CREDIT AGRICOLE SA : RESULTATS T4-21 et 12M-21 du Crédit Agricole
RESULTATS T4-21 et 12M-21
du Crédit Agricole |
Objectifs PMT
2022 atteints dès 2021,
avec un an d’avance |
|
|
|
|
|
|
|
GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
|
CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
|
|
Publié |
|
Sous-jacent |
|
|
Publié |
|
Sous-jacent |
Revenus |
|
36 822 m€+9,6% 12M/12M |
|
36 730 m€+7,9 %
12M/12M |
|
|
22 657 m€+10,5% 12M/12M |
|
22 651 m€+9,1% 12M/12M |
Charges hors FRU |
|
-22 602 m€+6,3 % 12M/12M |
|
-22 255 m€+5,1 % 12M/12M |
|
|
-13 429
m€+7,8% 12M/12M |
|
-13 082
m€+5,8% 12M/12M |
Résultat Brut d’Exploitation |
|
13 741 m€+16,8 %
12M/12M |
|
13 812 m€+12,3 % 12M/12M |
|
|
8 836 m€+16,1% 12M/12M |
|
9 047 m€+13,7%
12M/12M |
Coût du risque |
|
-2 193 m€-39,9% 12M/12M |
|
-1 849 m€-49,4% 12M/12M |
|
|
-1 576 m€-39,5%
12M/12M |
|
-1 232 m€-52,7%
12M/12M |
RNPG |
|
9 101 m€+94,1% 12M/12M |
|
8 512 m€+ 38,9%
12M/12M |
|
|
5 844 m€x2,2
12M/12M |
|
5 397
m€+40,2% 12M/12M |
Coex (hors FRU) |
|
61,4 %- 1,9 pp 12M/12M |
|
60,6 %- 1,6 pp 12M/12M |
|
|
59,3%-1,5
pp 12M/12M |
|
57,8%-1,8
pp 12M/12M |
RESULTATS
CASA
T4-21 ET
12M EN FORTE HAUSSE DANS TOUS LES METIERS
Résultat publié à 1 428 m€ au T4, à 5 844 m€ en
2021Résultat sous-jacent +47,2% T4/T4 à 1 435 m€, +40,2%
12M/12M à 5 397 m€Activité dynamique, +1,7 M nouveaux clients
banque de proximité en 2021, équipement en hausseRevenus +9,1%
T4/T4, effet ciseaux positif T4 et 12MCoefficient d’exploitation
hors FRU 57,8% en 2021 (-1,8 pp 12M/12M), Maintien de dotations
prudentes des encours sains dans un contexte d’incertitudes macro.
|
RENTABILITE ET SOLIDITE PARMI LES PLUS ELEVEES DU SECTEUR
EN EUROPE |
|
|
GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
|
CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
|
CET1phasé |
|
17,5% |
|
+10 pb
déc/sept |
|
|
11,9% |
|
-80 pb déc/sept |
|
|
|
+8,6 pp au-dessus du SREP |
|
|
+4,0 pp au-dessus du SREP |
|
ROTE CASA 12M 13,1%1, supérieur de plus de 2,6 pp
depuis 5 ans à la moyenne de 10 grandes banques européennes |
|
DIVIDENDE 2021 : 1,05€ par
action (0,85€ liés au pay-out de 50% et 0,20€ au rattrapage
2019) |
|
OBJECTIFS FINANCIERS PMT
2022 ATTEINTS DES 2021 |
|
RNPG2 CASA 5,4 Mds€ > 5 Mds€ ; Coefficient d’exploitation3
CASA 57,8% < 60% ; ROTE1 Crédit Agricole SA 13,1% >
11% ; CET1 CASA 11,9% > 11% ; CET1 GCA 17,5% >
16%Distribution de dividendes de 50% en cumul sur la durée du
PMTDEBOUCLAGE DE 100% DU SWITCH EN
2021 |
|
Force du Projet de Groupe
- Amplification du
modèle de banque universelle de proximité : digital et
responsabilité humaine
- Affirmation des
engagements sociétaux pour la transition énergétique et la cohésion
sociale
- Potentiel de
croissance organique sans cesse renouvelé, expansion du modèle de
partenariats (8 nouveaux partenariats stratégiques depuis le
début du PMT)
- Agilité
stratégique pendant la durée du PMT (4,3 Mds€ d’acquisitions, 2,3
Mds€ de cessions)
- Affirmation de
nos ambitions européennes en matière de mobilité (accord
CACF/Stellantis en 2023)
|
Le Groupe présentera le
22 juin 2022 son nouveau
plan de développement
2025 |
Dominique Lefebvre, Président de la SAS Rue
La Boétie et Président du Conseil d’administration de Crédit
Agricole S.A. « Notre performance nous engage. Notre
responsabilité est d’accompagner tous les clients et la société
dans les transitions » |
|
Philippe Brassac,Directeur général de Crédit Agricole S.A. «
Le Groupe tient ses engagements dans la durée et présentera le 22
juin son nouveau plan de développement consacré à l’accélération
des transitions » |
Groupe Crédit Agricole
Activité du Groupe
L’activité commerciale a été dynamique dans les
métiers du Groupe ce trimestre, reflétant la force du modèle de
banque universelle de proximité. Ainsi, la conquête brute a été
forte. Sur l’ensemble de l’année 2021, le Groupe enregistre +1
701 000 nouveaux clients en banque de proximité, dont
1 560 000 clients en France
(1 218 000 clients dans les Caisses régionales) et
140 000 clients en Italie, et le fonds de commerce continue de
progresser (+278 000 clients en banque de proximité, dont
226 000 clients des Caisses régionales et 256 000 clients
en France). Au quatrième trimestre 2021, le Groupe a conquis
+391 000 nouveaux clients en banque de proximité, dont
360 000 clients en France (284 000 clients dans les
Caisses régionales) et 31 000 clients en Italie. Par ailleurs,
la production de crédits en banque de proximité en France progresse
sur le quatrième trimestre, de +1,3%4 par rapport au quatrième
trimestre 2019 et augmente sensiblement sur l’année 2021 de +6,9%
par rapport à 2019. Par ailleurs, le chiffre d’affaires en
assurances dommages est en forte hausse (+15,7% depuis le quatrième
trimestre 2019) et les réalisations de crédit à la consommation et
leasing sont en croissance de +1,5% par rapport à la même période.
Enfin, les taux d’équipement des Caisses régionales, de LCL et de
CA Italia progressent également depuis fin 2020 (respectivement +1
point de pourcentage, +1,1 point de pourcentage et +1,9 point de
pourcentage) pour s’établir au 31 décembre 2021 à respectivement
42,7%, 26,6% et 19%.
Projet du Groupe
Projets client et humain - amplification
du modèle de banque universelle de proximité :
digital et responsabilité humaine
Cette année, le Groupe a poursuivi
l’amplification du modèle de banque universel de proximité,
combinant digital et responsabilité humaine. D’une part, les offres
du Groupe Crédit Agricole sont constamment adaptées aux besoins des
clients. L’année 2021 a vu le lancement de plusieurs
formules inclusives et
modulables.
Ainsi, conformément à son modèle de banque
universelle, Le Groupe Crédit Agricole veut rendre accessible à
tous les services essentiels de la banque au quotidien, en ligne ou
en agence, notamment grâce aux offres EKO et LCL Essentiel. Pour
les jeunes, les offres Globetrotter et LCL City Explorer proposent
une carte de paiement internationale sans frais de paiement à
l’étranger. L’activité d’assurance se dote également d’offres
inclusives : les formules EKO Crédit Agricole Assurance et
Primo LCL proposent un service d’assurance automobile accessible à
tous sans limitation des garanties essentielles.
Par ailleurs, le Crédit Agricole permet à tous
les clients d’accéder aux services premium de la banque avec son
offre modulable de Nouvelle Banque du Quotidien,
proposant des formules dites « essentielle »,
« premium » ou « prestige ». Le taux de
premiumisation du mois de décembre 2021 s’élevant à 23%.
D’autre part, le Groupe Crédit Agricole améliore
aussi constamment ses offres et services par l’innovation
et la digitalisation de
l’expérience clients. Ainsi, le
taux d’utilisation des applications du Groupe (profil actif sur les
applications au cours du dernier mois) a fortement augmenté cette
année, enregistrant une hausse dans les Caisses régionales et chez
LCL (respectivement + 18 points de pourcentage par rapport à
janvier 2019 à 45,5% et +20,5 points de pourcentage par rapport à
fin 2018 à 57,4%). De même, le Groupe continue de déployer des
outils digitaux innovants à destination de ses clients et notamment
en faveur des jeunes, afin de faciliter leurs activités, comme la
« tirelire » digitale de l’application CA Italia
(permettant d’épargner des petits montants - à partir de
5 euros - et de les investir dans un fonds commun de
placement, à tout moment et par un simple clic sur son mobile),
ainsi que Plick, nouveau service de paiement de particulier à
particulier, également développé par CA Italia (permet d’effectuer
des paiements dans toute l’Europe sans IBAN, en utilisant
uniquement le numéro de téléphone portable ou l’e-mail du
bénéficiaire). Des plateformes et services extra-bancaires
innovants ont par ailleurs été mis en place tel que Vizio Client
(permettant d'échanger en face à face avec son conseiller, de
partager des documents et de les diffuser durant un appel en
visio-conférence) et des plateformes à destination des jeunes et
des professionnels (Youzful, Blank, Yapla).
Le Groupe Crédit Agricole va cependant au-delà,
et amplifie, pour ses clients, l’expérience digitale et la force de
ses offres et services, par la responsabilité humaine en
proximité. L’intégration dans l’enquête IER (Indice
d’engagement et de recommandation) cette année d’un « indice
de mise en responsabilité » en est une bonne illustration,
tout comme la forte progression du taux de participation des
collaborateurs à l’enquête IER (75%, +13 points par rapport à
2016). Le Groupe lance par ailleurs des démarches innovantes en
matière de transformation managériale, adossées à une
transformation organisationnelle, pour accélérer la mise en
responsabilité des collaborateurs, pour plus de valeur ajoutée pour
les clients. Enfin, le Groupe Crédit Agricole continue de renforcer
son action en matière de parité. Fin 2021, les Comités exécutifs de
Crédit Agricole S.A. comportent 31% de femmes.
Enfin, les succès de cette année ont été rendus
possibles par une pleine mobilisation des collaborateurs du
Groupe.
Il résulte de toutes ces actions une poursuite
de l’amélioration du positionnement du Groupe en matière de
satisfaction des clients : le Crédit Agricole se hisse en tête du
classement de « Marque préférée des Français » dans la
catégorie des banques. L’indice de recommandation clients (IRC) du
Crédit Agricole est en hausse en 2021 par rapport à 2020 (+2
points, à +10), se positionnant ainsi dans le top 3 des
banques françaises en termes de satisfaction client. LCL,
après avoir été distingué pendant le confinement comme banque N°1
de la joignabilité, se voit maintenant décerner le trophée de «
Service Client de l’Année 2022 » et est récompensé par le prix de
meilleur service client à distance et agence bancaire de l’année
(Trophée 2022 Moneyvox). Enfin, le site internet Sofinco est élu en
2021 « Meilleure Expérience Utilisateur ».
Projet sociétal du Groupe
– affirmation de l’engagement sociétal du Groupe pour la
transition énergétique et la cohésion sociale
L’engagement pour la transition énergétique du
Groupe comporte deux principaux volets : l’accompagnement par
le Groupe des clients entreprises et particuliers dans leur
trajectoire de transition d’une part, et la réallocation
progressive des portefeuilles de financements et d’investissements
vers des actifs verts d’autre part.
Plusieurs éléments concrets témoignent de
l’engagement du Groupe à accompagner ses clients dans leur
stratégie de transition en 2021. Ainsi, ont été attribuées à 8000
entreprises cotées des notes de transition, à savoir une note
unique utilisée par CACIB et Amundi, pour mieux accompagner et
répondre aux besoins de leurs clients en matière de transition
énergétique. CACIB a confirmé son positionnement au sein des cinq
plus grands acteurs mondiaux en matière d’arrangement d’obligations
vertes, sociales et durables (avec 46 milliards de dollars
d’obligations arrangées en 2021). Chez Amundi, les encours dédiés
aux solutions thématiques « environnement » ont
représenté 35 milliards d’euros en 2021. Par ailleurs, CACF a
accordé des financements pour un montant de 2 milliards d’euros
pour des véhicules émettant moins de 95 g de dioxyde de carbone par
km. A noter enfin que, d’après une étude Bloomberg de mai 2021,
Crédit Agricole CIB est la première banque parmi les 30 plus
grandes banques mondiales dont la somme des financements arrangés
verts depuis début 2016 est supérieure à celle de ses financements
arrangés dans les hydrocarbures.
Plusieurs éléments concrets témoignent aussi de
la réallocation des portefeuilles de financement et
d’investissement vers les actifs verts en 2021. Ainsi, le
portefeuille de green loans de CACIB atteint 13,2 milliards
d’euros. CAA a investi 2,5 milliards d’euros dans les énergies
renouvelables (soit une capacité installée de près de 8,5 GW), chez
Amundi, 100% des fonds ouverts en gestion active ont un objectif de
score ESG5 supérieur au score de l’univers de placement. Enfin,
CALEF est, de nouveau cette année, le premier6 financeur privé en
France d’énergies renouvelables avec 2,6 milliards d’encours en
2021.
Le Projet Sociétal du Groupe ne couvre pas
seulement l’engagement sociétal du Groupe pour la transition
énergétique, mais aussi celui pour la cohésion sociale. Le Groupe
s’engage notamment en la matière en accordant son soutien aux
jeunes et aux territoires. Ainsi le Groupe Crédit Agricole est le
deuxième recruteur privé7 d’alternants en France en 2021. Par
ailleurs, CACF et les Caisses régionales ont développé des
dispositifs d’accompagnement notamment pour lutter contre le
désendettement ou la fragilité : 4200 clients en
surendettement ont ainsi été accompagnés par CACF cette année, et
10 000 familles ont été accompagnées dans le cadre des Points
Passerelle des Caisses régionales. Enfin, dans un autre registre,
des supports d’investissements solidaires tels que Amundi Finance
et solidarité, ou encore le Contrat solidaire CAA, sont proposés au
sein des gammes d’Amundi et CAA.
Par ailleurs en 2021, le Groupe Crédit Agricole
a présenté un plan programme, dans le cadre de son Projet Sociétal,
décliné en 10 engagements ambitieux pour le climat, la cohésion et
l’inclusion sociale, et l’agriculture, au cœur de ses
activités.
Le premier volet de ce plan programme vise à
agir pour le climat et la transition vers une économie bas
carbone via :
1. L’atteinte de la
neutralité carbone d’ici 2050 sur notre empreinte
propre et sur nos portefeuilles d’investissement et de
financement. Les métiers du Groupe se sont inscrits dans
tous les engagements collectifs pris par les grandes institutions
financières, en rejoignant alliances métiers pour contribuer à la
neutralité carbone en 2050. Ces engagements sont complétés par des
engagements spécifiques dès 2022 : arrêt total de tout
financement de projet directement lié à l’extraction
d’hydrocarbures non conventionnels dès janvier 2022 ; protection de
la zone Arctique où nous excluons tout financement direct de projet
pétrolier et gazier ; baisse significative de notre exposition à
l’extraction de pétrole de 20% d’ici 2025 ; pour l’investissement,
d’ici 2025, 100% des fonds ouverts en gestion active d’Amundi,
représentant aujourd’hui 400 Mds€, auront pour objectif une
meilleure notation en matière de transition énergétique que celle
de leur univers de référence. Par ailleurs, le Groupe se mobilise
pour le financement des énergies renouvelables. Déjà parmi les
leaders mondiaux des émissions de green bonds et 1er financeur en
France des énergies renouvelables, le Crédit Agricole souhaite
démultiplier son impact : 20Mds€ engagés d’ici à 2025, via Amundi,
dans des fonds qui investiront dans des entreprises qui contribuent
positivement à la performance environnementale ou sociétale (Fonds
à impact article 9 SFDR) ; Doublement de la capacité de production
des installations d’énergies renouvelables financées par Crédit
Agricole Assurances pour atteindre les 10,5 GW à horizon 2025, soit
la consommation moyenne en énergie de 4 millions de foyers ;
Croissance de 60% de l’exposition de Crédit Agricole CIB d’ici 2025
aux énergies non carbonées et accélération du développement de sa
plateforme dédiée au conseil et aux financements des projets
hydrogène ; Croissance de 50% du financement de projets d’énergies
renouvelables en France à horizon 2025 par Unifergie, filiale de
Crédit Agricole Leasing & factoring, soit 1 projet sur 3 en
France ; Inscription de la transition énergétique au cœur du schéma
directeur immobilier pour compte propre (Crédit Agricole
Immobilier). Enfin, le Groupe vise à rendre accessible l’épargne
responsable, en lançant une gamme de livrets d’épargne « vert » dès
2022 et un plan d’épargne « vert » dès 2023.
2. Le conseil et
l’accompagnement de 100% de nos clients dans leur
transition énergétique via notamment les
offres Agilauto, permettant d’accéder aux véhicules propres, ou
l’offre « J’écorénove mon logement », ou encore, pour les
clients professionnels et entreprises des Caisses régionales, la
plateforme « Objectif Transition Energétique ». Le Crédit
Agricole s’engage également à utiliser son réseau d’agences pour
équiper le territoire en bornes de rechargement
3. L’intégration des
critères extra-financiers dans l’analyse de tous les
financements entreprises et agriculteurs.
Le deuxième volet de ce plan programme
ambitionne de renforcer la cohésion et l’inclusion
sociale, et ceci via :
4. La proposition d’une
gamme d’offres n’excluant aucun client, pour
favoriser l’inclusion sociale et numérique et s’adapter aux
évolutions économiques et sociétales, notamment avec la
démarche « Bien vivre à domicile » pour les clients
séniors, amplifiée avec une offre digitale et humaine proposant un
diagnostic simplifié pour les aidants et un bouquet de services
pour les aidants, et EKO Assurances pour rendre accessible à tous
l’assurance au quotidien (logement, mobilité), sans rogner sur la
qualité des garanties essentielles.
5. La contribution à
redynamiser les territoires
les plus fragilisés et à réduire les
inégalités sociales en favorisant l’emploi, les
solidarités, l’accès aux biens et services essentiels ainsi qu’au
numérique
6. La mobilisation du Groupe
pour l’insertion des jeunes par l’emploi et la
formation, notamment en accueillant et
formant 50 000 jeunes d’ici 2025 en France et à
l’international, notamment via des alternances et des stages
7. L’amplification de
la mixité et de la diversité dans toutes
les entités de Crédit Agricole ainsi qu’au sein de sa gouvernance,
avec une approche coordonnée et globale pour viser l’exemplarité
dans nos politiques sociétales, et notamment avec l’engagement à
atteindre entre 30% et 40% de femmes parmi les cadres supérieurs à
horizon 2025 selon les entités de Crédit Agricole S.A, ou encore à
former 100% des collaborateurs et élus du Groupe aux enjeux liés à
la RSE.
Le troisième et dernier volet de ce plan
programme vise la réussite des transitions agricole et
alimentaire avec :
8. L’accompagnement de
l’évolution des techniques vers un système
agro-alimentaire compétitif et durable.
Le Crédit Agricole lance ainsi un fonds de private equity et de
dette paneuropéen avec un objectif de 1 milliard d’euros.
9. L’accompagnement de
l’agriculture française pour lui permettre de
contribuer pleinement à la lutte contre le
changement climatique. Dans ce cadre, dès 2022, le Groupe
va explorer l’utilité d’une plate-forme française d’échange de
crédits carbone de la ferme France, et va accompagner tous les
projets de place et locaux contribuant à décarboner
l’agriculture.
10. La contribution au
renforcement de la souveraineté alimentaire en facilitant
l’installation de nouvelles générations d’agriculteurs en déployant
des livrets d’épargne vert et en proposant des plateformes de
circuit-court.
A noter enfin qu’au 31/12/2021, les mix
énergétiques des portefeuilles énergie des activités de financement
des grandes entreprises, des activités de gestion d’actifs, des
activités d’investissements liés aux contrats d’assurances vie et
des activités de financement des PME-ETI sont les suivants8 (voir
page 67 du DEU 2020 pour une explication méthodologique sur le
périmètre)
- Activité de
financement des grandes entreprises: charbon 348 millions d’euros,
pétrole 6 722 millions d’euros, gaz 5 166 millions d’euros,
nucléaire 137 millions d’euros, énergies renouvelables 4 834
millions d’euros 9.
- Activité de
gestion d’actifs: charbon 1 202 millions d’euros, pétrole 25 090
millions d’euros, gaz 11 905 millions d’euros, nucléaire 3 556
millions d’euros, énergies renouvelables 3 224 millions d’euros en
lien avec l’évolution des marchés et des encours10.
- Investissements
liés aux contrats d’assurances vie: énergies fossile 8 084 millions
d’euros, nucléaire 1 525 millions d’euros, énergies
renouvelables 4 025 millions d’euros11.
- Activité de
financement des PME-ETI : énergies fossiles 123 millions
d’euros, énergies renouvelables 268 millions d’euros12.
Les données 2020 et 2019 ont été retraitées par
rapport aux chiffres publiés dans la DPEF du DEU 2020 pour intégrer
la révision du processus d’identification des engagements
énergétiques. Ces chiffres obtenus via la plateforme Greenway
partent d’un périmètre de financement de 178 milliards d’euros à
fin 2021 et de d’un périmètre d’investissement de 482 milliards
d’euros.
Modèle de développement du
Groupe
Les objectifs financiers annoncés pour Crédit
Agricole S.A. dans le cadre du Plan Moyen Terme à horizon 2022 ont
été atteints avec un an d’avance :
- Le résultat net
part du groupe sous-jacent est supérieur à l’objectif de 5
milliards d’euros atteignant 5,4 milliards d’euros en sous-jacent
en 2021
- Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU dépasse son objectif de 60%,
atteignant 57,8% en sous-jacent dès 2021
- Le ROTE
sous-jacent s’établit à 13,1% en 2021, supérieur à son objectif,
fixé à 11%
- LE CET1 non
phasé atteint 11,9% en 2021, supérieur à sa cible de pilotage à
11%
- L’engagement de
distribution de 50% du résultat tout au long du Plan Moyen Terme
aura été tenu malgré l’interdiction règlementaire de distribuer des
dividendes au titre de l’année 2019. Ainsi en 2021, le dividende
s’établit à 1,05 euros par action, incluant 20 centimes au titre du
rattrapage sur le dividende 2019 non distribué (sur 40
centimes).
Par ailleurs, Crédit Agricole SA a su faire
preuve d’agilité dans la gestion de son capital tout au long du
Plan Moyen Terme débouclant 100% de la garantie switch13,
simplifiant ainsi la structure capitalistique de Crédit Agricole
SA, et consacrant 4,3 milliards d’euros au total en 2019, 2020 et
2021 à des acquisitions14, recevant 2,3 milliards d’euros sur la
même période au titre de cessions15, et signant huit nouveaux
partenariats stratégiques sur cette durée16. L’impact en CET1 des
acquisitions menées en 2019, 2020 et 2021, net de l’impact des
cessions sur la même période, est environ de -50 points de
base.
Dans le cadre du développement à moyen terme des
métiers, Crédit Agricole SA a par ailleurs, cette année, affirmé
ses ambitions européennes sur la mobilité, et ce plus
particulièrement dans le métier services financiers spécialisés. Le
Crédit Agricole et Stellantis ont en effet annoncé en décembre 2021
souhaiter s’allier en 2023 pour créer un leader européen de la
location longue durée. CACF deviendrait le partenaire exclusif de
Stellantis sur la location longue durée, et la co-entreprise aurait
pour objectif de gérer une flotte de plus d’un million de véhicules
en parc d’ici 2026. Ce projet de partenariat exclusif entre CACF et
Stellantis permettrait d’intégrer immédiatement le top 5 des
acteurs de la location longue durée en Europe et offre un potentiel
de croissance supplémentaire des revenus, sur un segment rentable
dont CACF était globalement absent jusqu’à présent. Par ailleurs,
en parallèle de ce partenariat, CACF a annoncé souhaiter développer
en propre un acteur paneuropéen multimarque du financement
automobile, de la location et de la mobilité, s’appuyant sur
l’expertise de FCA Bank et de Leasys Rent, repris à 100% en 2023,
avec un objectif de 10 milliards d’euros d’encours en 2026. Cette
nouvelle entité proposerait des offres en marques blanches et
s’adresserait aux constructeurs, concessionnaires et acteurs de
location courte durée et des plateformes indépendantes en
distribution directe. A cet égard, CACF est entré au capital de
Cosmobilis, premier distributeur automobile français en Europe, en
investissant 100 millions d’euros. Enfin, l’offre de location
longue durée de CACF et CAL&F à destination du réseau de
distribution des banques de proximité du Groupe s’est structurée
via la création de CA Mobility, une joint-venture entre CACF et
CALF, avec un objectif de 100 000 véhicules d’ici 2026.
L’ensemble de ces opérations conforte l’objectif de 15% de RONE de
CACF en 202317 pour un impact CET1 globalement neutre au niveau de
Crédit Agricole SA.
Résultats du Groupe
Au
quatrième trimestre 2021, le
résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
2 354 millions d’euros,
contre 530 millions d’euros au
quatrième trimestre 2020, soit une multiplication par
4,4. Les éléments spécifiques de ce trimestre ont
eu un effet net positif
de
44 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre comprennent les éléments de volatilité comptable
récurrents en produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur
instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du
Groupe) pour +1 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
+3 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la provision
Epargne logement pour +83 millions d’euros en résultat net part du
Groupe. A ces éléments récurrents, s’ajoutent des éléments
comptabilisés dans les résultats de CA Italia au titre de
Creval : finalisation de l’enregistrement du badwill net pour
+101 millions d’euros en résultat net part du groupe,
enregistrement d’impôts différés actifs (IDA) hors-bilan pour +89
millions d’euros en résultat net part du groupe, des frais de mise
à niveau des infrastructures technologiques et de migration IT pour
Creval, à hauteur de -13 millions d’euros en résultat net part du
groupe, et d’autres ajustements divers Creval pour -12 millions
d’euros en résultat net part du groupe. A ces éléments s’ajoutent
des actions d’amélioration de la qualité des actifs de CA Italia,
incluant l’impact de la cession d’un portefeuille brut de 1,5
milliard d’euros et des provisions complémentaires sur le
portefeuille de CA Italia pour -180 millions d’euros en résultat
net part du groupe, le lancement d’un plan RH Next Generation pour
CA Italia et le plan de sauvegarde pour l’emploi associé pour
-109 millions d’euros en résultat net part du groupe, la
contribution exceptionnelle au plan de sauvegarde des banques
Italiennes pour -14 millions en résultat net part du groupe, et les
gains « Affrancamento » liés à des dispositions fiscales
exceptionnelles en Italie pour la revalorisation extra-comptable
des écarts d’acquisition et leur amortissement pour +50 millions
d’euros en résultat net part du Groupe au titre de CA Italia. Sont
également comptabilisés en éléments spécifiques les coûts
d’acquisition Lyxor pour -8 millions d’euros en résultat net part
du groupe en gestion d’actifs, les coûts de transformation liés au
projet Turbo, plan de transformation et d’évolution Caceis pour -12
millions d’euros en résultat net part du groupe en services
financiers aux institutionnels, et enfin les gains « Affrancamento
» en services financiers spécialisé au titre d’AGOS pour
+66 millions d’euros en résultat net part du Groupe.
