CREDIT AGRICOLE SA : Résultats 1er trimestre 2023 - TRES BONS
RESULTATS DU MODELE DE BANQUE « MULTI-UNIVERSELLE »
TRES BONS RESULTATS DU
MODELE DE BANQUE
« MULTI-UNIVERSELLE »
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DONNÉES PUBLIÉES ET SOUS-JACENTES
CASA ET GCA T1-2023 |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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GROUPE
CRÉDIT
AGRICOLE |
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Publié |
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Sous-jacent |
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Publié |
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Sous-jacent |
Revenus |
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6 121 m€+9,6% T1/T1 |
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6 153 m€+10,4% T1/T1 |
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8 927 m€+0,5% T1/T1 |
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8 959 m€+1,8%
T1/T1 |
Charges |
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- 3 841
m€+1,9% T1/T1 |
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- 3 841
m€+2,4% T1/T1 |
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- 5 909 m€+0,6%
T1/T1 |
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-
5 909 m€+0,9%
T1/T1 |
dont FRU |
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- 513 m€-19,4% T1/T1 |
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- 513 m€-19,4% T1/T1 |
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- 626 m€-21,2%
T1/T1 |
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-
626 m€-21,2% T1/T1 |
Résultat Brut d’Exploitation |
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2 280 m€+25,6% T1/T1 |
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2 312 m€+26,8% T1/T1 |
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3 018 m€+0,4%
T1/T1M |
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3 049 m€+3,6%
T1/T1 |
Coût du risque |
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- 374 m€ - 49,5%
T1/T1 |
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-374 m€- 31,4%
T1/T1 |
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-548 m€-38,3%
T1/T1 |
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-548 m€-21,0%
T1/T1 |
RNPG |
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1 226 m€x2,1 T1/T1 |
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1 249 m€+61,5% T1/T1 |
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1 669 m€+23,6% T1/T1 |
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1 692 m€+12,6% T1/T1 |
Coex (hors FRU) |
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54,4%-1,7 pp T1/T1 |
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54,1%-1,8 pp T1/T1 |
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59,2%+2,0 pp T1/T1 |
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59,0%+1,4
pp T1/T1 |
UNE BANQUE UNIVERSELLE ATTRACTIVE : ACTIVITE DYNAMIQUE
DANS TOUS LES METIERS
-
Conquête GCA : +555 000 nouveaux clients au T1
- Dynamisme
commercial en assurances, en BFI et en crédit à la
consommation
UNE BANQUE UNIVERSELLE
PERFORMANTE :
RESULTAT CASA RECORD
A 1 249 m€
- Revenus +10,4%
T1/T1 pro-forma IFRS17, +12,6% hors effet de base surbonification
TLTRO
- Revenus CA
Italia, BPI hors Italie, CACEIS, CA Indosuez soutenus par la
MNI
- SFS et Banque de
proximité France impactés par la hausse du coût de
refinancement
- Charges +2,4%
T1/T1 pro-forma IFRS17, effet ciseaux +5,7 pp hors TLTRO et hors
FRU
- Coefficient
d’exploitation hors FRU 54,1%
UNE BANQUE UNIVERSELLE
ACTIVE : OPERATIONS DE STRUCTURE EN
LIEN AVEC LE PMT
- Lancement de la
JV Leasys et consolidation à 100% de CA Auto Bank au
T2-2023 ;
+100 000 véhicules ALD/Leaseplan au S2-2023
- Entrée en
négociations exclusives avec Worldline au T2-2023 pour créer un
acteur majeur des services de paiement pour les commerçants en
France
- Acquisition de
Sudeco (Property management) par CA Immobilier au T1-2023
UNE BANQUE UNIVERSELLE SOLIDE :
POSITIONS DE CAPITAL ET DE LIQUIDITE
FORTES
- CET1 Crédit
Agricole S.A. phasé 11,6% (370 pb>SREP)
- CET1 GCA 17,6%
phasé (870 pb>SREP)
- LCR 162,6% et
457 Mds€ de réserves de liquidité au niveau du Groupe Crédit
Agricole
- Stock de
provisions pour encours sains 20,0 Mds€ taux de couverture 83%
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Dominique Lefebvre, Président de la SAS Rue
La Boétie et Président du Conseil d’administration de Crédit
Agricole S.A. « La solidité de nos résultats nous engage. Le
groupe continue de jouer un rôle moteur dans le soutien actif de
l’économie et dans l’accompagnement des grandes transitions
sociétales au plus près des territoires. Je remercie tous nos
clients pour leur confiance ainsi que l’ensemble des collaborateurs
du Groupe, et les élus, mobilisés chaque jour pour apporter une
réponse globale, en proximité, à l’ensemble de leurs besoins. »
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Philippe Brassac,Directeur général de Crédit
Agricole S.A. « Le Crédit Agricole, c’est la banque «
multi-universelle » : présente sur tous types de marché, sur tous
les territoires, au service du plus grand nombre, et organisée pour
apporter une réponse globale aux besoins de ses clients dans le
cadre d’une relation durable. Ce modèle hyper-inclusif par
nature, lui permet de présenter régulièrement d’excellentes
performances commerciales et financières, comme c’est à nouveau le
cas ce trimestre. Elles sont le reflet de son utilité commerciale,
de l’extrême diversification du modèle, et bien sûr de l’engagement
remarquable de toutes ses équipes. » |
|
Ce communiqué de presse commente les résultats
de Crédit Agricole S.A. ainsi que ceux du Groupe
Crédit Agricole, qui regroupe les entités de
Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales du
Crédit Agricole, lesquelles détiennent 57,1% de
Crédit Agricole S.A. Les éléments spécifiques qui,
retraités des différents soldes intermédiaires auxquels ils se
rapportent, permettent de calculer les résultats sous-jacents, sont
détaillés dans les annexes de ce communiqué.
Groupe Crédit Agricole
Activité du Groupe
L’activité commerciale a été soutenue ce
trimestre dans tous les métiers du Groupe grâce au modèle de banque
relationnelle. La conquête brute est forte. Sur le premier
trimestre 2023, le Groupe enregistre +555 000 nouveaux clients en
banque de proximité, et le fonds de commerce continue de progresser
(+145 000 clients) en ligne avec les objectifs du PMT
Ambitions 2025. Plus spécifiquement sur le trimestre, le Groupe a
conquis +426 000 nouveaux clients en banque de proximité France et
+129 000 nouveaux clients en banque de proximité à
l’international (Italie et Pologne) et le fonds de commerce croît
également (respectivement +78 000 et +67 000 clients). La collecte
se maintient sur le trimestre pour toutes les entités avec, chez
Amundi une collecte nette totale de -11,1 milliards d’euros
affectée par quelques sorties sur des actifs institutionnels à très
faibles marges mais dont une collecte retail (hors JV et Chine)
positive de +4,3 milliards d’euros, chez CA Assurances une collecte
en unité de compte record de +2,4 milliards d’euros et une collecte
nette positive de +0,7 milliard d’euros en Gestion de fortune
(Indosuez Wealth Management et LCL Banque privée). A périmètre
constant (hors La Médicale), le chiffre d’affaires en assurances
dommages augmente de +9% par rapport à mars 2022 et le chiffres
d’affaires protection des personnes augmente de +6% sur la même
période. L’activité a été par ailleurs très dynamique en banque de
financement et d’investissement (revenus sous-jacents en hausse de
+20,9% par rapport au premier trimestre 2022). Les revenus
sous-jacents de la banque de marché et d’investissement augmentent
de +36,8% avec une excellente activité sur toutes les lignes de
produits et notamment sur les activités FICC (+41,8%). La banque de
financement enregistre également une hausse de ses revenus
sous-jacents de +6,1%, tirés par la performance des financements
structurés (+7,1%). En banque de proximité, la production de
crédits diminue sur le trimestre dans un contexte de hausse des
taux clients à la production1, et s’établie à 35 milliards d’euros
de réalisations au sein des Caisses régionales, LCL et CA Italia
(-10,6% par rapport au premier trimestre 2022). Toutefois, elle est
dynamique sur le marché des professionnels avec une hausse par
rapport au premier trimestre 2022 de +4,7% chez les Caisses
régionales (professionnels et entreprises), +6,2% chez LCL et +
25,7% chez CA Italia (professionnels et entreprises). Sur le marché
habitat la production est en baisse dans un marché également
baissier2. En France, la production habitat des Caisses régionales
et de LCL diminue de -16,0%. Elle diminue de -21,3% en Italie. Le
taux d’équipement en assurances3 est élevé dans les banques de
proximité à fin mars 2023 et augmente par rapport au premier
trimestre 2022. Il s’élève à 42,9% dans les Caisses régionales
(+0,5 point T1/T1), 27,4% pour LCL (+0,9 point), 17,3% pour CA
Italia, y compris Creval (+2,2 points). Les dépôts des banques de
proximité sont stables sur le trimestre. Ainsi, l’encours de
collecte du bilan au sein des Caisses régionales, LCL et CA Italia
s’élève à 793 milliards d’euros à fin mars 2023 (+0,4% par rapport
à fin décembre 2022, dont -0,1% pour les Caisses régionales, +2,3%
pour LCL et -0,6% pour CA Italia). Enfin, le pôle SFS enregistre
également un bon niveau d’activité, avec chez CACF une hausse de la
production de crédit à la consommation de +15,8% par rapport au
premier trimestre 2022, tirée par le dynamisme du canal automobile
(+38,5%) et chez CAL&F une hausse de la production
d’affacturage de +5,8%.
Chacun des métiers du Groupe affiche ainsi un
bon niveau d’activité (Cf. Infra).
Déploiement de la stratégie moyen terme
En ce premier trimestre 2023, le Groupe poursuit
le déploiement de son Plan à Moyen Terme. Les moteurs de la
croissance organique sont en marche et restent la priorité première
du Groupe. Les métiers continuent ainsi de se développer avec une
activité particulièrement dynamique ce trimestre. Cette croissance
se complète en 2023 par des opérations stratégiques venant
renforcer le Groupe dans sa position d’acteur majeur de la mobilité
en Europe mais également des services immobiliers et de paiements
en France.
Ainsi, Crédit Agricole Consumer Finance a
annoncé le 4 avril 2023 la finalisation de son accord avec
Stellantis, aboutissant d’une part à la création d’une nouvelle
joint-venture 50/50 Leasys par la mise en commun des activités de
Leasys et Free2Move Lease, permettant au Crédit Agricole d’entrer
ainsi dans le Top 5 des acteurs européen de la location longue
durée (LLD) avec une cible de plus de 1 million de véhicules en LLD
à horizon 2026; et d’autre part à la création de Crédit Agricole
Auto Bank, entité issue de la reprise à 100% par Crédit Agricole
Consumer Finance de FCA Bank et de Drivalia (location automobile,
autopartage), pour donner naissance à un leader paneuropéen du
financement automobile multimarques, indépendant de tout
constructeur et adossé au Groupe Crédit Agricole avec un objectif
d’encours de financement automobile de 10 milliards d’euros à
horizon 2026. A cela s’ajoute l’annonce, le 23 mars 2023, de
l’intention de Crédit Agricole Consumer Finance et de Stellantis
d’acquérir les activités de six filiales européennes d’ALD
Automotive et de LeasePlan, l’ensemble représentant une flotte de
plus de 100 000 véhicules (et un total d’encours de
1,7 Md€) : la joint-venture Leasys accueillera les
activités d’ALD au Portugal et de LeasePlan au Luxembourg pour un
total d’environ 30 000 véhicules et Crédit Agricole Auto Bank
celles d’ALD en Irlande et en Norvège et de LeasePlan en République
tchèque et en Finlande pour un total de plus de 70 000 véhicules.
