
281 |
(96) |
1 754 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. :
résultats par pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T1-22 et T1-21
|
T1-22 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 729 |
1 723 |
688 |
986 |
786 |
26 |
5 938 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(877) |
(968) |
(366) |
(596) |
(487) |
(224) |
(3 518) |
FRU |
(8) |
(441) |
(35) |
(66) |
(30) |
(56) |
(636) |
Résultat brut d'exploitation |
845 |
314 |
286 |
324 |
270 |
(255) |
1 784 |
Coût du risque |
(2) |
(278) |
(125) |
(61) |
(273) |
(2) |
(741) |
Sociétés mises en équivalence |
20 |
3 |
80 |
- |
1 |
(8) |
95 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
1 |
0 |
0 |
9 |
(0) |
(0) |
10 |
Résultat avant impôt |
864 |
38 |
242 |
272 |
(2) |
(265) |
1 148 |
Impôts |
(178) |
(75) |
(54) |
(81) |
(57) |
54 |
(391) |
Rés. net des activités abandonnées |
(1) |
- |
1 |
- |
1 |
- |
2 |
Résultat net |
686 |
(37) |
189 |
190 |
(58) |
(212) |
759 |
Intérêts minoritaires |
(120) |
(6) |
(26) |
(8) |
(42) |
(6) |
(207) |
Résultat net part du Groupe |
566 |
(43) |
164 |
183 |
(100) |
(218) |
552 |
|
T1-21 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 584 |
1 665 |
644 |
893 |
693 |
14 |
5 493 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(783) |
(913) |
(334) |
(574) |
(415) |
(176) |
(3 197) |
FRU |
(7) |
(328) |
(24) |
(59) |
(20) |
58 |
(380) |
Résultat brut d'exploitation |
793 |
423 |
285 |
260 |
258 |
(104) |
1 916 |
Coût du risque |
(7) |
(67) |
(127) |
(83) |
(100) |
1 |
(384) |
Sociétés mises en équivalence |
18 |
2 |
74 |
- |
- |
(7) |
87 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
1 |
0 |
(0) |
0 |
2 |
(0) |
3 |
Résultat avant impôt |
805 |
358 |
232 |
178 |
160 |
(110) |
1 622 |
Impôts |
(179) |
(66) |
(50) |
(65) |
(50) |
31 |
(378) |
Rés. net des activités abandonnées |
(5) |
- |
- |
- |
(1) |
- |
(6) |
Résultat net |
621 |
292 |
182 |
113 |
109 |
(79) |
1 238 |
Intérêts minoritaires |
(114) |
(16) |
(24) |
(5) |
(30) |
(4) |
(193) |
Résultat net part du Groupe |
507 |
276 |
158 |
108 |
79 |
(83) |
1 045 |
Annexe 4 – Méthodes de calcul du bénéfice par action et
de l’actif net par action
Crédit Agricole S.A. – Calcul du bénéfice par action, de l’actif
net par action et du ROTE |
(en
m€) |
|
|
T1-22 |
T1-21 |
|
Var T1/T1 |
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net
part du Groupe - publié |
|
|
552 |
1 045 |
|
(47,2%) |
- Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS |
|
|
(122) |
(114) |
|
+7,0% |
RNPG
attribuable aux actions ordinaires - publié |
[A] |
|
430 |
931 |
|
(53,9%) |
Nombre
d'actions moyen, hors titres d'auto-contrôle (m) |
[B] |
|
3 024,1 |
2 915,7 |
|
+3,7% |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
|
0,14 € |
0,32 € |
|
(55,5%) |
RNPG
sous-jacent |
|
|
756 |
932 |
|
(18,9%) |
RNPG
sous-jacent attribuable aux actions ordinaires |
[C] |
|
634 |
818 |
|
(22,5%) |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
|
0,21 € |
0,28 € |
|
(25,3%) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
31/03/2022 |
31/12/2021 |
|
|
Capitaux
propres - part du Groupe |
|
|
67 695 |
68 217 |
|
|
- Emissions
AT1 |
|
|
(5 982) |
(4 888) |
|
|
- Réserves
latentes OCI - part du Groupe |
|
|
(414) |
(2 125) |
|
|
- Projet
distribution de dividende sur résultat annuel* |
|
|
(3 388) |
(3 176) |
|
|
Actif net non réévalué (ANC) attrib. aux actions
ord. |
[D] |
|
57 912 |
58 027 |
|
|
- Écarts
d’acquisition & incorporels** - part du Groupe |
|
|
(18 476) |
(18 581) |
|
|
ANC tangible non réévalué (ANT) attrib. aux actions