Les éléments spécifiques du quatrième trimestre
2020 s’élevaient à -899 millions d’euros en impact
résultat net part du Groupe, et comprenaient la
dépréciation d’écart d’acquisition de CA Italia, avec un effet
négatif de -884 millions d’euros sur le résultat net part du
Groupe. Etaient également classés en éléments spécifiques le
déclassement d’entités en cours de cession (CACF NL, CA Bank
Romania) et le projet de cession en cours des activités de Banque
privée à Miami et au Brésil, pour un total de -97 millions d’euros
sur le résultat net part du groupe, répartis entre d’une part -66
millions d’euros au titre de CACF NL et -7 millions d’euros au
titre de CA Bank Romania, et d’autre part -24 millions d’euros au
titre de la Banque privée. Les éléments spécifiques comprenaient
également des contributions exceptionnelles liées à la crise
Covid-19 : la contribution exceptionnelle de CAA sur les
cotisations de complémentaire santé pour -15 millions d’euros en
résultat net part du groupe, et la contribution exceptionnelle de
CA Italia au plan de sauvegarde des banques italiennes pour
-7 millions d’euros. Etait également classée en éléments
spécifiques la reprise de provision sur l’amende AGCM (autorité de
la concurrence italienne) adressée à FCA Bank pour +89 millions
d’euros. L’impact du retour à meilleure fortune suite à
l’activation du Switch 2 était neutralisé au niveau du Groupe. A
ces éléments s’ajoutaient les éléments de volatilité comptable
récurrents, avec un effet net positif de +19 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, à savoir le DVA (Debt Valuation
Adjustment, soit les gains et pertes sur instruments financiers
liés aux variations du spread émetteur du Groupe) pour +13 millions
d’euros, la couverture de portefeuille de prêts en Grandes
clientèles pour -21 millions d’euros et les variations de
provisions épargne logement pour +26 millions d'euros.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent18 du Groupe Crédit
Agricole au quatrième trimestre
2021 atteint
2 311 millions d’euros,
en hausse de +61,7% sur un an. La hausse du résultat net part du
groupe sous-jacent trimestrielle est de +882 millions d’euros,
portée par la hausse du résultat brut d’exploitation trimestriel
pour +475 millions d’euros, ainsi que par l’effet positif de la
réduction du coût du risque de +454 millions d’euros.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au
T4-2021 et au T4-2020
En
m€ |
T4-21publié |
Eléments spécifiques |
T4-21sous-jacent |
T4-20publié |
Eléments spécifiques |
T4-20sous-jacent |
∆ T4/T4publié |
∆ T4/T4sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
9 500 |
120 |
9 380 |
8 665 |
5 |
8 660 |
+9,6% |
+8,3% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(6 109) |
(297) |
(5 812) |
(5 585) |
(18) |
(5 567) |
+9,4% |
+4,4% |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat brut d'exploitation |
3 391 |
(177) |
3 568 |
3 080 |
(13) |
3 093 |
+10,1% |
+15,4% |
Coût du risque
de crédit |
(783) |
(319) |
(464) |
(919) |
0 |
(919) |
(14,7%) |
(49,5%) |
Sociétés mises
en équivalence |
92 |
- |
92 |
163 |
89 |
74 |
(43,4%) |
+25,0% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
10 |
- |
10 |
(26) |
- |
(26) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
119 |
119 |
0 |
(965) |
(965) |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
2 829 |
(376) |
3 205 |
1 334 |
(889) |
2 223 |
x 2,1 |
+44,2% |
Impôt |
(269) |
438 |
(707) |
(634) |
4 |
(638) |
(57,5%) |
+10,8% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
4 |
- |
4 |
(91) |
(98) |
7 |
ns |
(44,7%) |
Résultat net |
2 564 |
61 |
2 503 |
609 |
(983) |
1 592 |
x 4,2 |
+57,2% |
Intérêts
minoritaires |
(210) |
(18) |
(192) |
(80) |
84 |
(163) |
x 2,6 |
+17,5% |
Résultat net part du Groupe |
2 354 |
44 |
2 311 |
530 |
(899) |
1 429 |
x 4,4 |
+61,7% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
64,3% |
|
62,0% |
64,5% |
|
64,3% |
-0,2 pp |
-2,3 pp |
Au quatrième trimestre 2021,
le produit net bancaire sous-jacent est en hausse
de +8,3% par rapport au quatrième trimestre 2020, à 9
380 millions d'euros, grâce à une activité soutenue dans
tous les métiers. A périmètre constant19, le produit net bancaire
sous-jacent est en hausse de +7,2% par rapport au quatrième
trimestre 2020. Le pôle Gestion d’épargne et Assurance affiche une
baisse de ses revenus à -2,9% (-48 millions d’euros), en
lien avec la gestion prudente de la marge financière et le
provisionnement prudent des risques techniques en assurances, et
malgré des commissions de gestion dynamiques en gestion d’actifs,
en lien avec des conditions de marché favorables et une collecte
dynamique. Les revenus du pôle Grande Clientèle sont en croissance
de +8,6% par rapport au quatrième trimestre 2020 (+123 millions
d’euros), les revenus en banque de marché se normalisant dans un
contexte de faible demande des clients. Cet effet a été
partiellement compensé par une forte croissance des revenus en
financements structurés et banque commerciale et des
commissions de transactions en Services financiers aux
institutionnels dynamiques. Les revenus des
Services Financiers Spécialisés croissent de +4,9%, CACF
bénéficiant d’une hausse de la production commerciale et de
l’équipement en assurances, et CALF bénéficiant d’une activité
dynamique en leasing et factoring. En Banque de proximité en
France, les Caisses régionales enregistrent une hausse des
revenus de +6,6%, par rapport au quatrième trimestre 2020, et LCL
de +3,0%. En Banque de Proximité à l’International,
CA Italia enregistre une forte croissance de ses revenus ce
trimestre liée principalement à l’effet de la consolidation depuis
le mois de mai 2021 de Credito Valtellinese (+21,8%). Outre cet
effet périmètre, les revenus sont impactés négativement par la
sortie des encours (cessions de créance) et la pression sur la
marge d’intérêt et positivement par des commissions en hausse sur
l’épargne gérée et les encours. La Banque de Proximité à
l’International hors Italie enregistre une hausse des revenus de
+10,6%, portés notamment par le dynamisme de l’activité chez CA
Pologne et CA Ukraine.
Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors contribution au fonds de résolution unique (FRU) sont
en hausse de +4,4% au quatrième trimestre 2021 par rapport au
quatrième trimestre 2020, pour s’établir à
5 812 millions d’euros. A périmètre constant20, les
charges d’exploitation sous-jacentes hors FRU sont en hausse de
+3,0% par rapport au quatrième trimestre 2020. Le pôle Gestion de
l’épargne et Assurances voit ses charges diminuer de -2,4% en lien
avec des effets périmètre (intégration de Sabadell AM, la
création de Amundi Bank of China, Fund Channel et Anatec) et
comptables (déclassement de La Médicale en IFRS5 suite à la
signature de l’accord de cession avec Generali). Hors effet
périmètre, elles sont en hausse de +3,1% en raison de la poursuite
des investissements, notamment pour le développement de Amundi
Technology. Dans le pôle Grandes clientèles, les charges
augmentent, principalement en lien avec les investissements
informatiques, à hauteur de +5,2%. Les
Services financiers spécialisés affichent une hausse de
+8,9% en ligne avec l’activité. Le pôle Banques de proximité en
France affiche une hausse de +1,1% des charges par rapport au
quatrième trimestre 2020 à 2 941 millions d’euros. Le pôle Banque
de proximité à l’international affiche une hausse des charges de
+29,7% suite à l’intégration de Creval et des charges stables hors
Creval et hors contribution au fonds de dépôt des garanties italien
(FITD).
Au global, le Groupe affiche une amélioration du
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU à
-2,3 points de pourcentage, celui-ci s’établissant à
62,0% sur le quatrième trimestre 2021.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
affiche donc une hausse de +15,4% à
3 568 millions d’euros par rapport au quatrième
trimestre 2020. A périmètre constant20, le
résultat brut d’exploitation croit de +14,8% par rapport
au quatrième trimestre 2020.
Le coût du risque de crédit
sous-jacent, hors impact de la cession de créances
de CA Italia et d’un provisionnement complémentaire du portefeuille
de CA Italia (319 millions d’euros) est en baisse, à -464 millions
d’euros (dont -97 millions d’euros de coût du risque sur
encours sains (niveau 1 et 2), et -360 millions d’euros
de coût du risque de niveau 3)
contre -919 millions d’euros au
quatrième trimestre 2020, soit une baisse de -49% par
rapport au quatrième trimestre 2020. Par rapport au
troisième trimestre 2021, où il s’élevait à -403 millions d’euros,
il est en hausse de +15%.
La baisse du coût du risque ce trimestre est
marquée sur la Banque de financement (-90% où il s’élève à
-12 millions d’euros contre -121 millions d’euros au quatrième
trimestre 2020) et chez LCL (-39% où il s’élève à -54 millions
d’euros contre -89 millions d’euro au quatrième trimestre
2020).
A noter que le coût du risque est en hausse sur
CA Italia de +4% en comparaison au quatrième trimestre 2020 et de
+48% en comparaison au troisième trimestre 2021 et s’élève -118
millions d’euros, du fait de l’alignement ce trimestre des modèles
de provisions des encours sains de Creval sur les pratiques de
Crédit Agricole Italia et de provisions complémentaires liées aux
cessions de créances douteuses.
Le coût du risque sur encours sains est en
baisse significative de -85% par rapport au quatrième trimestre
2020, une tendance liée à l’évolution de la crise sanitaire, une
baisse qui est particulièrement marquée au niveau de CA Italia (en
reprise à +8 millions d’euros au quatrième trimestre 2021 contre
une dotation de -22 millions d’euros au quatrième trimestre 2020)
et de LCL (coût du risque sur encours sains en reprise à +9
millions d’euros au quatrième trimestre 2021 contre une dotation
+60 millions d’euros au quatrième trimestre 2020). Le
provisionnement pour coût du risque avéré est en hausse modérée de
+8% à -360 millions d’euros au quatrième trimestre 2021 contre -334
millions d’euros au quatrième trimestre 2020, notamment au niveau
de la banque de détail en France (hausse respective de +89% et +77%
pour les Caisses régionales et LCL en lien avec le passage en
niveau 3 de dossiers ponctuels). Au total sur l’année 2021, le coût
du risque s’élève à 1 849 millions d’euros et est en baisse de
-49% par rapport à l’année 2020.
Les niveaux de provisionnement ont été en
déterminés ce trimestre en tenant compte de plusieurs
scénarios économiques pondérés. Ils incluent un scénario
favorable (PIB à +6,0% en France en 2022, +2,7% en 2023) et un
scénario moins favorable (PIB à +3,0% en France en 2022 et +0,9% en
2023). Du fait d’incertitudes macroéconomiques qui n’étaient pas
prises en compte dans les scénarios économiques (évolution de la
situation sanitaires, inflation, ajustement de taux...), un
complément exceptionnel de provisions sur encours sains et
dépréciés (coût du risque de niveau 1&2) de 88 millions d’euros
a été enregistré ce trimestre en coût du risque (dont 44 millions
d’euros pour la BFI, 17 millions d’euros pour LCL, 22 millions
d’euros pour CACF et 5 millions d’euros pour CALF).
Le
coût du risque sur encours21
sur quatre trimestres glissants
poursuit sa normalisation et atteint 18
points de base (en baisse de -20 points
de base par rapport au quatrième trimestre 2020 et en baisse de
-5 points de base par rapport au troisième trimestre 2021).
Il atteint également
18 points de base en vision
trimestrielle annualisée22 (contre 37
points de base au quatrième trimestre 2020 et 16 au troisième
trimestre 2021).
La qualité des actifs demeure très
satisfaisante : le taux de créances douteuses est à 2,0% à fin
décembre 2021 pour le Groupe Crédit Agricole, en baisse de 0,3
point de pourcentage par rapport à décembre 2020 et de
0,2 point de pourcentage par rapport à septembre 2021 ;
et le taux de couverture s’améliore de +3,6 point de pourcentage
par rapport à décembre 2020 et s’élève à 87,5% à fin décembre 2021.
Le stock de provisions atteint 18,9 milliards d’euros à
fin décembre 2021, dont 39% portent sur les encours sains
(niveau 1 & 2), contre 29% fin 2019 soit une
augmentation de 2,0 milliards d’euros entre fin 2019 et fin
2021.
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à
3 205 millions d'euros,
en hausse de +44,2% par rapport au
quatrième trimestre 2020. Outre les variations
explicitées ci-dessus, le résultat avant impôt sous-jacent intègre
la contribution des sociétés mises en équivalence pour
92 millions d’euros (en hausse de +25,0% portés par les
bonnes performances des entités mises en équivalence chez Amundi et
CACF) ainsi que le résultat net sur autres actifs qui atteint
10 millions ce trimestre, contre -26 millions
d’euros au quatrième trimestre 2020. La charge
d’impôt sous-jacente est en
hausse de +10,8% sur la période, sous
l’effet de la hausse du résultat avant impôt sous-jacent, compensé
par un taux d’impôt sous-jacent ressortant à 22,7%, en diminution
par rapport au quatrième trimestre 2020 (29,7%). Au demeurant,
le taux d’impôt est toujours peu représentatif en vision
trimestrielle. Le résultat net sous-jacent avant déduction des
minoritaires est en hausse de +57,2%, pour s’établir à
2 503 millions d’euros. Les intérêts minoritaires
augmentent de +17,5%. Enfin, le
résultat net part du Groupe sous-jacent, à
2 311 millions d’euros, ressort en hausse significative
par rapport au quatrième trimestre 2020 (+61,7%).
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole en 2021
et en 2020
En
m€ |
2021publié |
Eléments spécifiques |
2021sous-jacent |
2020publié |
Eléments spécifiques |
2020sous-jacent |
∆ 2021/2020publié |
∆ 2021/2020sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
36 822 |
92 |
36 730 |
33 596 |
(439) |
34 035 |
+9,6% |
+7,9% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(22 602) |
(347) |
(22 255) |
(21 266) |
(96) |
(21 169) |
+6,3% |
+5,1% |
FRU |
(479) |
185 |
(664) |
(562) |
- |
(562) |
(14,7%) |
+18,2% |
Résultat brut d'exploitation |
13 741 |
(70) |
13 812 |
11 768 |
(536) |
12 304 |
+16,8% |
+12,3% |
Coût du risque
de crédit |
(2 193) |
(344) |
(1 849) |
(3 651) |
0 |
(3 651) |
(39,9%) |
(49,4%) |
Sociétés mises
en équivalence |
392 |
5 |
387 |
419 |
89 |
330 |
(6,6%) |
+17,3% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
(27) |
(15) |
(12) |
52 |
- |
52 |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
497 |
497 |
0 |
(968) |
(965) |
(3) |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
12 409 |
73 |
12 337 |
7 620 |
(1 411) |
9 031 |
+62,9% |
+36,6% |
Impôt |
(2 463) |
616 |
(3 079) |
(2 165) |
152 |
(2 317) |
+13,7% |
+32,9% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
6 |
3 |
3 |
(262) |
(268) |
6 |
ns |
(57,0%) |
Résultat net |
9 953 |
692 |
9 261 |
5 193 |
(1 528) |
6 720 |
+91,7% |
+37,8% |
Intérêts
minoritaires |
(852) |
(104) |
(748) |
(504) |
87 |
(591) |
+69,1% |
+26,6% |
Résultat net part du Groupe |
9 101 |
589 |
8 512 |
4 689 |
(1 440) |
6 129 |
+94,1% |
+38,9% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
61,4% |
|
60,6% |
63,3% |
|
62,2% |
-1,9 pp |
-1,6 pp |
Sur l’ensemble de
l’année 2021, le
résultat net part du Groupe publié est de
9 101 millions d'euros, contre 4 689
millions d'euros sur l’année 2020, soit un résultat net
part du groupe publié qui a augmenté de +94,1%.
Les éléments spécifiques pour
l’année 2021 ont eu un effet positif de
+589 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe publié. S’ajoutant
aux éléments du quatrième trimestre déjà mentionnés supra, les
éléments des neuf premiers mois 2021 avaient eu un impact
positif de +545 millions d'euros et correspondaient également
aux éléments de volatilité comptable récurrents, à savoir le DVA
pour +4 millions d'euros, les couvertures de
portefeuilles de prêts en Grandes clientèles pour
-15 millions d'euros et les variations de la
provision Epargne Logement pour
-7 millions d’euros ainsi que le trop versé des
contributions au titre du FRU sur les exercices à 2016 à 2020 pour
+185 millions d’euros, l’enregistrement d’un badwill net provisoire
sur Creval pour +321 millions d’euros en résultat net part du
Groupe, un provisionnement complémentaire des encours sains des
créances Creval pour -21 millions d’euros, des gains Affrancamento
au sein des métiers Gestion de l’épargne et de l’assurance, Banque
de proximité à l’international et Services financiers spécialisés
pour un total de de +116 millions d’euros, les frais
d’acquisition de Creval pour -9 millions d’euros, les frais
d’intégration de Creval pour -4 millions d’euros, le
déclassement de la Serbie en actifs en cours de cession pour -4
millions d’euros, les coûts de transformation liés au projet Réseau
LCL Nouvelle Génération, nouveau regroupement d’agences chez LCL et
au projet Turbo, plan de transformation et d’évolution Caceis pour
un total de -20 millions d’euros, les coûts d’intégration de Kas
Bank et S3 par CACEIS pour -2 millions d’euros et les pertes sur
les activités de gestion de fortune à Miami et au Brésil en cours
de cession pour -1 million d’euros au sein du métier Gestion de
fortune.
Les éléments spécifiques
de l’année 2020 avaient eu
un impact de -1 440 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Par rapport à ceux du quatrième trimestre 2020 déjà
mentionnés supra, ils ont eu un impact de -541
millions d'euros sur le
résultat net part du Groupe sur les neuf
premiers mois 2020, soit les éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA pour -5 millions d'euros, les
couvertures de portefeuilles de prêts en Grandes clientèles pour
+28 millions d'euros et les variations de la
provision Epargne Logement pour
-134 millions d’euros, les coûts d’intégration/
acquisition de Kas Bank et S3 par CACEIS pour
-6 millions d’euros, ainsi que l’impact des dons
solidaires liés au Covid-19 pour -225 millions d’euros et
les déclassements d’actifs en cours de cession (CACF NL, Bankoa,
Roumanie) pour -170 millions d’euros.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à
8 512 millions d'euros,
en hausse de
+38,9% par
rapport à 2020.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de
+7,9% par
rapport à 2020. Outre un effet périmètre de 419 millions
d’euros lié essentiellement23 à l’intégration de Creval dès le
deuxième trimestre 2021 au sein de la Banque de Proximité à
l’International, et à au retraitement de CACF NL suite à sortie de
statut IFRS 524, le produit net bancaire sous-jacent a cru de +8,7%
à périmètre constant. Cette hausse des revenus résulte
principalement du dynamisme de l’activité des métiers. Plus
précisément : pour le pôle Gestion de l’épargne et assurance, des
commissions de gestion dynamiques en gestion d’actifs ayant
bénéficié tant d’un effet marché favorable que d’une collecte
dynamique, ainsi que d’une gestion prudente de la marge financière
et un provisionnement prudent des risques techniques en
Assurances ; pour le pôle grande clientèle, une normalisation
des revenus en banque de marché compensée par une forte croissances
des revenus en financements structurés et banque commerciale ainsi
qu’un bon niveau de commissions dans les services financiers aux
institutionnels portées par une activité dynamique ; pour le
pôle des services financiers spécialisés, une production
commerciale dynamique en crédit à la consommation, une croissance
de l’équipement en assurances, et le niveau d’activité soutenu en
leasing et factoring ; pour le pôle banque de proximité, une
croissance des revenus des Caisses régionales portée par les
commissions et des conditions de refinancement plus favorables,
croissance équilibrée des revenus de LCL entre marges d’intérêts et
commissions, dynamisme des commissions de CA Italia. Dans le pôles
Activités hors métiers, les revenus sont en hausse grâce à la
baisse du coût de refinancement et des éléments de volatilité (tels
que l’impact de l’inflation sur les variations de swap de
couverture, ou encore, notamment au deuxième et au troisième
trimestre 2021, des éliminations sur titres intragroupes souscrits
par Predica et par Amundi).
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont en croissance de +5,1% par rapport à
l’année 2020, et de + 3,8% à périmètre constant. La hausse des
charges d’exploitation tant à périmètre courant que constant est
moindre que la progression des revenus sur l’année 2021, générant
ainsi un effet ciseau positif, respectivement de 2,8 points et 2,9
points. Le coefficient d’exploitation hors FRU sur l’année 2021
s’établit ainsi à 60,6% en baisse de 1,6 point de pourcentage par
rapport à celui de l’année 2020. Le FRU s’élève à 664 millions
d’euros en 2021, en hausse de +18,2% par rapport à 2020. A noter
que la restitution d’un trop versé sur l’exercice 2016-2020 a été
comptabilisée en éléments spécifiques au premier trimestre 2020
pour + 185 millions d’euros. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent atteint ainsi
13 812 millions d’euros, en hausse de +12,3% par
rapport à 2020.
Enfin, le
coût du risque affiche une baisse
significative (-49,4%/-1 802 millions d’euros, à -1
849 millions d'euros contre -3
651 millions d'euros en 2020).
Caisses régionales
L’activité des Caisses régionales est
dynamique en 2021, la conquête brute progresse
fortement (+1 218 000 clients depuis le début de l’année), et le
fonds de commerce croît de +226 000 clients supplémentaires.
Le taux d’équipement en assurances
MRH-Auto-Santé25 progresse aussi (+1 point de pourcentage par
rapport à fin décembre 2020), pour s’établir à 42,7% à fin décembre
2021. Le taux d’utilisation des applications
mobiles26 atteint 71,2% et est en hausse de +3 points de
pourcentage par rapport à décembre 2020 (+6,8 points de pourcentage
par rapport à décembre 2019). Les encours de
crédits atteignent 596 milliards d’euros à fin décembre
2021 et progressent de +5,8% par rapport à fin décembre 2020 (dont
+6,5% sur l’habitat et +7,8% sur les entreprises). La
collecte bilan progresse sensiblement (+7% depuis
fin décembre 2020), portée par les DAV (+11,0%) et les livrets
(+9,8%), tout comme la collecte hors-bilan qui est
en hausse de +4,8% depuis la même période (dont +3,7% en
assurance-vie). Ainsi, les encours de collecte
globale progressent de +6,2% par rapport à fin décembre
2020 pour atteindre 839,5 milliards d’euros à fin décembre
2021.
Au quatrième
trimestre 2021, les revenus
sous-jacents des Caisses régionales atteignent
3 596 millions d’euros, en hausse de +6,6% par
rapport au quatrième trimestre 2020. Cette hausse est
portée par les commissions (+13,5%), dynamiques notamment en
assurances et pour les commissions de gestion de moyens de
paiement. Les revenus d’intérêt sont en hausse par rapport au
quatrième trimestre 2020 (+0,9%). Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU sont maîtrisées et
s’établissent à 2 337 millions d’euros au quatrième
trimestre 2021 (+1,2% par rapport au quatrième trimestre 2020).
Ainsi, on observe un effet ciseaux favorable (+5,4 points de
pourcentage ce trimestre), et le coefficient d’exploitation
hors FRU sous-jacent s’améliore (-3,5 points de
pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2020) pour s’établir
à 65,0% ce trimestre, et le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en hausse au quatrième
trimestre 2021 de +18,5% par rapport au quatrième trimestre 2020.
Le coût du risque s’élève à
-130 millions d’euros27, en baisse de -68,7% par rapport
au quatrième trimestre 2020. Le taux de créances
douteuses diminue (1,6% à fin décembre 2021 contre 1,7% à
fin décembre 2020) et le taux de couverture reste
élevé (103,3% à fin décembre 2021 contre 100,9% à
fin décembre 2020). La charge
d’impôts est en hausse ce
trimestre par rapport au quatrième trimestre 2020 (+52%). Au final,
la contribution des Caisses régionales au
résultat net part du Groupe
sous-jacent atteint 882 millions d’euros au quatrième
trimestre 2021, en hausse de +87,6% par rapport au quatrième
trimestre 2020.
Sur l’ensemble
de l’année 2021, les revenus
sous-jacents des Caisses régionales atteignent 14 011 millions
d’euros et progressent de +5,9% par rapport à l’ensemble de l’année
2020. Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU augmentent de
+3,3% par rapport à l’ensemble de l’année 2020, essentiellement en
raison de la hausse des charges de personnel (notamment
l’intéressement et la participation et la prime exceptionnelle de
pouvoir d’achat). Ainsi, on observe un effet ciseaux positif de 2,6
points de pourcentage sur l’année, et le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU s’améliore (-1,6
points de pourcentage par rapport à l’ensemble de l’année 2020,
pour s’établir à 64,1%). Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en forte hausse (+10,8% par
rapport à l’ensemble de l’année 2020). Le coût du
risque sous-jacent diminue de -41,9% en 2021 et atteint
-606 millions d’euros. Au final, la contribution des Caisses
régionales au
résultat net part du Groupe
sous-jacent atteint 3 068 millions d’euros sur l’ensemble de
l’année 2021, en forte hausse de (+37,6%) par rapport à l’ensemble
de l’année 2020.
La performance des autres métiers du Groupe
Crédit Agricole est détaillée dans la partie
Crédit Agricole S.A. de ce communiqué.
Crédit Agricole S.A.
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole S.A., réuni sous
la présidence de Dominique Lefebvre le 9 février 2022, a
examiné les comptes du quatrième trimestre 2021.
Résultats
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T4-2021 et au
T4-2020
En
m€ |
T4-21publié |
Eléments spécifiques |
T4-21sous-jacent |
T4-20publié |
Eléments spécifiques |
T4-20sous-jacent |
∆ T4/T4publié |
∆ T4/T4sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
5 815 |
36 |
5 779 |
5 251 |
(47) |
5 299 |
+10,7% |
+9,1% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 720) |
(297) |
(3 423) |
(3 226) |
(18) |
(3 208) |
+15,3% |
+6,7% |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat brut d'exploitation |
2 094 |
(261) |
2 356 |
2 025 |
(65) |
2 090 |
+3,4% |
+12,7% |
Coût du risque
de crédit |
(647) |
(319) |
(328) |
(538) |
(38) |
(500) |
+20,2% |
(34,5%) |
Sociétés mises
en équivalence |
82 |
- |
82 |
137 |
89 |
47 |
(40,0%) |
+73,9% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
(9) |
- |
(9) |
(9) |
- |
(9) |
+1,5% |
+1,5% |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
119 |
119 |
0 |
(903) |
(903) |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
1 640 |
(461) |
2 100 |
712 |
(916) |
1 628 |
x 2,3 |
+29,0% |
Impôt |
9 |
462 |
(453) |
(436) |
33 |
(469) |
ns |
(3,5%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
4 |
- |
4 |
(96) |
(97) |
1 |
ns |
ns |
Résultat net |
1 652 |
1 |
1 651 |
179 |
(981) |
1 160 |
x 9,2 |
+42,4% |
Intérêts
minoritaires |
(224) |
(8) |
(216) |
(56) |
129 |
(185) |
x 4 |
+16,9% |
Résultat net part du Groupe |
1 428 |
(7) |
1 435 |
124 |
(851) |
975 |
x 11,5 |
+47,2% |
Bénéfice par
action (€) |
0,46 |
(0,00) |
0,46 |
0,02 |
(0,29) |
0,31 |
x 29,6 |
+48,2% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
64,0% |
|
59,2% |
61,4% |
|
60,5% |
+2,5 pp |
-1,3 pp |
Résultat net part du groupe hors FRU |
1 428 |
(7) |
1 435 |
124 |
(851) |
975 |
x 11,5 |
+47,2% |
Au
quatrième trimestre 2021,
le résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
1 428 millions d’euros,
soit une multiplication par 11,528 par rapport aux
124 millions d’euros du
quatrième trimestre 2020.
Les éléments spécifiques
de ce trimestre comprennent les éléments de
volatilité comptable récurrents en produit net bancaire,
à savoir le DVA (Debt Valuation Adjustment, soit les
gains et pertes sur instruments financiers liés aux variations du
spread émetteur du Groupe) pour +1 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
3 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la provision
Epargne logement pour +22 millions d’euros en résultat net part du
Groupe. A ces éléments récurrents, s’ajoutent des éléments
comptabilisés dans les résultats de CA Italia au titre de
Creval : finalisation de l’enregistrement du badwill net pour
90 millions d’euros en résultat net part du groupe, enregistrement
d’impôts différés actifs (IDA) hors-bilan pour 80 millions d’euros
en résultat net part du groupe, des frais de mise à niveau des
infrastructures technologiques et de migration IT pour Creval, à
hauteur de -12 millions d’euros en résultat net part du groupe, et
d’autres ajustements divers Creval pour -11 millions d’euros en
résultat net part du groupe. A ces éléments s’ajoutent des actions
d’amélioration de la qualité des actifs de CA Italia, incluant
l’impact de la cession d’un portefeuille brut de 1,5Mds€ et des
provisions complémentaires sur le portefeuille de CA Italia pour
-161 millions d’euros en résultat net part du groupe, le lancement
d’un plan RH Next Generation pour CA Italia et le plan de
sauvegarde pour l’emploi associé pour -97 millions d’euros en
résultat net part du groupe, la contribution exceptionnelle au plan
de sauvegarde des banques Italiennes pour -13 millions en
résultat net part du groupe, et les gains
« Affrancamento » liés à des dispositions fiscales
exceptionnelles en Italie pour la revalorisation extra-comptable
des écarts d’acquisition et leur amortissement pour 45 millions
d’euros en résultat net part du Groupe au titre de CA Italia. Sont
également comptabilisés en éléments spécifiques les coûts
d’acquisition Lyxor pour -8 millions d’euros en résultat net part
du groupe en gestion d’actifs, les coûts de transformation liés au
projet Turbo, plan de transformation et d’évolution Caceis pour -12
millions d’euros en résultat net part du groupe en services
financiers aux institutionnels, et enfin les gains « Affrancamento
» en services financiers spécialisé au titre d’AGOS pour +66
millions d’euros en résultat net part du Groupe.
Les éléments spécifiques du quatrième
trimestre 2020 s’élevaient à -851 millions d’euros en
impact résultat net part du Groupe, et
comprenaient la dépréciation d’écart d’acquisition de CA Italia,
avec un effet négatif de -778 millions d’euros sur le résultat net
part du Groupe. Etaient également classés en éléments spécifiques
le déclassement d’entités en cours de cession (CACF NL, CA Bank
Romania) et le projet de cession en cours des activités de Banque
privée à Miami et au Brésil, pour un total de -96 millions d’euros
sur le résultat net part du groupe, répartis entre d’une part -66
millions d’euros au titre de CACF NL et -7 millions d’euros au
titre de CA Bank Romania, et d’autre part -23 millions d’euros au
titre de la Banque privée. Les éléments spécifiques comprenaient
également des contributions exceptionnelles liées à la crise
Covid-19 : la contribution exceptionnelle de CAA sur les
cotisations de complémentaire santé pour -15 millions d’euros en
résultat net part du groupe, et la contribution exceptionnelle de
CA Italia au plan de sauvegarde des banques italiennes pour
-6 millions d’euros. Etait également classée en éléments
spécifiques la reprise de provision sur l’amende AGCM (autorité de
la concurrence italienne) adressée à FCA Bank pour +89 millions
d’euros et l’impact du retour à meilleure fortune suite à
l’activation du Switch 2 (Assurances) pour -26 millions d’euros en
résultat net part du groupe. A ces éléments s’ajoutaient les
éléments de volatilité comptable récurrents, avec un effet net
négatif de -16 millions d’euros en résultat net part du Groupe, à
savoir le DVA (Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes
sur instruments financiers liés aux variations du spread émetteur
du Groupe) pour +13 millions d’euros, la couverture de portefeuille
de prêts en Grandes clientèles pour -20 millions d’euros et les
variations de provisions épargne logement pour -9 millions
d'euros.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent29 atteint 1
435 millions d’euros,
en forte hausse de +47,2% par rapport au
quatrième trimestre 2020, grâce notamment à une activité
dynamique dans tous les métiers, à des effets marché toujours
favorables, et à une baisse du coût du risque.