L’opération de reprise de Crédit Agricole Auto Bank aura un impact
neutre en ratio CET1 (la hausse des RWA liée à la consolidation
étant compensée par une titrisation synthétique). D’autre part,
l’impact total de l’acquisition des activités d’ALD et de LeasePlan
sur le ratio de CET1 de Crédit Agricole S.A. en 2023 sera inférieur
à -10 pb en 2023.
Par ailleurs, le groupe Crédit Agricole a
annoncé, le 20 avril 2023, entrer en négociation exclusive avec
Worldline en vue de conclure un partenariat stratégique de long
terme dans le domaine des services monétiques pour commerçants sur
le marché français. Cette opération alliant deux grands groupes
français, chacun leader sur son marché, s’inscrit pleinement dans
les orientations stratégiques du PMT Paiements 2025, avec notamment
l’objectif de multiplier par deux le taux de croissance de
l’activité de services de paiements aux commerçants.
Enfin, l’acquisition par Crédit Agricole
Immobilier de Sudeco, acteur du Property Management (syndic,
gestion locative et technique) et spécialiste de l’immobilier
commercial, annoncée le 14 mars 2023, permet au Groupe de devenir
le quatrième acteur du Property Management institutionnel en France
(en chiffre d’affaires), accélérant son ambition stratégique de
rejoindre le trio de tête du secteur à horizon 2025. Cette
opération aura un impact négatif négligeable sur le CET1 de Crédit
Agricole S.A. et du Groupe Crédit Agricole.
Résultats du Groupe
Au premier
trimestre 2023,
le résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
1 669
millions d’euros, en hausse de +23,6% par
rapport au premier trimestre 2022.
Les éléments spécifiques du
premier trimestre 2023 ont un effet net négatif de
-24 millions d’euros
sur le résultat net part du Groupe de
Crédit Agricole S.A. Ils sont composés des éléments comptables
récurrents suivants : les éléments de volatilité comptable
récurrents en produit net bancaire, à savoir le DVA (Debt Valuation
Adjustment), la partie spread émetteur de la FVA, et le secured
lending pour -6 millions d’euros en résultat net part du Groupe sur
la banque de marché et d’investissement, et la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour -18 millions
d’euros en résultat net part du Groupe.
Hors les éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent4 du Groupe Crédit Agricole
atteint 1
692 millions d’euros,
en hausse de +12,6% par rapport au premier trimestre 2022.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T1-2023 et au
T1-2022
En m€ |
T1-23publié |
Eléments spécifiques |
T1-23sous-jacent |
T1-22publié |
Eléments spécifiques |
T1-22sous-jacent |
∆ T1/T1publié |
∆ T1/T1sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
8 927 |
(32) |
8 959 |
8 882 |
79 |
8 802 |
+0,5% |
+1,8% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(5 284) |
- |
(5 284) |
(5 082) |
(18) |
(5 064) |
+4,0% |
+4,3% |
FRU |
(626) |
- |
(626) |
(794) |
- |
(794) |
(21,2%) |
(21,2%) |
Résultat brut d'exploitation |
3 018 |
(32) |
3 049 |
3 005 |
61 |
2 944 |
+0,4% |
+3,6% |
Coût du risque
de crédit |
(548) |
- |
(548) |
(888) |
(195) |
(693) |
(38,3%) |
(21,0%) |
Sociétés mises
en équivalence |
108 |
- |
108 |
108 |
- |
108 |
(0,3%) |
(0,3%) |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
4 |
- |
4 |
13 |
- |
13 |
(68,8%) |
(68,8%) |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
2 581 |
(32) |
2 613 |
2 238 |
(134) |
2 372 |
+15,4% |
+10,2% |
Impôt |
(711) |
8 |
(719) |
(703) |
(15) |
(688) |
+1,1% |
+4,5% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
2 |
- |
2 |
1 |
(4) |
5 |
+29,1% |
(64,2%) |
Résultat net |
1 872 |
(24) |
1 896 |
1 536 |
(153) |
1 689 |
+21,9% |
+12,3% |
Intérêts
minoritaires |
(204) |
- |
(204) |
(186) |
(0) |
(185) |
+9,5% |
+9,8% |
Résultat net part du Groupe |
1 669 |
(24) |
1 692 |
1 350 |
(153) |
1 504 |
+23,6% |
+12,6% |
Coefficient d'exploitation horsFRU
(%) |
59,2% |
|
59,0% |
57,2% |
|
57,5% |
+2,0 pp |
+1,4 pp |
Au premier trimestre 2023, le produit
net bancaire sous-jacent s’élève à 8
959 millions d'euros, en hausse de +1,8% par rapport au
premier trimestre 2022, grâce à une activité soutenue dans tous les
métiers, et du fait de l’impact favorable de la hausse des taux sur
les revenus des banques de proximité à l’international notamment,
et malgré la hausse des taux d’intérêts impactant notamment la
banque de proximité et le crédit à la consommation. Les
charges d’exploitation sous-jacentes hors
fonds de résolution unique
(FRU) sont en hausse de +4,3% au
premier trimestre 2023, pour s’établir à 5
284 millions d’euros, sous l’effet notamment de
l’accompagnement du développement des métiers et des dépenses IT,
mais aussi de la hausse des rémunérations dans un contexte
inflationniste. Au global, le Groupe affiche une hausse de +1,4
point de pourcentage du coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU, qui s’établit à 59,0% au
premier trimestre 2023. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
est en hausse de +3,6% par rapport au premier trimestre 2022,
s’établissant à 3 049 millions d’euros. A noter que, dans le
cadre de la mise en œuvre de la norme IFRS 17, l’effet du
retraitement de la marge interne sur les revenus du Groupe est de -
746 millions d’euros et d’une amélioration des charges de -746
millions d’euros au premier trimestre 2023. Cet impact est
comptabilisé au sein du pôle AHM.
Le coût du risque de crédit
sous-jacent est en amélioration à
-548 millions d’euros, dont -67 millions d’euros de
coût du risque sur encours sains (niveau 1 et 2),
-464 millions d’euros de coût du risque avéré (niveau 3)
et -16 millions d’euros de risques autres, soit une
baisse de -21,0% par rapport au premier trimestre 2022. La charge
de provisionnement relative à la guerre en Ukraine s’établit au
premier trimestre 2023 à -56 millions d’euros, dont -46 millions
d’euros sur encours sains5 et -10 millions d’euros pour risque
avéré. Hors cet effet, le provisionnement reste limité sur encours
sains à -21 millions d’euros et s’élève à -454 millions d’euros
pour risque avéré. Les niveaux de provisionnement ont été
déterminés en tenant compte de plusieurs scénarios économiques
pondérés, comme lors des précédents trimestres, et en appliquant
des ajustements forfaitaires sur des portefeuilles sensibles. Les
scénarios économiques pondérés du premier trimestre n’ont pas fait
l’objet de mise à jour, avec un scénario favorable (PIB à +1,2% en
France en 2023, +2,1% en 2024) et un scénario défavorable (PIB à
-1,6% en France en 2023 et +2,0% en 2024). Le
coût du risque sur encours6
sur
quatre trimestres glissants
atteint 23
points de base, soit
en ligne avec l’hypothèse du Plan à Moyen
Terme à 25 points de
base. Il atteint
19 points de base en vision trimestrielle
annualisée7.
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à 2
613 millions d'euros, en hausse
de +10,2% par rapport au premier trimestre 2022. Le résultat avant
impôt sous-jacent intègre la contribution des sociétés mises en
équivalence pour 108 millions d’euros (stable -0,3%)
ainsi que le résultat net sur autres actifs qui atteint
4 millions d’euros ce trimestre. La charge
d’impôt sous-jacente est en
hausse de
+4,5% sur la
période. Le résultat net sous-jacent avant déduction des
minoritaires est en hausse de +12,3% pour s’établir à 1 896
millions d’euros. Les intérêts minoritaires augmentent de
+9,8%. Enfin, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent, à 1 692
millions d’euros ressort
en hausse de
+12,6% par rapport au premier trimestre
2022.
Caisses régionales
L’activité des
Caisses régionales est soutenue au T1-23.
La conquête brute
progresse de +321 000 nouveaux
clients sur le trimestre et le fonds de commerce croît
de +54 000 nouveaux clients depuis le début de
l’année. La part des clients utilisant les outils digitaux
augmente et s’élève à 74,9%8 (+1,9 point de pourcentage
par rapport à fin mars 2022) et le nombre de signatures en ligne9
augmente de +60% entre le premier trimestre 2022 et le premier
trimestre 2023.
La production de
crédit est
en baisse ce trimestre (-6,2% par
rapport au premier trimestre 2022). La baisse est marquée sur
l’habitat (-14,3% par rapport au premier trimestre 2022), mais
cette baisse reste inférieure à celle du marché10. La production
reste dynamique sur les marchés spécialisés11 (+4,7% par rapport au
premier trimestre 2022). Par ailleurs, depuis le troisième
trimestre 2022, le taux moyen client à la réalisation12 des crédits
est supérieur au taux moyen du stock. Le taux à la production des
crédits habitat13 est en hausse14 par rapport à celui du quatrième
trimestre 2022 et le taux moyen à l’octroi sur 20 à 25 ans atteint
3,0% début avril 2023. Les encours de
crédit atteignent 637 milliards d’euros à fin mars
2023, en hausse de +5,5% par rapport à fin mars 2022 (+1,0% par
rapport à fin décembre 2022) tirés par le marché des entreprises
(+8,9% par comparaison au quatrième trimestre 2022).
Les encours de collecte globale
sont en hausse de +2,6% sur un an et atteignent 861 milliards
d’euros à fin mars 2023. Cette croissance est portée par les
encours de collecte bilan, qui atteignent 576 milliards d’euros à
fin mars 2023, en progression de +3,1% par rapport à fin mars 2022
(dont +11,4% sur les livrets et +37,3% sur les dépôts à terme). Les
encours de collecte hors-bilan atteignent 285 milliards d’euros, en
hausse de +1,6% sur le trimestre.
Au premier
trimestre 2023,
le produit net bancaire
publié des Caisses régionales atteint 3
333 millions d’euros, en baisse de -9,6% par rapport au
premier trimestre 2022 en lien avec une baisse de la marge
d’intermédiation et une hausse du coût de refinancement. Le PNB de
portefeuille est en hausse, bénéficiant d’effets de marché
favorables. Les commissions sont en hausse de +1,6%.
Les charges
d’exploitation
hors FRU progressent de +4,9% en grande partie
liées à la hausse des charges de personnel.
Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent ressort en baisse de - 35,2%. Le coût du
risque est en hausse de +18,3% par
rapport au premier trimestre 2022 et s’élève à
-172 millions d’euros. Il se compose d’une reprise de +8
millions d’euros sur encours sains et d’une dotation de -180
millions d’euros sur encours douteux.
Le résultat net part du
Groupe des Caisses régionales en vision publiée s’élève à
420 millions d’euros au premier trimestre 2023, en baisse de
-45 ,5% en comparaison au premier trimestre 2022. Le résultat
net part du Groupe des Caisses régionales en vision sous-jacente
s’élève à 420 millions d’euros en baisse de -41,6% en comparaison
au premier trimestre 2022.
Les éléments spécifiques
au premier trimestre 2023
n’ont pas
eu d’impact sur
le résultat net part du Groupe publié des Caisses régionales.
Au premier trimestre 2022, les éléments spécifiques ont eu
un impact positif de +52 millions d’euros sur le résultat
net part du Groupe publié des Caisses régionales (impact positif de
la provision pour épargne logement de +70 millions d’euros).
Le résultat net consolidé des
Caisses régionales y compris dividende SAS Rue La Boétie15 s’élève
à 435 millions d’euros au premier trimestre 2023, en baisse de
-44,1% par rapport au premier trimestre 2022.
Crédit Agricole S.A.
Résultats
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le
9 mai 2023, a examiné les comptes du premier trimestre
2023.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T1-2023 et au
T1-2022
En
m€ |
T1-23publié |
Eléments spécifiques |
T1-23sous-jacent |
T1-22publié |
Eléments spécifiques |
T1-22sous-jacent |
∆ T1/T1publié |
∆ T1/T1sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 121 |
(32) |
6 153 |
5 584 |
10 |
5 575 |
+9,6% |
+10,4% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 328) |
- |
(3 328) |
(3 133) |
(18) |
(3 114) |
+6,2% |
+6,9% |
FRU |
(513) |
- |
(513) |
(636) |
- |
(636) |
(19,4%) |
(19,4%) |
Résultat brut d'exploitation |
2 280 |
(32) |
2 312 |
1 815 |
(9) |
1 824 |
+25,6% |
+26,8% |
Coût du risque
de crédit |
(374) |
- |
(374) |
(740) |
(195) |
(545) |
(49,5%) |
(31,4%) |
Sociétés mises
en équivalence |
86 |
- |
86 |
95 |
- |
95 |
(9,8%) |
(9,8%) |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
4 |
- |
4 |
10 |
- |
10 |
(61,0%) |
(61,0%) |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
Ns |
Résultat avant impôt |
1 996 |
(32) |
2 028 |
1 180 |
(204) |
1 383 |
+69,2% |
+46,6% |
Impôt |
(521) |
8 |
(530) |
(401) |
3 |
(404) |
+30,1% |
+31,2% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
2 |
- |
2 |
1 |
(4) |
5 |
ns |
Ns |
Résultat net |
1 476 |
(24) |
1 500 |
780 |
(205) |
985 |
+89,2% |
+52,3% |
Intérêts
minoritaires |
(250) |
1 |
(251) |
(209) |
0 |
(209) |
+19,6% |
+19,7% |
Résultat net part du Groupe |
1 226 |
(23) |
1 249 |
571 |
(204) |
776 |
x 2,1 |
+61,1% |
Bénéfice par action (€) |
0,36 |
(0,01) |
0 ;37 |
0,15 |
(0,07) |
0,22 |
X2,4 |
+69,6% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
54,4% |
|
54,1% |
56,1% |
|
55,9% |
-1,7 pp |
-1,8 pp |
Résultat net part du groupe hors FRU |
1 680 |
(23) |
1 703 |
1 137 |
(204) |
1 341 |
+47,8% |
+27,0% |
Au premier
trimestre
2023, le
résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
1 226 millions d’euros,
soit une multiplication par 2,1 par rapport au premier trimestre
2022.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre ont un impact cumulé de -23 millions d’euros en résultat
net part du Groupe, ils sont composés des éléments comptables
récurrents suivants : les éléments de volatilité comptable
récurrents en produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment), la partie spread émetteur de
la FVA, et le secured lending pour -6 millions d’euros en
résultat net part du Groupe en Banque de Marché
et d’Investissement, et la couverture de portefeuille de prêts en
Grandes Clientèles pour -17 millions d’euros en
résultat net part du Groupe.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent16 s’établit à 1
249 millions d’euros,
en hausse de +61,1% au premier trimestre 2023 par rapport au
premier trimestre 2022.
Au premier trimestre 2023, les revenus
sous-jacents atteignent 6 153 millions d’euros, et
sont en forte hausse (+10,4%) par rapport au premier trimestre
2022. Cette croissance est portée par le dynamisme des pôles
Gestion de l’épargne et assurances +11,3%) et Grande Clientèle
(+19,9%), la Banque de Proximité et le pôle Services Financiers
Spécialisés étant pénalisés par la hausse des taux.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes s’élèvent à 3 841 millions d’euros, au
premier trimestre 2023, en hausse de +2,4% par rapport au premier
trimestre 2022. Hors FRU, elles
s’établissent à 3 328 millions d’euros au premier trimestre
2023, en hausse de 214 millions d’euros, soit +6,9% (et +6,3% pour
les charges des pôles métiers hors pôle Activités Hors Métiers).
L’effet ciseaux est favorable à hauteur de +3,5 points de
pourcentage. En publié, la variation des charges hors FRU est de
6,2% (+195 millions d’euros) et s’explique notamment par une hausse
de la masse salariale d’environ 77 millions d’euros principalement
en gestion d’actifs, Grandes Clientèles et chez LCL et 97 millions
d’euros de provision pour rémunération variable et bonus (notamment
en Banque de Financement et d’investissement).
Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit
ainsi à 54,1% au premier trimestre 2023, en amélioration de -1,8
point de pourcentage par rapport au premier trimestre 2022.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
du premier trimestre 2023 s’établit à 2 312 millions d’euros,
en hausse de +26,8% et +28,3% pour les pôles métiers hors AHM.
Au 31 mars 2023, les indicateurs de risque
confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté habitat (28% des encours bruts) et entreprises (45% des
encours bruts de Crédit Agricole S.A.). Le taux de créances
douteuses est stable et demeure toujours bas à 2,7%. Le taux de
couverture17, élevé, à 70,8%, est en hausse de
+0,8 point de pourcentage sur le trimestre.
Le stock total de provisions
s’établit à 9,4 milliards d’euros pour Crédit Agricole
S.A., stable (+0,2%) par rapport à fin décembre 2022. Sur ce stock
de provisions, 36% sont liés au provisionnement des encours sains.
Le stock de provisions pour encours sains est en hausse de +1,4
milliard d’euros par rapport au quatrième trimestre 2019.
Le coût du risque sous-jacent
est en dotation nette de -374 millions d’euros soit en amélioration
de 31,4% (-171 millions d’euros) par rapport au premier
trimestre 2022 qui s’élevait à -545 millions d'euros et
qui se caractérisait notamment par un provisionnement de -389
millions d’euros lié à la guerre en Ukraine. Au premier trimestre
2023, la charge de -374 millions d’euros se décompose en un
provisionnement sur encours sains (niveau 1 et 2) de
-75 millions d’euros (contre -356 millions d’euros
au premier trimestre 2022), un provisionnement des risques avérés
(niveau 3) pour -284 millions d’euros (contre -161
millions d’euros au premier trimestre 2022) et -15 millions
d’euros d’éléments autres correspondants. Hors provisionnement de
-56 millions d’euros relatif à la guerre en Ukraine (dont -46
millions d’euros sur encours sains18 et -10 millions d’euros
pour risque avéré), le provisionnement reste limité au premier
trimestre 2023, soit -29 millions d’euros sur encours sains et -274
millions d’euros pour risque avéré. Au premier trimestre 2023, le
coût du risque sur encours sur quatre trimestres glissants19
atteint 28 points de base et
30 points de base en vision trimestrielle
annualisée20.
La contribution sous-jacente des
sociétés mises en équivalence
ressort à 86 millions d’euros au premier trimestre 2023
en baisse de -9,8% par rapport au premier trimestre 2022. Le
résultat net sur autres actifs s’établit à
4 millions d’euros au premier trimestre 2023, en baisse
de -6 millions d’euros par rapport au premier trimestre 2022.
Le résultat
sous-jacent21 avant
impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi en
hausse de +46,6%, à 2028 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 27,3% (-4,1 points de pourcentage par rapport au
premier trimestre 2022) et la charge d’impôt sous-jacente est de
-530 millions d’euros, en hausse de +31,2%. Le résultat
net sur activités arrêtées s’établit à +2 millions d’euros, contre
+5 millions d’euros au premier trimestre 2022. Le
résultat net avant minoritaires
affiche donc une hausse de +52,3% à 1 500 millions d’euros.
Les intérêts minoritaires s’établissent à
-251 millions d’euros au premier trimestre 2023, en
hausse de +19,7%.
Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en hausse de +61,1% par rapport au premier
trimestre 2022 à 1 249 millions d'euros.
Le bénéfice par action
sous-jacent (pro-forma IFRS 17) sur le
premier trimestre 2023 atteint
0,37 €, il est
en hausse de +78,8% par rapport au premier trimestre 2022.
Le RoTE22
sous-jacent, calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé23 et de charges IFRIC linéarisées sur
l’année, net des coupons annualisés
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) et retraité de certains
éléments volatils comptabilisés en capitaux propres (dont réserves
latentes), atteint
14,4%
au premier trimestre
2023, en hausse de +1,8 point de
pourcentage par rapport à 2022.
Analyse de l’activité et
des résultats des pôles et métiers de Crédit
Agricole S.A.
Activité du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances
Au premier trimestre 2023, les encours du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances (GEA) s’établissent à
2 457 milliards d’euros, en hausse de +1,7% par rapport à
fin décembre 2022 grâce à un effet marché favorable. La collecte
nette est négative ce trimestre de -9,7 milliards d’euros en raison
d’une décollecte de -11,1 milliards d’euros sur Amundi (dont -11,7
milliards d’euros d’encours très peu margés sur des
institutionnels), et malgré une collecte nette positive sur
l’Assurance et la Gestion de fortune. Sur un an, les encours gérés
sont en baisse de -3,1%, en raison d’un effet marché
défavorable.
L’activité en
assurances (Crédit Agricole
Assurances) atteint au
premier trimestre 2023 un niveau record, avec un chiffre d’affaires
global de 11,7 milliards d’euros à fin mars, en hausse de +4,3% par
rapport à mars 2022 (+7% à périmètre constant, hors La
Médicale).
En Epargne/Retraite, l’activité
bénéficie d’une reprise des marchés et d’une bonne dynamique
commerciale, notamment sur les unités de compte, avec une collecte
brute qui atteint 3,8 milliards d’euros, en hausse de +18,9% sur un
an. La collecte brute atteint un niveau record ce trimestre, à 8,2
milliards d’euros, avec un taux d’unités de compte record à 45,8%
(+4,8 points de pourcentage par rapport au premier trimestre 2022
et + 1,4 point de pourcentage par rapport au quatrième trimestre
2022). La collecte nette atteint +0,7 milliard d’euros ce
trimestre, la collecte nette positive des contrats en unités de
compte (+2,4 milliards d’euros), compensant la baisse de la
collecte en fonds euros (-1,7 milliard d’euros).