ord. |
[E] |
|
39 435 |
39 445 |
|
|
Nombre
d'actions, hors titres d'auto-contrôle (fin de période, m) |
[F] |
|
3 023,7 |
3 025,2 |
|
|
ANC par
action, après déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
|
19,2 € |
19,2 € |
|
|
+ Dividende à
verser (€) |
[H] |
|
1,05 € |
1,05 € |
|
|
ANC par
action, avant déduction du dividende (€) |
|
|
20,2 € |
20,2 € |
|
|
ANT par
action, après déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F] |
|
13,0 € |
13,0 € |
|
|
ANT par
action, avt déduct. du divid. à verser (€) |
[G]+[H] |
|
14,1 € |
14,1 € |
|
|
* dividende
proposé par le Conseil d'administration et en attente de
versement |
|
|
|
|
|
|
**
y compris les écarts d'acquisition dans les participations ne
donnant pas le contrôle |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
T1-22 |
2021 |
|
|
Résultat net
part du Groupe - publié |
[K] |
|
552 |
5 844 |
|
|
Dépréciation
d’immobilisation incorporelle |
[L] |
|
0 |
0 |
|
|
IFRIC |
[M] |
|
-676 |
0 |
|
|
RNPG publié
annualisé |
[N] = ([K]-[L]-[M])*4+[M] |
|
4 236 |
5 844 |
|
|
Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS, annualisés |
[O] |
|
-488 |
-353 |
|
|
Résultat
publié ajusté |
[P] = [N]+[O] |
|
3 748 |
5 491 |
|
|
AN tangible
moyen non réévalué attrib. aux actions ordin.*** |
[J] |
|
39 440 |
38 645 |
|
|
ROTE publié
ajusté (%) |
= [P] / [J] |
|
9,5% |
14,2% |
|
|
Résultat net
part du Groupe sous-jacent |
[Q] |
|
756 |
5 397 |
|
|
RNPG
sous-jacent annualisé |
[R] = ([Q]-[M])*4+[M] |
|
5 054 |
5 397 |
|
|
Résultat
sous-jacent ajusté |
[S] = [R]+[O] |
|
4 566 |
5 044 |
|
|
ROTE
sous-jacent ajusté (%) |
= [S] / [J] |
|
11,6% |
13,1% |
|
|
*** y compris
hypothèse de distribution du résultat en cours de formation |
|
|
0,0% |
0,0% |
|
|
(1) Moyenne de l’ANT tangible non
réévalué attribuable aux actions ordinaires calculée entre les
bornes 31/12/2021 et 31/03/2022 retraité comme présenté dans le
tableau médian
Indicateurs Alternatifs de Performance
ANC Actif net comptable (non
réévalué)L’actif net comptable non réévalué correspond aux
capitaux propres part du Groupe duquel ont été retraités le montant
des émissions AT1, des réserves latentes liées aux valorisations
par capitaux propres recyclables et du projet de distribution de
dividende sur résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par actionL’actif net par action est
une des méthodes de calcul pour évaluer une action. Il correspond à
l’Actif net comptable rapporté au nombre d’actions en circulation
en fin de période hors titres d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
BNPA Bénéfice Net Par
ActionC’est le résultat net part du groupe de
l’entreprise, net des intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre
moyen d’actions en circulation hors titres d’autocontrôle. Il
indique la part de bénéfice qui revient à chaque action (et non pas
la part du bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le
dividende). Il peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le
nombre d’actions augmente.
Coefficient d’exploitationLe
coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encoursLe
coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du
coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuseUne créance
douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est considéré en
situation de défaut lorsqu’au moins une des deux conditions
suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciéeUne créance
dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une provision pour
risque de non-remboursement.