Au quatrième trimestre 2021, les
revenus sous-jacents atteignent 5
779 millions d’euros, et sont en hausse de +9,1% par rapport
au quatrième trimestre 2020, et de +7,3% à périmètre
constant30. Depuis cinq ans, les revenus trimestriels de Crédit
Agricole SA sont en croissance régulière.
Les revenus du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances (-3,5% par rapport au quatrième trimestre 2020 et -1,2%
hors effet périmètre31) sont en baisse malgré des commissions de
gestion dynamiques grâce à une collecte soutenue et à un effet
marché favorable, dans un contexte de provisionnement prudent des
risques techniques et de gestion prudente de la marge financière en
assurances. Les revenus en Grande Clientèle sont en hausse (+8,6%
par rapport au quatrième trimestre 2020 et +7,6% hors effet
périmètre32), en lien avec la forte croissance des revenus en
financements structurés et en banque commerciale, et les
commissions en hausse en Services Financiers aux Institutionnels
grâce à une activité dynamique, malgré une normalisation des
revenus en banque de marché dans un contexte de faible demande des
clients. Au sein du pôle Services Financiers Spécialisés, les
revenus sont en croissance (+5,6% par rapport au quatrième
trimestre 2020 et +4,6% hors effet périmètre33). Les revenus de
CACF bénéficient d’une production commerciale et d’un équipement en
assurances en hausse, et de l’activité dynamique en Leasing et
Factoring. Les revenus de Banque de proximité progressent (+10,0%
par rapport au quatrième trimestre 2020, et de +2,9% à périmètre
constant34) portés par les commissions chez LCL et Crédit Agricole
Italia. Les revenus du pôle Activité hors métier sont en forte
croissance par rapport au quatrième trimestre 2020 grâce notamment
au dynamisme des revenus en private equity (CACIF), et à un impact
de l’inflation sur la valorisation des swaps de couverture.
Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors FRU sont en hausse (+6,7%) par rapport au quatrième
trimestre 2020, s’établissant à 3 423 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021. A périmètre constant35 cette
hausse est ramenée à +4,3% par rapport à 2020, soit une
augmentation des charges de +136 millions d’euros, tirée
principalement par les types de dépenses suivantes : les
investissements et la dépense IT notamment en BFI et Gestion
d’Actifs (37% de la hausse ; environ 50 millions d’euros), les
rémunérations variables et autres frais de personnel notamment chez
CA Italia (27% de la hausse ; environ 37M€), l’effet change
notamment en BFI (13% de la hausse ; environ 18 millions
d’euros), les taxes notamment chez CA Italia (10% de la
hausse ; environ 14 millions d’euros), et d’autres charges
diverses composées de taxes, dépenses externes et campagnes
commerciales notamment chez CACF et LCL (8% de la hausse ;
environ 17 millions d’euros). Le coefficient d’exploitation36 hors
FRU est bas et s’établit à 59,2%, en amélioration (-1,3 point de
pourcentage) par rapport au quatrième trimestre 2020. Les cibles du
Plan Moyen Terme sont d’ores et déjà atteintes pour les pôles
Gestion de l’Epargne et Assurances (cible PMT < 48% ; T4-21
à 44,6% ; 12M-21 à 45,8%), Grandes Clientèles (cible PMT <
57% ; T4-21 à 60,9% ; 12M-21 à 57,8%) et LCL (cible PMT
< 66% ; T4-21 à 64,9% ; 12M-21 à 62,2%). Aussi bien à
périmètre constant35 qu’à périmètre courant, Crédit Agricole SA
enregistre ainsi un effet ciseau positif, respectivement de +3,0
points et de +2,4 points de pourcentage au quatrième trimestre
2021. Au sein du pôle Gestion de l’épargne et Assurances, les
charges d’exploitation hors FRU sont en baisse de -2,5% à périmètre
courant et en hausse de +3,5% à périmètre constant37, en lien avec
la hausse des charges en gestion d’actifs (+4,4% par rapport au
quatrième trimestre 2020 à périmètre courant et +2,4% à périmètre
constant38) qui inclut la poursuite des investissements de
développement, autour d’Amundi Technology notamment, et dans le
métier assurances (-25,6% par rapport au quatrième trimestre 2020 à
périmètre courant et +1,4% à périmètre constant39). Dans le pôle
Grande Clientèle, les charges d’exploitation hors FRU sont en
hausse de +5,2% par rapport au quatrième trimestre 2020 à périmètre
courant et de +3,6% à périmètre constant40, en lien notamment avec
des investissements informatiques dans l’activité Banque de
financement et d’investissement. Le pôle Services Financiers
spécialisés voit ses charges augmenter de +10,3% par rapport au
quatrième trimestre 2020 à périmètre courant et de +8,3% à
périmètre constant41, en cohérence avec la progression de
l’activité. La banque de proximité présente des charges
d’exploitation hors FRU en hausse de +13,8% par rapport au
quatrième trimestre 2020 à périmètre courant et en hausse de +4,4%
à périmètre constant42. Elles sont en évolution contenue chez LCL
(+0,7% par rapport au quatrième trimestre 2020) et en hausse plus
marquée chez CA Italia (+7,2% à périmètre constant43 par rapport au
quatrième trimestre 2020), mais stables (+0,7%) hors contribution
au fonds de dépôt des garanties italien (FITD). Les charges du pôle
activité hors métiers sont en baisse de 9 millions d’euros comparé
au quatrième trimestre 2020.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
est ainsi en hausse de +12,7% par rapport au quatrième trimestre
2021 pour atteindre 2 356 millions d’euros. Hors effet
périmètre35 la hausse est de +11,9%, démontrant ainsi la force du
modèle de banque universelle de proximité avec une croissance
régulière des revenus et une efficacité opérationnelle en
amélioration continue depuis 5 ans. Par métier, les résultats brut
d’exploitation sont en croissance par rapport au quatrième
trimestre 2020 à périmètre constant dans le pôle Grande clientèle
(+14,3%), le pôle Services Financiers spécialisés (+1,0%), et
Banque de proximité en France (+7,5%). Les pôles Gestion de
l’épargne et assurances (-4,6%), et Banque de proximité à
l’international (-9,5%) constatant une baisse.
Les niveaux de provisionnement ont été en
déterminés ce trimestre en tenant compte de plusieurs
scénarios économiques pondérés. Ils incluent un scénario
favorable (PIB à +6,0% en France en 2022, +2,7% en 2023) et un
scénario moins favorable (PIB à +3,0% en France en 2022 et +0,9% en
2023). Du fait d’incertitudes diffuses qui n’étaient pas prises en
compte dans les scénarios économiques (évolution de la situation
sanitaires, inflation, ajustement de taux…), un complément
exceptionnel de provisions sur encours sains et dépréciés (coût du
risque de niveau 1&2) de 88 millions d’euros a été enregistré
ce trimestre en coût du risque (dont 44 millions d’euros pour la
BFI, 17 millions d’euros pour LCL, 22 millions d’euros pour CACF et
5 million d’euros pour CALF).
Le coût du risque est en baisse
de -35% par rapport au quatrième trimestre 2020 et en hausse de
+23% en comparaison au troisième trimestre 2021. Il s’élève à
-328 millions d'euros contre
respectivement-500 millions d'euros au quatrième
trimestre 2020 et -266 millions d’euros au troisième trimestre
2021. Il se décompose en un provisionnement des encours sains
(niveau 1&2) pour -20 millions d’euros (contre une
dotation de -193 millions d’euros au quatrième
trimestre 2020 et une dotation de
-27 millions d’euros au
troisième trimestre 2021) et un provisionnement des
risques avérés (niveau 3) pour -277 millions d’euros
(contre -291 millions d’euros au
quatrième trimestre 2020 et
-234 millions d’euros au
troisième trimestre 2021). Le coût du risque sur encours
sur quatre trimestres glissants44 atteint
28 points de base (en baisse de -34 pb par rapport
au quatrième trimestre 2020 et en baisse de -5 pb par rapport au
troisième trimestre 2021) et 29 points de base en
vision trimestrielle annualisée45 (en baisse de -18 pb par rapport
au quatrième trimestre 2020 et en hausse de +5 pb par rapport au
troisième trimestre 2021).
Au 31 décembre 2021, les indicateurs de
risque sont bien orientés et confirment la qualité des
actifs de Crédit Agricole S.A. et le niveau de couverture
de ses risques. Le portefeuille de prêts est diversifié,
plutôt orienté habitat (27% des encours bruts) et entreprises (45%
des encours bruts de Crédit Agricole SA). Le taux de créances
douteuses demeure toujours bas à 2,5% (en baisse de 0,7 point de
pourcentage par rapport à fin décembre 2020) et le taux de
couverture46, élevé, à 74,7%, est en hausse de
+3,2 point de pourcentage par rapport au quatrième
trimestre 2020. Le stock total de provisions
s’établit à 8,9 milliards d’euros pour Crédit Agricole
S.A. à fin décembre 2021 (en hausse de 0,7 milliards d’euros par
rapport à fin décembre 2020) dont 34% portent sur les encours sains
(niveau 1 & 2), contre 22% fin 2019 soit une
augmentation de 1,0 milliards d’euros entre fin 2019 et fin
2021.
Par métier, on note ce trimestre la baisse du
taux de CDL pour CA Italia qui s’élève à 3,7% à fin décembre 2021
contre 6,5% à fin décembre 2020. Cette baisse est liée à la cession
de créances douteuses, essentiellement sur le périmètre historique
de CA Italia. Le taux de couverture de CA Italia est en hausse à
62,0% à fin décembre 2021 contre 60,8% à fin décembre 2020.
La contribution en sous-jacent des
sociétés mises en équivalence
ressort à 82 millions d’euros, en hausse de
+73,9% par rapport au quatrième
trimestre 2020, reflet de la bonne activité des entités en crédit à
la consommation (67 millions d’euros en hausse de +33,4% par
rapport au quatrième trimestre 2020) et en gestion d’actifs
(21 millions d’euros en hausse de +4,7% par rapport au
quatrième trimestre 2020).
Le résultat net sur autres
actifs s’établit à -9 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021, stable en comparaison à
-9 millions d’euros au
quatrième trimestre 2020.
Le résultat
sous-jacent47 avant
impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi en
hausse de
+29,0%,
à 2 100 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à
22,4% (-7,2
points de pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2020) et
la charge d’impôt sous-jacente est en baisse de -3,5% et s’établit
à -453 millions d’euros. Le
résultat net avant minoritaires affiche donc
une hausse de +42,4%.
Les intérêts minoritaires
s’établissent à -216 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021, en hausse de +16,9% en lien
avec les résultats des métiers et du fait d’un changement au
troisième trimestre 2020 dans les modalités de comptabilisation des
coupons des émissions en Assurances de dettes subordonnées (RT1),
sans impact sur le bénéfice net par action.
Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en hausse de +47,2% par rapport au
quatrième trimestre 2020 à 1
435 millions d'euros.
Le bénéfice par action
sous-jacent sur le quatrième trimestre 2021
atteint 0,46 €, il est en
hausse de +48,2% par
rapport au quatrième trimestre 2020.
La position de
capital est très solide avec un
ratio CET1 phasé
de Crédit Agricole SA à 11,9%
(11,6% non phasé), soit 4,0 points de pourcentage au-dessus du
SREP. Il intègre un résultat conservé au titre de la provision pour
dividende sur l’année de 1,05€ par action48. L’achèvement de la
simplification de la structure du Groupe avec le débouclage des 50%
restant du Switch a été réalisée le 16 novembre 2021.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. en
2021 et en 2020
En
m€ |
2021publié |
Eléments spécifiques |
2021sous-jacent |
2020publié |
Eléments spécifiques |
2020sous-jacent |
∆
2021/2020publié |
∆
2021/2020sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
22 657 |
7 |
22 651 |
20 500 |
(264) |
20 764 |
+10,5% |
+9,1% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(13 429) |
(347) |
(13 082) |
(12 452) |
(86) |
(12 366) |
+7,8% |
+5,8% |
FRU |
(392) |
130 |
(522) |
(439) |
- |
(439) |
(10,7%) |
+18,9% |
Résultat brut d'exploitation |
8 836 |
(210) |
9 047 |
7 609 |
(351) |
7 959 |
+16,1% |
+13,7% |
Coût du risque
de crédit |
(1 576) |
(344) |
(1 232) |
(2 606) |
0 |
(2 606) |
(39,5%) |
(52,7%) |
Sociétés mises
en équivalence |
373 |
5 |
368 |
413 |
89 |
324 |
(9,7%) |
+13,7% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
(51) |
(15) |
(36) |
75 |
- |
75 |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
497 |
497 |
0 |
(903) |
(903) |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
8 080 |
(67) |
8 147 |
4 588 |
(1 164) |
5 752 |
+76,1% |
+41,6% |
Impôt |
(1 236) |
640 |
(1 876) |
(1 129) |
96 |
(1 225) |
+9,5% |
+53,2% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
5 |
3 |
2 |
(221) |
(221) |
(0) |
ns |
ns |
Résultat net |
6 849 |
577 |
6 273 |
3 238 |
(1 289) |
4 527 |
x 2,1 |
+38,5% |
Intérêts
minoritaires |
(1 005) |
(130) |
(876) |
(546) |
133 |
(679) |
+84,2% |
+29,0% |
Résultat net part du Groupe |
5 844 |
447 |
5 397 |
2 692 |
(1 157) |
3 849 |
x 2,2 |
+40,2% |
Bénéfice par action (€) |
1,84 |
0,15 |
1,69 |
- |
(1,20) |
1,20 |
ns |
+40,0% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
59,3% |
|
57,8% |
60,7% |
|
59,6% |
-1,5 pp |
-1,8 pp |
Résultat net part du groupe hors FRU |
6 181 |
447 |
5 734 |
3 085 |
(1 157) |
4 241 |
x 2 |
+35,2% |
Sur l’année
2021, le
résultat net part du Groupe publié est de 5
844 millions d'euros, contre 2
692 millions d'euros sur l’année 2020, soit une
multiplication par 2,2 du résultat net part du groupe publié.
Les éléments spécifiques pour
l’année 2021 ont eu un effet positif de
+447 millions d’euros
sur le résultat net part du Groupe publié.
S’ajoutant aux éléments du quatrième trimestre déjà mentionnés
supra, les éléments des neuf premiers mois 2021 avaient eu un
impact positif de +454 millions d'euros en résultat net part
du groupe et correspondaient également aux éléments de volatilité
comptable récurrents, à savoir le DVA pour
+4 millions d'euros, les couvertures de portefeuilles de
prêts en Grandes clientèles pour -15 millions d'euros et
les variations de la provision Epargne Logement pour
-7 millions d’euros ainsi que le trop versé des
contributions au titre du FRU sur les exercices à 2016 à 2020 pour
+130 millions d’euros. A ces éléments récurrents, s’ajoutaient les
éléments spécifiques des neuf premiers mois 2021 suivants :
l’enregistrement d’un badwill net provisoire sur Creval pour +285
millions d’euros en résultat net part du Groupe, des gains
Affrancamento au sein des métiers Gestion de l’épargne et de
l’assurance, Banque de proximité à l’international et Services
financiers spécialisés pour un total de de +106 millions d’euros,
un provisionnement complémentaire des encours sains des créances
Creval pour -19 millions d’euros, les coûts de transformation liés
au projet Réseau LCL Nouvelle Génération, nouveau regroupement
d’agences chez LCL et au projet Turbo, plan de transformation et
d’évolution Caceis pour un total de -20 millions d’euros, les frais
d’acquisition de Creval pour -8 millions d’euros, le déclassement
de la Serbie en actifs en cours de cession pour -4 millions
d’euros, les frais d’intégration de CreVal pour -4 millions
d’euros, les coûts d’intégration de Kas Bank et S3 par CACEIS pour
-2 millions d’euros et les projets de cession à Miami et au Brésil
au sein du métier Gestion de fortune pour -2 millions d’euros.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 5
397 millions d'euros, en hausse
de +40,2% par
rapport à l’année 2020.
Le bénéfice par action
sous-jacent atteint
1,69 euro par action
sur l’année 2021, en hausse de
+40,0%
par rapport à l’année 2020.
Le RoTE49
sous-jacent, calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent, net des coupons
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) atteint
13,1%
sur
l’année 2021,
en hausse par rapport à l’année 2020 (9,3%). Les RoNE (retour sur
capital alloué normalisé) sont en hausse cette année, en lien avec
la hausse des résultats, par rapport à l’année 2020.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de
+9,1%
par rapport à l’année 2020. Outre un effet périmètre de +419
millions d’euros porté essentiellement50 par l’intégration de
Creval dès le deuxième trimestre 2021 au sein de la Banque de
Proximité à l’International et la réintégration de CACF NL suite à
sortie de statut IFRS 551, le produit net bancaire sous-jacent a
cru de +7,1% à périmètre constant. La hausse des revenus s’explique
aussi par le dynamisme de l’activité des métiers. Pour le pôle
Gestion de l’épargne et assurance, les commissions de gestion
dynamique ont bénéficié tant d’un effet marché favorable que d’une
collecte dynamique, et l’évolution des revenus des assurances
reflète une gestion prudente de la marge financière et un
provisionnement prudent des risques techniques. Dans le pôle grande
clientèle, les revenus en banque de marché se normalisent, dans un
contexte de faible demande des clients, alors que les revenus
croissent fortement en financements structurés et banque
commerciale. Les commissions sont en hausse dans les services
financiers aux institutionnels, grâce à une activité dynamique.
Dans le pôle des services financiers spécialisés, les revenus en
crédit à la consommation ont été soutenus par une production
commerciale dynamique et par l’équipement en assurances, et le
niveau d’activité en leasing et factoring a été soutenu. En banque
de proximité, les revenus ont crû de +4,5% chez LCL, de façon
équilibrée entre marges d’intérêts et commissions, et les
commissions ont crû en croissance chez CA Italia. Dans le pôles
Activités hors métiers, les revenus sont en hausse grâce à la
baisse du coût de refinancement et des éléments de volatilité (tels
que l’impact de l’inflation sur la valorisation des swaps de
couverture, ou encore, notamment au deuxième et au troisième
trimestre 2021, des éliminations sur titres intragroupes souscrits
par Predica et par Amundi).
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont en croissance de +5,8% sur l’année
2021, intégrant ici également un effet périmètre (+281 millions
d’euros52). Ainsi à périmètre constant, la croissance des charges
est de +3,5% sur l’année 2021, liée à tous les métiers :
Gestion d’Epargne et Assurance (+5,9%53), Grandes Clientèles
(+4,1%54), Services Financiers Spécialisés (5,8%55), et Banque de
Proximité (+1,7%)56). Tant à périmètre courant qu’à périmètre
constant, la progression des revenus sur l’année 2021 est
supérieure à la croissance des charges, générant ainsi un effet
ciseau positif de respectivement 3,6 points et 3,3 points. Le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU sur l’année 2021
s’établit ainsi à 57,8%, en baisse de -1,8 point de pourcentage par
rapport à celui de l’année 2020. Le FRU sur l’année 2021 s’élève à
522 millions d’euros, en hausse de +18,9% par rapport à 2020. A
noter que la restitution d’un trop versé sur la période 2016-2020 a
été comptabilisée pour 130 millions d’euros en éléments spécifiques
au premier trimestre 2021. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent atteint ainsi 9 047 millions d’euros, en
hausse de +13,7% par rapport à l’année 2020.
Enfin, le
coût du risque affiche une baisse
significative (-53%/-1 375 millions d’euros), à -1
232 millions d'euros contre -2 606
millions d'euros en 2020.
La baisse est marquée au niveau du
provisionnement des encours sains (Stage 1 et 2) à hauteur de -81%
et s’explique par une normalisation du coût du risque tout au long
de l’année 2021 du fait de la baisse des incertitudes et de
l’évolution favorable de la situation sanitaire, comme en témoigne
l’amélioration des scénario macro-économique du T4-21.
La dotation de -1 232 millions d’euros sur
l’année 2021 se décompose en un provisionnement des encours sains
(Stage 1 et 2) pour -155 millions d’euros (contre une dotation de
-817 millions d’euros en 2020) et un provisionnement des
risques avérés (Stage 3) pour -993 millions d’euros (contre
-1 765 millions d’euros en 2020).
La baisse du coût du risque est visible dans
l’ensemble des métiers de Crédit Agricole S.A. LCL affiche un coût
du risque à -222 millions d’euros, en baisse de -43% par
rapport à l’année 2020 et un coût du risque sur encours glissants à
15 points de base à fin décembre 2021; CA Italia enregistre un coût
du risque de -347 millions d’euros sur l’année 2021, soit une
baisse de -19% comparé à 2020, avec un coût du risque sur
encours glissants de 63 points de base à fin décembre 2021; le coût
du risque de CACF s’établit à -445 millions d’euros en 2021, en
baisse de -30 % par rapport à 2020, et le coût du risque sur
encours ressort à 128 points de base à fin décembre 2021, enfin, en
Banque de financement, le coût du risque de l’année 2021 s’élève à
-74 millions d’euros, en baisse de -91% par rapport à 2020, le
coût du risque sur encours glissants est de 6 points de base à fin
décembre 2021.
La contribution en sous-jacent des
sociétés mises en équivalence ressort en hausse de
+13,7 %, à 368 millions d’euros, avec
les partenariats de Services Financiers Spécialisés comme
principaux contributeurs.
Le résultat net sur autres
actifs s’établit à -36 millions en 2021 contre
+75 millions d’euros en 2020. Cette contribution 2021 provient
essentiellement de la déconsolidation de la filiale algérienne de
CACIB
Le résultat sous-jacent avant impôt,
activités cédées et minoritaires ressort ainsi en
hausse de +
41,6%, à
8 147 millions d’euros.
La charge d’impôt est de
1 876 millions d’euros, en hausse de +53,2 %, avec
un taux d’impôt effectif sous-jacent s’établit à
24,1 %, en hausse de + 1,6 point
de pourcentage comparé à 2020. Le résultat net avant
minoritaires affiche ainsi une hausse de
+ 38,5%.
Les intérêts minoritaires
s’établissent à - 876 millions d’euros en 2021, soit en
hausse de + 29,0% en parallèle de la hausse du résultat
sous-jacent avant impôt, activités cédées et minoritaires.
Le résultat net part du Groupe sous-jacent
augmente de
+40,2 % à
5 397 millions
d’euros.
Analyse de l’activité et
des résultats des pôles et métiers de Crédit
Agricole S.A.
Gestion de l’épargne et
Assurances
Les encours gérés du pôle augmentent de 11,3%
par rapport à fin septembre 2020 pour s’établir à 2 582
milliards d’euros à fin décembre 2021. Sur la hausse de 261
milliards d’euros par rapport à fin septembre 2021, +147,9
milliards d’euros sont liés à un effet périmètre (dont +148
milliards d’euros liés à l’intégration des encours Lyxor suite à la
finalisation de l’acquisition annoncée le 31 décembre 2021, et -0.1
milliard d’euro liés à la sortie des activités Miami et Brésil en
Gestion de fortune), la collecte nette augmente de
+69,0 milliards d’euros, dont +65.6 milliards d’euros en
gestion d’actifs, +2,3 milliards d’euros en assurance-vie, et +1,1
milliard d’euros en gestion de fortune, et l’effet marché et change
explique une hausse de +44,5 milliards d’euros. Hors effets
périmètres, les encours gérés augmentent de 4,9% par rapport à fin
septembre 2021 et de 9,7% par rapport à fin décembre 2020.
En
épargne/retraite, l’activité est
dynamique et Crédit Agricole Assurances continue son développement
commercial et sa diversification, en France comme à
l’international. Le chiffre d’affaires est en hausse de +23,0% par
rapport au quatrième trimestre 2020. La collecte nette du quatrième
trimestre 2021 est positive (+2,3 milliard d’euros), avec une
collecte nette positive sur les contrats en euros
(+0,3 milliard d’euros). La collecte nette UC s’élève ainsi à
+2,0 milliards d’euros, soit une augmentation de +57,8% par rapport
au quatrième trimestre 2020. Le taux d’UC dans la collecte brute
atteint ce trimestre 42,0% soit +5,8 points de pourcentage par
rapport au quatrième trimestre 2020.
Les encours (épargne, retraite et prévoyance)
atteignent quant à eux 323,0 milliards d’euros, en hausse de +4,8%
par rapport à décembre 2020 et en hausse de +1,5% par rapport à
septembre 2021. Les encours en unités de comptes atteignent ce
trimestre un nouveau plus haut historique à 86,6 milliards d’euros,
la part des unités de comptes dans les encours s’établissant à
26,8%, en progression de +2,6 points de pourcentage par
rapport à décembre 2020.
Enfin, la provision pour participations aux
excédents (PPE57) est en hausse sur l’année à 13,1 milliards
d’euros au 31 décembre 2021, soit 6,3% du total des encours euros.
Le taux de rendement moyen des actifs58 du groupe Crédit Agricole
Assurances atteint 2,26% en 2021 (2,13% à fin 2020), soit un niveau
nettement supérieur aussi bien au taux minimum garanti moyen (0,16%
à fin 2021, contre 0,20%59 à fin 2020) qu’au taux de participation
aux bénéfices des contrats en euro de 1,28% fin 2021, stable par
rapport à fin 2020.
En assurances
dommages, l’activité est dynamique au quatrième trimestre
2021, avec une croissance de +5,1% du chiffre d’affaires par
rapport au quatrième trimestre 2020. Le nombre de contrats
d’assurance dommages en portefeuille de Crédit Agricole Assurances
atteint 15,2 millions à fin décembre 2021, en progression de +3,9%
sur un an, soit une augmentation de plus de 568 000 contrats sur
les 12 mois 2021. La croissance de l’activité d’assurance dommages,
portée par les activités traditionnelles (habitation, protection
juridique, garantie des accidents de la vie, auto), profite
également du lancement, en France, d’offres à destination des
entreprises (offre IARD Entreprise et Multirisque pro) et d’une
nouvelle assurance auto enrichie d’une offre inclusive EKO pour les
Caisses Régionales et PRIMO pour LCL. Enfin, au 1er janvier 2022,
le transfert de 10 millions de contrats assistance vers Europ
Assistance France s’est déroulé avec succès. Le ratio combiné60
reste maîtrisé, à 96,4%.
En
prévoyance/emprunteur/collectives, le chiffre
d’affaires atteint 1,2 milliard d’euros ce trimestre en hausse de
+7,7% par rapport au quatrième trimestre 2020, avec une
contribution positive des trois métiers (prévoyance, emprunteur,
collectives). La performance de la nouvelle offre de prévoyance
« Mon Assurance Décès » est bonne, avec plus de
100 000 souscriptions depuis fin juin 2021.
Par ailleurs, le 1er février 2022, Crédit
Agricole Assurances a signé un accord avec Generali pour la cession
de La Médicale, ce qui a entrainé sont déclassement comptable en
IFRS-5 au quatrième trimestre 2021. L’impact positif sur le
résultat net part du Groupe de Crédit Agricole Assurances au moment
de la cession, prévue d’ici la fin de l’année 2022, sera de plus de
100 millions d’euros.
La Gestion d’actifs (Amundi)
enregistre ce trimestre une progression de ses encours sous gestion
de +14,0% par rapport à fin septembre 2021 (+19,4% sur un an depuis
fin décembre 2020) soit 2 064 milliards d’euros à fin décembre
2021. La hausse est notamment liée à l’intégration des encours
Lyxor (+148 milliards d’euros), des effets marchés favorables
(+39,1 milliards d’euros) et une collecte nette dynamique élevée
sur tous les segments de clientèle (+65,6 milliards d’euros).
Sur l’année 2021, la collecte nette MLT hors JV
atteint un niveau record à 75.5 milliards d’euros, tirée par la
gestion active. Au quatrième trimestre 2021, Amundi affiche une
collecte nette MLT hors joint-ventures de +29,0 milliards d’euros,
tirée par la gestion active (+20,0 milliards d’euros). Le bon
niveau d’activité dans le Retail se poursuit, la collecte nette MLT
hors JV de ce segment de clientèle s’établissant à +16,3 milliards
d’euros. Le segment Institutionnels enregistre également une solide
collecte MLT à +12,7 milliards d’euros. Les produits de trésorerie
enregistrent de leur côté une collecte nette soutenue s’élevant à
+11,1 milliards d’euros sur les deux segments de clientèle. Dans
les joint-ventures la collecte est positive, à +25,5 milliards
d’euros tirée par la Chine et l’Inde.
Hors effet périmètre lié à l’intégration des
encours Lyxor au 31 décembre 2021, les encours sous gestion sont en
hausse de +5,8% par rapport à fin septembre 2021 (+10,8% sur un an
depuis fin décembre 2020). En Asie, la poursuite du développement
permet d’atteindre un niveau d’encours sous gestion s’élevant à 369
milliards d’euros à fin décembre 2021, en comparaison à un niveau
de 298 milliards d’euros à fin décembre 2020, et pour un objectif
de 500 milliards d’euros en 2025.
Par ailleurs, suite à la finalisation de
l’acquisition de Lyxor, le 31 décembre 2021, par Amundi auprès de
la Société Générale, Amundi a défini un objectif d’actifs en
gestion passive d’environ 420 milliards d’euros d’ici 2025.