Les encours (épargne, retraite
et prévoyance) atteignent 324,6 milliards d’euros, en légère
augmentation sur un an (+2,3 milliards d’euros, soit +0,7%). La
part des unités de compte dans les encours s’établit à 27,2%, en
hausse de +1,6 point de pourcentage par rapport à décembre 2022 et
de +1,0 point de pourcentage sur un an.
En Assurance
dommages, l’activité est dynamique, avec un
chiffre d’affaires qui s’établit à 2,2 milliards d’euros à fin mars
2023, en hausse de +5,4% par rapport à mars 2022 (+ 9,1% à
périmètre constant, hors La Médicale). A fin mars 2023, le
portefeuille de contrats dommages s’élève à près de 15,5
millions24, en progression de +1,0% sur an (+3,7% à périmètre
constant, hors La Médicale). L’équipement des
particuliers dans les réseaux bancaires du Groupe Crédit
Agricole est en progression par rapport à fin mars 2022 sur
l’ensemble des réseaux : à 42,9%, +0,5 point de pourcentage
pour les Caisses régionales, à 27,4%, soit +0,9 point de
pourcentage pour LCL, et à 17,3% pour CA Italia en intégrant la
base de clientèle de Creval, soit +2,2 points de
pourcentage. A signaler ce trimestre, la très bonne dynamique
du chiffre d’affaires sur l’assurance récolte (+75% T1/T1), et le
succès de la nouvelles offre Assurance habitation destinée aux
jeunes locataires (+30% d’affaires nouvelles T1/T1, sur la cible de
clients). Le ratio combiné s’établit à 97,0%, en amélioration de
-0,7 point de pourcentage sur un an, en lien avec la sinistralité
favorable sur le premier trimestre.
En
prévoyance/emprunteur/collectives, le chiffre
d’affaires du premier trimestre 2023 s’établit à 1,2 milliard
d’euros en baisse de -10% par rapport au premier trimestre 2022 en
lien avec la cession de La Médicale en 2022. A périmètre constant,
le chiffre d’affaires est en progression de +6,3% ; le chiffre
d’affaires augmente sur l’assurance emprunteurs grâce un effet
favorable sur le stock25.
La Gestion d’actifs (Amundi)
affiche au premier trimestre 2023 un bon niveau de collecte en
Retail (hors JV et Chine) et sur les JV en Inde et en Corée. La
collecte globale est cependant affectée par des sorties sur des
actifs institutionnels faiblement margés. Elle s’établit au total à
-11,1 milliards d’euros au premier trimestre 2023.
Les encours gérés atteignent 1
934 milliards d’euros à fin mars 2023, en hausse de +1,6% par
rapport au 31 décembre 2022. Sur un an, les encours baissent de
-4,3% par rapport au 31 mars 2022, en raison principalement d’un
effet marché défavorable.
Le segment Retail a enregistré
une activité satisfaisante, à +4,3 Mds€ hors la filiale chinoise
Amundi BOC WM et hors JV. Comme en 2022, la collecte s’est faite
essentiellement sur les actifs moyen long terme (+4,2 Mds€), portée
par tous les canaux (Réseaux France, Réseaux internationaux et
Distribution tiers), et grâce à la poursuite de la collecte sur des
offres adaptées au contexte de marché (produits structurés et
obligataires Buy & Watch).
Le segment des Institutionnels
enregistre une décollecte de -11,7 milliards d’euros au premier
trimestre 2023, qui se concentre sur quelques mandats assurantiels
et institutionnels très peu margés, notamment un client souverain
au Moyen-Orient sorti d’un mandat indiciel après une bonne
performance.
Sur le trimestre, l’activité des
JV asiatiques enregistre une
décollecte de -0,8 milliard d’euros liée à un marché de la gestion
en Chine en décollecte en actifs moyen-long terme, ainsi qu’à la
poursuite de sorties d’institutionnels pour la JV chinoise ABC-CA.
Hors celle-ci, la collecte des JV est très satisfaisante en Inde
(+2,8 Md€) et en Corée (+1,6 Md€), pays qui continuent à bénéficier
d’un très bon niveau d’activité, notamment en actifs Moyen Long
Terme.
Amundi Technology poursuit son
développement, par la conquête de 4 nouveaux clients sur le
trimestre, dont 3 en Asie, et avec des revenus de 13 millions
d’euros au premier trimestre, en augmentation de +35% par rapport
au premier trimestre 2022.
En
Gestion de
fortune26, les encours
gérés s’établissent au total (CA Indosuez Wealth Management et
Banque privée de LCL) à 198,3 milliards d’euros à fin mars 2023
(dont 133,1 milliards d’euros pour Indosuez Wealth Management), et
sont en augmentation par rapport à fin décembre 2022 (+ 8,2
milliards d’euros, + 4,3%), en raison d’un effet marché favorable.
La collecte est positive en gestion de fortune à +0,7 milliard
d’euros, avec une activité commerciale soutenue sur les produits
structurés chez Indosuez.
Résultats du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances
Les données 2023 du métier Assurances, et donc
les données du Métier Gestion d’actifs et de l’Epargne, sont
comparées à des données 2022 proforma IFRS17.
Au premier trimestre 2023 le pôle GEA réalise un
produit net bancaire de 1 746 millions
d’euros, en hausse de +11,3% par rapport au premier trimestre 2022.
La hausse est expliquée par un très bon niveau de revenus en
activités d’assurance et en gestion de fortune. Les charges hors
FRU augmentent de +2,5%. Ainsi le coefficient d’exploitation hors
FRU s’élève à 41,0 %, en baisse de -3,5 points de
pourcentage par rapport au premier trimestre 2022. Le résultat brut
d’exploitation s’établit à 1 024 millions d’euros, +18,6% par
rapport au premier trimestre 2022. L’impôt s’établit à 232
millions d’euros, et est en hausse de +26,5%. Le résultat
net part du Groupe du pôle GEA s’établit à
698 millions d’euros, en hausse de +20,7% par
rapport au premier trimestre 2022. La baisse du résultat en gestion
d’actifs (-5,9%), est plus que compensée par la hausse des
résultats des métiers d’assurances (+32,5%) et de gestion de
fortune (+69,7%).
Sur le premier trimestre 2023, le pôle GEA
contribue à hauteur de 45% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors
pôle AHM) et à hauteur de 27 % aux revenus sous-jacents hors
AHM.
Au 31 mars 2023, les fonds propres alloués
au pôle s’élèvent à 12 milliards d’euros dont 10,3 milliards
d’euros sur les Assurances, 1,2 milliard d’euros sur la
Gestion d’actifs et 0,5 milliard d’euros sur la Gestion de
fortune. Les emplois pondérés du pôle sont de 47,9 milliards
d’euros dont 29,5 milliards d’euros sur les Assurances,
12,8 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs et
5,6 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle
s’établit quant à lui à 26,6% sur le premier trimestre 2023.
Résultats
Assurances
Comme annoncé au quatrième trimestre 2022,
l’impact du passage à la norme IFRS17 pour le métier assurances à
partir de 1er janvier 2023 est limité sur le résultat. La baisse du
coefficient d’exploitation annoncée dans le PMT 2025, i.e.
inférieur à 15% pour Crédit Agricole Assurances, est confirmée.
Au premier trimestre 2023, le produit
net bancaire des assurances atteint
711 millions d’euros, en hausse de +32,5% par rapport au
premier trimestre 2022 (proforma du passage à la norme IFRS17), en
raison d’un effet de base lié aux conditions de marché défavorables
au premier trimestre 2022, d’une activité en hausse sur toutes les
activités et particulièrement sur l’épargne en unités de compte. Le
produit net bancaire est constitué ce trimestre à hauteur de 621
millions d’euros de relâchements structurels de CSM et de RA (soit
87% du total) et à hauteur de 83 millions d’euros de résultats
d’assurance dommages27 et de réassurance (soit 12% du total). Les
charges hors FRU sont en hausse de +8,9%. Ces dernières
correspondent uniquement aux charges dites « non
attribuables ». L’assiette totale de charges augmente de +7%
sur la période, dont 164 millions d’euros, attribuables, qui sont
déduites du produit net bancaire, et 82 millions d’euros non
attribuables. Cette augmentation est principalement liée à un effet
inflation sur les charges de personnel et à la poursuite des
investissements informatiques. Le résultat brut
d’exploitation s’établit à 630 millions d’euros, en forte
hausse de +36,3% par rapport au premier trimestre 2022. Le
coefficient d’exploitation hors FRU s’établit à 11,5%, en baisse de
-2,5 points de pourcentage par rapport à la même période en 2022
(proforma IFRS17), et est en ligne avec la cible définie dans le
PMT après application de la réforme IFRS17, de 15%. Le niveau
d’impôts s’établit à -138 millions d’euros, en forte hausse par
rapport à -85 millions d’euros au premier trimestre 2022, dans un
contexte de hausse des résultats et du taux (taux réduit au premier
trimestre 2022). Ainsi, le résultat
net part du Groupe
s’établit à 474 millions d’euros, soit une hausse de +32,5% par
rapport au premier trimestre 2022.
La « Contractual service margin », ou
CSM28 est en augmentation sur le premier trimestre grâce à un
impact des affaires nouvelles supérieur au relâchement de CSM du
trimestre, et grâce à l’effet positif du contexte de marché sur la
valorisation du stock.
Les Assurances contribuent à hauteur de 31% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit
Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin mars 2023 et de 11 %
à leurs revenus sous-jacents.
Résultats
Gestion d’actifs
Au premier trimestre 2023, le produit
net bancaire atteint 773 millions d’euros. Il
est stable par rapport au quatrième trimestre 2022, en baisse de
-5,0% par rapport au premier trimestre 2022, en raison notamment
d’un effet de base lié au niveau de commissions de surperformance
de l’année dernière. Les commissions nettes de gestion résistent
bien, en baisse de -3,9% par rapport au premier trimestre 2022,
malgré une baisse des encours moyens de -5,9% sur la période. Les
charges d’exploitation hors FRU s’élèvent à 430
millions d’euros, en baisse de -1,5%, grâce aux gains de
productivité et aux synergies développées avec Lyxor Asset
Management, et malgré la poursuite des investissements, l’impact
d’un effet change défavorable et d’une inflation élevée. Ainsi, le
coefficient d’exploitation hors FRU s’établit à
55,7%. Le résultat brut d’exploitation diminue de
-8,8% par rapport au premier trimestre 2022. La contribution des
sociétés mises en équivalence, reprenant la contribution des
joint-ventures d’Amundi, s’établit à 22 millions d’euros, en hausse
de +11,2% par rapport au premier trimestre 2022, et la charge
d’impôt s’élève à -83 millions d’euros, en baisse de -10,1%.
Au final, le résultat net part du
Groupe diminue de -5,9%, à 187
millions d’euros.
La Gestion d’actifs contribue à hauteur de
12 % au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin mars
2023 et 12 % de leurs revenus sous-jacents.