Taux de couverture des créances
dépréciées (ou douteux) : Ce taux rapporte les
encours de provisions aux encours de créances clientèles brutes
dépréciées.
Taux des créances dépréciées (ou
douteux) :Ce taux rapporte les encours de créances
clientèle brutes dépréciées sur base individuelle, avant
provisions, aux encours de créances clientèle brutes totales.
RNPG Résultat net part
du GroupeLe résultat net correspond au bénéfice ou à la
perte de l’exercice (après impôt sur les sociétés). Le résultat net
part du Groupe est égal à ce résultat diminué de la quote-part
revenant aux actionnaires minoritaires des filiales consolidées
globalement.
RNPG sous-jacentLe résultat net
part du Groupe sous-jacent correspond au résultat net part du
Groupe publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (i.e.
non récurrents ou exceptionnels).
RNPG attribuable aux actions
ordinaires Le Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspond au résultat net part du Groupe duquel
ont été déduits les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible EquityLe RoTE (Return on Tangible
Equity) est une mesure de la rentabilité sur fonds propres
tangibles en rapportant le RNPG annualisé à l’ANC du groupe
retraité des immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition.
Le RNPG annualisé correspond à l’annualisation du RNPG (T1x4 ; S1x2
; 9Mx4/3) hors dépréciation d’immobilisations incorporelles et en
retraitant chaque période des impacts IFRIC afin de les linéariser
sur l’année.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le premier trimestre 2022 est
constituée de cette présentation, des annexes à cette présentation
et du communiqué de presse attachés, disponibles sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/finance/publications-financieres.
Cette présentation peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
trois mois close au 31 mars 2022 ont été établis en conformité avec
le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Ces informations financières ne constituent pas
des états financiers pour une période intermédiaire, tels que
définis par la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire
» et n’ont pas été auditées.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2021 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2021
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Au 30 juin 2021, suite au rachat par crédit
Agricole Consumer Finance de 49% du capital de joint-venture CACF
Bankia S.A, CACF Bankia S.A. est consolidée selon la méthode de
l’intégration globale dans les comptes consolidés de Crédit
Agricole S.A.
Au 30 juin 2021, suite à l’offre publique
d’achat lancée par Crédit Agricole Italia sur Credito Valtellinese,
Credito Valtellinese est détenue à 100% par Crédit Agricole Italia
et consolidée selon la méthode de l’intégration globale dans les
comptes consolidés de Crédit Agricole S.A.
Au 31 décembre 2021, Amundi annonce la
finalisation de l’acquisition de Lyxor. Lyxor est consolidée par
intégration globale dans les comptes consolidés de Crédit Agricole
S.A. L’opération ne génère aucun impact sur le résultat consolidé
de Crédit Agricole S.A. au 31 décembre 2021.
Autres informations
L’Assemblée Générale mixte de Crédit Agricole S.A aura lieu le
24 mai prochain à Montpellier. Comme déjà annoncé, le Conseil
d’Administration proposera à l’Assemblée Générale un dividende de
1,05 € par action en numéraire (dont 0,85€ au titre de la politique
de distribution de 50% du résultat et 0,20€ au titre de la
poursuite du rattrapage du dividende 2019). Il correspond à un
rendement de 10% sur la base du cours de l’action au 3 mai 2022
(clôture).
- Détachement : 30 mai 2022
- Mise en paiement : 1er juin 2022.