En gestion de fortune, les
encours sont en croissance sur le trimestre et s’élèvent à 135
milliards d’euros à fin décembre 2021, soit une augmentation de
+2,7%61 hors effet périmètre sur le trimestre depuis fin septembre
2021 (+2,6% à périmètre courant) et une augmentation de +7.9%61 sur
un an hors effet périmètre (+5,2% à périmètre courant), portés
notamment par une collecte nette dynamique qui s’élève à +1,1
milliard d’euros au quatrième trimestre 2021.
Le pôle Gestion de l’épargne et
Assurances (GEA) réalise un
résultat net part du Groupe
sous-jacent de 610 millions d’euros au quatrième
trimestre 2021, en croissance de +18,8% par rapport au
quatrième trimestre 2020, porté par la croissance de la
contribution de tous les métiers.
Le pôle Gestion de l’épargne et Assurances (GEA)
réalise un résultat net part du Groupe sous-jacent de
2348 millions d’euros sur l’année 2021, en hausse de +24,9%
par rapport à l’année 2020.
Le pôle contribue à hauteur de 40% au résultat
net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole
S.A. (hors pôle AHM) sur l’année 2021 et à hauteur de 29% aux
revenus sous-jacents des pôles métier de Crédit Agricole S.A. (hors
pôle AHM).
Au 31 décembre 2021, les fonds propres
alloués au pôle s’élèvent à 12,9 milliards d’euros dont
11,2 milliards d’euros sur les Assurances,
1,2 milliard d’euros sur la Gestion d’actifs et
0,4 milliard d’euros sur la Gestion de fortune. Les
emplois pondérés du pôle sont de 64,3 milliards d’euros
dont 46,7 milliards d’euros sur les Assurances,
12,9 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs et
4,7 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à lui à 24,4% pour
l’année 2021, contre 22,5% sur l’année 2020.
Assurances
Le produit net bancaire sous-jacent de
l’activité d’assurances atteint 602 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021, en baisse de -18,0%62 sur un
an. En effet, les revenus financiers dynamiques du trimestre
associés à un bas niveau d’impôt sur les sociétés, ont permis à
Crédit Agricole Assurances de mener une politique prudente de
gestion de la marge financière et de provisionner de façon prudente
les risques techniques. Par rapport au quatrième trimestre 2020, le
produit net bancaire de l’assurance bénéficie néanmoins de 30
millions d’euros liés au démantèlement des 65% restants du
mécanisme « switch » mis en œuvre pour 15% le 1er mars
2021 et pour 50% le 16 novembre 2021. Les charges sous-jacentes du
quatrième trimestre sont en baisse de -25,6%62 par rapport au
quatrième trimestre 2020. Hors impôts et taxes, la baisse des
charges est de -24.7%63, en raison d’investissements pour le
développement de l’activité et de la hausse des frais de personnel.
Le résultat brut d’exploitation sous-jacent affiche ainsi une
baisse de -15,6%, à 469 millions d’euros au quatrième trimestre
2021. Le coefficient d’exploitation sous-jacent s’établit à 22,2%
au quatrième trimestre 2021, en diminution de -2,2 points de
pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2020. La charge
d’impôt est en baisse de -61,4% à 79 millions d’euros en
comparaison à un quatrième trimestre 2020 qui intégrait des
dotations de provisions non-déductibles. Le résultat net part du
groupe sous-jacent affiche une croissance en hausse de +16,0%,
prenant en compte, sur les intérêts minoritaires, le changement
dans les modalités de comptabilisation des coupons des émissions de
dettes subordonnées RT1 (-19 millions d’euros en intérêts courus,
sans impact sur le bénéfice net par action).
Le produit net bancaire sous-jacent de l’année
2021 atteint 2 550 millions d’euros en légère baisse de
-0,2%62, conséquence d’une politique prudente de gestion de la
marge financière ayant permis de doter la PPE de +1.6 milliards
d’euros en 2021. Les charges baissent de -5,2%62, entraînant une
amélioration du coefficient d’exploitation hors FRU de 1,5 point de
pourcentage, qui atteint ainsi 28,3% sur l’année 2021. Le résultat
brut d’exploitation sous-jacent augmente de +1,9%. Enfin, la charge
d’impôt sur l’année 2021 diminue de -32,2% par rapport à l’année
2020, d’un effet de base 2020, de la baisse du taux d’impôt
normatif en France, et de cessions de titres à taux réduits en
2021. Au final, le résultat net part du groupe atteint 1 406
millions d’euros, en forte hausse de +16,5% par rapport à l’année
2020.
Crédit Agricole Assurances affiche, par ailleurs
sa solidité et sa résilience avec un ratio prudentiel Solvabilité 2
à un niveau toujours élevé de 244% au 31 décembre 2021.
Gestion d’actifs
Le produit net bancaire sous-jacent atteint
777 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021, en croissance de +9,1% par
rapport au quatrième trimestre 2020 à périmètre courant
et de +8,0% à périmètre constant64. Les revenus nets de gestion
sont en hausse de +10,3% par rapport au quatrième trimestre 2020,
tirés par les commissions nettes de gestion, qui augmentent de
+15,7%, profitant de la dynamique de collecte sur la gestion
active. Les commissions de surperformance sont en cours de
normalisation, et s’élèvent à 70 millions d’euros sur quatrième le
trimestre 2021 (après 90 millions d’euros au troisième trimestre
2021). Les charges d’exploitation sous-jacentes s’élèvent à 395
millions d’euros, en hausse de +4,4% par rapport au quatrième
trimestre 2020 à périmètre courant et de +2,4% à périmètre
constant64. Cette hausse, maîtrisée, s’explique par la poursuite
des investissements de développement, chez d’Amundi Technology
notamment. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent est ainsi en
croissance à +14,3% et le coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU s’établit à 50,9%, en baisse de -2,3 points de pourcentage
par rapport au quatrième trimestre 2020. La contribution des
sociétés mises en équivalence, reprenant notamment la contribution
des joint-ventures d’Amundi en Asie, est en hausse de +4,7% par
rapport au quatrième trimestre 2020 et s’établit à 21 millions
d’euros. La charge d’impôt sous-jacente s’élève à 92 millions
d’euros, en croissance de +9,3%. Au final, le résultat net part du
groupe sous-jacent est en forte progression de +16,2%, à 210
millions d’euros.
Sur l’année 2021, le produit net bancaire
sous-jacent progresse de +24,3% à périmètre courant et de +22,3% à
périmètre constant65 du fait des conditions de marchés favorables,
des commissions nettes de gestion qui augmentent de +14,5% par
rapport à l’année 2020, et des commissions de surperformance qui
s’élèvent sur l’année à +427 millions d’euros en comparaison à 200
millions d’euros en 2020. Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors FRU augmentent de +14,2% à périmètre courant et de +11,0% à
périmètre constant65 en lien avec la hausse des rémunérations
variables, le renforcement des investissements de développement
avec Amundi Technology notamment, et un effet périmètre de 44
millions d’euros sur l’année. Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit à 49,8% à un niveau très bas, en
amélioration de -4,4 points de pourcentage par rapport à l’année
2020. Le résultat brut d’exploitation progresse de +36,4% par
rapport à l’année 2020 avec un effet ciseaux positif de +10,1
points de pourcentage. Le résultat des sociétés mises en
équivalence augmente de +27,7%. Au final le RNPG de l’année2021
s’établit à un niveau record à 839 millions d’euros en hausse de
+39,7%.
Gestion de fortune
Le produit net bancaire sous-jacent est
dynamique à 229 millions d’euros au quatrième trimestre 2021, en
hausse de +4,4% par rapport au quatrième trimestre 2020.
Les charges sous-jacentes hors FRU sont en hausse maîtrisée (+6,1%)
malgré les investissements IT et atteignent 188 millions d’euros.
Ainsi, le résultat brut d’exploitation sous-jacent diminue
légèrement sur un an de -2,7% et le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit à 82,0% au quatrième trimestre 2021.
Le coût du risque est en forte diminution pour s’établir à 0,03
million d’euros au quatrième trimestre 2021 contre 21 millions
d’euros au quatrième trimestre 2020. Au final, le résultat net part
du groupe sous-jacent est en forte hausse, multiplié par 2,1 en
comparaison au quatrième trimestre 2020, atteignant 32 millions
d’euros au quatrième trimestre 2021.
Sur l’année 2021, le produit net bancaire
sous-jacent est en hausse de +2,6% par rapport à l’année 2020. Les
charges hors FRU sont en hausse de +0,9%. Le résultat brut
d’exploitation augmente ainsi de +12,7% pour s’établir à 134
millions d’euros. Après coût du risque (5 millions d’euros sur
l’année) impôts et intérêts minoritaires, le résultat net part du
groupe augmente donc de +43,9% pour atteindre 103 millions d’euros
sur l’année. Il convient de noter cette année, la comptabilisation
de -1 million en produit net bancaire, -2 millions en charges et 5
millions en activités arrêtées, soit un impact total net d’impôt de
2 millions d’euros en éléments spécifiques ayant un impact sur le
résultat net part du groupe. Ces gains sont liés à la contribution
des entités de Miami et du Brésil en cours de cession.
Grandes Clientèles
L’activité de l’ensemble de la Banque de
financement et d’investissement (BFI) demeure soutenue au
quatrième trimestre 2021, grâce notamment au dynamisme de
l’activité en Banque de financement, et malgré la normalisation des
revenus en banque de marché, dans un contexte de faible demande des
clients. Les revenus sous-jacents
demeurent ainsi élevés à 1 251 millions d’euros
(soit +8,1% par rapport au quatrième trimestre 2020). La
Banque de financement réalise une très bonne
performance, avec des revenus à 750 millions d’euros en hausse
significative de +22,5% au quatrième trimestre 2021 par rapport au
quatrième trimestre 2020 et de +19,3% à change constant. Ce très
bon niveau de revenus est tiré aussi bien par les financements
structurés (+24,3 % par rapport au quatrième trimestre 2020) que
ceux de la banque commerciale (+20,9% par rapport au quatrième
trimestre 2020) notamment grâce à la poursuite du très bon
développement d’International Trade & Transaction Banking
(ITB). Crédit Agricole CIB conserve d’ailleurs ses positions de
leader en crédits syndiqués (#3 sur la zone EMEA66, et #1 en
France67). Les revenus de la Banque de marché et
d’investissement s’élèvent à 501 millions d’euros en
retrait de -8,0% par rapport au quatrième trimestre 2020 et de
-10,1% à change constant, en raison du ralentissement des activités
FICC (-11,8 % par rapport au quatrième trimestre 2020) pénalisées
par un faible niveau de la demande des clients, partiellement
compensé par l’activité de Titrisation et par une activité
dynamique en banque d’investissement (+15,1% au
quatrième trimestre 2021 par rapport au
quatrième trimestre 2020). La VaR réglementaire moyenne
est par ailleurs en baisse, à 6,4 millions d’euros sur le quatrième
trimestre 2021 contre 10,9 millions d’euros au quatrième trimestre
2020. Dans un marché en normalisation, CACIB confirme ses positions
de premier plan sur les émissions obligataires (#4 Green, Social
& Sustainable bonds All currencies68, #5 All bonds in Euro
worldwide69 et #8 All Corporate bonds in Euro worldwide70 ).
Les Services financiers aux
institutionnels (CACEIS) enregistrent un bon niveau
d’activité au quatrième trimestre 2021. Les encours
conservés évoluent de façon dynamique, avec une hausse de
+9,1% par rapport à fin décembre 2020, pour atteindre 4
581 milliards d’euros à fin décembre 2021. Les
encours administrés progressent également de
+10,6% sur un an,71 atteignant
2 405 milliards d’euros à fin décembre 2021. Cette
tendance haussière s’explique par un effet volume ainsi que par un
effet marché favorable. Les flux de transactions sont par ailleurs
dynamiques.
Au quatrième
trimestre 2021,
les revenus
sous-jacents du pôle
Grandes clientèles atteignent
1 562 millions d’euros, en hausse de +8,6% par
rapport au quatrième trimestre 2020, tiré par le
dynamisme de l’activité. Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU s’établissent à
952 millions d’euros, elles sont en hausse par rapport au
quatrième trimestre 2020 (+5,2%), en raison notamment des
investissements informatiques en Banque de financement et
d’investissement. On observe donc un effet ciseaux favorable sur la
banque de financement et d’investissement (+3,3 points de
pourcentage). Il en est de même dans les services financiers aux
institutionnels (+4,1 points de pourcentage). Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU du pôle grandes clientèles
s’élève à 60,9%, en amélioration de 2,0 points de pourcentage par
rapport au quatrième trimestre de l’année 2020. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation augmente de +14,3%. Le pôle
enregistre une dotation nette globale du coût du risque de -1
million d’euro au quatrième trimestre 2021, par rapport à une
dotation de -111 millions d’euros au quatrième trimestre 2020. Le
résultat avant impôt est en forte hausse de +43,8% au quatrième
trimestre 2021 par rapport au quatrième trimestre 2020 et atteint
611 millions d’euros. La charge d’impôt s’élève à -163 millions
d’euros, multipliée par 2,6 sur la même période principalement due
à un effet assiette (lié à la hausse de la base imposable sous
l’effet de la progression du PNB et de la forte baisse du coût du
risque) et à une répartition différente des profits avant impôt par
pays. En conséquence, le résultat net part du Groupe est en forte
progression de + 23,5% au quatrième trimestre 2021 et s’élève à 418
millions d’euros.
Sur l’année 2021, les revenus
sous-jacents du pôle Grandes Clientèles s’établissent à 6 331
millions d’euros, soit une hausse de +0,9% par rapport à l’année
2020, dans le contexte d’une activité très dynamique en banque de
financement, et de normalisation des revenus en banque de marché
tout au long de l’année. Les charges d’exploitation hors
FRU augmentent de +4,4% par rapport à l’année 2021 à
3 658 millions d’euros, en accompagnement du développement des
métiers. Les charges liées au
FRU s’établissent à
328 millions d’euros, en hausse de +26,2% par rapport à
l’année 2020. Ainsi le résultat brut d’exploitation de l’année 2021
s’élève à 2 345 millions d’euros, en baisse de -6,6% par
rapport à l’année 2020. Le coefficient
d’exploitation hors FRU est en hausse de
1,9 points de pourcentage par rapport à l’année 2020, mais reste à
un niveau bas à 57,8%. Le coût du risque diminue, en dotation en
2021 de -39 millions d’euros par rapport à une dotation de
-829 millions d’euros en 2020, dans le contexte de la crise
sanitaire. Ainsi, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe
sous-jacent s’établit à 1 644 millions d’euros, en hausse de +24,0%
par rapport à l’année 2020.
Le pôle contribue à hauteur de 28% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur l’ensemble de
l’année 2021 et de 28% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 31 décembre 2021, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 12,6
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 132,2 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 13,1% pour les l’année 2021, contre 10,7% pour 2020.
Banque de financement et
d’investissement
Au
quatrième trimestre 2021,
les revenus sous-jacents de la Banque de
financement et d’investissement s’élèvent à 1 251 millions
d’euros, en hausse de +8,1% par rapport au quatrième trimestre
2020, grâce à la complémentarité des activités. Les revenus de la
Banque de financement sont en effet dynamiques (à
750 millions d’euros, en hausse de +22,5% par rapport au
quatrième trimestre 2020), alors que les revenus en
banque de marché se normalisent (à 501 millions d’euros,
en retrait de -8,0% par rapport au
quatrième trimestre 2020), dans un contexte de moindre
demande de la part des clients. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU
enregistrent une hausse de +4,8% ce trimestre par rapport au
quatrième trimestre 2020 pour s’établir à -720 millions d’euros, en
lien avec les investissements dans les projets informatiques
accompagnant la croissance de l’activité. Le coefficient
d’exploitation hors FRU s’élève à 57,5%, en amélioration
de 1,8 point de pourcentage par rapport au quatrième trimestre
2020. Le résultat brut d’exploitation
s’établit en conséquence à 531 millions d’euros, en hausse de
+12,9% par rapport au quatrième trimestre 2020. Le coût du
risque enregistre une dotation nette de -2 millions
d’euros contre une dotation de -108 millions d’euros au quatrième
trimestre 2020. Cette baisse du provisionnement s’explique
essentiellement par la moindre dotation des encours sains en Banque
de financement (Stages 1&2, +5 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021 contre des dotations pour
-52 millions d’euros au
quatrième trimestre 2020), notamment en raison de
l’amélioration des prévisions économiques à moyen terme. Enfin,
le résultat avant impôt du quatrième trimestre
2021 s’établit à 530 millions d’euros, en hausse de +46,2%. La
charge d’impôt s’élève à -148 millions d’euros, multipliée par 2,8
rapport au quatrième trimestre 2020 du fait de la nette hausse de
la base imposable (progression du produit net bancaire et
de la forte baisse du coût du risque) et une répartition différente
des profits avant impôts par pays). Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent de
la Banque de financement et d’investissement s’établit à
373 millions d’euros sur le quatrième
trimestre 2021, en progression de +23,1% par rapport au
quatrième trimestre 2020.
Les emplois pondérés à fin décembre
2021 s’élèvent à 122,9 milliards d’euros, en baisse
de -0,3 milliard d’euros par rapport à
fin septembre 2021.
Les revenus sous-jacents de la
Banque de financement et d’investissement sur l’année 2021
augmentent légèrement de +0,1% (en croissance de +0,9% à change
constant) par rapport à l’année 2020 pour s’établir à
5 152 millions d’euros. La bonne performance des
activités de banque de financement (+9,2% par rapport à l’année
2020), notamment pour les activités de financement structurés (+12%
par rapport à l’année 2020), compense la baisse des revenus de la
banque de marché et d’investissement (-8,8% par rapport à l’année
2020) dans un contexte de faible demande des clients. Les charges
hors FRU sous-jacentes augmentent de (+4,6%), en
lien avec l’impact du dynamisme de l’activité sur les
rémunérations, et les investissements IT, alors que la contribution
au FRU enregistre une hausse significative de +27,3% en 2021 par
rapport à l’année 2020, pour s’établir à 295 millions d’euros.
Ainsi, le résultat brut d’exploitation
sous-jacent, à 2 085 millions d’euros est en baisse (-8%
par rapport à l’année 2020), mais le niveau du coefficient
d’exploitation sous-jacent se maintient à un niveau bas
(53,8% par rapport à 51,5% pour l’année 2020). Enfin, le coût du
risque enregistre une dotation de -47 millions d’euros sur l’année
2021 contre -824 millions sur l’année 2020. Ainsi, la contribution
du métier au résultat net part du Groupe
sous-jacent ressort en nette hausse de +25,6% à 1 501
millions d’euros.
Services financiers aux
institutionnels
Au quatrième trimestre 2021, les
revenus sous-jacents enregistrent la meilleure
performance de l’année et s’élèvent à 311 millions d’euros, en
hausse de +10,6% 72 par rapport au quatrième trimestre 2020.
L’activité est dynamique, les encours conservés progressent de
+9,1% sur un an, les encours administrés de +10,6%73 et les
activités de flux se maintiennent à un niveau élevé. La progression
des revenus est ainsi tirée par la croissance des commissions sur
flux et un effet marché favorable. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU et hors coûts liés
au projet Turbo74 sont en hausse (+6,5%) par rapport au quatrième
trimestre 2020 à 232 millions d’euros75. Le résultat
brut d’exploitation sous-jacent progresse ainsi fortement
de +24,9% et s’établit à 79 millions d’euros. Le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
est de 74,7% au quatrième trimestre 2021, en baisse de 2,9
points de pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2020.
Après partage avec les minoritaires pour
21 millions d’euros, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en hausse de +27,2% par rapport au quatrième
trimestre 2020, à 45 millions d’euros.
Les revenus sous-jacents de
l’année 2021 sont en hausse de +4,5% 76 par rapport à 2020, portés
par la bonne tenue des commissions et malgré la pression sur la
marge d’intérêt au premier semestre 2021. Les charges hors
FRU sous-jacentes augmentent de +3,7% 77, sous l’effet de
la croissance de l’activité et de la prise en compte des charges
d’intégration résiduelles de KAS Bank au deuxième trimètre 2021,
tandis que les charges FRU enregistrent une forte hausse à +16,6%.
Ainsi, le résultat brut d’exploitation sous-jacent
est en hausse de 5,9% par rapport à 2020. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent se détériore légèrement de 0,6
points de pourcentage, pour atteindre 75,1% en 2021. Au final, la
contribution du métier au résultat net part du
Groupe en 2021 s’établit à 143 millions d’euros, en hausse
de 9,4% par rapport au 31 décembre 2020.
Services financiers spécialisés
Le pôle Services Financiers
spécialisés est caractérisé par une activité dynamique
dans tous ses métiers ce trimestre. La production commerciale est
en effet dynamique en crédit à la consommation, tout comme
l’activité en leasing et en factoring.
Par ailleurs, ce trimestre est marqué par
l’annonce de plusieurs initiatives porteuses de croissance future
pour le Groupe : l’annonce de la création en 2023 par CACF et
Stellantis, en JV 50%/50% d’un leader paneuropéen multimarques de
la LLD, servant l’ensemble des marques de Stellantis. L’objectif
est d’atteindre un parc d’un million de véhicules d’ici 2026. CACF
a par ailleurs annoncé son intention de se développer en Europe sur
le financement automobile, via FCA Bank, qui sera repris à 100% en
2023. Cet acteur multimarques ciblera les constructeurs,
concessionnaires et acteurs de location courte durée et des
plateformes indépendantes en distribution directe. L’objectif est
d’atteindre 10 milliards d’euros d’encours en 2026, objectif auquel
contribuera l’investissement de CACF de 100 millions d’euros au
capital de Cosmobilis, pour financer les nouvelles mobilités. Ces
initiatives s’ajoutent au lancement, au troisième trimestre 2021 de
CA Mobility une offre conjointe entre CACF et CAL&F, de
location longue durée d’automobiles en France distribuée en circuit
long, circuit court et auprès de la clientèle des banques de
proximité du Groupe (CR et LCL). L’objectif est d’atteindre
100 000 véhicules d’ici 2026. L’ensemble de ces initiatives
viennent conforter l’objectif de CACF d’atteindre un retour sur
fonds propres normatif (RONE) de 15% en 2023, et reflètent nos
ambitions fortes en Europe en matière de mobilité. L’impact sur le
CET1 de Crédit Agricole SA des opérations est neutre. A ces
initiatives s’ajoutent l’acquisition, au quatrième trimestre 2021,
d’Olinn par CAL&F, afin d’étendre son offre aux services de
gestion des équipements professionnels, et le lancement par
CAL&F d’une activité de leasing en Allemagne, via la création
d’une marketplace Vendoramed au troisième trimestre 2021. L’impact
sur le ratio CET1 de Crédit Agricole S.A de l’acquisition d’Olinn
est de – 6 points de base au quatrième trimestre 2021.
La production commerciale de
Crédit Agricole Consumer Finance (CACF) est en hausse au quatrième
trimestre 2021 par rapport au troisième trimestre 2021 (+6% à
périmètre constant78) et au quatrième trimestre 2020 (+1% à
périmètre constant78). En France et à l’international, l’activité
est dynamique (hausse de la production respectivement de +6% et
16%79 par rapport au quatrième trimestre 2020. Malgré un marché
automobile affecté par la pénurie de composantes électroniques, la
production des JV automobiles est notamment en hausse sur ce
trimestre (+4% par rapport au troisième trimestre 2021 mais
-12% par rapport au quatrième trimestre 2020). Les encours
gérés de CACF s’établissent à 92,5 milliards d’euros à fin
décembre 2021. Ils sont en hausse de +1,8% par rapport à fin
décembre 2020 et de +0,5% par rapport à fin décembre 2019. La
hausse des encours est portée par l’international79 (+4,1% par
rapport à fin décembre 2020) et par l’activité avec le Groupe
Crédit Agricole en France +4,6% par rapport à fin décembre 2020).
Les encours liés aux partenariats automobiles sont en hausse par
rapport au troisième trimestre 2021 (+3,1%).
Chez Crédit Agricole Leasing and Factoring
(CAL&F), la production commerciale
en crédit-bail est en hausse
significative ce trimestre à +57,4% par rapport au troisième
trimestre 2021 et à +25,8% par rapport au quatrième trimestre 2020.
Sur l’année 2021, la hausse de la production en crédit-bail est
également significative à +20% par rapport à la même période en
2020. La production commerciale en affacturage a augmenté de +29,3%
au quatrième trimestre 2021 par rapport au quatrième trimestre
2020, grâce notamment au dynamisme de l’activité en Allemagne, et
le chiffre d’affaire factoré est en hausse de
+24,1% comparé au quatrième trimestre 2020, grâce à la hausse de la
quotité financée. Les encours de leasing
atteignent 16,1 milliards d’euros fin décembre 2021 (dont 13
milliards d’euros en France et 3,2 milliards d’euros à
l’international) soit une hausse de +4% comparé à fin décembre
2020.
Le résultat des Services financiers
spécialisés est en croissance au quatrième trimestre 2021,
de +7,1%78 par rapport au quatrième trimestre 2020, grâce notamment
à l’activité commerciale dynamique. Le produit net bancaire
sous-jacent des Services financiers spécialisés hors CACF NL est en
hausse de +4,6% par rapport au quatrième trimestre 2020, hausse
aussi bien portée par le dynamisme des revenus de CACF (+4,2% hors
CACF NL) que de CALF (+5,7%). Les charges sous-jacentes hors CACF
NL sont en hausse de +8,3% (8,8% pour CACF et 6,9% pour CALF), en
cohérence avec la progression de l’activité. Le
résultat brut d’exploitation hors CACF
NL est en hausse de +1% par rapport au quatrième trimestre 2020, le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU à
périmètre constant reste bas à 50,5% (en hausse de
+1,8 points de pourcentage par rapport au quatrième
trimestre 2020). Le coût du
risque78 est en baisse par rapport au
quatrième trimestre 2020 (-13,6%). Ainsi, au quatrième trimestre
2021, le résultat net part du Groupe sous-jacent
du pôle, hors CACF NL, atteint 177 millions d’euros, soit une
hausse de +7,1% par rapport au
quatrième trimestre 2020.
Sur l’année
2021, le produit net bancaire
sous-jacent augmente de +5,0%, porté par la très bonne performance
de CAL&F (+12,2% comparé à 2021) et les revenus en hausse de
CACF (+3,1% comparé à 2020, hors CACF NL). Les charges
sous-jacentes hors FRU augmentent de +5,8% comparé à 2021, en lien
avec le dynamisme de l’activité. Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU est stable, à 50,5% (+0,3 point de pourcentage
en dessous du coefficient d’exploitation hors FRU de l’année 2020).
Le coût du risque diminue de -30,6%78, après une année 2020 marquée
par un fort provisionnement des encours sains dans le contexte de
crise. La contribution des sociétés mises en équivalence affiche
une hausse de +18,8% en sous-jacent, en lien avec les bonnes
performances de Wafasalaf sur l’année 2021. A périmètre constant,
le résultat net part du Groupe
s’établit ainsi à 74078 millions d’euros, en hausse de 22,5%.
Le pôle contribue à hauteur de 13% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur l’année et de
12% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 décembre 2021, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 5,1
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 53,7 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 15,2% sur l’ensemble de l’année 2021, contre 11,7% pour
2020.
Crédit à la consommation
Au quatrième trimestre 2021, le
produit net bancaire sous-jacent à périmètre
constant de CACF atteint 523 millions d’euros, en hausse
de +4,2% par rapport au quatrième trimestre 2020,
profitant d’une activité dynamique en France et à l’international
et de la hausse des revenus d’assurance. Les charges
sous-jacentes à périmètre constant de CACF augmentent de
+8,8%, en ligne avec l’évolution de l’activité et l’intégration
globale de CACF Spain (SoYou)80 (pour un effet de 4,3 million
d’euros, la hausse des charges de CACF hors cet effet serait de
7,1%). Ainsi, le résultat brut d’exploitation
sous-jacent à périmètre constant reste stable par rapport
au quatrième trimestre 2020 et le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU reste bas à périmètre
constant, à 50,2% (+2,1 points de pourcentage par rapport au
quatrième trimestre 2020 à périmètre constant). La
contribution des sociétés mises en équivalence est
très bonne et atteint 67 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021 (+33% en sous-jacent par rapport
au quatrième trimestre 2020). Le coût du risque à
périmètre constant est bas à -118 millions d’euros78 et en baisse
par rapport au quatrième trimestre 2020 (-8,3%), en lien avec
l’amélioration du scénario économique. Le coût du risque
sur encours sur quatre trimestres glissants81 atteint
128 points de base. Le taux de créances
douteuses et litigieuses atteint 5,5%, en baisse de
0,2 point de pourcentage par rapport à fin septembre
2021 et le taux de couverture atteint 87,7% en hausse de 2,4 points
de pourcentage par rapport à fin septembre 2021. Au final, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent, hors CACF NL, atteint
137 millions d’euros au quatrième trimestre 2021,
soit une hausse de +6,4% par rapport au
quatrième trimestre 2020.
Sur l’ensemble de l’année 2021, le résultat à
périmètre constant est en nette amélioration à +18,3% par rapport à
2020. En effet, le produit net bancaire
sous-jacent hors CACF NL est en hausse de +3,1% par rapport à 2020,
en lien avec le dynamisme de l’activité et des revenus d’assurance.