Au 31 mars 2023, les fonds propres alloués
à la Gestion d’actifs s’élèvent à 1,2 milliard d’euros ;
les emplois pondérés sont de 12,8 milliards d’euros.
Résultats
Gestion de
fortune29
Le produit net bancaire de la
gestion de fortune s’établit à 261 millions d’euros au premier
trimestre 2023, en hausse de +19,7% par rapport au premier
trimestre 2022, soutenu d’une part, par la dynamique
commerciale et d’autre part, par la hausse des taux qui
impacte très positivement la marge sur dépôts. Les
charges hors FRU atteignent 203
millions d’euros, en hausse contenue de +9,3%, principalement du
fait des revalorisations salariales dans un contexte d’inflation.
Ainsi, l’effet ciseaux est très positif ce
trimestre à +10,4 points de pourcentage et le coefficient
d’exploitation diminue de -7,4 points de pourcentage sur
une année pour s’établir à 77,8% au premier trimestre 2023. Le
résultat brut d’exploitation, hors FRU, progresse de +88,6% à 55
millions d’euros, son plus haut niveau historique. Le
résultat net part du
Groupe atteint 37 millions
d’euros, en hausse de +69,7% par rapport au premier trimestre
2022.
La Gestion de fortune contribue à hauteur de
2 % au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin mars
2023 et 4 % de leurs revenus sous-jacents.
Au 31 mars 2023, les fonds propres alloués
à la Gestion de fortune s’élèvent à 0,5 milliard
d’euros ; les emplois pondérés sont de 5,6 milliards
d’euros.
Activité du
pôle Grandes
clientèles
L’ensemble de la Banque de financement
et d’investissement (BFI) affiche une
performance record sur le premier trimestre 2023. Les
services financiers aux institutionnels ont connu
une activité soutenue sur la période, bénéficiant de
l’environnement de taux.
Au premier trimestre, les revenus sous-jacents
de la BFI sont en forte hausse à 1 723 millions d’euros, soit
+20,9% par rapport au premier trimestre 2022. Cette croissance est
portée par la très bonne performance de la banque de marché et
d’investissement à 941 millions d’euros, soit +36,8% par rapport au
premier trimestre 2022. Toutes les lignes produits ont réalisé une
excellente activité commerciale. Les revenus sous-jacents de FICC
sont notamment en progression de +41,8% sur la période, grâce à la
reprise du marché crédit primaire et à la performance des produits
de couverture. L’activité est soutenue en banque d’investissement.
Les revenus sous-jacents de la banque de financement sont en hausse
de +6,1% par rapport au premier trimestre 2022 et s’élèvent à 782
millions d’euros. Ceci s’explique notamment par l’excellente
performance des financements structurés (+7,1% par rapport au
premier trimestre 2022) en particulier sur le shipping, par la
poursuite du développement de la banque commerciale portée par les
activités d’International Trade & Transaction Banking
(notamment le cash management), et par le développement des
activités Telecom en Corporate Leveraged Finance. Notons également
le ralentissement du leveraged finance.
La banque de financement confirme ainsi son
positionnement de leader sur les crédits syndiqués (#1 en
France30 et #1 en EMEA30) et se positionne #5 sur les crédits
financement projets monde30. CACIB réaffirme sa
position de
leader sur les émissions obligataires en
maintenant sa position de #3 All bonds in EUR Worldwide30. CACIB
affiche la position de #4Green, Social & Sustainable bonds en
EUR31. La VaR réglementaire moyenne s’établit à 15,9 millions
d’euros sur le premier trimestre 2023 en baisse par rapport au
quatrième trimestre 2022 (19,1 millions d’euros) reflétant la
baisse des niveaux de volatilité des marchés depuis la fin de
l’année 2022, et contre 8,7 millions d’euros au premier trimestre
2022, la volatilité ayant fortement augmenté suite au démarrage de
la guerre en Ukraine. Pour rappel, au quatrième trimestre 2022 a
été annoncée la poursuite des opérations de structure dans les
services financiers aux institutionnels (CACEIS)
avec deux opérations. Premièrement, la signature d’un accord
contraignant (SPA) pour l’acquisition par CACEIS des activités de
services aux investisseurs de RBC en Europe. L’opération aura un
impact négatif inférieur à -10 points de base sur le CET1 de Crédit
Agricole S.A. et du Groupe Crédit Agricole32 au moment du closing,
prévu au troisième trimestre 2023. Deuxièmement, depuis le 1er
janvier 2023, Uptevia, joint-venture à 50/50 regroupant les métiers
de services aux émetteurs33 de CACEIS et BNP Paribas a été créée.
Cette nouvelle structure est consolidée en mise en équivalence à
partir du premier trimestre 2023.
Au premier trimestre 2023, le dynamisme de
l’activité client et la hausse des marchés permettent aux encours
de confirmer leur reprise. Les encours conservés
affichent ainsi une hausse de +2,7% à fin mars 2023 par rapport à
fin décembre 2022 (baisse de -3,4% par rapport à fin mars 2022)
pour atteindre 4 201 milliards d’euros. Les
encours administrés sont quant à eux en hausse de
+3,0% sur le trimestre (-3,2% sur un an), atteignant
2 216 milliards d’euros à fin mars 2023.
Résultats pôle Grandes
clientèles
Au premier trimestre 2023, le
produit net bancaire publié du pôle
Grandes clientèles atteint
2 051 millions d’euros, en hausse de +19,1% par
rapport au premier trimestre 2022, soutenu par une excellente
performance, aussi bien des métiers de la banque de financement et
d’investissement que des services financiers aux institutionnels.
Les éléments spécifiques du trimestre du pôle ont un impact de -32
millions d’euros dans la banque de financement et se composent du
DVA (la partie spread émetteur de la FVA, et le secured lending)
pour -8 millions d’euros, ainsi que de la couverture des
portefeuilles de prêts pour -24 millions d’euros. Les
charges d’exploitation hors FRU sont en hausse par
rapport au premier trimestre 2022 (+15,9%), notamment en lien avec
l’effet de l’inflation sur la masse salariale et avec les
investissements IT accompagnant le développement. Le
FRU est en baisse significative de -28,9% sur la
période. L’effet ciseaux hors FRU reste largement favorable sur le
pôle à +3,2 pp. Ainsi le
résultat brut d’exploitation
du pôle est en forte croissance et double quasiment sa performance
par rapport au premier trimestre 2022 à 616 millions d’euros. Le
pôle enregistre une dotation nette globale du coût du risque de -36
millions d’euros au premier trimestre 2023, à comparer à une
dotation de -278 millions d’euros au premier trimestre 2022,
incluant -22 millions d’euros de provisions liées à la guerre en
Ukraine. Le résultat avant impôts publié s’élève à 589 millions
d’euros, en forte croissance (x15,4) sur la période. La charge
d’impôt s’élève à -183 millions d’euros. Enfin, le résultat
net part du Groupe publié atteint 376 millions d’euros au
premier trimestre 2023, à comparer avec un résultat publié de -43
millions d’euros au premier trimestre 2022. Le RNPG sous-jacent
s’élève à 399 millions d’euros au premier trimestre 2023, contre
-33 millions d’euros au premier trimestre 2022.
Le pôle contribue à hauteur de 26% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) à fin mars 2023 et
de 33% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 mars 2023, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 12,6
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 132,9 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 18,2% à fin mars 2023.
Résultats Banque de
financement et d’investissement
Au premier
trimestre 2023 le
produit net bancaire
publié de la Banque de financement et
d’investissement affiche une performance record à 1 691
millions d’euros en hausse de +19,9% par rapport au premier
trimestre 2022, porté par une très bonne performance dans tous ses
métiers. Après retraitement des éléments spécifiques (DVA -la
partie spread émetteur de la FVA et le secured lending- pour -8
millions d’euros, ainsi que la couverture des portefeuilles de
prêts pour -24 millions d’euros), le produit net bancaire
sous-jacent s’élève à 1 723 millions d’euros, en hausse de
+20,9% par rapport au premier trimestre 2022. Les charges
d’exploitation hors FRU enregistrent une
hausse de +19,0% pour s’établir à -884 millions d’euros,
notamment sur les frais de personnel (recrutements en 2022 et
ajustement des rémunérations variables lié au très bon niveau
activité) et l’IT pour accompagner le développement. Le FRU est en
baisse de -29,6% sur la période. L’effet ciseaux hors FRU est
positif et s’élève à +0,9 point de pourcentage sur la période. Le
résultat brut d’exploitation
hors FRU est en nette hausse de +20,9% par
rapport au premier trimestre 2022 et s’établit ainsi à un
haut niveau à 807 millions d’euros. Le coefficient d’exploitation
hors FRU atteint 52,3%, en amélioration de +0,4 point de
pourcentage sur la période. Le coût du risque
enregistre une dotation nette de -36 millions d’euros, à comparer
avec une dotation de -279 millions d’euros au premier trimestre
2022, qui intégrait des dotations liées à la guerre en Ukraine pour
-389 millions d’euros. Enfin, le résultat avant
impôt du premier trimestre 2023 s’élève à
502 millions d’euros, à comparer à 6 millions d’euros au
premier trimestre 2022. La charge d’impôt atteint
-162 millions d’euros. Au final, le
résultat net part du Groupe publié
s’établit à un niveau record à 332 millions d’euros sur
le premier trimestre 2023.
Les emplois pondérés à fin
mars 2023 sont en forte baisse de -6,7 milliards
d’euros par rapport à fin décembre 2022 à 123,5 milliards
d’euros. Cette variation s’explique principalement par la baisse
des RWA de marché (évolution favorable de la VaR et de la SVaR
notamment), par des RWA de la banque de financement en recul
ponctuel, et à des effets ratings et change favorables.
Résultats Services
financiers aux institutionnels
Au premier trimestre 2023, le
produit net bancaire des services
financiers aux institutionnels enregistre une nette hausse de
+15,4% par rapport au premier trimestre 2022 (+17,7% en retraitant
Uptevia qui contribuait pour 6 millions d’euros au premier
trimestre 2022) et s’établit à 360 millions d’euros. Cette
progression est essentiellement liée à la bonne performance de la
marge nette d’intérêt, qui double sur la période, en lien avec une
activité de trésorerie qui bénéficie du retour des taux positifs et
compense les effets marchés négatifs sur les encours. Les
charges d’exploitation hors FRU sont en hausse de
+5,5% à -237 millions d’euros (+8,6% en retraitant Uptevia qui
contribuait pour -6 millions d’euros au premier trimestre
2022). Elles reflètent l’impact de l’inflation sur la masse
salariale et intègrent -3 millions de frais d’intégration au titre
de l’acquisition de RBC SS Europe. Le résultat brut
d’exploitation affiche ainsi une forte progression et
s’établit à 79 millions d’euros (x2,7) au premier trimestre 2023.
Le trimestre enregistre également 4 millions d’euros en résultat
sur les sociétés mises en équivalence. Ce dernier résulte d’une
bonne performance des entités latino-américaines et intègre à
présent la contribution d’Uptevia. Le résultat net
atteint ainsi 66 millions d’euros, il triple par rapport
au premier trimestre 2022. Après partage avec les minoritaires pour
21 millions d’euros, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe
s’élève à 44 millions d’euros au premier trimestre 2023,
également triplé sur un an.