Agenda financier
24 mai 2022
Assemblée générale à
Montpellier4 août 2022 Publication
des résultats du deuxième trimestre et du
premier semestre 202210 novembre 2022
Publication des résultats du troisième trimestre et des
neuf mois 2022
Contacts
CONTACTS PRESSE CRÉDIT AGRICOLE
Charlotte de
Chavagnac + 33 1 57
72 11
17 charlotte.dechavagnac@credit-agricole-sa.frOlivier
Tassain + 33 1 43 23
25
41 olivier.tassain@credit-agricole-sa.frBertrand
Schaefer + 33 1 49
53 43
76 bertrand.schaefer@ca-fnca.fr
CONTACTS RELATIONS INVESTISSEURS CRÉDIT AGRICOLE
S.A
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
relation@actionnaires.credit-agricole.com |
|
|
|
Clotilde
L’Angevin |
+ 33 1 43 23 32
45 |
clotilde.langevin@credit-agricole-sa.fr |
Investisseurs actions : |
|
|
Fethi Azzoug |
+ 33 1 57 72 03
75 |
fethi.azzoug@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
joséphine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Nicolas
Ianna |
+33 1 43 23 55
51 |
nicolas.ianna@credit-agricole-sa.fr |
Leila Mamou |
+ 33 1 57 72 07
93 |
leila.mamou@credit-agricole-sa.fr |
Anna
Pigoulevski |
+ 33 1 43 23 40
59 |
anna.pigoulevski@credit-agricole-sa.fr |
Annabelle
Wiriath |
+ 33 1 43 23 55
52 |
annabelle.wiriath@credit-agricole-sa.fr |
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Investisseurs crédit et agences de notation : |
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Caroline
Crépin |
+ 33 1 43 23 83
65 |
caroline.crepin@credit-agricole-sa.fr |
Marie-Laure
Malo |
+ 33 1 43 23 10
21 |
marielaure.malo@credit-agricole-sa.fr |
Rhita Alami
Hassani |
+ 33 1 43 23 15
27 |
rhita.alamihassani@credit-agricole-sa.fr |
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Tous nos communiqués de presse sur : www.credit-agricole.com -
www.creditagricole.info
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Crédit_Agricole |
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Groupe Crédit
Agricole |
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créditagricole_sa |
1 Suite à des évènements de crédits survenus avant le début du
conflit et incluant une analyse des risques sur les expositions
corporate performantes.2 Dont 120 millions d’euros comptabilisés en
provisions pour risques et charges au passif du bilan (inclus en
Stage 1&2 en cout du risque)3 Hors PGE Caisses régionales et
LCL4 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes. 5 Hors CA-CF NL classé en
IFRS 5 à partir du troisième trimestre 20206 Dont
120 millions d’euros comptabilisés en provisions pour risques et
charges au passif du bilan (inclus en Stage 1&2 en cout du
risque)7 Suite à des évènements de crédits survenus avant le début
du conflit et incluant une analyse des risques sur les expositions
corporate performantes.8 Taux de provisionnement calculé avec en
dénominateur les encours en ‘’stage 3’, et au numérateur la somme
des provisions enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2 et 39 Le coût du
risque sur encours (en points de base) sur quatre trimestres
glissants est calculé sur la base du coût du risque des quatre
derniers trimestres auquel est rapporté la moyenne des encours de
début de période des quatre derniers trimestres10 Le coût du risque
sur encours (en point de base) annualisé est calculé sur la base du
coût du risque du trimestre multiplié par quatre auquel est
rapporté l’encours de début de période du trimestre11 Assurances
automobile, MRH, santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV12
Signatures initiées en mode dépose BAM (Banque accès multi canal)
dont le support final de signature est BAM, Portail client mobile
ou Ma Banque
13 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.