Les charges hors FRU sont en hausse de +5,1%, en ligne avec le
niveau d’activité et l’intégration à 100% de CACF Spain, le
coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU reste bas à 49,9%, stable comparé à 2020
(49,0%). Le résultat brut d’exploitation sous-jacent en hausse
également avec +1,3% comparé à 2020. Le coût du risque diminue de
-29,6%78 comparé à 2020, malgré le maintien d’un provisionnement
des encours sains prudent. La contribution des sociétés
mises en équivalences affiche une bonne performance, en
hausse de +18,8%, en sous-jacent notamment du fait de la hausse des
contributions de FCA Bank et de Wafasalaf. Au final, la
contribution du métier au RNPG sous-jacent à
périmètre constant est en hausse de +18,3%.
La contribution du métier CACF au
résultat net part du Groupe de
Crédit Agricole S.A. sur
l’année 2021 atteint 10%.
Leasing & Affacturage
Au
quatrième trimestre 2021,
le produit net bancaire sous-jacent de CAL&F
atteint 160 millions d’euros, en hausse de +5,7% par
rapport au quatrième trimestre 2020, grâce au dynamisme
de l’activité à la fois en crédit-bail et en affacturage. Les
charges hors FRU sont en hausse de +6,8% par
rapport au quatrième trimestre 2020 en lien avec des
investissements IT mais le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU reste
bas à 51,6%, stable de +0,5 point de pourcentage par rapport au
quatrième trimestre 2020. Le résultat brut
d’exploitation ressort ainsi en hausse de +4,5% par
rapport au quatrième trimestre 2020. Le coût du risque
reste faible, à 15 millions d’euros, en diminution de
-40,1% par rapport au quatrième trimestre 2020). Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent de CAL&F s’établit enfin à
41 millions d’euros au quatrième trimestre 2021 (+9,7%
par rapport au quatrième trimestre 2020).
Sur l’année 2021, le produit net
bancaire sous-jacent de CAL&F est en nette hausse de
+12,2% par rapport à 2020, en lien avec la forte reprise de
l’activité d’affacturage et de leasing, notamment en Pologne. Le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU est en
amélioration, s’établissant à 52,6%, en baisse de 2 points de
pourcentage par rapport à 2020. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent augmente fortement (+16,7%). Le
coût du risque est en nette baisse (-37,5%), étant
donné le fort provisionnement des encours sains en 2020 dans le
contexte de crise. Enfin, le résultat net part du
Groupe sous-jacent affiche une hausse significative
(+43,5%), s’établissant à 145 millions d’euros.
Banque de proximité
L’activité des Banques de
proximité de Crédit Agricole S.A. a été très dynamique ce
trimestre, portée chez LCL aussi bien par la production de crédits
à l’habitat, aux entreprises et aux professionnels, et chez Crédit
Agricole Italia par une activité commerciale dynamique.
La production de crédits chez
LCL progresse fortement par rapport au quatrième trimestre 2020
(+24%82) aussi bien sur l’habitat (5,2 milliards d’euros,
+31%) que sur les entreprises (+31%82). La production de crédits
aux professionnels est stable sur la période et atteint un niveau
record sur l’année. Dans ce contexte, les encours de
crédits atteignent 150,6 milliards d’euros à fin
décembre 2021 et sont en hausse de +5,0% depuis fin décembre 2020,
dont +7,3% sur les crédits immobiliers et +6,0%83 sur les crédits
aux professionnels. Les renégociations de crédits
habitat restent à un niveau bas (0,5 milliard d’euros
d’encours ce trimestre) contre à 0,2 milliard d’euros au
quatrième trimestre 2020 et 0,5 milliards au troisième trimestre
2021, toujours très en-deçà du point haut de
5,2 milliards d’euros du
quatrième trimestre 2016. La collecte
bilan est en hausse par rapport à fin décembre 2020 (+5%)
portée par les DAV (+12,2%), tout comme l’épargne hors
bilan qui progresse de +7% sur un an (dont +5,2% en
assurance-vie). Enfin, la conquête reste dynamique
avec 74 000 nouveaux clients ce trimestre et 335 000
nouveaux clients sur 2021, et le fonds de commerce croît de
+36 000 clients depuis le début de l’année. Le taux
d’équipement en assurances automobile, MRH, santé,
juridique, tous mobiles/portables ou GAV est en hausse de +1,1
point de pourcentage par rapport à fin décembre 2020 (+2,9 points
de pourcentage par rapport à fin décembre 2018) pour s’établir à
26,6% à fin décembre 2021.
La production de crédit de CA Italia reste très
dynamique au quatrième trimestre notamment portée par la croissance
de la production de crédits aux entreprises. Sur l’année 2021, la
production est restée très dynamique à près de 8 milliards d’euros
(-2,1% par rapport à 2020) notamment dans les crédits habitat
(+18,1% par rapport à 2020) et malgré une moindre production de
crédit entreprises liée à un effet base sur l’année 2020 lié aux
mises en places de Prêts Garantis par l’Etat (-20,1%). Par
ailleurs, CA Italia a effectué une cession de créances
douteuses de 1,5 milliard d’euros au quatrième trimestre 2021.
Ainsi, les encours de crédits au 31 décembre 2021 atteignent 59,4
milliards d’euros. Hors effet périmètre lié à l’intégration de
Credito Valtellinese au deuxième trimestre 2021, les encours de
crédit en Italie atteignent 45,5 milliards d’euros, stables (+0,1%)
sur un an, portés par le crédit habitat (+4,9% sur un an). Hors
opérations de cession de créances pour 1,5 miliard d’euros, la
croissance des crédits sur le périmètre historique s’élève à +3,4%.
La collecte bilancielle poursuit son ralentissement (+2,3% déc/déc
hors effet périmètre de Credito Valtellinese), reflétant la
politique d’optimisation des ressources entamée en décembre 2020.
La collecte gérée au sein de CA Italia enregistre une forte
hausse sur un an (+8,9% déc/déc hors effet périmètre) avec des flux
nets clientèle records à 3,0 miliards d’euros sur 2021. Le taux
d’équipement en assurances automobile, MRH, santé, juridique, tous
mobiles/portables ou GAV est en hausse chez CA Italia à 19,0% (+1,9
points de pourcentage par rapport à fin décembre 2020, +3,6 points
de pourcentage par rapport à fin 2019.
Enfin, pour l’ensemble des Banques de Proximité
à l’International hors Italie, la croissance de l’activité
commerciale reste rapide. La croissance des encours de crédits
atteint +9,2% à fin décembre 2021 par rapport à fin décembre 2020
et +5,8% hors impact de change, notamment porté par l’Ukraine
(+21%), la Pologne (+12%) et l’Egypte (+15%) pour atteindre 12,8
milliards d’euros. La collecte bilancielle augmente de +8,0% hors
effet change, notamment en Ukraine (+8%) et en Pologne (+17%) et en
Egypte (+16%). Ainsi la collecte totale augmente sur un an de +8,0%
et de +4,2% hors effet change pour atteindre 17,2 milliards
d’euros. Il en résulte un excédent net de collecte sur les crédits
des banques de proximité à l’international hors Italie de +2,9
milliards d’euros au 31 décembre 2021.
Banque de proximité en
France
Sur le
quatrième trimestre 2021, le
PNB sous-jacent de LCL atteint
930 millions d’euros, il est en hausse de +3% par rapport
au quatrième trimestre 2020. Cette hausse est tirée par
une forte progression des commissions, sur toutes les activités
(+7,6%). Les charges d’exploitation hors FRU
sous-jacentes demeurent maîtrisées à +0,7% au quatrième trimestre
2021 par rapport au quatrième trimestre 2020. Ainsi, le
coefficient d’exploitation hors FRU sous-jacent
s’améliore (-1,5 point de pourcentage par rapport au quatrième
trimestre 2020) pour s’établir à 64,9% ce trimestre, soit en-deçà
de la cible PMT 2022 <66%, et le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en forte hausse sur un an
(+7,5%). Le coût du risque diminue de -39,1% par
rapport au quatrième trimestre 2020 dans un contexte d’amélioration
des perspectives économiques et atteint -54 millions d’euros ce
trimestre. Le taux de créances douteuses demeure
stable (1,5% à fin décembre 2021, contre 1,5% à fin septembre 2021)
et le taux de couverture reste élevé (83,2% à fin
décembre 2021, contre 83,5% à fin septembre 2021). Au final, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent atteint 199 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021 et est en forte hausse sur un an
(+42,1%).
Sur l’année 2021, les revenus sous-jacents de
LCL augmentent de +4,5% par rapport à 2020 et atteignent 3 696
millions d’euros, portés de manière équilibrée par, d’une part la
marge nette d’intérêt (+4,5%) soutenue par de bonnes conditions de
refinancement et une activité commerciale soutenue, et d’autre
part, par les commissions (+4,5%). Les charges sous-jacentes hors
FRU sont maîtrisées (+1,0%). Cela entraîne une amélioration du
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU de -2,2 points de
pourcentage par rapport à 2020, à 62,2%. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent augmente donc de près de +10%. Le coût
du risque continue sa baisse et s’établit à -222 millions d’euros,
soit -43,2% par rapport à 2020. Au final, la contribution du métier
au résultat net part du groupe sous-jacent est en forte hausse de
+41,3%.
Au 31 décembre 2021, les fonds
propres alloués au métier s’élèvent à 4,8
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 50,3 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent de LCL s’établit quant à
lui à 15,2% pour 2021, contre 9,7% pour 2020.
Banque de proximité à
l’international
Les revenus sous-jacent du pôle Banque de
proximité à l’international augmentent de +19,1% à 824 millions
d’euros au quatrième trimestre 2021 et de +0,8% à
périmètre constant hors acquisition Creval en Italie. Les charges
sous-jacentes hors FRU augmentent de +31,0% et atteignent
594 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021. A périmètre constant, cette
variation est de +7,3%. En conséquence, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent enregistre une baisse de -3,5% par
rapport au quatrième trimestre 2020 à
231 millions d’euros, et de -11,5% à périmètre constant.
Le coût du risque sous-jacent progresse de +0,4% ce trimestre pour
s’établir à -132 millions d’euros mais est en baisse de -38,2%
hors acquisition Creval Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent du pôle
Banque de proximité à l’international s’établit à
62 millions d’euros, en baisse de -11,0% par rapport au
quatrième trimestre 2020.A périmètre constant (hors pertes
Creval de -11 millions d’euros liées au passage d’un coût du risque
élevé) la contribution de la Banque de proximité à l’international
est en hausse de +5,0%.
Sur l’année 2021, les revenus sous-jacent du
pôle Banque de proximité à l’international augmentent de +17,2%
pour s’établir à 3 115 millions d’euros. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU augmentent de +15,7% pour
atteindre 1 976 millions d’euros, entrainant une
amélioration du coefficient d’exploitation sous-jacent de
0,8 points de pourcentage à 63,4%. Le coût du risque diminue
de -23,5% pour s’établir à 435 millions d’euros sur l’année
2021. Il en résulte un résultat net part du groupe de 357 millions
d’euros sur l’année 2021 en croissance de 58,8% par rapport au
résultat net part du groupe de l’année 2020.
Italie
Au quatrième trimestre 2021, les revenus
sous-jacent de CA Italia sont en hausse de +21,8% par rapport au
quatrième trimestre 2020 et s’établissent à 597 millions d’euros,
dont 126 millions d’euros liés à l’intégration de Credito
Valtellinese. Hors cet effet périmètre, le produit net bancaire de
CA Italia est en baisse de -4,0% par rapport au quatrième trimestre
2020, impacté par la cession de créances douteuses à hauteur de 1,5
milliard d’euros au quatrième trimestre (voir infra) ainsi que la
pression sur les marges d’intérêt. Les commissions restent en
hausse de +2% par rapport au quatrième trimestre 2020, toujours
soutenues par les commissions sur encours d’épargne gérée. Les
charges sous-jacentes sont en hausse par rapport au quatrième
trimestre 2020 (+40,7%) à 451 millions d’euros, dont 107
millions d’euros liés à Credito Valtellinese. Hors cet effet
périmètre, les charges auraient augmenté de +7,2%, mais sont
stables (+0,7% par rapport au quatrième trimestre 2020) hors
charges liées à la contribution au FITD, fonds italiens de garantie
des dépôts. Au final, le résultat brut d’exploitation sous-jacent
enregistre une baisse de -14,0% par rapport au quatrième trimestre
2020 (-25,2% hors effet périmètre). Le coût du risque augmente de
+4,3% par rapport au quatrième trimestre 2020 avec des dotations
importantes sur le périmètre Creval sur les encours sains afin
d’aligner la banque sur les pratiques de Credit Agricole Italia Le
profil de risque de CA Italia historique se trouve par ailleurs
amélioré par la cession de créances douteuse pour 1,5 milliard
d’euros. Le taux de créances douteuses au 31 décembre 2021 du
périmètre historique de Crédit Agricole Italia s’élève ainsi à
3,7%, en baisse de 2,6 points de pourcentage par rapport au
troisième trimestre 2021. Le taux de couverture des douteuses sur
le périmètre historique de Crédit Agricole Italie s’établit donc à
68,3%, renforcé par la dotation exceptionnelle de 125 millions
d’euros reclassée en éléments spécifiques. Sur le périmètre de
Creval en revanche, le taux de couverture est faible au quatrième
trimestre, les créances ayant été apportées au bilan du Groupe à
leur valeur nette de provision ainsi que le prévoient les normes
comptables. Il en résulte en taux de couverture de CA Italia au 31
décembre 2021 à 62,0% (en baisse de 7,2 points de pourcentage). Le
résultat net part du groupe de CA Italia s’établit ainsi à 21
millions d’euros en baisse de -35,8% par rapport au quatrième
trimestre 2020, la contribution sous-jacente de -11 millions
d’euros ce trimestre pour Creval pesant sur la rentabilité du
métier. Le résultat net part du groupe de CA Italia sur son
périmètre historique est donc stable ce trimestre (-2,0%).
Sur le trimestre, le processus d’intégration de
CreVal a continué, conformément au calendrier prévu.
L’intégration comptable de Credito Valtellinese
s’est achevée ce trimestre, avec la finalisation du PPA au cours du
quatrième trimestre. Credit Agricole Italia a ainsi constaté en
résultats un badwill net à 100% de 497 millions d’euros sur
l’exercice, dont 119 millions d’euros sur le quatrième trimestre
2021 (soit un impact respectivement de 376 et de 90 millions
d’euros en résultat net part du groupe, ces éléments étant
reclassés en éléments spécifiques). Les opérations de due
diligences et d’intégration de Creval ont également donné lieu à
d’autres ajustements classés également en éléments
spécifiques : la constatation d’impôts différés actif
hors-bilan pour 105 millions d’euros (80 millions d’euros en
résultat net part du groupe), -14 millions d’euros d’autres
ajustements suite aux travaux de due diligences (-9 millions
d’euros en éléments spécifiques), des charges de mise à niveau et
de migration des infrastructures technologiques et de la plateforme
IT (-47 millions d’euros en coûts d’intégration sur l’année 2021
dont -23 millions d’euros sur le seul quatrième trimestre (impact
RNPG respectivement de -24 et -12 millions d’euros).
Afin de préparer l’avenir, Credit Agricole
Italia a également entamé certaines transformations. Le Groupe en
Italie a lancé un plan RH conséquent Next Generation, qui aura pour
conséquence le départ d’environ 1100 salariés via un plan de
sauvegarde de l’emploi ainsi que des départs à la retraite, et
environ 550 recrutements. 190 millions d’euros ont été
comptabilisés au quatrième trimestre pour financer ce plan (impact
de -97 millions d’euros en RNPG ; reclassés en éléments
spécifiques). CA Italia a également effectué une importante cession
de portefeuille de créances non performantes ce trimestre, à
hauteur d’1,5 milliards d’euros, afin d’améliorer le profil de
risque du groupe (impact coût du risque de -194 millions d’euros)
et comptabilisé des provisions complémentaires sur son portefeuille
résiduel, afin de respecter les nouvelles politiques de risque du
Groupe, à hauteur de -125 millions d’euros. Ces éléments impactant
le coût du risque ont été reclassés en éléments spécifiques pour un
impact total sur le RNPG de -161 millions d’euros. Enfin CA Italia
a conclu avec succès en septembre 2021 l’OPA lancée sur CA
Friuladria et détient plus de 99% du capital de cette structure lui
permettant de préparer la fusion de la banque dans CA Italia..
Sur l’année 2021, le produit net bancaire
sous-jacent de Crédit Agricole Italia augmente de +24,8% pour
s’établir à 2 279 millions d’euros (+4,5% hors effet
périmètre). Les charges d’exploitation hors FRU restent maîtrisées
(+24,3% mais +1,7% hors effet périmètre), ce qui entraîne une
amélioration du coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU qui
s’établit à 62,3% (amélioration de -1,8 point de pourcentage
déc/déc à périmètre constant. et de -0,2 point de pourcentage hors
effet périmètre). Le coût du risque sous-jacent diminue fortement
sur l’année 2021 à 347 millions d’euros (-18,9% et -40,9% hors
effet périmètre), bénéficiant d’une base 2020 très élevée. Il en
résulte sur l’exercice une très forte hausse de la contribution de
CA Italia à 244 millions d’euros en sous jacent soit +69,3% par
rapport à l’année 2020 et +61,7% en résultat sous-jacent à
périmètre constant.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués normalisés)
sous-jacent de CA Italia s’établit à 9,0% pour l’année 2021.
Le Groupe Crédit Agricole en
Italie
Le résultat du Groupe en Italie s’établit à
751 millions d’euros sur l’année 2021, soit une
amélioration de +31% par rapport à l’année 2020, du fait de la
croissance des résultats opérationnels, de l’effet périmètre lié à
Creval et de la baisse du coût du risque des filiales du Groupe en
Italie. Au cours de l’année, les métiers du Groupe se sont tous
renforcés en Italie. CA Italia a été classée deuxième banque
italienne en terme de satisfaction clients84. Amundi, avec près de
200 milliards d’euros d’encours sous gestion, a réalisé une
excellente année en terme d’activité avec une collecte nette qui
s’élève à 12 milliards d’euros sur 2021 dont 5 milliards d’euros au
quatrième trimestre et en assurances, la part de marché des
contrats vie a augmenté de 1,5 point de pourcentage pour atteindre
6,8% grâce au développement de la vente de produits en unité de
comptes85. L’activité dommages continue sa progression avec la
poursuite des taux d’équipements des clients dans un environnement
concurrentiel fort. De son coté, CACIB a été classé 2eme bookrunner
LT en valeur transactionnelle des crédits syndiqués en Italie86 et
Agos confirme son positionnement de deuxième opérateur en Italie
pour le prêt à la consommation avec une part de marché de 8,9% en
2021 ( en hausse de 70 points de base par rapport à 2020)87.
Banque de proximité à l’international -
hors Italie
Crédit Agricole S.A. a annoncé en août 2021 la
cession de sa filiale Serbe, Credit Agricole Srbija A.D, opération
devant se finaliser au premier semestre 2022. Les résultats de
cette entité pour l’année ont ainsi été reclassés en IFRS 5 au
cours du troisième trimestre, impactant toutes les lignes de
résultats de la Banque de proximité à l’international hors
Italie88
A périmètre constant88, les revenus des entités
croissent fortement, avec le développement de l’activité et
l’absorption de la baisse des taux directeurs de 2020 dans les
différents pays. Le produit net bancaire sous-jacent à périmètre
constant de la banque de proximité à l’international hors Italie
est en hausse de +20,3% par rapport au quatrième trimestre 2020 à
227 millions d’euros. Les charges sous-jacentes hors FRU à
périmètre constant augmentent (+14,7% par rapport au quatrième
trimestre 2020) reflétant le poids des investissements IT, la
reprise des campagnes commerciales ainsi que les pressions
inflationnistes. Il en résulte un coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU de BPI hors Italie à 62,6%, en baisse de -2,9
points de pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2020. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent à périmètre constant est
ainsi en hausse de +30,9% par rapport au quatrième trimestre 2020.
Le coût du risque diminue (-19,2% par rapport au quatrième
trimestre 2020) et s’établit à -14 millions d’euros. Le taux de
créances douteuses est faible à 6,6% à fin décembre 2021, en baisse
notamment avec la cession d’un portefeuille de créances douteuse en
Pologne. Le taux de couverture s’établit à un niveau élevé de 100%.
Au final le résultat net part du Groupe
sous-jacent à périmètre constant s’établit à 38
millions d’euros, en hausse de +12,4% par rapport au quatrième
trimestre 2020.
Par pays :
- CA Pologne89 : les revenus sont
en forte hausse (+24%), portés par la conquête et le développement
des commissions ; les charges progressent de (+14%) reflétant
les investissement IT dans les réseaux ainsi que le lancement de
campagnes publicitaires pour soutenir la conquête. Le taux de
couverture des créances douteuses atteint 104%.
- CA Egypte89 : le revenu brut
d’exploitation progresse de +11% par rapport au quatrième trimestre
2020 et le coefficient d’exploitation reste inférieur à 40%
- CA Ukraine89: les revenus restent
dynamiques (+24% par rapport au quatrième trimestre 2020) grâce au
bon niveau d’activité. Les charges restent contenues dans un fort
contexte inflationniste et le taux de créances douteuses reste
faible à 1,1%.
- Crédit du Maroc89 : l’activité
et les revenus sont soutenus et le coût de risque bénéficie de
reprises de provisions.
Sur l’année 2021, le PNB sous-jacent de la
banque de proximité hors Italie progresse de +0,4% pour s’établir à
836 millions d’euros +6,6% à périmètre constant) grâce à
l’absorption progressive de la baisse des taux directeurs observée
en 2020 et au fort développement de l’activité commerciale. Les
charges d’exploitation hors FRU augmentent de 3,1 % (3,2 % à
périmètre constant) pour s’établir à 522 millions d’euros,
reflétant les investissements IT ainsi que la pression
inflationniste de ces pays. Cela entraine une légère amélioration
du coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU qui s’établit à
62,5%, en baisse de plus de 2 points de pourcentage
par rapport à l’année 2020. Le coût du risque est en baisse
illustrant la qualité des portefeuilles crédit et de leur
couverture Au final, la contribution du métier au résultat net part
du Groupe est en forte hausse sur l’année, de +39,9% à 113 millions
d’euros. (+51,7% à périmètre constant)
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent des Autres BPI s’établit à 14,4% pour
l’année 2021, contre 12,3% pour 2020.
Le pôle Banque de Proximité à l’international
contribue à hauteur de 6% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) sur l’année 2021 et de 14% aux revenus sous-jacents hors
AHM.
Dans son ensemble, le pôle Banque de proximité
contribue à hauteur de 19% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) sur l’année 2021 et de 30% aux revenus sous-jacents hors
AHM.
Au 31 décembre 2021, les fonds propres alloués
au pôle s’élèvent à 9,7 milliards d’euros dont 4,8 milliards
d’euros sur la Banque de proximité en France,
4,9 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
101,6 milliards d’euros dont
50,3 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 51,4 milliards d’euros sur la Banque de
proximité à l’international.
Activités Hors métiers
Le résultat net part du groupe sous-jacent de
AHM s’établit à -26 millions au quatrième trimestre 2021, en hausse
de +225 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre 2020.
La contribution négative du pôle Activité Hors Métiers
s’analyse en distinguant la contribution « structurelle »
(-109 millions d’euros) des autres éléments (+83 millions d’euros).
La contribution de la composante « structurelle » est en
hausse comparée au quatrième trimestre 2020 (+106 millions d’euros)
en raison de l’amélioration de la structure de bilan, ainsi que la
hausse de revenus des autres métiers du pôle. Cette contribution se
décompose en trois types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -175 millions d’euros
au quatrième trimestre 2021, en hausse de +20 millions
d’euros par rapport au quatrième trimestre 2020, en lien
avec l’amélioration de la structure de bilan.
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity) et
CA Immobilier et, depuis le premier trimestre 2021, BforBank
intégré en mise en équivalence, en raison de sa détention à 50% par
Crédit Agricole SA suite à sa recapitalisation. Leur contribution,
à +63 millions d’euros au quatrième trimestre 2021,
est en hausse de +58 millions d’euros par rapport au
quatrième trimestre 2020, expliquée par la hausse des revenus
de CACIF, liée à des cessions et à la revalorisation de certains
fonds.
- Les fonctions
support du Groupe. Leur contribution pour +2 millions d’euros ce
trimestre est en hausse de +29 millions d’euros depuis le
quatrième trimestre 2020, notamment liée à la hausse des revenus de
Crédit Agricole Payment Services .
La contribution des
« autres éléments » s’élève à +83 millions d’euros,
en hausse de +119 millions d’euros par rapport au
quatrième trimestre 2020, en raison d’un impact favorable des
dividendes hors Groupe et de l’inflation sur la valorisation des
swaps de couverture.
Sur l’année 2021, le résultat net part du groupe
sous-jacent du pôle AHM s’élève à -463 millions d’euros, en
amélioration de +270 millions d’euros par rapport à
l’année 2020. La composante structurelle contribue à hauteur
de -694 millions d’euros et les autres éléments du pôle
enregistrent une contribution positive de +232
millions d’euros sur l’année 2021.La contribution de la
composante « structurelle » est en hausse de +69 millions
d’euros comparé l’année 2020 et se décompose en trois types
d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -833 millions d’euros
sur l’année 2021, en baisse de -87 millions d’euros par rapport au
premier semestre 2020;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity) et
CA Immobilier et, depuis le premier trimestre 2021, BforBank
intégré en mise en équivalence, en raison de sa détention à 50% par
Crédit Agricole SA suite à sa recapitalisation : leur contribution,
à +130 millions d’euros sur l’année 2021, est en hausse par
rapport à l’année 2020 (+145 millions d’euros).
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution sur l’année 2021 est de
+9 millions d’euros, en hausse de +14 millions d’euros par rapport
au 2020, notamment en raison d’un changement en 2021 du mode de
comptabilisation des produits et charges CAGIP.
La contribution des
« autres éléments » sur l’année 2021 est de +232
millions d’euros, en hausse de +201 millions d’euros comparé
l’année 2020, notamment liée à l’impact favorable des
dividendes hors Groupe et de l’inflation sur la valorisation des
swaps de couverture au quatrième trimestre 2021, et, notamment au
deuxième et au troisième trimestre 2021, des éliminations sur
titres intragroupes souscrits par Predica et par Amundi.
Au 31 décembre 2021, les emplois pondérés sont
de 25,7 milliards d’euros.
* *
*
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 31 décembre 2021, le ratio
Common Equity Tier 1 (CET1) phasé du Groupe Crédit
Agricole s’établit à 17,5%, en hausse de +0,1 point de pourcentage
par rapport à fin septembre 2021. Ainsi, le Groupe
Crédit Agricole affiche un coussin substantiel de
+8,6 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP (Supervisory review and evaluation
process) fixée à 8,9%. Le ratio CET1 non phasé atteint 17,2%.
- Résultat
conservé : +38 pb de résultat publié et -8 pb de
distribution et paiement des coupons AT1.
-
Croissance des métiers (« Variation des
emplois pondérés ») : -14 pb concentré sur les Caisses
régionales notamment.
-
Complément de distribution : un complément de
distribution de 0,20€ par action au titre du rattrapage du
dividende 2019 (-4bp) ainsi que l’impact du deuxième rachat
d’actions (-9 pb) sont également intégrés.
-
M&A : prise en compte des acquisitions
récentes : Olinn -4 pb, Lyxor -8 pb, ByMyCar -1 pb, Creval +1
bp (dont le badwill pour +6 pb, et divers autres éléments pour -5
pb, notamment les IDA)
-
Autres : inclut notamment un impact lié aux
augmentations de capital, celle réservée aux salariés (+4 bp) ainsi
que celle liée aux nouvelles émissions de parts sociales (+3
pb).
Le ratio de levier phasé
ressort à 6,1%, +0,1 point de pourcentage par rapport à fin
septembre 2021 (5,5% avant neutralisation des expositions BCE) et
bien au-dessus de l’exigence réglementaire de 3,11%90. Le ratio de
levier quotidien phasé est à 5,4% au 31 décembre 202191 avant
neutralisation des expositions BCE.
Les emplois pondérés du Groupe
Crédit Agricole sont en hausse de +2,8 milliards d’euros par
rapport au 30 septembre 2021, dont +1,6 milliard d’euros au titres
des Caisses régionales.
Seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 décembre 2021, dispose d’une marge de sécurité de 772
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 45
milliards d’euros de capital CET1.
Crédit Agricole S.A., au 31
décembre 2021, dispose d’une marge de sécurité de 335
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 13
milliards d’euros de capital CET1.
TLAC
Le Conseil de stabilité financière (Financial
Stability Board - FSB) a défini le calcul d’un ratio visant à
estimer l’adéquation des capacités d’absorption de pertes et de
recapitalisation des banques systémiques (Global Systemically
Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G-SIBs ont une
capacité suffisante d’absorption de pertes et de recapitalisation
avant et pendant la résolution. Il s’applique aux établissements
d’importance systémique mondiale, donc au groupe Crédit
Agricole.
Les éléments pouvant absorber les pertes sont
constitués par le capital, les titres subordonnés et les dettes
pour lesquelles l’Autorité de Résolution peut appliquer le
renflouement interne.
L’exigence de ratio TLAC a été transposée en
droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique depuis le
27 juin 2019. Depuis lors, le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences suivantes :
- un ratio TLAC
supérieur à 16% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à
0,02% pour le Groupe CA au 31/12/21). En tenant compte de
l’exigence globale de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit
Agricole doit respecter un ratio TLAC supérieur à 19,5% ;
- un ratio TLAC
supérieur à 6% de l’exposition en levier (Leverage Ratio Exposure -
LRE).
Les exigences minimales de TLAC augmenteront à
compter du 1er janvier 2022 à 18% des actifs pondérés des
risques – niveau auquel il faudra ajouter l’exigence globale de
coussins à cette date – et 6,75% de l’exposition en levier.