Activité Services financiers
spécialisés
Au premier trimestre
2023, la production commerciale de Crédit
Agricole Consumer Finance (CACF) reste dynamique à 13 milliards
d’euros, soit +15,8% par rapport au premier trimestre 2022, portée
par une activité très dynamique dans le canal Automobiles (+38,5%).
Fin mars 2023, les encours totaux de CACF s’établissent ainsi à
105,5 milliards d’euros soit +12,3 % par rapport à fin mars
2022.
La production
commerciale en affacturage de
Crédit Agricole Leasing & Factoring (CAL&F) est également
soutenue sur le premier trimestre 2023, en hausse de +5,8% par
rapport au premier trimestre 2022. Le chiffre d’affaires factoré du
trimestre est en forte progression à 29,3 milliards d’euros,
en augmentation de +11,9%, sous l’effet notamment de la montée en
puissance de la plate-forme paneuropéenne. Enfin, la quotité
financée progresse également sur le premier trimestre à 68,8% (+8,8
points par rapport au premier trimestre 2022). A l’inverse, la
production de crédit-bail diminue
sur le premier trimestre 2023 de -18,3% en raison d’un effet base,
le premier trimestre 2022 ayant enregistré le démarrage de
plusieurs opérations d’envergure. Toutefois, les encours de leasing
progressent et atteignent 17,8 milliards d’euros à fin mars 2023
(dont 14,4 milliards d’euros en France et 3,4 milliards d’euros à
l’international) soit +7,5% comparé à fin mars 2022.
L’activité du pôle a été marquée depuis le début
de l’année par la poursuite de la mise en place de l’accord entre
CACF et Stellantis qui sera effectif à compter du deuxième
trimestre 2023 et se matérialisant par la finalisation de la
création de la joint-venture Leasys détenue à 50/50 avec Stellantis
et leader de la location longue durée en Europe; et la reprise à
100% de CA Auto Bank (anciennement FCA Bank) et Drivalia (location
automobile, autopartage). S’ajoute à cela, l’annonce par CACF de
son intention d’acquérir avec Stellantis les activités d’ALD et
LeasePlan dans six pays européens représentant une flotte totale de
plus de 100 000 véhicules (dont 30 000 véhicules repris par
Leasys et 70 000 par CA Auto Bank) et un total d’encours
d’environ 1,7 milliard d’euros34.
Résultat services financiers spécialisés
Le produit net bancaire des services financiers
spécialisés s’élève à 672 millions d’euros au premier trimestre
2023, en diminution de -2,3% par rapport au premier trimestre 2022.
Ceci résulte d’une baisse des revenus chez CACF et CAL&F dans
les activités de crédit à la consommation et de crédit-bail dans un
contexte de poursuite de la contraction des marges, malgré, chez
CACF, la production de crédits en hausse, et, chez CALF, la hausse
du chiffres d’affaires factoré. Les charges hors FRU s’élèvent à
-371 millions d’euros, en légère hausse de +1,2%. Le
résultat brut d’exploitation diminue
ainsi par rapport au premier trimestre 2022 de -5,7% et le
coefficient d’exploitation hors FRU enregistre une
hausse modérée à 55,2% (+1,9 point de pourcentage). Le
coût du risque est en hausse de +9% par rapport au
quatrième trimestre 2022, mais reste contenu. Le résultat net part
du groupe atteint 127 millions d’euros, en baisse de
-22,3%.
Le pôle contribue à hauteur de 8% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) au
premier trimestre 2023 et de 10% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 31 mars 2023, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 5,7
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 60,5 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 10,8% au premier trimestre 2023.
Résultats Crédit à la
consommation
Le produit net bancaire sous-jacent de CACF
atteint 510 millions d’euros au premier trimestre 2023, en
diminution par rapport au premier trimestre 2022 (-3,3%), dans un
contexte de poursuite de la contraction des marges (hausse
progressive des taux clients, mais poursuite de la hausse du coût
de refinancement), malgré la hausse de la production. Les charges
hors FRU sont stables par rapport au premier trimestre 2022 à 277
millions d’euros. Le résultat brut d’exploitation s’établit ainsi à
217 millions d’euros, en baisse de -6,9%, et le coefficient
d’exploitation hors FRU s’élève à 54,3%, en hausse modérée de
+ 1,8 point de pourcentage par rapport au premier
trimestre 2022. Le coût du risque sous-jacent augmente de +25,3% à
-147 millions d’euros, du fait principalement de passages en
pertes sur le trimestre, mais avec en parallèle la poursuite de la
mise en place de mesures de resserrement d’octroi, notamment en
France et en Italie. Le coût du risque sur encours s’établit ainsi
à 145 points de base35 sur le trimestre. Le taux de créances
douteuses et litigieuses atteint 4,9%, en diminution de -0,1 point
par rapport à fin décembre 2022 et le taux de couverture atteint
85% en baisse de -1,3 point de pourcentage par rapport à fin
décembre 2022. La contribution des sociétés mises en équivalence
atteint 74 millions d’euros (-7,5%), en baisse sous
l’effet d’une moindre contribution de GAC Sofinco avec un effet
change défavorable euro/yuan. La charge d’impôts s’élève à -22
millions d’euros au premier trimestre 2023, en baisse de -42,8%. Le
résultat net part du Groupe atteint 97 millions d’euros au
premier trimestre 2023, en baisse de -27,0%.
Résultats Leasing &
Affacturage
Le produit net bancaire atteint
162 millions d’euros, stables (+0,9%) par rapport au
premier trimestre 2022 sous l’effet de la hausse du chiffres
d’affaires factoré malgré une hausse du coût de refinancement sur
le crédit-bail. Les charges hors FRU sont en hausse modérée de +4
millions d’euros (+4,8%), augmentation principalement concentrée
sur l’international avec une hausse des salaires en Pologne et la
montée en puissance de l’activité de leasing en Allemagne. Le
coefficient d’exploitation hors
FRU est à 57,9%, en hausse de +2,2 points de pourcentage
par rapport au premier trimestre 2022. Le résultat brut
d’exploitation atteint 53 millions d’euros, stable par
rapport au premier trimestre 2022 (-0,4%). Le coût du
risque reste à un niveau faible à 12 millions d’euros et
le résultat net part du Groupe
s’établit à 30 millions d’euros, en légère baisse de 1
million d’euros par rapport au premier trimestre 2022 (-2,1%).
Activité de la Banque
de proximité Crédit Agricole
S.A.
En Banques de proximité chez
Crédit Agricole S.A. ce trimestre, la production de crédits marque
le pas, dans un contexte de hausse des taux, mais la conquête reste
soutenue, et l’équipement des clients en assurances est
dynamique.
Sur le premier trimestre
2023, la conquête brute s’établit à 100 200 nouveaux
clients et la conquête nette à 23 300 clients. Le taux
d’équipement en assurances automobile, MRH, santé, juridique, tous
mobiles/portables ou GAV progresse de +0,9 point de pourcentage par
rapport au premier trimestre 2022 pour s’établir à 27,4% à fin mars
2023.
Dans un contexte de remontée des taux clients,
la production de crédits au premier trimestre 2023 s’élève à 7,2
milliard d’euros, en baisse de (-24,3%36) par rapport à celle du
premier trimestre 2022. La production est en hausse sur le marché
des professionnels (+6,2%), mais en baisse sur les autres
marchés : -48,9% sur le marché entreprise, -22,0% sur
l’habitat dans un contexte de ralentissement du marché français
(-37,5% sur la production habitat selon la Banque de France T1-2023
/ T1-2022) et d’une hausse de +51 points de base du taux à la
production des prêts habitats entre le premier trimestre 2023 et le
quatrième trimestre 2022 chez LCL. Le taux à la signature s’établit
à 3,5% (semaine du 17 au 21 avril 2023).
Les encours de crédit atteignent 165,6 milliards
d’euros à fin mars 2023 en hausse de +8,2% par rapport à fin mars
2022, dont +8,5% sur les crédits habitats, +8,0% sur les crédits
aux professionnels, +8,6% sur les crédits aux entreprises et +2,9%
sur les crédits à la consommation. Les encours de collecte, qui
s’établissent à 241,0 milliards d’euros à fin mars 2023, sont
également en hausse, de +4,1% par rapport à fin mars 2022, portés
par la collecte bilan (+6,6%) en lien avec la progression des
comptes à terme et des livrets, l’épargne hors bilan étant stable
(-0,1%).
LCL se distingue à nouveau, en prenant la 1ère
place de son secteur du Baromètre de la Reconnaissance Client (BRC)
de l’agence Isoskele en 2023, avec une note globale de 6,7/10. LCL
est en progression sur l’ensemble des critères, avec notamment des
performances sur la personnalisation et l’interaction. Cette
récompense met en lumière le lien solide qu'entretient LCL avec sa
clientèle, dans un objectif de satisfaction clients maximale.
L’activité de CA Italia a été
soutenue au premier trimestre 2023 et a bénéficié de la
diversification des activités du Groupe en Italie. La conquête
brute sur les trois premiers mois de l’année 2023 atteint
39 000 nouveaux clients, et le fonds de commerce augmente
d’environ 5 000 clients. Les encours de crédit de CA Italia à
fin mars 2023 s’établissent à 59,237 milliards d’euros, en
hausse de +1% par rapport à fin mars 2022. La production de crédits
est en recul de -11,4% par rapport au premier trimestre 2022, mais
en hausse de +25,7% sur les entreprises et professionnels (hors
Ecobonus et PGE)38. La production de crédits habitat baisse de
-21,3%, dans un marché immobilier baissier en Italie39. Cependant,
le taux à la production sur le crédit habitat est en hausse de +99
points de base et +47 points de base sur le stock par rapport au
quatrième trimestre 2022. La production du crédit à la
consommation40 est en baisse de -7,5% par rapport au premier
trimestre 2022, mais en hausse de +7,1% par rapport au quatrième
trimestre 2023. Les encours de collecte à fin mars 2023 s’élèvent à
111,3 milliards d’euros, en baisse de -2,0% par rapport à fin mars
2022 en raison d’un impact marché défavorable sur la collecte hors
bilan. La collecte bilan reste stable, tirée par la collecte
positive des dépôts à terme des entreprises, compensant la
décollecte sur les dépôts à vue des particuliers.
Le taux d’équipement en assurances automobile,
MRH, santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV est en hausse
chez CA Italia à 17,3% y compris Creval. par rapport à 16,8%
au quatrième trimestre 2023.
Pour
les Banques de
proximité à
l’international hors Italie, les
encours de crédit sont en baisse de -47,8% à fin mars 2023 par
rapport à fin mars 2022 et les encours de collecte sont en baisse
de -39,8% sur la même période.