14 Le Fonds de résolution unique (FRU) a été
créé en 2014. Il s’agit d’un fonds supranational constitué des
États de la zone euro, permettant notamment la mutualisation des
dispositifs de financements en cas de résolution bancaire. Le Fonds
de résolution unique est alimenté, par les fonds de résolution
nationaux, de manière progressive à partir de 2016 sur une période
de huit ans afin d’atteindre un niveau cible en 2023 d’au moins 1 %
du montant des dépôts couverts de tous les établissements de crédit
agréés dans l’ensemble des États membres participants.15 Taux de
provisionnement calculé avec en dénominateur les encours en ‘’stage
3’, et au numérateur la somme des provisions enregistrées en
‘’stages’’ 1, 2 et 316 Dont 120 millions d’euros comptabilisés en
provisions pour risques et charges au passif du bilan (inclus en
Stage 1&2 en cout du risque)17 Suite à des évènements de
crédits survenus avant le début du conflit et incluant une analyse
des risques sur les expositions corporate performantes.18 Le coût
du risque sur encours (en points de base) sur quatre trimestres
glissants est calculé sur la base du coût du risque des quatre
derniers trimestres auquel est rapporté la moyenne des encours de
début de période des quatre derniers trimestres19 Le coût du risque
sur encours (en point de base) annualisé est calculé sur la base du
coût du risque du trimestre multiplié par quatre auquel est
rapporté l’encours de début de période du trimestre20
Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.21 (sinistralité + frais
généraux + commissions) / cotisations, net de réassurance,
périmètre Pacifica.22 Déclassement de la Médicale en IFRS5 au T4-21
; hors La Médicale, PNB +14% T1/T1; charges +16% T1/T1; RNPG +16%
T1/T1.23 Source : Refinitiv24 Source : Refinitiv R1725
Refinitiv X0226 Source : Refinitiv N127 Source : Bloomberg,
toutes devises, au 8 avril28 Dont 120 millions d’euros
comptabilisés en provisions pour risques et charges au passif du
bilan (inclus en Stage 1&2 en cout du risque)29 Agos et autres
filiales à l’international (hors CACF NL et JV automobiles en
Italie et en Chine)30 CACF Spain repris à 100% depuis le T3-2021.
Au T1 2022, le PNB de CACF Spain s’élève à 4M€ et les charges de
CACF Spain à 7M€. Effet ciseaux hors CACF NL, CACF Spain et FRU
favorable (+2 pp)31 Coût du risque des quatre derniers trimestres,
rapporté à la moyenne des encours de début de période des quatre
derniers trimestres32 Hors PGE33 Suite à des évènements de crédits
survenus avant le début du conflit et incluant une analyse des
risques sur les expositions corporate performantes34 Hors effet
change
35 Dans le cadre CRR2 les banques peuvent
exclure certaines expositions Banque Centrale de l’exposition
totale du ratio de levier lorsque des circonstances
macro-économiques exceptionnelles le justifient. En cas
d’application de cette exemption, les établissements doivent
satisfaire à une exigence de ratio de levier ajustée, supérieure à
3%. Le 18 juin 2021, la Banque Centrale Européenne a déclaré que
les établissements de crédit sous sa supervision peuvent appliquer
cette exclusion compte tenu de l’existence de circonstances
exceptionnelles depuis le 31 décembre 2019 ; cette mesure est
applicable jusqu’au 31 mars 2022 inclus. Le Groupe Crédit Agricole
applique cette disposition et doit, en conséquence, respecter une
exigence de ratio de levier de 3,11% pendant cette période.36 Dans
le cadre de l’analyse annuelle de sa résolvabilité, le Groupe
Crédit Agricole a choisi de renoncer à la possibilité prévue par
l’article 72ter(3) de CRR d’utiliser de la dette senior préférée
pour le respect du TLAC en 2022.37 Total Liabilities and Own Funds
(TLOF) – équivalent au total bilan prudentiel après netting des
dérivés
38 Dans le cadre de la réglementation CRR2 les
banques peuvent exclure certaines expositions Banque Centrale de
l’exposition totale du ratio de levier lorsque des circonstances
macro-économiques exceptionnelles le justifient. Si elles
appliquent cette exemption, les établissements doivent satisfaire à
une exigence de ratio de levier ajustée, supérieure à 3%. Le 18
juin 2021, la Banque Centrale Européenne a déclaré que les
établissements de crédit sous sa supervision peuvent appliquer
cette exclusion compte tenu de l’existence de circonstances
exceptionnelles depuis le 31 décembre 2019 ; cette mesure est
applicable jusqu’au 31 mars 2022 inclus. Le Crédit Agricole S.A.
applique cette disposition et doit, en conséquence, respecter une
exigence de ratio de levier de 3,18% pendant cette période39 Hors
FCA Bank40 Montant brut avant rachats et amortissements, hors
émission AT141 Hors émission AT142 Montant brut avant rachats et
amortissements, hors émission AT1
- CASA_2022-T1_Resultats_CP_Vdef
Credit Agricole (BIT:1ACA)
Historical Stock Chart
Von Feb 2024 bis Mär 2024
Credit Agricole (BIT:1ACA)
Historical Stock Chart
Von Mär 2023 bis Mär 2024