Au 31 décembre 2021, le ratio TLAC du
Groupe Crédit Agricole s’élève à 26,3% des RWA et
8,7% de l’exposition en levier, hors dette senior préférée
éligible 92, soit bien au-delà des
exigences. Le ratio TLAC hors dette senior préférée éligible,
exprimé en pourcentage des actifs pondérés des risques est en
hausse de +30pb sur le trimestre ; la hausse modérée des RWA
est plus que compensée par la progression des fonds propres et
engagements éligibles. Exprimé en pourcentage de l’exposition en
levier (LRE), le ratio TLAC hors dette senior préférée éligible
progresse de +20pb par rapport à septembre 2021. Sans tenir compte
de la neutralisation des expositions Banque Centrale, ce même ratio
TLAC exprimé en LRE aurait atteint 7,8% (+20 pb versus septembre
2021).
Le Groupe présente ainsi un ratio TLAC hors
dette senior préférée éligible supérieur de 680 points de base,
soit 40 milliards d’euros, au-delà de l’exigence actuelle de 19,5%
des RWA. Comparé aux nouvelles exigences s’appliquant à partir du
1er janvier 2022, ce même ratio TLAC est supérieur de 480 points de
base, soit 28 milliards d’euros, au-delà de l’exigence de TLAC
exprimée en RWA (i.e. à 21,5% RWA + coussin contracyclique au
31 décembre 2021).
L’atteinte du ratio TLAC est soutenue par
un programme d’émission sur le marché en 2021 de 7
milliards d’euros de dettes TLAC. Au 31 décembre 2021, 6,3
milliards d’euros équivalents ont été émis sur le marché (dette
senior non préférée et Tier 2); le montant de titres senior non
préférés du Groupe Crédit Agricole pris en compte dans le calcul du
ratio TLAC s’élève à 26,1 milliards d’euros.
MREL
Le ratio MREL (Minimum Requirement for Own Funds
and Eligible Liabilities) est défini dans la Directive européenne
“Redressement et Résolution des Banques” (Bank Recovery and
Resolution Directive - BRRD). Cette directive établit un cadre pour
la résolution des banques dans l’ensemble de l’Union Européenne,
visant à doter les autorités de résolution d’instruments et de
pouvoirs communs pour s’attaquer préventivement aux crises
bancaires, préserver la stabilité financière et réduire
l’exposition des contribuables aux pertes. La directive (UE)
2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD
et a été transposée en droit français par Ordonnance 2020-1636 du
21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Sous BRRD2, le ratio MREL
est calculé comme étant le montant de fonds propres et de passifs
éligibles exprimé en pourcentage des actifs pondérés des risques
(RWA), ainsi qu’en pourcentage de l’exposition en levier (LRE).
Sont éligibles au numérateur du ratio MREL total les fonds propres
prudentiels du Groupe, ainsi que les passifs éligibles émis par
l’organe central et le réseau des affiliés, c’est-à-dire les titres
subordonnés, les dettes senior non préférées et certaines dettes
senior préférées d’échéance résiduelle de plus d’un an.
Les niveaux minimums à respecter sont déterminés
dans des décisions prises par les autorités de résolution et
notifiées à chaque établissement, puis révisées périodiquement. Le
Groupe Crédit Agricole doit respecter à partir du 1er janvier 2022
une exigence minimale de MREL total de :
- 21,04% des RWA,
niveau auquel s’ajoute d’après la directive européenne CRD5, une
exigence globale de coussins de fonds propres (incluant pour le
Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation de 2,5%, un
coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à 0,02% pour
le Groupe CA au 31/12/21). En tenant compte de l’exigence globale
de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole doit
respecter un ratio MREL total supérieur à 24,6% ;
- 6,02% de la
LRE.
Au 31 décembre 2021, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL estimé à
30,5% des RWA et 10,1% de l’exposition en
levier, bien au-delà de l’exigence de MREL total.
Une exigence de subordination additionnelle au
TLAC (« MREL subordonné ») est également déterminée par les
autorités de résolution et exprimée en pourcentage des RWA et de la
LRE, dans laquelle les instruments de dette senior sont exclus, à
l’instar du TLAC, dont le ratio est équivalent à celui du MREL
subordonné pour le Groupe Crédit Agricole. Au 1er janvier 2022,
cette exigence de MREL subordonné pour le Groupe Crédit Agricole
n’excède pas l’exigence de TLAC.
La distance au seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution liée aux exigences de MREL (M-MMD)
correspond au minimum entre les distances respectives aux exigences
de MREL, MREL subordonné et TLAC exprimées en RWA.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 décembre 2021, disposerait ainsi d’une marge de sécurité de
480 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du
M-MMD, compte tenu de l’exigence TLAC applicable au
1er janvier 2022, soit 28
milliards d’euros de capital CET1.
L’objectif du Groupe Crédit Agricole est
d’atteindre d’ici fin 2022 un ratio de MREL subordonné (hors dette
senior préférée éligible) à 24-25% des RWA – objectif atteint
depuis septembre 2020 – et de maintenir le ratio de MREL subordonné
au-dessus de 8% du TLOF93. Ce niveau
permettrait le recours au Fonds de Résolution Unique (soumis à la
décision de l’autorité de résolution) avant d’appliquer le principe
de renflouement interne aux dettes seniors préférées, permettant de
créer une couche de protection supplémentaire pour les
investisseurs en dette senior préférée. Au 31 décembre
2021, le ratio de MREL subordonné atteint 8,6% du
TLOF.
Crédit Agricole S.A.
A fin décembre 2021, la solvabilité de Crédit
Agricole S.A. reste à un niveau élevé, avec un ratio Common
Equity Tier 1 (CET1) de
11,9% en vision phasée (en baisse
de -0,8 point de pourcentage par rapport à fin septembre 2021).
Ainsi, Crédit Agricole S.A. affiche un coussin substantiel de 4
points de pourcentage entre le niveau de son ratio CET1 et
l’exigence SREP, fixée à 7,9%. Le ratio CET1 non phasé atteint
11,6%.
- Résultat
conservé: +36 pb de résultat publié et -21 pb de
distribution et paiement des coupons AT1 au titre du quatrième
trimestre (provision de dividende de 0,24€ par action sur le
trimestre sur la base d’une politique de 50% de distribution
portant la provision annuelle à 0,85€ par action).
- La provision de
dividende annuelle est complétée d’une part par la poursuite du
rattrapage du dividende 2019 à hauteur de 0,20€ par action (-16
pb), sur un total de 0,40€ par action, ainsi que par la
finalisation du deuxième volet de rachat d’action (pour 500 m€,
soit -14 bp). La provision totale pour dividende portant sur
l’année 2021 atteint donc 1,05€ par action.
-
Croissance des métiers (« Variation des emplois
pondérés ») : -6 pb avec un impact concentré sur les Services
financiers spécialisés.
-
M&A: -16 pb, lié à la finalisation des
opérations d’acquisition : Olinn -6 pb, Lyxor -12 pb, ByMy Car
-1 pb et Creval +2 pb (le badwill de +10 pb étant compensé par
d’autres éléments pour -8 pb, les IDA notamment).
- Switch
et autres: -47 pb, principalement lié au débouclement des
50% résiduel de la garantie Switch assurance (-60 bp). D’autres
éléments viennent s’ajouter, notamment l’augmentation de
capital réservée aux salariés (+6 pb) ainsi qu’un effet
change positif sur le trimestre.
Le ratio de levier phasé
s’établit à 4,6% à fin décembre 2021 par rapport à une exigence de
3,18%94. Le ratio de levier avant neutralisation des expositions
BCE est de 3,9%, stable par rapport à fin septembre 2021. Le
ratio de levier quotidien95 phasé
est à 3,8% avant neutralisation des expositions BCE.
Les emplois pondérés de Crédit
Agricole S.A. sont en hausse de +19 milliards d’euros par rapport
au 30 septembre 2021, principalement liée au démantèlement des 50%
restant de la garantie switch assurance (+17 milliards
d’euros). Le reste de la hausse est enregistré sur le métier de
Services Financiers Spécialisés (+1,3 milliards d’euros), résultant
notamment du pic d’activité constaté au quatrième trimestre 2021
pour CAL&F et sur le métier de Grandes Clientèles (+0,4
milliard d’euros).
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash tels qu’ils
apparaissent dans le tableau ci-après et dont la définition est
communément admise sur la place. Il correspond au périmètre
bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec leur propre
contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 67 milliards d’euros à fin décembre 2021. De même, 93 milliards
d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la mesure où ces
encours sont la traduction de l’activité du desk Titres effectuant
des opérations de prêts/emprunts de titres qui se compensent. Les
autres nettings effectués pour la construction du bilan cash, pour
un montant total de 138 milliards d’euros à fin décembre 2021, sont
relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes de régularisation /
règlement / liaison et aux titres non liquides détenus par la
Banque de financement et d’investissement (BFI) et sont intégrés au
compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle ».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(71 milliards d’euros à fin décembre 2021) étant intégré à l’actif
dans les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les
« Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions seniors dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment “Ressources marché long terme”, sont
retraités pour apparaître comme des “Ressources clientèle”.
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au
T-LTRO (Targeted Longer Term Refinancing Operations) sont intégrés
dans les « Ressources marché long terme ». En effet, les opérations
de T-LTRO 3 sont assimilées à un refinancement sécurisé de long
terme, identique du point de vue du risque de liquidité à une
émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 630
milliards d’euros au 31 décembre 2021, fait apparaître un excédent
des ressources stables sur emplois stables de 279 milliards
d’euros, en baisse de 14 milliards d’euros par rapport à fin
septembre 2021, et en hausse de 14 milliards d’euros par rapport à
fin décembre 2020.
L’encours total T-LTRO 3 pour le Groupe Crédit
Agricole s’élève à 162 milliards d’euros96 au 31 décembre 2021. Il
est précisé que la bonification s’appliquant au taux de
refinancement de ces opérations est étalée sur la durée des
tirages. La sur-bonification est étalée sur la durée de la période
de sur-bonification considérée. La sur-bonification s’appliquant au
taux de refinancement de ces opérations pour la deuxième période
(juin 2021 à juin 2022) a été prise en compte sur le T4 2021 pour
la totalité des tirages.
Par ailleurs, le Groupe affiche à nouveau un
dynamisme de l’activité commerciale sur le trimestre, enregistrant
une hausse de 15 milliards d’euros la collecte et de 29 milliards
d’euros des crédits.
L’excédent de 279 milliards d’euros appelé
“position en ressources stables” permet au Groupe de couvrir le
déficit LCR engendré par les actifs durables et les passifs stables
(clientèle, actifs tangibles et intangibles, ressources long terme
et fonds propres). Le pilotage interne exclut le surplus temporaire
de ressources stables apportées par l’augmentation du refinancement
T-LTRO 3, afin de sécuriser l’objectif du Plan à Moyen Terme de
plus 100 milliards d’euros, indépendamment de la stratégie de
remboursement à venir.
Les ratios NSFR du Groupe Crédit Agricole et de
Crédit Agricole S.A sont supérieurs à 100%, conformément à
l’exigence règlementaire entrée en application le 28 juin 2021.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
31 décembre 2021 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant de
l’endettement court terme net).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 344 milliards
d’euros au 31 décembre
2021, en baisse de 3
milliards d’euros par rapport à fin septembre
2021, et en hausse de 23 milliards d’euros par rapport à fin
décembre 2020.
Elles comprennent les dettes seniors
collatéralisées à hauteur de 222 milliards d’euros, les dettes
senior préférées à hauteur de 72 milliards d’euros, les dettes
seniors non préférées pour 29 milliards d’euros et des titres Tier
2 s’élevant à 21 milliards d’euros
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à 465 milliards
d’euros au 31 décembre 2021, en baisse de 4 milliards
d’euros par rapport à fin septembre 2021, et en hausse de 27
milliards d’euros par rapport à fin décembre 2020. Elles couvrent
plus de quatre fois l’endettement court terme net (hors
replacements en Banques centrales).
Le niveau élevé des dépôts en Banques centrales
résulte du replacement d’importants excédents de liquidité : ils
s’établissent à 227 milliards d’euros au 31 décembre 2021 (hors
caisse et réserves obligatoires), en baisse de 16 milliards d’euros
par rapport à fin septembre 2021, et en hausse de 41 milliards
d’euros par rapport à fin décembre 2020.
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs
éligibles en banques centrales après décote s’élèvent à 113
milliards d’euros.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur le ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier
2018.
Les ratios LCR moyens sur 12 mois au 31
décembre 2021 s’élèvent respectivement à 170,9% pour le Groupe
Crédit Agricole et 153,0% pour Crédit Agricole S.A. Ils
sont supérieurs à l’objectif du Plan à Moyen Terme d’environ
110%.
Dans le contexte de crise sanitaire COVID-19, la
hausse du niveau des ratios LCR du Groupe Crédit Agricole et de
Crédit Agricole S.A. est en ligne avec le recours du Groupe aux
tirages T-LTRO 3 auprès de la Banque centrale.
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long terme, avec un
accès très diversifié aux marchés, en termes de base investisseurs
et de produits.
En 2021, les principaux émetteurs du
Groupe ont levé sur le marché l’équivalent de
30,0 milliards d’euros97
de dette à moyen long terme, dont 28% émis par
Crédit Agricole S.A. Les événements notables de l’année 2021 pour
le Groupe sont les suivants :
- Crédit Agricole
Assurances a émis un Tier 2 à 10 ans pour 1 milliard d’euros en
septembre afin de refinancer des dettes subordonnées intragroupe
;
- Crédit Agricole
next bank (Suisse) a réalisé deux émissions Covered Bond cette
année pour 350 millions de CHF dont une émission inaugurale Green
Covered Bond en septembre à 10 ans pour 150 millions de CHF ;
- Crédit Agricole
Italia a émis un Covered Bond inaugurale Green pour 500 million
d’euros à 12 ans en mars
Par ailleurs, 4,3 milliards d’euros ont
également été empruntés auprès d’organismes nationaux et
supranationaux, ou placés dans les réseaux des banques de proximité
du Groupe (Caisses régionales, LCL et CA Italia) et dans d’autres
réseaux externes en 2021.
En 2021, Crédit Agricole S.A. a réalisé
à hauteur de 95% son programme de financement moyen
long terme sur les marchés de 9 milliards d’euros pour
l’année 2021 (dont 7 milliards d’euros en dette senior non
préférée ou Tier 2).
La banque a levé l’équivalent de 8,5 milliards
d’euros98, dont 4,2 milliards d’euros en dette senior non préférée
et 2,1 milliards d’euros en dette Tier 2, ainsi que 0,7 milliard
d’euros de dette senior préférée et 1,5 milliard d’euros de dette
senior collatéralisée. Le financement est diversifié en formats et
en devises (EUR, USD, AUD, GBP, JPY, CNY, CHF, NOK).
Le programme de refinancement 2022 s’élève à 13
milliards d’euros99, dont 7 milliards d’euros de dette senior
préférée ou senior collatéralisée et 6 milliards d’euros de dette
éligible TLAC (dette senior non préférée ou Tier 2). A
fin janvier 2022, 32%100 du programme de financement a été
réalisé.
A noter que crédit Agricole S.A. a émis le 5
janvier 2022 un AT1 Perpétuel NC7,7 ans pour 1,25 milliard de
dollars américains au taux initial de 4,75%.
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET
FINANCIER
RETROSPECTIVE 2021
Les performances économiques mondiales ont
continué d’être largement conditionnées par la diffusion du
virus et la réponse sanitaire (déploiement de la vaccination,
stratégie de confinement), la structure des économies (poids
relatifs de l’industrie et des services dont tourisme), et la
contre-offensive budgétaire et monétaire (ampleur des soutiens à
l’activité). Tout comme l’étaient les récessions subies en
2020, les trajectoires de reprise sont demeurées hétérogènes. A la
Chine dopée par son commerce extérieur et croissant à un rythme de
8,1%, aux Etats-Unis puis à la zone euro affichant de très belles
performances, ont continué de s’opposer les reprises en demi-teinte
ou les rebonds fragiles de nombreux pays émergents au sein desquels
s’est nettement affirmée la tendance à la
fragmentation.
Par ailleurs, longtemps oubliée,
l’inflation est revenue au centre des
préoccupations. Son accélération très vive a résulté de la
combinaison de plusieurs facteurs : pressions subies en amont
avec de fortes hausses des prix des matières premières et des
goulets d’étranglement101, tensions en aval issues du fort rebond
de la consommation des ménages soutenue par des aides financières
substantielles et une épargne élevée héritée de la crise de 2020,
effets de base après une inflation très faible en 2020. Alors que
l’offre demeurait restreinte au sortir de la crise (manque de
main-d’œuvre ou de biens), la normalisation de la demande a
engendré des hausses de prix dans des secteurs
spécifiques notamment ceux préalablement très pénalisés par la
pandémie (hôtellerie, restauration ou automobile par exemple).
Aux États-Unis, après The
Coronavirus Aid, Relief and Economic Security Act (CARES Act) de
2200 milliards de dollars de Donald Trump, le plus vaste plan de
soutien de l’histoire américaine, puis le plan de décembre de 900
milliards de dollars (soit au total environ 14% du PIB), le plan de
relance de Joe Biden (the American Rescue Plan) totalisant 1900
milliards de dollars, soit environ 9% du PIB, a été déployé à
partir de mars. Les ménages, en particulier ceux à faible revenu,
en ont été les grands bénéficiaires. Grâce à la reprise vigoureuse
de la consommation, en outre dopée par la baisse rapide du chômage,
la croissance s’est établie à 5,7% en 2021. En décembre,
l’inflation totale sur douze mois a atteint 7% (une première depuis
le début des années 1980) pour une inflation sous-jacente à 5,5%,
son plus haut niveau depuis le début des années 1990. Outre
l’impact des prix de l’énergie et des intrants industriels,
certains postes spécifiques (véhicules neufs mais surtout
d’occasion, par exemple) stimulés par une demande forte ont
contribué à l’accélération de l’inflation.
La zone euro a bien résisté aux
dernières phases de confinement en limitant, d’une part, les effets
négatifs aux secteurs faisant l’objet de mesures de restriction
ciblées et en profitant, d’autre part, de la réactivation de son
secteur manufacturier. La bonne surprise est venue du dynamisme de
l’investissement productif soutenu par la vigueur de la demande de
biens manufacturés mais aussi par les fonds européens du plan de
relance. Après s’être contracté de 6,5% en 2020, le PIB croîtrait
de 5,2% en 2021. Si l’excès de demande et l’accélération des
salaires sont bien moins patents qu’aux Etats-Unis, l’inflation
totale s’est néanmoins sensiblement redressée pour atteindre 5% sur
un an en décembre alors que l’inflation sous-jacente augmentait
moins vigoureusement (2,6%).
Après avoir subi une récession de 8% en 2020, la
France s’est dès le deuxième semestre 2020 engagée
sur la voie d’une reprise vive qu’elle a poursuivie en 2021. La
nouvelle vague épidémique et la diffusion du variant Omicron ont
fait peser de nouvelles craintes sur la vigueur de la reprise à
court terme mais l’absence de mesures très restrictives a permis
d’en limiter l’impact. Après un rebond mécanique marqué au
troisième trimestre, la croissance a ainsi ralenti au quatrième
trimestre, tout en restant soutenue, permettant au PIB de
progresser de 7% en 2021. Portée par la hausse du prix des matières
premières (en particulier de l’énergie, responsable de plus de la
moitié de la hausse des prix), l’inflation a accéléré pour
atteindre 2,8% sur 12 mois en décembre (1,6% en moyenne).
En dépit d’une inflexion dans le discours de la
Réserve Fédérale suggérant une normalisation plus rapide de sa
politique monétaire, un cap monétaire accommodant a été maintenu
tant aux Etats-Unis qu’en zone euro.
Aux Etats-Unis, en début
d’année, J. Powell insistait sur la situation toujours très
dégradée du marché du travail et la faiblesse du taux d’emploi par
rapport à son niveau pré-crise. Mais, les inquiétudes se sont
progressivement déplacées de la croissance vers l’inflation, qui
après avoir été jugée transitoire est devenue plus préoccupante. En
parallèle, la Fed a annoncé sa stratégie de normalisation
progressive : réduction progressive de ses achats mensuels
d’actifs (USD 120 Mds alors en vigueur) ou tapering puis, sans ni
calendrier préétabli, remontée de son taux directeur (fourchette
cible du taux des Fed Funds [0%,0,25%]).
C’est lors de la réunion du Comité de politique
monétaire de la Fed (FOMC) de juin qu’est intervenue la première
inflexion consistant en une hausse des prévisions des taux des
Fed Funds couplée à une révision à la hausse des prévisions de
croissance et d’inflation. Afin de préparer les marchés, dès
septembre, la Fed a indiqué qu’elle préciserait en novembre les
modalités de son tapering. Début novembre, la Fed a annoncé qu’elle
réduirait ses achats mensuels de USD 15 Mds suggérant leur fin en
juin 2022 tout en se laissant la possibilité d’ajuster le rythme du
tapering. Enfin, mi-décembre, avec un doublement de la vitesse du
tapering prenant ainsi fin en mars 2022, la réunion du FOMC a
confirmé l’accélération de sa normalisation monétaire. Une
accélération justifiée par le caractère plus généralisé de
l’inflation et les progrès rapides vers l’emploi maximum malgré
quelques déceptions persistantes sur le taux de participation. J.
Powell a également indiqué qu'une hausse de taux était possible
avant que l'emploi maximum ne soit atteint si les pressions
inflationnistes restaient préoccupantes. Enfin, le Dot Plot102
signalait une trajectoire de hausses du taux directeur plus
agressive.
En zone euro, si la BCE a
également pris acte en juin du raffermissement et révisé à la
hausse ses prévisions de croissance et d’inflation, elle a confirmé
l’orientation très accommodante et très flexible de sa politique
monétaire. En décembre, la BCE a confirmé son scénario de
croissance et d’inflation et présenté sa stratégie monétaire.
La prévision d’inflation de la BCE a été revue à
la hausse pour 2022 (de 1,7% à 3,2%) ; la révision est bien
plus modeste pour 2023 (de 1,5% à 1,8%) et sa projection 2024
(1,8%) reste inférieure à la cible de 2%. L’inflation demeurerait
donc transitoire selon la BCE, essentiellement motivée par un choc
d’offre ayant des effets limités sur l’inflation sous-jacente (à
1,9% en 2022, 1,7% en 2023). L’impact négatif sur la croissance
(revue à la baisse de 4,6% à 4,2% en 2022) est supposé modéré et
bref : l’inflation érode temporairement le pouvoir d’achat
sans faire « dérailler » la croissance (revue à la hausse
à 2,9% en 2023).
En termes de stratégie, la BCE a indiqué que le
retrait du soutien d'urgence s’accompagnerait d’une présence
significative et flexible sur le marché souverain. Il s’agit de
prévenir, d’une part, une pentification trop forte de la courbe des
taux et, d’autre part, tout risque de fragmentation103. La BCE a
rappelé que préalablement à une hausse de son taux directeur, trois
conditions doivent être remplies : l'inflation doit atteindre
l'objectif de 2% bien avant la fin de l'horizon de projection de la
BCE ; cet objectif doit être atteint de manière durable jusqu'à la
fin de l'horizon de projection ; les progrès réalisés en termes
d'inflation sous-jacente doivent être suffisamment avancés pour
être compatibles avec la stabilisation de l'inflation au niveau de
son objectif à moyen terme. Au regard des prévisions actualisées,
les conditions ne sont pas encore remplies.
Les marchés obligataires ont évolué au
gré de quelques grands thèmes : un premier trimestre
enthousiaste porté par le reflation trade, un deuxième trimestre
plus maussade rattrapé par la réalité de la pandémie, un second
semestre placé sous le sceau d’une croissance vive mais d’une
inflation nettement plus préoccupante nourrissant un scénario de
normalisation monétaire américaine plus rapide.
Aux Etats-Unis, les taux
d’intérêt104 à 2 ans ont évolué au gré du scénario monétaire :
ils sont restés bien ancrés à un niveau bas (0,17% en moyenne) pour
ne se redresser lentement qu’à partir du moment où le resserrement
monétaire a été évoqué (septembre) puis plus fermement à l’occasion
de l’accélération du tapering en fin d’année, qu’ils ont terminée à
0,70% (soit une hausse de 60 points de base sur un an). Avec le «
reflation trade » nourri par des perspectives de croissance et
d’inflation plus soutenues, les progrès de la vaccination et des
données économiques meilleures qu’anticipé, les taux longs ont
nettement augmenté aux Etats-Unis et cette hausse s’est diffusée à
la zone euro. Le taux américain à 10 ans (proche de 0,90% en début
d’année) s’est redressé jusqu’à culminer fin mars vers 1,75%. Les
mauvaises nouvelles du front sanitaire sont ensuite venues tempérer
l’enthousiasme et les marchés obligataires ont adopté une
position plus conservatrice. Puis, à partir de septembre, le thème
de l’accélération de l’inflation motivant un resserrement monétaire
américain plus vif qu’anticipé a de nouveau poussé les taux
d’intérêt à la hausse. Le taux américain à 10 ans a fini l’année à
1,50% (soit une hausse de 60 points de base sur un an) : il
n’a pas été impacté par l’attention portée par les marchés à
l’inflation et la normalisation monétaire.
En zone euro, en sympathie avec
la première phase de redressement des taux américains, le taux
allemand à 10 ans (Bund) a augmenté, passant de près de -0,60% en
début d’année à -0,10% en mai. Si la Fed s’est montrée tolérante au
durcissement des conditions financières synonyme d’amélioration des
perspectives économiques, la BCE s’est empressée de signaler qu’un
tel durcissement était prématuré et injustifié. Le Bund est ensuite
reparti à la baisse. Alors que le taux à 2 ans allemand est resté
quasiment stable (à -0,60% fin 2021 contre -0,70% fin 2020), le
Bund a clos l’année à -0,30% (soit une hausse de 40 points de base
sur un an). A la faveur des déclarations de la BCE relatives aux
modalités de ses achats de titres souverains, les primes de risque
offertes par la France et l’Italie contre Bund se sont légèrement
écartées (écartement des spreads de respectivement 13 et 24 points
de base sur l’année) tout en restant serrées (spreads de
respectivement 35 et 135 points de base). Alors que la perspective
des élections en France ne semble pas affecter le spread français à
ce stade, le spread italien est négativement impacté depuis
novembre par la perspective des élections présidentielles.
Les marchés actions, toujours
soutenus par des conditions financières accommodantes en dépit des
normalisations à venir et des perspectives de croissance favorables
tout au moins dans les pays avancés, ont enregistré de belles
progressions (hausses moyennes annuelles des indices S&P 500,
Eurostoxx 50, CAC 40, respectivement, +32%, +23%, +27%). Enfin,
après avoir bien résisté, l’euro s’est replié contre le dollar en
raison d’une normalisation monétaire plus avancée aux Etats-Unis
qu’en Europe : l’euro s’apprécie en moyenne de 3,6% contre
dollar mais se déprécie en fin d’année (à 1,14 en décembre 2021, il
perd près de 7% sur un an).
PERSPECTIVES 2022
Notre scénario retient un ralentissement
de la croissance, qui resterait soutenue, ainsi qu’une lente
modération de l’inflation. Un tel schéma suppose que la demande se
normalise et que les contraintes pesant sur l’offre se desserrent.
Cette double normalisation permet que l’inflation (notamment
sous-jacente) ralentisse et que les mesures exceptionnelles de
soutien monétaire soient retirées sans précipitation et sans impact
excessif sur les marchés obligataires.
On ne peut évidemment mésestimer le risque d’une
inflation à la fois plus élevée et plus durable qu’anticipé. Si le
risque d’accroissement sensible des salaires et d’installation de
l’inflation sur un plateau durablement plus élevé est plus patent
aux Etats-Unis, les craintes en zone euro émanent plutôt d’une
érosion du pouvoir d’achat susceptible d’entamer la vigueur de la
croissance : cela ne constitue cependant pas actuellement notre
scénario central. Par ailleurs, tout au moins dans les économies
avancées grâce à la couverture vaccinale, les variants éventuels du
virus semblent pouvoir freiner temporairement l’activité sans
provoquer de rupture ou de forte discontinuité dans les
comportements. Le variant Omicron introduit ainsi un risque
baissier sur le premier trimestre 2022 mais haussier sur le
deuxième trimestre 2022 sans bouleverser les grandes lignes du
scénario.
Aux États-Unis, la croissance
resterait donc vigoureuse (3,8% en 2022) avant de converger
graduellement vers sa tendance de long terme (2,3% en 2023). Elle
profiterait d’une consommation solide portée par l’amélioration du
marché du travail, la progression élevée des salaires – mais
circonscrite aux secteurs les plus affectés par les pénuries de
main-d’œuvre sans générer une boucle prix-salaires – et le
réservoir non encore entamé d’épargne, filet de sécurité permettant
d’amortir l’accélération vive de l’inflation. Un scénario favorable
sur la consommation mais aussi sur l’investissement : les
entreprises restent optimistes malgré les problèmes de perturbation
des chaînes d’approvisionnement et de manque de main-d’œuvre
persistants bien qu’en repli.
Les moteurs qui ont le plus
vigoureusement contribué à l’accélération de l'inflation en 2021
continueront à tourner, tant aux Etats-Unis qu’ailleurs, au moins
durant le premier semestre de 2022 : inflation
énergétique élevée avec notamment la poursuite de la crise du gaz
naturel (dont les prix sont extrêmement volatils mais se sont, en
quelque sorte « stabilisés » depuis octobre),
répercussions sur les prix de détail des hausses de coûts subies
sur les intrants (effets de second tour avec un impact maximal
intervenant environ quatre trimestres après le choc sur les prix en
amont), problèmes d'approvisionnement (dont semi-conducteurs et
conteneurs) et de goulets d’étranglement susceptibles de se
prolonger sur la majeure partie de 2022 tout en étant moins
« mordants ». Au second semestre 2022, sous réserve d’une
stabilisation des prix de l’énergie, les effets de base
deviendraient alors très favorables (forte baisse sur un an des
prix de l'énergie puis des biens) et les perturbations sur les
chaînes de valeur seraient en voie de résolution graduelle.