Hors entités
cédées41 et hors
Ukraine, c’est-à-dire en
Pologne et en
Egypte, la croissance des encours
de crédit atteint +8,1% à change constant (-3,6% à change courant)
et celle des encours de collecte atteint +12,7% à change constant
(-1,1% à change courant) sur la même période. En particulier en
Pologne, les encours de crédit augmentent de +7,2% par rapport au
mars 2022 (+6,2% à change constant) et la collecte de +6,5% sur la
même période (+5,5% à change constant). Par ailleurs, la production
de crédit en Pologne reste dynamique (+10% par rapport au premier
trimestre 2022 à change constant). Par ailleurs, Pologne a
enregistré une hausse de + 90 000 de nouveaux clients au premier
trimestre 2023 (environ +62 000 de fonds de commerce). En Egypte,
les encours de crédit sont impactés par la poursuite de la
dévaluation de la livre égyptienne et diminuent de -31,9% entre fin
mars 2023 et fin mars 2022 (+12,5% à change constant) et la
collecte de -16,1% sur la même période (+38,6% à change constant).
L’excédent net de collecte sur les crédits de la Pologne et de
l’Egypte s’élève à 2,0 milliards d’euros au 31 mars 2023, et
atteint 3,3 milliards d’euros en incluant l’Ukraine.
Dans son ensemble, au 31 mars 2023, le pôle
Banque de proximité contribue à hauteur de 21% au résultat net part
du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A.
(hors pôle AHM) et de 30% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 mars 2023, les fonds propres alloués au
pôle s’élèvent à 9,3 milliards d’euros dont 4,9 milliards d’euros
sur la Banque de proximité en France,
4,4 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
97,8 milliards d’euros dont
51,7 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 46,1 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international.
Résultats Banque de proximité en
France
Au premier trimestre 2023, le
produit net bancaire de LCL est en baisse de -5,0% par rapport au
premier trimestre 2022, et atteint 936 millions d’euros.
La baisse de la marge nette d’intérêt (-14,5%) est liée à
l’augmentation du coût des ressources clients et du refinancement,
malgré le repricing progressif des taux des crédits à l’actif, dans
un contexte où le taux de l’usure est actualisé par la Banque de
France à une fréquence mensuelle (à titre dérogatoire pour une
durée de six mois). Les commissions progressent par ailleurs
sensiblement (+6,0%) portée par la croissance des commissions de
moyens de paiement et l’assurance dommages. La contribution au FRU
s’élève à -50 millions d’euros, en baisse de -24,2%. Les charges
hors FRU sont maitrisées et s’établissent à -599 millions d’euros,
en légère hausse (+0,6%). Le coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU augmente de 3,6 points de pourcentage, à 64,0% et demeure
à un niveau bas. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent est
ainsi en baisse de -11,5%, à 287 millions d’euros.
Le coût du risque poursuit sa normalisation, en
hausse de +7,3% à -66 millions d’euros (dont –16 millions d’euros
sur le coût du risque sur encours sains, - 48 millions d’euros sur
le risque avéré, et - 2 millions d’euros de risques autres). Le
taux de couverture s’établit à 67,8% à fin mars, en hausse de +1,6
point de pourcentage ce trimestre par rapport à fin décembre 2022.
Le taux de créances douteuses atteint 1,7% à fin mars 2023, stable
par rapport à fin décembre 2022.
Au final, le résultat net part du Groupe diminue
de -17,1% par rapport au premier trimestre 2022.
Au final, le métier contribue à hauteur de 10%
au résultat net part du Groupe sous-jacent des
pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) au
premier trimestre 2023 et de 15% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 31 mars 2023, les fonds propres
alloués au métier s’élèvent à 4,9 milliards d’euros
et les emplois pondérés du pôle sont de 51,7
milliards d’euros. Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de LCL s’établit quant à lui à 15,7% au
premier trimestre 2023.
Résultats Banque de proximité à
l’international
Sur le périmètre de la Banque de proximité à
l’international, suite à l’acquisition de Credito Valtellinese par
CA Italia, Creval est consolidé depuis le 30 avril 2021 ; le
contrôle de Crédit du Maroc a été cédé au quatrième trimestre 2022
(cession de 63,7%), après passage en IFRS 5 au premier trimestre
2022, la participation résiduelle de 15% devra être cédée sous 18
mois; enfin, Crédit Agricole Serbie a été cédé le 1er avril 2022.
Les résultats de ces deux dernières entités sont comptabilisés en
2022 en IFRS 5, impactant toutes les lignes de résultats de la
Banque de proximité à l’international hors Italie, en vision
trimestrielle et en vision cumulée.
Par ailleurs, dans un contexte de poursuite du
conflit en Ukraine, l’activité commerciale reste fortement
pénalisée et le fonctionnement de Crédit Agricole Ukraine
diminué.
Les données ci-après du premier
trimestre 2023 pour le
pôle Banque de proximité à
l’international sont donc présentées à périmètre
constant42, c’est-à-dire hors
Crédit Agricole Serbie et Crédit du
Maroc, et en excluant Crédit Agricole
Ukraine. Ce périmètre correspond à la vision
cumulée de Crédit Agricole
Italia, Crédit Agricole
Egypt et Crédit Agricole
Bank Polska. Les revenus
s’établissent à 919 millions d’euros, en hausse de +22,4% (+26,5% à
change constant) par rapport au premier trimestre 2022, grâce à
l’effet favorable de la hausse des taux des crédits à la production
sur la marge nette d’intérêt. Les charges augmentent de +1,9%
(+4,0% à change constant), notamment sous l’effet de l’inflation
sur la masse salariale ainsi que les dépenses IT et marketing. Le
résultat brut d’exploitation s’établit à 408 millions d’euros, en
hausse de +63,2% (+73,1% à change constant) par rapport au premier
trimestre 2022. Le coût du risque est de -81 millions d’euros, en
dotation de -23 millions d’euros par rapport au -58 millions
d’euros au premier trimestre 2022, lié à la poursuite du
provisionnement prudent en Italie ainsi qu’à la hausse du
provisionnement des prêts CHF en Pologne.
Au final, le résultat net part du
Groupe en CA
Italia, CA Egypt
et CA Pologne s’élève à 173 millions d’euros au
premier trimestre 2023, en hausse de +76,9% (+88,2% à court
constant).
Au premier trimestre 2023, la Banque de
Proximité à l’International contribue à hauteur de 11% au résultat
net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit
Agricole S.A. (hors AHM) et de 15% à leurs revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 31 mars 2023, le capital alloué au pôle
Banque de Proximité à l’International s’élève à 4,4 milliards
d’euros et les emplois pondérés sont de 46,1 milliards
d’euros.
Résultats
Italie
Au premier trimestre 2023, les revenus de
Crédit
Agricole Italia
s’établissent à 761 millions d’euros, en hausse de +22,9% par
rapport au premier trimestre 2022. La hausse des taux bénéficie à
la marge nette d’intérêt via la hausse des taux à la production de
crédits, qui augmentent de 98 points de base entre le premier
trimestre 2023 et quatrième trimestre 2022, mais aussi via la
revalorisation du taux sur le stock de crédits à l’actif, de + 69
points de base entre le quatrième trimestre et le premier trimestre
2023. Les charges d’exploitation hors FRU s’élèvent à -372 millions
d’euros. Elles sont stable (-1,1%) par rapport au premier trimestre
202243, grâce à la maîtrise des dépenses informatiques et marketing
ainsi qu’à la poursuite des synergies de coûts d’intégration de
Creval qui représentent environ 8 millions d’euros au premier
trimestre 2023. L’efficacité opérationnelle de CA Italia permet de
dégager un effet ciseaux positif de +22 points de pourcentage ce
trimestre par rapport au premier trimestre 2022 (retraité des coûts
d’intégration de Creval au premier trimestre 2022). Au final, le
résultat brut d’exploitation augmente de +63,6% par rapport au
premier trimestre 2022.
Le coût du risque sous-jacent s’élève à -61
millions au premier trimestre 2023, en hausse de +34,4% par rapport
au premier trimestre 2022, dont -48 millions au titre du risque
avéré, et -11 millions au titre du provisionnement pour encours
sains. Le coût du risque sur encours44 est à 54 points de base, en
hausse de 3 points de base par rapport au quatrième trimestre 2022.
Le taux de créances douteuses est stable par rapport au quatrième
trimestre 2022 et s’établit à 3,7% et le taux de couverture à 66,8%
(+2,2 points de pourcentage par rapport au quatrième trimestre
2022). Le résultat net part du Groupe sous-jacent de CA Italia
s’établit ainsi à 160 millions d’euros en hausse de +75,0% par
rapport au premier trimestre 2022.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de CA Italia s’établit à 24,4% au 31 mars
2023.
Résultats Banque de
proximité à l’international - hors Italie
Sur le périmètre de la Banque de proximité à
l’international hors Italie, Crédit du Maroc est passé en IFRS 5 au
premier trimestre 2022 et le contrôle a été cédé au quatrième
trimestre 2022, et Crédit Agricole Serbie a été cédé au 1er avril
2022. Les résultats de ces deux entités sont comptabilisés en IFRS
5, impactant toutes les lignes de résultats de la Banque de
proximité à l’international hors Italie, en vision
trimestrielle.
Dans un contexte de poursuite du conflit en
Ukraine, l’activité commerciale reste fortement pénalisée et le
fonctionnement de Crédit Agricole Ukraine diminué. Au premier
trimestre 2023, le provisionnement est maintenu prudent et le
résultat est limité (le coût du risque du premier trimestre 2023
s’élève à -33 millions d’euros).
Les données ci-après du premier
trimestre 2023
pour la
Banque de proximité hors
Italie sont donc présentées à périmètre
constant45, c’est-à-dire hors Crédit
Agricole Serbie et Crédit du Maroc, et en excluant Crédit Agricole
Ukraine. Ce périmètre correspond à la vision cumulée
de Crédit Agricole
Egypt et de Crédit
Agricole Bank
Polska. Les
revenus s’établissent à 158 millions d’euros au premier trimestre
2023 et augmentent de +19,7% (+46,9% à change constant) par rapport
au premier trimestre 2022 grâce à la progression de la marge nette
d’intérêts. Les charges d’exploitation46 augmentent de +3,8% (+16%
à change constant), sous l’effet de l’impact de l’inflation en
Pologne et en Egypte sur la masse salariale et des dépenses IT. Le
résultat brut d’exploitation s’établit à 59 millions d’euros, en
hausse de +60,7 (+164,2% à change constant) par rapport au premier
trimestre 2022. Le coût du risque atteint -20 millions d’euros, en
dégradation de -60,6%, tenant compte d’un provisionnement des prêts
CHF en Pologne, portant le taux de provisionnement des créances en
Pologne au-dessus de 55%. Au final, la contribution de
Crédit Agricole Egypt et CA
Bank Polska au résultat net part du Groupe est en
hausse de +102,2% (> 200% à change constant).
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent des Autres BPI (hors CA Italia) s’établit à
17,4% au 31 mars 2023, contre 9,1% au 31 mars 2022.
Résultat Activités
hors métiers
L’effet lié aux « marges internes » au
moment de la consolidation de l’activité assurances au niveau de
Crédit Agricole a été comptabilisé dans le pôle Activités Hors
Métiers, et a d’ailleurs contribué à réduire davantage le
coefficient d’exploitation de Crédit Agricole S.A. L’impact des
marges internes est de -190 millions d’euros en revenus et de
+ 190 millions d’euros en charges.