Aux Etats-Unis, dopée par des
composantes spécifiques très dynamiques (composante logement
« Owners' Equivalent Rent » qui n'existe pas en zone euro,
voitures d'occasion notamment, salaires plus dynamiques faisant
anticiper des effets de « troisième tour »), l'inflation
resterait très élevée au premier trimestre avec un pic prévu vers
7,5% en glissement annuel pour une inflation sous-jacente
approchant près de 6,5%. L'inflation totale se replierait ensuite
(vers 3% sur 12 mois fin 2022) portant la moyenne annuelle à 5,4%
contre 4,7% en 2021.
En zone euro, la vigueur de la
reprise n’a pas encore permis de combler l’écart de production
négatif et le choc inflationniste exogène ne semble pas à même
d’altérer le scénario d’une croissance décélérant tout en restant
robuste : elle s’établirait à 4,3% en 2022 puis à 2,5% en 2023. Si
elle se heurte à la faiblesse de l’offre (blocages logistiques,
chaînes d’approvisionnement tendues, pénuries d’intrants et de
main-d’œuvre), la demande agrégée est encore faible malgré son
rebond : c’est précisément cette faiblesse qui permet d’anticiper
des hausses de salaires encore contenues et une hausse de
l’inflation plus persistante mais temporaire. Tout comme aux
États-Unis, la remontée de l’inflation au-delà de nos anticipations
constitue évidemment le principal risque : elle dégraderait la
croissance via l’érosion du pouvoir d’achat, plutôt que via une
éventuelle spirale prix-salaires. L’éventualité d’une spirale
prix-salaire constitue actuellement une préoccupation aux yeux des
investisseurs qui semble exagérée.
Outre les facteurs de hausse déjà évoqués,
l’inflation en zone euro sera volatile mais largement influencée
par des facteurs techniques (tels, par exemple, les pondérations
des composantes de l'indice des prix, la fin de l'effet de la TVA
en Allemagne, les révisions selon des modalités nationales des prix
des contrats énergétiques, etc.). Les inflations totale et
sous-jacente s’établiraient en moyenne, respectivement, à 4,1%
(2,4% en décembre sur un an) et 2,4% (1,9% en décembre).
En France, la consommation
devrait bénéficier d’un pouvoir d’achat en hausse malgré les
tensions inflationnistes. Des créations d’emplois dynamiques et des
taux de chômage au plus bas devraient rassurer les ménages
confortés, par ailleurs, par l’accumulation pendant la crise d’un
surplus d’épargne évalué à €150Mds. L’investissement bénéficiera du
soutien du plan de relance présenté à l’automne 2020 et renforcé
depuis par le plan France 2030. La croissance se situerait vers
3,9% en 2022. Quant à l’inflation, élevée en début d’année, elle
repasserait sous 2% en fin d’année et atteindrait en moyenne 2,6%
en 2022.
Notre scénario retient des
normalisations monétaires (encore préférées à des resserrements
monétaires) très variées. Selon la vigueur de l’inflation avérée ou
redoutée et la résistance anticipée de la croissance de leurs
territoires respectifs, les banques centrales s’engagent à des
cadences très diverses sur la voie du retrait de leur accommodation
aussi exceptionnelle que généreuse.
Aux Etats-Unis, considérant
l’inflation comme un risque majeur, les responsables de la Réserve
fédérale ont insisté mi-janvier sur la reprise de l’activité et de
l’emploi, tout en estimant que le risque de mise en place d’une
boucle prix-salaires était faible. Selon la Fed, l’inflation
devrait ralentir à partir du second semestre. La Fed a débuté son
tapering et les marchés tablent désormais sur quatre hausses du
taux des Fed Funds en 2022, dont 50 points de base dès la réunion
de mars. Nous tablons sur un taux cible à 1% fin 2022.
En zone euro, à une Fed bien
avancée s’oppose une BCE pour laquelle rien ne presse et qui
s’engage à rester accommodante et flexible encore longtemps comme
l’indiquent les axes de sa politique monétaire annoncés en
décembre.
Les normalisations monétaires ne
s’accompagneraient pas de fortes tensions obligataires. L’année
2022 se diviserait en deux séquences. À un premier semestre encore
placé sous le sceau d’une croissance et d’une inflation toutes deux
fortes, propices à un mouvement de hausse des taux d’intérêt,
succéderait le thème de la décélération favorable
à leur recul.
Aux États-Unis, les chiffres de
l’inflation n’ont jusqu’à présent pas suscité de sur-réaction sur
les taux d’intérêt. Le taux gouvernemental à dix ans pourrait ainsi
se redresser avant d’amorcer un repli pour se situer à 1,35% fin
2022. En zone euro, l’appréciation du risque
inflationniste par la BCE et les marchés, d’une part, et la
crédibilité du diagnostic de la BCE aux yeux des marchés, d’autre
part, seront déterminantes. La montée de l’inflation et de sa
volatilité devrait se traduire par une hausse de la prime de terme
au cours du premier semestre 2022. En sympathie avec le reflux de
la croissance et des tensions sur les prix, les taux s’inscriraient
sur une tendance baissière au second semestre. Le taux à dix ans
allemand redeviendrait nul (voire très légèrement positif) pour se
replier vers -0,25% fin 2022. Alors que les perspectives de
nouvelles mesures de relance de la BCE s’estompent, la
communication de la BCE devra être aussi subtile que convaincante
pour prévenir un écartement des spreads périphériques : ceux-ci
pourraient néanmoins s’élargir légèrement et temporairement. Les
primes de risque offertes par la France et l’Italie se situeraient,
respectivement, à 35 et 130 points de base au-dessus du Bund fin
2022.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole
S.A.
Groupe Crédit Agricole - Eléments spécifiques, T4-21 et T4-20,
2021 et 2020
|
|
T4-21 |
T4-20 |
|
2021 |
2020 |
En
m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
1 |
1 |
18 |
13 |
|
6 |
4 |
11 |
8 |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
4 |
3 |
(30) |
(21) |
|
(17) |
(13) |
10 |
7 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
9 |
7 |
2 |
1 |
|
(1) |
(1) |
(14) |
(9) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
22 |
16 |
(14) |
(10) |
|
22 |
16 |
(64) |
(44) |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
85 |
60 |
52 |
35 |
|
85 |
61 |
(81) |
(55) |
Soulte Liability management (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(41) |
(28) |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(2) |
(1) |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(143) |
(97) |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(94) |
(64) |
Projet de cession en cours PNB (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(1) |
(1) |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Contribution exceptionnelle sur les cotisations des complémentaires
santé (GEA) |
|
- |
- |
(22) |
(15) |
|
- |
- |
(22) |
(15) |
Déclassement d'actifs en cours de cession - PNB (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(2) |
(2) |
- |
- |
Total
impact en PNB |
|
120 |
86 |
5 |
4 |
|
92 |
65 |
(439) |
(298) |
Don solidaire Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(38) |
(38) |
Don solidaire Covid-19 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(8) |
(4) |
Don solidaire Covid-19 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(10) |
(10) |
Don solidaire Covid-19 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(10) |
(10) |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
(7) |
(3) |
|
(4) |
(2) |
(19) |
(9) |
Coûts de transformation (GC) |
|
(24) |
(12) |
- |
- |
|
(45) |
(23) |
- |
- |
Coûts de transformation (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(13) |
(9) |
- |
- |
Coûts d'acquisition Lyxor |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
PSE CA Italia |
|
(190) |
(109) |
- |
- |
|
(190) |
(109) |
- |
- |
Projet de cession en cours Charges (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(2) |
(2) |
- |
- |
Frais d'intégration Creval (BPI) |
|
(23) |
(13) |
- |
- |
|
(32) |
(17) |
- |
- |
Autres ajustements Creval |
|
(19) |
(12) |
- |
- |
|
(19) |
(12) |
- |
- |
Contribution exceptionnelle au plan de sauvegarde des banques
italiennes (BPI) |
|
(25) |
(14) |
(11) |
(7) |
|
(25) |
(14) |
(11) |
(7) |
Déclassement d'actifs en cours de cession - Charges (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(1) |
(1) |
- |
- |
Total
impact en Charges |
|
(297) |
(168) |
(18) |
(11) |
|
(347) |
(197) |
(96) |
(79) |
Corrections sur FRU 2016-2020 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
55 |
55 |
- |
- |
Corrections sur FRU 2016-2020 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
130 |
130 |
- |
- |
Total
impact en FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
185 |
185 |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Activation du Switch2 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
65 |
44 |
Activation du Switch2 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(65) |
(44) |
Ajustement sur l'activation du switch 2 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
28 |
19 |
Ajustement sur l'activation du switch 2 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(28) |
(19) |
Creval - Coût du risque stage 1 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(25) |
(21) |
- |
- |
Complément de provision portefeuille CA Italia |
|
(319) |
(180) |
- |
- |
|
(319) |
(180) |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact coût du risque de crédit |
|
(319) |
(180) |
- |
- |
|
(344) |
(202) |
0 |
0 |
Reprise de provision sur l'amende FCA Bank (SFS) |
|
- |
- |
89 |
89 |
|
- |
- |
89 |
89 |
Gain "affrancamento" (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact mise en équivalence |
|
- |
- |
89 |
89 |
|
5 |
5 |
89 |
89 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Frais d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
|
- |
- |
|
1 |
|
- |
- |
Frais d'acquisition Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(16) |
(9) |
- |
- |
Total
impact en Gains ou pertes nets sur autres actifs |
|
- |
- |
- |
- |
|
(15) |
(9) |
- |
- |
Dépréciation écart d'acquisition CA Italia (AHM) |
|
- |
- |
(965) |
(884) |
|
- |
- |
(965) |
(884) |
Badwill Creval (BPI) |
|
119 |
101 |
- |
- |
|
497 |
422 |
- |
- |
Total
impact variation des écarts d'acquisition |
|
119 |
101 |
(965) |
(884) |
|
497 |
422 |
(965) |
(884) |
Gain "affrancamento" IS (SFS) |
|
108 |
66 |
- |
- |
|
108 |
66 |
- |
- |
Gain "affrancamento" (BPI) |
|
59 |
50 |
- |
- |
|
97 |
82 |
- |
- |
Gain "affrancamento" (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
114 |
80 |
- |
- |
IDA hors-bilan CREVAL |
|
105 |
89 |
- |
- |
|
105 |
89 |
- |
- |
Total
impact en Impôts |
|
272 |
205 |
- |
- |
|
424 |
317 |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession (SFS) |
|
- |
- |
(66) |
(66) |
|
- |
- |
(135) |
(135) |
Déclassement d'actifs en cours de cession Bankoa (BPI) |
|
- |
- |
(1) |
(1) |
|
- |
- |
(42) |
(42) |
Déclassement d'actifs en cours de cession Nacarat (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(5) |
(5) |
Dépréciation de l'écart d'acquisition (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(55) |
(55) |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
(7) |
(7) |
|
- 1 |
(1) |
(7) |
(7) |
Projet de cession en cours (WM) |
|
- |
- |
(24) |
(24) |
|
5 |
5 |
(24) |
(24) |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
- |
- |
(98) |
(98) |
|
3 |
3 |
(268) |
(268) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Impact total des retraitements |
|
(104) |
44 |
(987) |
(899) |
|
500 |
589 |
(1 679) |
(1 440) |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
(16) |
(8) |
(83) |
(64) |
|
100 |
74 |
(227) |
(174) |
Banque de proximité-France |
|
94 |
67 |
91 |
62 |
|
126 |
106 |
(206) |
(145) |
Banque de proximité-International |
|
(292) |
(88) |
(20) |
(16) |
|
71 |
226 |
(68) |
(60) |
Services financiers spécialisés |
|
108 |
66 |
24 |
24 |
|
113 |
71 |
(45) |
(45) |
Grandes Clientèles |
|
(19) |
(8) |
(19) |
(11) |
|
(61) |
(33) |
3 |
6 |
Activités hors métiers |
|
22 |
16 |
(979) |
(894) |
|
152 |
146 |
(1 136) |
(1 021) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
* Impacts avant impôts et avant intérêts minoritaires
Crédit Agricole S.A. - Eléments spécifiques, T4-21 et T4-20,
2021 et 2020
|
|
T4-21 |
T4-20 |
|
2021 |
2020 |
|
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
1 |
1 |
18 |
13 |
|
6 |
4 |
11 |
8 |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
4 |
3 |
(30) |
(20) |
|
(17) |
(12) |
10 |
7 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
9 |
6 |
2 |
1 |
|
(1) |
(1) |
(14) |
(9) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
22 |
16 |
(14) |
(10) |
|
22 |
16 |
(64) |
(44) |
Soulte Liability management (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(41) |
(28) |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(2) |
(1) |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(143) |
(97) |
Projet de cession en cours PNB (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(1) |
(1) |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession - PNB (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(2) |
(2) |
- |
- |
Contribution exceptionnelle sur les cotisations des complémentaires
santé (GEA) |
|
- |
- |
(22) |
(15) |
|
- |
- |
(22) |
(15) |
Total
impact en PNB |
|
36 |
25 |
(47) |
(31) |
|
7 |
4 |
(264) |
(179) |
Don solidaire Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(38) |
(38) |
Don solidaire Covid-19 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(8) |
(4) |
Don solidaire Covid-19 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(10) |
(10) |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
(7) |
(3) |
|
(4) |
(2) |
(19) |
(9) |
Coûts de transformation (GC) |
|
(24) |
(12) |
- |
- |
|
(45) |
(23) |
- |
- |
Coûts de transformation (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(13) |
(9) |
- |
- |
Coûts d'acquisition Lyxor |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
PSE CA Italia |
|
(190) |
(97) |
- |
- |
|
(190) |
(97) |
- |
- |
Projet de cession en cours Charges (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(2) |
(2) |
- |
- |
Frais d'intégration Creval (BPI) |
|
(23) |
(12) |
- |
- |
|
(32) |
(15) |
- |
- |
Autres ajustements Creval |
|
(19) |
(11) |
- |
- |
|
(19) |
(11) |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession - Charges (BPI) |
|
- |
- |
|
|
|
(0) |
(0) |
|
|
Contribution exceptionnelle au plan de sauvegarde des banques
italiennes (BPI) |
|
(25) |
(13) |
(11) |
(6) |
|
(25) |
(13) |
(11) |
(6) |
Total
impact en Charges |
|
(297) |
(152) |
(18) |
(10) |
|
(347) |
(180) |
(86) |
(68) |
Corrections sur 2016-2020 FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
130 |
130 |
- |
- |
Total
impact en FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
130 |
130 |
- |
- |
Activation du Switch2 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
65 |
44 |
Creval - Coût du risque stage 1 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(25) |
(19) |
- |
- |
Retour à meilleure fortune de l'appel en garantie Switch 2
(GEA) |
|
- |
- |
(38) |
(26) |
|
- |
- |
(38) |
(26) |
Provisionnement complémentaire portefeuille CA Italia |
|
(319) |
(161) |
- |
- |
|
(319) |
(161) |
- |
- |
Ajustement sur l'activation du switch 2 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(28) |
(19) |
Total
impact coût du risque de crédit |
|
(319) |
(161) |
(38) |
(26) |
|
(344) |
(180) |
- |
- |
Reprise de provision sur l'amende FCA Bank (SFS) |
|
- |
- |
89 |
89 |
|
- |
- |
89 |
89 |
Gain "affrancamento" (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
Total
impact Mise en équivalence |
|
- |
- |
89 |
89 |
|
5 |
5 |
89 |
89 |
Frais d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
|
- |
- |
|
1 |
|
- |
- |
Frais d'acquisition Creval (BPI) |
|
- |
|
- |
- |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
Total
impact RN sur autres actifs |
|
- |
- |
- |
- |
|
(15) |
(8) |
- |
- |
Dépréciation écart d'acquisition CA Italia (AHM) |
|
- |
- |
(903) |
(778) |
|
- |
- |
- |
- |
Badwill Creval (BPI) |
|
119 |
90 |
- |
- |
|
497 |
376 |
- |
- |
Total
impact variation des écarts d'acquisition |
|
119 |
90 |
(903) |
(778) |
|
497 |
376 |
- |
- |
Gain "affrancamento" IS (SFS) |
|
108 |
66 |
- |
- |
|
108 |
66 |
- |
- |
Gain "affrancamento" (BPI) |
|
59 |
45 |
- |
- |
|
97 |
73 |
- |
- |
Gain "affrancamento" (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
114 |
78 |
- |
- |
DTA hors-bilan CREVAL |
|
105 |
80 |
- |
- |
|
105 |
80 |
- |
- |
Total
impact en Impôts |
|
272 |
190 |
- |
- |
|
424 |
296 |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
(7) |
(7) |
|
(1) |
(1) |
(7) |
(7) |
Dépréciation de l'écart d'acquisition (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(55) |
(55) |
Déclassement d'actifs en cours de cession (SFS) |
|
- |
- |
(66) |
(66) |
|
- |
- |
(135) |
(135) |
Projet de cession en cours (WM) |
|
- |
- |
(24) |
(23) |
|
5 |
5 |
(24) |
(23) |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
- |
- |
(97) |
(96) |
|
3 |
3 |
(221) |
(221) |
Impact total des retraitements |
|
(189) |
(7) |
(1 013) |
(851) |
|
361 |
447 |
(482) |
(379) |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
(16) |
(8) |
(83) |
(64) |
|
100 |
72 |
(227) |
(174) |
Banque de proximité-France |
|
9 |
6 |
2 |
1 |
|
(14) |
(10) |
(16) |
(10) |
Banque de proximité-International |
|
(292) |
(78) |
(19) |
(14) |
|
71 |
200 |
(27) |
(18) |
Services financiers spécialisés |
|
108 |
66 |
24 |
24 |
|
113 |
71 |
(45) |
(45) |
Grandes Clientèles |
|
(19) |
(8) |
(19) |
(10) |
|
(61) |
(33) |
3 |
6 |
Activités hors métiers |
|
22 |
16 |
(917) |
(788) |
|
152 |
146 |
(1 074) |
(915) |
* Impacts avant
impôts et avant intérêts minoritaires |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 2 – Groupe
Crédit Agricole : résultats par pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles, T4-21 et
T4-20
|
T4-21 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 680 |
939 |
842 |
1 608 |
686 |
1 565 |
181 |
9 500 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 337) |
(603) |
(867) |
(733) |
(347) |
(975) |
(246) |
(6 109) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
1 343 |
336 |
(25) |
875 |
338 |
590 |
(65) |
3 391 |
Coût du risque |
(130) |
(54) |
(455) |
1 |
(136) |
(1) |
(8) |
(783) |
Sociétés mises en équivalence |
1 |
- |
2 |
21 |
67 |
2 |
- |
92 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
22 |
4 |
(0) |
0 |
(14) |
0 |
(3) |
10 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
119 |
- |
- |
0 |
- |
119 |
Résultat avant impôt |
1 235 |
285 |
(359) |
898 |
256 |
591 |
(76) |
2 829 |
Impôts |
(292) |
(70) |
330 |
(175) |
57 |
(157) |
37 |
(269) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
4 |
(0) |
- |
- |
(0) |
4 |
Résultat net |
943 |
215 |
(25) |
723 |
313 |
434 |
(39) |
2 564 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(1) |
(116) |
(75) |
(18) |
0 |
(210) |
Résultat net part du Groupe |
943 |
215 |
(26) |
607 |
238 |
416 |
(39) |
2 354 |
|
T4-20 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 425 |
904 |
1 634 |
712 |
654 |
1 424 |
(88) |
8 665 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 311) |
(599) |
(735) |
(481) |
(319) |
(911) |
(230) |
(5 585) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
1 114 |
305 |
899 |
230 |
335 |
513 |
(317) |
3 080 |
Coût du risque |
(378) |
(89) |
(60) |
(130) |
(154) |
(111) |
2 |
(919) |
Sociétés mises en équivalence |
1 |
- |
20 |
- |
140 |
2 |
- |
163 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(7) |
1 |
1 |
(0) |
(10) |
(0) |
(9) |
(26) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(965) |
(965) |
Résultat avant impôt |
731 |
216 |
861 |
100 |
311 |
405 |
(1 290) |
1 334 |
Impôts |
(205) |
(68) |
(274) |
(16) |
(44) |
(55) |
28 |
(634) |
Rés. net des activités abandonnées |
5 |
- |
(24) |
(7) |
(66) |
- |
0 |
(91) |
Résultat net |
531 |
148 |
564 |
77 |
201 |
350 |
(1 262) |
609 |
Intérêts minoritaires |
0 |
(0) |
(119) |
(15) |
(12) |
(16) |
82 |
(80) |
Résultat net part du Groupe |
531 |
148 |
445 |
62 |
189 |
334 |
(1 180) |
530 |
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles, 2021 et
2020
|
2021 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
14 096 |
3 696 |
3 180 |
6 528 |
2 692 |
6 318 |
312 |
36 822 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(8 986) |
(2 312) |
(2 299) |
(3 005) |
(1 379) |
(3 707) |
(913) |
(22 602) |
FRU |
(87) |
(59) |
(33) |
(7) |
(23) |
(328) |
58 |
(479) |
Résultat brut d'exploitation |
5 023 |
1 325 |
848 |
3 516 |
1 290 |
2 283 |
(543) |
13 741 |
Coût du risque |
(606) |
(222) |
(786) |
(18) |
(505) |
(39) |
(18) |
(2 193) |
Sociétés mises en équivalence |
(11) |
- |
3 |
84 |
307 |
8 |
- |
392 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
28 |
6 |
(13) |
(0) |
(8) |
(39) |
0 |
(27) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
497 |
- |
- |
0 |
- |
497 |
Résultat avant impôt |
4 434 |
1 109 |
549 |
3 582 |
1 084 |
2 212 |
(561) |
12 409 |
Impôts |
(1 249) |
(309) |
198 |
(643) |
(120) |
(512) |
172 |
(2 463) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
1 |
5 |
- |
- |
(0) |
6 |
Résultat net |
3 185 |
800 |
748 |
2 944 |
964 |
1 700 |
(389) |
9 953 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(132) |
(501) |
(157) |
(57) |
(4) |
(852) |
Résultat net part du Groupe |
3 184 |
800 |
617 |
2 443 |
808 |
1 643 |
(393) |
9 101 |
|
2020 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
13 056 |
3 521 |
5 749 |
2 724 |
2 526 |
6 297 |
(278) |
33 596 |
|
Charges d'exploitation hors FRU |
(8 712) |
(2 277) |
(2 865) |
(1 785) |
(1 268) |
(3 523) |
(836) |
(21 266) |
|
FRU |
(123) |
(42) |
(6) |
(25) |
(20) |
(260) |
(86) |
(562) |
|
Résultat brut d'exploitation |
4 221 |
1 203 |
2 879 |
914 |
1 238 |
2 514 |
(1 200) |
11 768 |
|
Coût du risque |
(1 042) |
(390) |
(55) |
(566) |
(732) |
(829) |
(36) |
(3 651) |
|
Sociétés mises en équivalence |
2 |
- |
66 |
- |
344 |
7 |
(0) |
419 |
|
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(13) |
2 |
3 |
72 |
(3) |
1 |
(10) |
52 |
|
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
(3) |
- |
- |
- |
- |
- |
(965) |
(968) |
|
Résultat avant impôt |
3 165 |
814 |
2 893 |
419 |
847 |
1 693 |
(2 212) |
7 620 |
|
Impôts |
(1 067) |
(252) |
(775) |
(103) |
(69) |
(277) |
378 |
(2 165) |
|
Rés. net des activités abandonnées |
(0) |
- |
(24) |
(48) |
(135) |
- |
(55) |
(262) |
|
Résultat net |
2 098 |
563 |
2 095 |
268 |
643 |
1 416 |
(1 889) |
5 193 |
|
Intérêts minoritaires |
(3) |
(0) |
(362) |
(75) |
(84) |
(57) |
77 |
(504) |
|
Résultat net part du Groupe |
2 096 |
562 |
1 733 |
193 |
559 |
1 359 |
(1 812) |
4 689 |
|
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. : Résultats par
pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T4-21 et T4-20
|
T4-21 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 608 |
1 566 |
690 |
939 |
824 |
187 |
5 815 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(733) |
(975) |
(352) |
(603) |
(851) |
(207) |
(3 720) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
876 |
591 |
338 |
336 |
(26) |
(19) |
2 094 |
Coût du risque |
1 |
(1) |
(136) |
(54) |
(451) |
(6) |
(647) |
Sociétés mises en équivalence |
21 |
2 |
67 |
- |
2 |
(10) |
82 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
0 |
0 |
(14) |
4 |
(0) |
(0) |
(9) |
Résultat avant impôt |
898 |
592 |
256 |
285 |
(356) |
(36) |
1 640 |
Impôts |
(175) |
(157) |
57 |
(70) |
330 |
24 |
9 |
Rés. net des activités abandonnées |
(1) |
- |
- |
- |
4 |
- |
4 |
Résultat net |
723 |
435 |
313 |
215 |
(23) |
(12) |
1 652 |
Intérêts minoritaires |
(122) |
(25) |
(75) |
(10) |
6 |
1 |
(224) |
Résultat net part du Groupe |
602 |
410 |
238 |
205 |
(16) |
(11) |
1 428 |
|
T4-20 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 644 |
1 426 |
654 |
904 |
692 |
(68) |
5 251 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(735) |
(911) |
(319) |
(599) |
(465) |
(198) |
(3 226) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
909 |
514 |
335 |
305 |
228 |
(266) |
2 025 |
Coût du risque |
(60) |
(111) |
(154) |
(89) |
(131) |
6 |
(538) |
Sociétés mises en équivalence |
20 |
2 |
140 |
- |
- |
(26) |
137 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
1 |
(0) |
(10) |
1 |
(0) |
(0) |
(9) |
Résultat avant impôt |
871 |
406 |
311 |
216 |
96 |
(1 189) |
712 |
Impôts |
(275) |
(55) |
(44) |
(68) |
(15) |
21 |
(436) |
Rés. net des activités abandonnées |
(24) |
- |
(66) |
- |
(7) |
0 |
(96) |
Résultat net |
572 |
351 |
201 |
148 |
74 |
(1 167) |
179 |
Intérêts minoritaires |
(123) |
(23) |
(12) |
(7) |
(19) |
128 |
(56) |
Résultat net part du Groupe |
449 |
328 |
189 |
141 |
56 |
(1 040) |
124 |
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, 2021 et 2020
|
2021 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 527 |
6 319 |
2 697 |
3 696 |
3 113 |
306 |
22 657 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(3 005) |
(3 707) |
(1 383) |
(2 312) |
(2 242) |
(779) |
(13 429) |
FRU |
(7) |
(328) |
(23) |
(59) |
(33) |
58 |
(392) |
Résultat brut d'exploitation |
3 515 |
2 284 |
1 290 |
1 325 |
838 |
(415) |
8 836 |
Coût du risque |
(18) |
(39) |
(505) |
(222) |
(779) |
(12) |
(1 576) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
84 |
8 |
307 |
- |
3 |
(29) |
373 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(0) |
(39) |
(8) |
6 |
(13) |
3 |
(51) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
0 |
- |
- |
497 |
- |
497 |
Résultat avant impôt |
3 581 |
2 213 |
1 084 |
1 109 |
545 |
(453) |
8 080 |
Impôts |
(642) |
(512) |
(120) |
(309) |
199 |
148 |
(1 236) |
Rés. net des activités abandonnées |
5 |
- |
- |
- |
1 |
- |
5 |
Résultat net |
2 944 |
1 701 |
964 |
800 |
745 |
(305) |
6 849 |
Intérêts minoritaires |
(524) |
(90) |
(157) |
(36) |
(187) |
(12) |
(1 005) |
Résultat net part du Groupe |
2 420 |
1 611 |
808 |
764 |
558 |
(317) |
5 844 |
|
2020 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
5 734 |
6 297 |
2 526 |
3 521 |
2 659 |
(238) |
20 500 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 864) |
(3 523) |
(1 268) |
(2 277) |
(1 728) |
(792) |
(12 452) |
FRU |
(6) |
(260) |
(20) |
(42) |
(25) |
(86) |
(439) |
Résultat brut d'exploitation |
2 864 |
2 514 |
1 238 |
1 203 |
906 |
(1 116) |
7 609 |
Coût du risque |
(55) |
(829) |
(732) |
(390) |
(569) |
(29) |
(2 606) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
66 |
7 |
344 |
- |
- |
(4) |
413 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
3 |
1 |
(3) |
2 |
72 |
0 |
75 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
(903) |
(903) |
Résultat avant impôt |
2 878 |
1 693 |
847 |
814 |
408 |
(2 052) |
4 588 |
Impôts |
(770) |
(278) |
(69) |
(252) |
(101) |
341 |
(1 129) |
Rés. net des activités abandonnées |
(24) |
- |
(135) |
- |
(8) |
(55) |
(221) |
Résultat net |
2 084 |
1 415 |
643 |
563 |
299 |
(1 766) |
3 238 |
Intérêts minoritaires |
(379) |
(85) |
(84) |
(25) |
(92) |
119 |
(546) |
Résultat net part du Groupe |
1 706 |
1 330 |
559 |
537 |
207 |
(1 647) |
2 692 |
Annexe 4 – Méthodes de calcul du bénéfice par action et
de l’actif net par action
Crédit Agricole S.A. – Calcul du bénéfice par action, de l’actif
net par action et du ROTE
(en
m€) |
|
T4-21 |
T4-20 |
|
2021 |
2020 |
|
∆ T4/T4 |
∆ 2021/2020 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net part
du Groupe - publié |
|
1 428 |
124 |
|
5 844 |
2 692 |
|
x 11,5 |
x 2,2 |
- Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS |
|
(63) |
(79) |
|
(353) |
(373) |
|
(20,3%) |
(5,4%) |
RNPG attribuable
aux actions ordinaires - publié |
[A] |
1 365 |
45 |
|
5 491 |
2 319 |
|
x 30,6 |
x 2,4 |
Nombre d'actions
moyen, hors titres d'auto-contrôle (m) |
[B] |
2 990,0 |
2 893,4 |
|
2 990,0 |
2 885,3 |
|
+3,3% |
+3,6% |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
0,46 € |
0,02 € |
|
1,84 € |
0,80 € |
|
x 29,6 |
x 2,3 |
RNPG
sous-jacent |
|
1 435 |
975 |
|
5 397 |
3 849 |
|
+47,2% |
+40,2% |
RNPG sous-jacent
attribuable aux actions ordinaires |
[C] |
1 372 |
896 |
|
5 044 |
3 476 |
|
+53,2% |
+45,1% |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
0,46 € |
0,31 € |
|
1,69 € |
1,20 € |
|
+48,2% |
+40,0% |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
31/12/2021 |
31/12/2020 |
|
|
|
Capitaux propres
- part du Groupe |
|
|
|
|
68 217 |
65 217 |
|
|
|
- Emissions
AT1 |
|
|
|
|
(4 888) |
(5 888) |
|
|
|
- Réserves
latentes OCI - part du Groupe |
|
|
|
|
(2 125) |
(3 083) |
|
|
|
- Projet
distribution de dividende sur résultat annuel* |
|
|
|
|
(3 176) |
(914) |
|
|
|
Actif net non réévalué (ANC) attrib. aux actions
ord. |
[D] |
|
|
|
58 027 |
55 333 |
|
|
|
- Écarts
d’acquisition & incorporels** - part du Groupe |
|
|
|
|
(18 581) |
(17 488) |
|
|
|
ANC tangible non réévalué (ANT) attrib. aux actions
ord. |
[E] |
|
|
|
39 445 |
37 844 |
|
|
|
Nombre d'actions,
hors titres d'auto-contrôle (fin de période, m) |
[F] |
|
|
|
3 025,2 |
2 915,6 |
|
|
|
ANC par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
|
|
|
19,2 € |
19,0 € |
|
|
|
+ Dividende à
verser (€) |
[H] |
|
|
|
1,05 € |
0,31 € |
|
|
|
ANC par action,
avant déduction du dividende (€) |
|
|
|
|
20,2 € |
19,3 € |
|
|
|
ANT par action,
après déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F] |
|
|
|
13,0 € |
13,0 € |
|
|
|
ANT par action,
avt déduct. du divid. à verser (€) |
[G]+[H] |
|
|
|
14,1 € |
13,3 € |
|
|
|
* dividende proposé par le Conseil d'administration et en
attente de versement** y compris les écarts d'acquisition dans les
participations ne donnant pas le contrôle
(en
m€) |
|
|
|
|
2021 |
2020 |
Résultat net
part du Groupe - publié |
[K] |
|
|
|
5 844 |
2 692 |
Dépréciation
d’immobilisation incorporelle |
[L] |
|
|
|
0 |
0 |
IFRIC |
[M] |
|
|
|
0 |
0 |
RNPG publié
annualisé |
[N] = ([K]-[L]-[M])*12/12+[M] |
|
|
|
5 844 |
2 692 |
Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS, annualisés |
[O] |
|
|
|
-353 |
-373 |
Résultat
publié ajusté |
[P] = [N]+[O] |
|
|
|
5 491 |
2 319 |
AN tangible
moyen non réévalué attrib. aux actions ordin.*** |
[J] |
|
|
|
38 645 |
37 314 |
ROTE publié
ajusté (%) |
= [P] / [J] |
|
|
|
14,2% |
6,2% |
Résultat net
part du Groupe sous-jacent |
[Q] |
|
|
|
5 397 |
3 849 |
RNPG
sous-jacent annualisé |
[R] = ([Q]-[M])*12/12+[M] |
|
|
|
5 397 |
3 849 |
Résultat
sous-jacent ajusté |
[S] = [R]+[O] |
|
|
|
5 044 |
3 476 |
ROTE
sous-jacent ajusté (%) |
= [S] / [J] |
|
|
|
13,1% |
9,3% |
(1) Moyenne de l’ANT tangible non réévalué attribuable aux
actions ordinaires calculée entre les bornes 31/12/2021 et
31/12/2020 retraité comme présenté dans le tableau ci-dessous
Indicateurs Alternatifs de Performance
ANC Actif net comptable (non
réévalué)L’actif net comptable non réévalué correspond aux
capitaux propres part du Groupe duquel ont été retraités le montant
des émissions AT1, des réserves latentes liées aux valorisations
par capitaux propres recyclables et du projet de distribution de
dividende sur résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par actionL’actif net par action est
une des méthodes de calcul pour évaluer une action. Il correspond à
l’Actif net comptable rapporté au nombre d’actions en circulation
en fin de période hors titres d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
BNPA Bénéfice Net Par
ActionC’est le résultat net part du groupe de
l’entreprise, net des intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre
moyen d’actions en circulation hors titres d’autocontrôle. Il
indique la part de bénéfice qui revient à chaque action (et non pas
la part du bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le
dividende). Il peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le
nombre d’actions augmente.
Coefficient d’exploitationLe
coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encoursLe
coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du
coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuseUne créance
douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est considéré en
situation de défaut lorsqu’au moins une des deux conditions
suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciéeUne créance
dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une provision pour
risque de non-remboursement.
Taux de couverture des créances
dépréciées (ou douteux) : Ce taux rapporte les
encours de provisions aux encours de créances clientèles brutes
dépréciées.
Taux des créances dépréciées (ou
douteux) :Ce taux rapporte les encours de créances
clientèle brutes dépréciées sur base individuelle, avant
provisions, aux encours de créances clientèle brutes totales.
RNPG Résultat net part
du GroupeLe résultat net correspond au bénéfice ou à la
perte de l’exercice (après impôt sur les sociétés). Le résultat net
part du Groupe est égal à ce résultat diminué de la quote-part
revenant aux actionnaires minoritaires des filiales consolidées
globalement.
RNPG sous-jacentLe résultat net
part du Groupe sous-jacent correspond au résultat net part du
Groupe publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (i.e.
non récurrents ou exceptionnels).
RNPG attribuable aux actions
ordinaires Le Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspond au résultat net part du Groupe duquel
ont été déduits les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible EquityLe RoTE (Return on Tangible
Equity) est une mesure de la rentabilité sur fonds propres
tangibles en rapportant le RNPG annualisé à l’ANC du groupe
retraité des immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition.
Le RNPG annualisé correspond à l’annualisation du RNPG (T1x4 ; S1x2
; 9Mx4/3) hors dépréciation d’immobilisations incorporelles et en
retraitant chaque période des impacts IFRIC afin de les linéariser
sur l’année.
.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le quatrième trimestre et l’année
2021 est constituée de ce communiqué de presse, de la présentation
et des annexes à cette présentation, disponibles sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/finance/publications-financieres.
Cette présentation peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
douze mois close au 31 décembre 2021 ont été établis en conformité
avec le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Les procédures d’audit menées par les
commissaires aux comptes sur les états financiers consolidés sont
en cours.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2020 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2020
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Le 30 juin 2020, l’ensemble des autorisations
réglementaires nécessaires ayant été obtenues, Amundi a acquis
l’intégralité du capital de Sabadell Asset Management.
Au 30 juin 2021, suite au rachat par crédit
Agricole Consumer Finance de 49% du capital de joint-venture CACF
Bankia S.A, CACF Bankia S.A. est consolidée selon la méthode de
l’intégration globale dans les comptes consolidés de Crédit
Agricole S.A.
Au 30 juin 2021, suite à l’offre publique
d’achat lancée par Crédit Agricole Italia sur Credito Valtellinese,
Credito Valtellinese est détenue à 100% par Crédit Agricole Italia
et consolidée selon la méthode de l’intégration globale dans les
comptes consolidés de Crédit Agricole S.A.
Au 31 décembre 2021, Amundi annonce la
finalisation de l’acquisition de Lyxor. Lyxor est consolidée par
intégration globale dans les comptes consolidés de Crédit Agricole
S.A. L’opération ne génère aucun impact sur le résultat consolidé
de Crédit Agricole S.A. au 31 décembre 2021..
Agenda financier
05 mai 2022
Publication
des résultats du premier trimestre 202224 mai 2022
Assemblée
générale à Montpellier04 août 2022
Publication
des résultats du deuxième trimestre et du premier semestre 202210
novembre 2022
Publication des
résultats du troisième trimestre et des neuf mois 2022
Contacts
CONTACTS PRESSE CRÉDIT AGRICOLE
Charlotte de
Chavagnac + 33 1 57
72 11
17 charlotte.dechavagnac@credit-agricole-sa.frOlivier
Tassain + 33 1 43 23
25
41 olivier.tassain@credit-agricole-sa.frBertrand
Schaefer + 33 1 49
53 43
76 bertrand.schaefer@ca-fnca.fr
CONTACTS RELATIONS INVESTISSEURS CRÉDIT AGRICOLE
S.A
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
relation@actionnaires.credit-agricole.com |
|
|
|
Clotilde
L’Angevin |
+ 33 1 43 23 32
45 |
clotilde.langevin@credit-agricole-sa.fr |
Investisseurs actions : |
|
|
Fethi Azzoug |
+ 33 1 57 72 03
75 |
Fethi.azzoug@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
joséphine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Nicolas
Ianna |
+33 1 43 23 55
51 |
nicolas.ianna@credit-agricole-sa.fr |
Leila Mamou |
+ 33 1 57 72 07
93 |
leila.mamou@credit-agricole-sa.fr |
Anna
Pigoulevski |
+ 33 1 43 23 40
59 |
anna.pigoulevski@credit-agricole-sa.fr |
Annabelle
Wiriath |
+ 33 1 43 23 55
52 |
annabelle.wiriath@credit-agricole-sa.fr |
|
|
|
Investisseurs crédit et agences de notation : |
|
Caroline
Crépin |
+ 33 1 43 23 83
65 |
caroline.crepin@credit-agricole-sa.fr |
Marie-Laure
Malo |
+ 33 1 43 23 10
21 |
marielaure.malo@credit-agricole-sa.fr |
Rhita Alami
Hassani |
+ 33 1 43 23 15
27 |
rhita.alamihassani@credit-agricole-sa.fr |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tous nos communiqués de presse sur : www.credit-agricole.com -
www.creditagricole.info
1 ROTE sous-jacent 2 Sous-jacent3 Sous-jacent et hors FRU4 Hors
PGE Caisses régionales pour le T4-2020 (1,4 Mds€) et négligeable
pour le T4-2021 / Hors PGE LCL5 Quand une méthodologie ESG est
applicable6 Marché des sofergies de l’ASF ; source CALEF 20217
Classement le Figaro 2020
8 Présentation du cadre méthodologique. Les
données 2019, 2020 et 2021 liées à l’exposition charbon et au mix
énergétique ont été estimées grâce à la Plateforme GreenWay. La
méthode d’estimation est la suivante :• Pour les financements
dédiés : la totalité de l’encours du bilan est comptabilisé ;• Pour
les investissements et les financements non dédiés : les encours du
bilan sont pondérés par la répartition du chiffre d’affaires de la
contrepartie. Ainsi une correspondance est effectuée entre des
données internes (encours) et externes (répartition des chiffres
d’affaires des entreprises par énergie produite, provenant de «
Trucost S&P », à fin 2021).Pour l’activité de gestion d’actifs
: ces données ont été estimées en considérant l’exposition
indirecte (pourcentage du chiffre d’affaires des entreprises
investies réalisés dans les énergies). Pour y parvenir, nous avons
utilisé les données publiques disponibles à fin 2021. Les données
portent sur les actifs en gestion passive et en gestion active mais
excluent la gestion déléguée (dans le cadre des joint-ventures ou
gestion sous mandats de la gestion privée) ainsi que les encours
Amundi Immobilier, représentant 72 % des encours totaux de
l’activité de gestion d’actifs. Sur ce périmètre, les données
Trucost couvrent 482 milliards d’euros d’encours hors filiale.Pour
l’activité de financement des grandes entreprises : ces données ont
été estimées en considérant à la fois les financements directs
d’actifs dédiés et les expositions indirectes dans la production
d’énergie calculées sur la base du chiffre d’affaires des clients.
Pour y parvenir, nous avons utilisé les données publiques
disponibles à fin 2021. Sont comptabilisés tous les financements au
bilan de l’activité de financement des grandes entreprises (seuls
les encours à l’actif du bilan sont repris). Sur ce périmètre, les
données Trucost couvrent 178,3 milliards d’euros de financements.
Pour l’activité investissements liés aux contrats d’assurances vie
: ces données ont été estimées en considérant les fonds hors UC
(pourcentage du chiffre d’affaires des clients réalisés dans les
énergies). Les données portent sur les investissements côtés gérés
en direct, les investissements côtés gérés sous mandat et les
investissements non côtés gérés en direct. Les activités
d’investissements en assurance vie gérés en gestion d’actifs
peuvent englober des actifs déjà comptés dans la section activité
de gestion d’actifs.Pour l’activité de financement des PME-ETI :
ces données ont été estimées en considérant les financements
directs d’actifs dédiés dans la production d’énergie des PME-ETI.
Pour y parvenir, sont utilisés les codifications NAF et les données
des outils de gestion de l’activité de financement des PME-ETI.9
Activité de financement des grandes entreprises en 2020 :
charbon 311 millions d’euros, pétrole 5 953 millions d’euros, gaz
5 314 millions d’euros, nucléaire 65 millions d’euros,
énergies renouvelables 4 004 millions d’euros ; et en
2019 : charbon 370 millions d’euros, pétrole 6 746 millions
d’euros, gaz 4 693 millions d’euros, nucléaire 61 millions
d’euros ; énergies renouvelables 3 162 millions d’euros. 10
Activité de gestion d’actifs en 2020 : charbon 750 millions
d’euros, pétrole 18 715 millions d’euros, gaz 9 891 millions
d’euros, nucléaire 2 898 millions d’euros, énergie renouvelable 2
682 millions d’euros ; et en 2019 : charbon 714 million
d’euros, pétrole 20 838 millions d’euros, gaz 10 149 millions
d’euros, nucléaire 2 763 millions d’euros, énergie
renouvelable 2 162 millions d’euros.11 Investissements liés
aux contrats d’assurance-vie en 2020 : énergie fossile
8 006 millions d’euros, nucléaire 1 895 millions d’euros,
énergie renouvelable 2 664 millions d’euros ; et en
2019 : énergie fossile 7 570 millions d’euros, nucléaire
1 987 millions d’euros, énergie renouvelable 2 100 millions
d’euros12 Activité de financement des PME-ETI en 2020 :
énergie fossile 114 millions d’euros, énergie renouvelable 241
millions d’euros ; et en 2019 : énergie fossile 65
millions d’euros, énergie renouvelable 224 millions
d’euros .13 Impact résultat en année pleine de 104m€ du
déblouclage des derniers 50% au T4-21 (-60pb sur le CET1 CASA)
14 Creval, Lyxor, Sabadell AM, Linxo, Santander
Securities Services, KAS Bank, GNB Seguros, Pro Family, Olinn
notamment15 IWM Miami, CA Bank Romania, Banque Saudi Fransi
notamment. Le chiffre intègre l’impact de la cession d’une part
minoritaire du capital de CACEIS auprès de Santander lié à
l’acquisition de Santander Securites Services. 16 Dont Europ
Assistance, Abanca, Santander, Sabadell AM, Bank of China, Société
Générale (avec Azqore), BNY Mellon (avec Amundi Technology)17
Objectif annoncé dès l’investor day Consumer Finance en décembre
202018 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes. 19 Entités exclues en 2021
: Creval, CACF NL, CA Serbie, La Médicale, et, pour Amundi,
Sabadell AM, Amundi BOC, Fund Channel, Anatec.; Entités exclues /
ajustés en 2020 : CA Serbie, La Médicale, CACEIS (consolidation
pro-forma).20 Entités exclues en 2021 : Creval, CACF NL, CA Serbie,
La Médicale, et, pour Amundi, Sabadell AM, Amundi BOC, Fund
Channel, Anatec.; Entités exclues / ajustés en 2020 : CA Serbie, La
Médicale, CACEIS (consolidation pro-forma).21 Le coût du risque sur
encours (en points de base) sur quatre trimestres glissants est
calculé sur la base du coût du risque des quatre derniers
trimestres auquel est rapporté la moyenne des encours de début de
période des quatre derniers trimestres22 Le coût du risque sur
encours (en point de base) annualisé est calculé sur la base du
coût du risque du trimestre multiplié par quatre auquel est
rapporté l’encours de début de période du trimestre23 Pour le
calcul à périmètre constant entités exclues en 2021 : Creval, CACF
NL, CA Serbie, La Medicale, et, pour Amundi, Sabadell AM, Amundi
BOC, Fund Channel, Anatec.; entités exclues / ajustés en 2020 : CA
Serbie, La Medicale, CACEIS Fonds Service GmbH (consolidation
pro-forma)24 CACF NL était depuis le troisième trimestre 2020
classé en IFRS 5, l’entité faisant l’objet d’un projet de cession.
Ce projet de cession ayant été suspendu, CACF NL n’est plus classé
en IFRS 5 depuis le troisième trimestre 2021.25 Taux d’équipement -
Assurances automobile, MRH, santé, juridique, tous
mobiles/portables ou GAV26 Nombre de clients partenaires ayant un
profil actif sur Ma Banque ou ayant visité CAEL (Crédit Agricole en
ligne) dans le mois / nombre de clients majeurs possédant un DAV
actif27 Le coût du risque sur encours atteint 10 points de base sur
quatre trimestres glissant et 9 points de base en trimestre
annualisé sur le troisième trimestre 202128 Variation par rapport
au résultat publié 2020 qui tenait compte de la dépréciation de
l’écart acquisition de CA Italia en 202029 Sous-jacent, hors
éléments spécifiques. Cf. plus de détails sur les éléments
spécifiques en Annexes. 30 Entités exclues en 2021 : Creval, CACF
NL, CA Serbie, La Médicale, et, pour Amundi, Sabadell AM, Amundi
BOC, Fund Channel, Anatec.; Entités exclues / ajustés en 2020 : CA
Serbie, La Médicale, CACEIS (consolidation pro-forma).31 Entités
exclues en 2021 : La Médicale, Sabadell AM, Amundi BOC, Fund
Channel, Anatec.; Entités exclues / ajustés en 2020 : La
Médicale,.32 Entités exclues en 2021 : Entités exclues / ajustés en
2020 : CACEIS (consolidation pro-forma).33 Entités exclues en 2021
: CACF NL.34 Entités exclues en 2021 : Creval, CA Serbie; Entités
exclues / ajustés en 2020 : CA Serbie.35 Entités exclues en 2021 :
Creval, CACF NL, CA Serbie, La Médicale, et, pour Amundi, Sabadell
AM, Amundi BOC, Fund Channel, Anatec.; Entités exclues / ajustés en
2020 : CA Serbie, La Médicale, CACEIS (consolidation pro-forma)36
Données en vision sous-jacente et hors FRU37 Entités exclues en
2021 : La Médicale, Sabadell AM, Amundi BOC, Fund Channel, Anatec.;
Entités exclues / ajustés en 2020 : La Médicale.38 Entités exclues
en 2021 : Sabadell AM, Amundi BOC, Fund Channel, Anatec.39
Entités exclues en 2021 : La Médicale; Entités en 2020 : La
Médicale.40 Entités exclues / ajustés en 2020 : CACEIS
(consolidation pro-forma)41 Entités exclues en 2021 : CACF NL.42
Entités exclues en 2021 : Creval, CA Serbie; Entités exclues /
ajustés en 2020: CA Serbie43 Entités exclues en 2021 : Creval.44 Le
coût du risque sur encours (en points de base) sur quatre
trimestres glissants est calculé sur la base du coût du risque des
quatre derniers trimestres auquel est rapporté la moyenne des
encours de début de période des quatre derniers trimestres45 Le
coût du risque sur encours (en point de base) annualisé est calculé
sur la base du coût du risque du trimestre multiplié par quatre
auquel est rapporté l’encours de début de période du trimestre46
Taux de provisionnement calculé avec en dénominateur les encours en
‘’stage 3’, et au numérateur la somme des provisions enregistrées
en ‘’stages’’ 1, 2 et 347
Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.48 Dont 0,24€ sur le T4-21
et sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale du
24/05/202249 Voir détails du calcul du ROTE (retour sur fonds
propres hors incorporels) et du RONE (retour sur fonds propres
normalisés) des métiers en p.5850 Autres entités source d’effets
périmètres : CA Serbie, Amundi BOC, Fund Channel, Anatec, So
you, Kas Bank, La Médicale51 CACF NL était depuis le troisième
trimestre 2020 classé en IFRS 5, l’entité faisant l’objet d’un
projet de cession. Ce projet de cession ayant été suspendu, CACF NL
n’est plus classé en IFRS 5 depuis le troisième trimestre 2021.52
Effet périmètre lié aux entités suivantes en 2021 : Creval, CACF
NL, CA Serbie, La Médicale, et, pour Amundi, Sabadell AM, Amundi
BOC, Fund Channel, Anatec.; et aux entités suivantes en 2020 : CA
Serbie, La Médicale, CACEIS (consolidation)53 Entités exclues en
2021 : La Médicale, Sabadell AM, Amundi BOC, Fund Channel, Anatec.;
Entités exclues / ajustés en 2020 : La Médicale.54 Entités exclues
/ ajustés en 2020 : CACEIS (consolidation pro-forma)55 Entités
exclues en 2021 : CACF NL.56 Entités exclues en 2021 : Creval, CA
Serbie; Entités exclues / ajustés en 2020: CA Serbie57 Périmètre
Vie France58 Périmètre Crédit Agricole Assurances59 taux calculé
avec une nouvelle méthode qui tient compte des garanties
contractuelles brut de frais, suite au lancement de nouveaux
produits depuis 2017, qui appliquent des garanties négatives pour
la clientèle60 (sinistralité + frais généraux + commissions) /
cotisations, net de réassurance, périmètre Pacifica.61 Hors effet
périmètre lié à la sortie des activités Miami et Brésil62
Déclassement de la Médicale en IFRS5 au T4-21 ; hors La Médicale,
PNB -12,1% T4/T4 et +0,1% 2021/2020 ; charges +1,4% T4/T4 et +0,9%
2021/2020 ; RNPG +14,7% T4/T4 et +13,9% 2021/202063 Variation des
charges hors impôts et taxes T4/T4 hors La Médicale +4.7% 64
Périmètre constant : entités exclues en 2021 : La Médicale,
Sabadell AM, Amundi BOC, Fund Channel, Anatec65 Périmètre constant
: entités exclues en 2021 : La Médicale, Sabadell AM, Amundi BOC,
Fund Channel, Anatec66 Source : Refinitiv R1767 Source :
Refinitiv68 Source : Bloomberg69 Source : Refinitiv N170
Source : Refinitiv N871 Croissance de +10,1% des encours en
retraitant l’effet de la consolidation de CACEIS Fund Services72
Hausse des revenus +5,5% en retraitant l’effet de la consolidation
de CACEIS Fund Services73 Croissance de +10,1% des encours en
retraitant l’effet de la consolidation de CACEIS Fund Services74
Plan de transformation et d’évolution de CACEIS75 Charges stables
en retraitant l’effet de la consolidation de CACEIS Fund Services76
Hausse des revenus de +3,5% en retraitant l’effet de la
consolidation de CACEIS Fund Services77 Hausse des charges de +2,5%
en retraitant l’effet de la consolidation de CACEIS Fund
Services
78 Analyse à périmètre constant : hors CACF NL qui était
classé en IFRS 5 depuis le troisième trimestre 2020 et qui a été
réintégré dans la consolidation « ligne à ligne » depuis
le troisième trimestre 202179 Agos et autres activités à
l’international (hors JV automobiles en Italie et en Chine)80 Au
troisième trimestre 2021, intégration de CACF Spain (ex SoYou) en
ligne à ligne et à 100% vs l’intégration en mise en équivalence et
à 50% précédemment. Hors cet effet, hausse du PNB à périmètre
constant de +2,6%81 Coût du risque des quatre derniers trimestres,
rapporté à la moyenne des encours de début de période des quatre
derniers trimestres82 Hors PGE83 Y compris PGE84Sources: CAI –
sondage DOXA IRC Stratégique 2021;85Assurances – IAMA Consulting,
Relazioni Trimestrali86Refinitiv et Dealogic 87 Assofin88 Effets
détaillés reclassement en IFRS 5 de CA Sbrija A.D. cf annexe 689
Hors effet change
90 Dans le cadre CRR2 les banques peuvent
exclure certaines expositions Banque Centrale de l’exposition
totale du ratio de levier lorsque des circonstances
macro-économiques exceptionnelles le justifient. En cas
d’application de cette exemption, les établissements doivent
satisfaire à une exigence de ratio de levier ajustée, supérieure à
3%. Le 18 juin 2021, la Banque Centrale Européenne a déclaré que
les établissements de crédit sous sa supervision peuvent appliquer
cette exclusion compte tenu de l’existence de circonstances
exceptionnelles depuis le 31 décembre 2019 ; cette mesure est
applicable jusqu’au 31 mars 2022 inclus. Le Groupe Crédit Agricole
applique cette disposition et doit, en conséquence, respecter une
exigence de ratio de levier de 3,11% pendant cette période.91 Le
ratio de levier quotidien est calculé en tenant compte de la
moyenne quotidienne du trimestre des expositions des opérations de
financement sur titres (SFT)92 Dans le cadre de l’analyse
annuelle de sa résolvabilité, le Groupe Crédit Agricole a choisi de
renoncer à la possibilité prévue par l’article 72ter(3) de CRR
d’utiliser de la dette senior préférée pour le respect du TLAC en
2021 et 2022.93 Total Liabilities and Own Funds (TLOF) – équivalent
au total bilan prudentiel après netting des dérivés
94 Dans le cadre de la réglementation CRR2 les
banques peuvent exclure certaines expositions Banque Centrale de
l’exposition totale du ratio de levier lorsque des circonstances
macro-économiques exceptionnelles le justifient. Si elles
appliquent cette exemption, les établissements doivent satisfaire à
une exigence de ratio de levier ajustée, supérieure à 3%. Le 18
juin 2021, la Banque Centrale Européenne a déclaré que les
établissements de crédit sous sa supervision peuvent appliquer
cette exclusion compte tenu de l’existence de circonstances
exceptionnelles depuis le 31 décembre 2019 ; cette mesure est
applicable jusqu’au 31 mars 2022 inclus. Le Crédit Agricole S.A.
applique cette disposition et doit, en conséquence, respecter une
exigence de ratio de levier de 3,18% pendant cette période95 Le
ratio de levier quotidien de Crédit Agricole S.A. est calculé en
tenant compte de la moyenne quotidienne du trimestre des
expositions des opérations de financement sur titres (SFT)96
Hors FCA Bank97 Montant brut avant rachats et amortissements98
Montant brut avant rachats et amortissements99 Montant brut avant
rachats et amortissements, hors émission AT1100 Montant brut avant
rachats et amortissements, hors émission AT1
101 Les cours pouvant être très volatils, il est
préférable de retenir des prix annuels moyens. Entre 2020 et 2021,
le prix du pétrole (Brent) a progressé de près de 70% alors que
celui du gaz en Europe a quadruplé. L’indice CRB s’est redressé de
43%. Les cours du fer et du cuivre ont crû, respectivement, de 46%
et 51%. Les prix alimentaires n’ont pas été épargnés, comme en
témoigne le cours du blé en hausse de 23%. Enfin, symptomatique de
tensions extrêmement fortes sur le trafic maritime, le « Baltic Dry
Index » a quasiment triplé.102 Nuage de points reflétant le niveau
jugé approprié du taux des Fed Funds par les gouverneurs. La
médiane indique désormais des hausses de taux de 25 points de base
chacune au rythme de trois en 2022, trois en 2023 et deux en 2024,
un resserrement plus avancé et soutenu qu’en septembre quand la
première hausse de taux intervenait fin 2022/début 2023. Les
hausses de taux porteraient le taux cible des Fed Funds entre 2% et
2,25% à la fin de 2024.103 Les achats dans le cadre du programme
d’urgence PPE cesseront donc fin mars 2022 ; la période de
réinvestissement s’étendra jusqu’à fin 2024 en maintenant toute la
flexibilité des achats entre juridictions et classes d’actifs ; les
achats d’actifs au titre du programme traditionnel APP seront
accrus en 2022 (de € 20 mds par mois à € 40 mds au T2, puis réduits
à € 30 mds au T3 et € 20 mds au T4) et maintenus tant que
nécessaire pour renforcer les effets accommodants des taux
directeurs. Ils cesseront peu avant la hausse des taux
directeurs.104 Tous les taux d’intérêt mentionnés se réfèrent aux
emprunts d’Etat.
- CASA_2021-T4_Resultats_CP_VDEF
Credit Agricole (BIT:1ACA)
Historical Stock Chart
Von Feb 2024 bis Mär 2024
Credit Agricole (BIT:1ACA)
Historical Stock Chart
Von Mär 2023 bis Mär 2024