Le résultat net part du Groupe sous-jacent des
activités hors métiers s’établit à -305 millions au premier
trimestre 2023 en baisse de -94 millions d’euros par
rapport au premier trimestre 2022. La contribution négative du pôle
Activités hors métiers s’analyse en distinguant la
contribution « structurelle » (-375 millions d’euros) des
autres éléments (70 millions d’euros). La contribution de la
composante « structurelle » est en baisse de -87 millions
d’euros par rapport au premier trimestre 2022 et se décompose en
trois types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -382 millions d’euros
au premier trimestre 2023, en baisse de -91 millions d’euros,
intégrant une baisse des revenus liée principalement à un effet de
base sur le TLTRO (avec une surbonification au T1-2022 qui
s’élevait à 112 millions d’euros) et sur la provision épargne
logement.
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity),
CA Immobilier et BforBank intégré en mise en équivalence. Leur
contribution, à +5 millions d’euros au premier trimestre 2023, est
en hausse de +6 millions d’euros par rapport au premier
trimestre 2022
- Les activités
support du Groupe. Leur contribution s’élève à +2 millions d’euros
ce trimestre (-1 million d’euros par rapport au premier trimestre
2022).
La contribution des
« autres éléments » est en baisse de -7 millions
d’euros par rapport au premier trimestre 2022, liée notamment à
l’arrêt en IFRS 17 de l’élimination des titres intragroupes
souscrits par Predica et par une moindre remontée de dividendes des
filiales.Au 31 mars 2023, les emplois pondérés sont de
28,9 milliards d’euros.
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 31 mars 2023, le ratio
Common Equity Tier 1 (CET1)
phasé du groupe Crédit Agricole s’établit à 17,6%
en vision phasée, stable par rapport à fin décembre 2022 47. Ainsi,
le Groupe Crédit Agricole affiche un coussin substantiel de
8,7 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP48 fixée à 8,9% et affiche l’écart au
SREP le plus important parmi les GSIB européennes49. Le ratio CET1
non phasé atteint 17,4%. Au cours du premier trimestre
2023 :
- L’application
d’IFRS 17 a un impact positif de +10 points de base, résultant
principalement de l’upfronting d’une partie de l’effet « Pull
to Par » attendu sur les réserves latentes, en moins-values à
fin 2022. Ainsi, alors que le stock de moins-values latentes était
de -19 points de base au 31 décembre 2022 en norme IFRS 4, il
atteint à fin mars 2023 -5 points de base en norme IFRS 17.
L’impact d’IFRS 17 sur le ratio de CET1 hors stock des réserves
latentes est donc globalement neutre.
- Le ratio CET1 bénéficie d’un impact
de +21 points de base lié au résultat
conservé.
- L’évolution des emplois pondérés
liée à la croissance
organique des métiers et
aux effets méthodes impacte le
ratio CET1 du Groupe à hauteur de -9 points de base, intégrant une
hausse des emplois pondérés des métiers (dont +3,1 milliards
d’euros pour les Caisses régionales).
- La fin
progressive des mesures transitoires IFRS 9
(phasing out) pèse pour -13 points de base au premier trimestre
2023. La fin du phasing out est prévue en 2025, avec un impact de
-17 points de base additionnel attendu sur la période
2024-2025.
- Les
réserves latentes assurance ont un effet neutre ce
trimestre en raison d’une moindre volatilité des réserves OCI sous
IFRS 17 (+1 point de base au premier trimestre 2023)
Le ratio Tier
1 phasé ressort à 18,9% et le ratio global phasé est à
21,7% à fin mars 2023.
Le ratio de levier
phasé ressort à 5,4%, en hausse de +0,1 point de
pourcentage par rapport à fin décembre 2022, bien au-dessus de
l’exigence réglementaire de 3,5% (hausse de 0,5% au 1er janvier
2023 pour les établissements d’importance systémique mondiale
(G-SII)).
Les emplois pondérés du Groupe
Crédit Agricole s’élèvent à 584,3 milliards euros, en hausse de
+9,7 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2022 en lien
principalement avec la progression de la VME assurance, pour un
montant de RWAs de +10,1 milliards d’euros dont +7,6 milliards
d’euros liés à l’entrée en vigueur d’IFRS 17 et +2,5 milliards
d’euros d’évolution organique assurances y compris réserves
latentes (+0,5 milliard d’euros de résultat du trimestre et +0,2
milliard d’euros de hausse des réserves latentes). Hors VME de
l’assurance, la croissance organique des métiers (y compris effet
change) contribue à cette évolution pour +2,6 milliards.Les effets
méthodologiques et autres permettent une baisse des RWAs de -3,0
milliards d’euros (principalement en raison de travaux
d’optimisation sur le pôle Grande Clientèle).
Seuils
de déclenchement du montant maximum de distribution
(MMD et L-MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 mars 2023, dispose d’une marge de sécurité
de 819
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD,
soit 48 milliards d’euros de
capital CET1.
Crédit Agricole S.A., au 31
mars 2023, dispose d’une marge de sécurité de
369 points de base
au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit
14 milliards d’euros de capital
CET1.
Le non-respect de l’exigence de coussin de ratio
de levier entraînerait une restriction de distributions et le
calcul d’un montant maximal distribuable (L-MMD).
Au 31 mars 2023, le Groupe Crédit
Agricole dispose d’une marge de sécurité de
189 points de base
au-dessus du seuil de déclenchement du L-MMD, soit
39 milliards d’euros de capital
Tier 1.
TLAC
L’exigence de ratio TLAC a été transposée en
droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique depuis le
27 juin 2019. Le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences de ratio TLAC suivantes
:
- un ratio TLAC
supérieur à 18% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à
0,07% pour le groupe Crédit Agricole au 31/03/23). En tenant compte
de l’exigence globale de coussins de fonds propres, le Groupe
Crédit Agricole doit respecter un ratio TLAC supérieur à
21,6% ;
- un ratio TLAC
supérieur à 6,75% de l’exposition en levier (Leverage Ratio
Exposure - LRE).
L’objectif 2025 du Groupe Crédit
Agricole est de conserver un ratio TLAC supérieur ou égal à 26% des
RWA hors dette senior préférée
éligible.
Au 31 mars 2023, le ratio TLAC du Groupe
Crédit Agricole s’élève à
27,4% des RWA et
7,8% de l’exposition en levier,
hors dette senior préférée éligible50,
soit bien au-delà des exigences. Le ratio TLAC exprimé en
pourcentage des actifs pondérés des risques est en hausse de
20 pb sur le trimestre, en lien avec la progression des fonds
propres et éléments éligibles sur la période. Exprimé en
pourcentage de l’exposition en levier (LRE), le ratio TLAC est
stable par rapport à décembre 2022.
Le Groupe présente ainsi un ratio TLAC hors
dette senior préférée éligible supérieur de 580 points de base,
soit 34 milliards d’euros, au-delà de l’exigence actuelle de 21,6%
des RWA.
A fin mars 2023, 2,6 milliards d’euros
équivalents ont été émis sur le marché (AT1, dette senior non
préférée et Tier 2). Le montant de titres senior non préférés du
Groupe Crédit Agricole pris en compte dans le calcul du ratio TLAC
s’élève à 28,0 milliards d’euros.
MREL
Les niveaux minimums à respecter sont déterminés
dans des décisions prises par les autorités de résolution et
notifiées à chaque établissement, puis révisées périodiquement. Le
Groupe Crédit Agricole doit respecter depuis le 1er janvier 2022
une exigence minimale de MREL total de :
- 21,04% des RWA,
niveau auquel s’ajoute d’après la directive européenne CRD5, une
exigence globale de coussins de fonds propres (incluant pour le
Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation de 2,5%, un
coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à 0,07% pour
le Groupe CA au 31/03/23). En tenant compte de l’exigence globale
de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole doit
respecter un ratio MREL total supérieur à 24,6% ;
- 6,02% de la
LRE.
Au 31 mars 2023, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL à
32,8%
des RWA et 9,3% de l’exposition
en levier, bien au-delà de l’exigence de MREL total.
Une exigence de subordination additionnelle au
TLAC (« MREL subordonné ») est également déterminée par les
autorités de résolution et exprimée en pourcentage des RWA et de la
LRE, dans laquelle les instruments de dette senior sont exclus, à
l’instar du TLAC, dont le ratio est équivalent à celui du MREL
subordonné pour le Groupe Crédit Agricole. Depuis le 1er janvier
2022, cette exigence de MREL subordonné pour le Groupe Crédit
Agricole n’excède pas l’exigence de TLAC.
La distance au seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution liée aux exigences de MREL (M- MMD)
correspond au minimum entre les distances respectives aux exigences
de MREL, MREL subordonné et TLAC exprimées en RWA.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 mars 2023, dispose ainsi d’une marge de sécurité de
580 points de base
au-dessus du seuil de déclenchement du M-MMD, compte tenu de
l’exigence TLAC applicable au
31/03/2023, soit
34 milliards d’euros de capital
CET1.
Crédit Agricole S.A.
Au 31 mars 2023, le ratio de solvabilité de
Crédit Agricole S.A. s’établit au-dessus de la cible du Plan à
Moyen Terme, avec un ratio Common Equity
Tier 1 (CET1) de
11,6%
en vision phasée, en hausse de 37 points de base par rapport à fin
décembre 2022. Ainsi, Crédit Agricole S.A. affiche un coussin
confortable de 3,7 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP 51 fixée à 7,9%, coussin en hausse
par rapport aux 3,3 points de pourcentage à fin décembre 2022. Le
ratio CET1 non phasé atteint 11,5% au cours du premier trimestre
2023 :
-
L’application d’IFRS 17 a un impact positif de +32
points de base, résultant principalement de l’upfronting d’une
partie de l’effet « Pull to Par » attendu sur les
réserves latentes, en moins-values. Ainsi, alors que le stock de
moins-values latentes était de -54 points de base au 31 décembre
2022 en norme IFRS4, il atteint à fin mars 2023 -18 points de base
en normes IFRS17. L’impact d’IFRS17 sur le ratio de CET1 hors stock
des réserves latentes est donc globalement neutre.
- Le ratio CET1
bénéficie également d’un impact positif de +15 points de base lié
au résultat
conservé. Cet impact correspond
au résultat net part du Groupe net des coupons AT1 (impact de +30
points de base) et de la distribution de 50% du résultat, soit une
provision pour dividendes de 18 centimes par action au premier
trimestre 2023 (-15 points de base).
- L’évolution
des emplois pondérés liée à la croissance organique des
métiers et aux effets
méthodes est contenue et impacte le ratio CET1 à
hauteur de -1 point de base ce trimestre.
- La fin
progressive des mesures transitoires IFRS 9 (phasing out) pèse pour
-10 points de base au premier trimestre 2023. La fin du phasing out
est prévue en 2025, avec un impact de -10 points de base
additionnel attendu sur la période 2024-2025.
- Les
réserves latentes Assurances ont
un effet neutre ce trimestre en raison d’une moindre volatilité des
réserves OCI sous IFRS17 (+2 points de base au premier trimestre
2023).
Le ratio de levier phasé
s’établit à 3,7% à fin mars 2023, en hausse de +0,1 point de
pourcentage par rapport à fin décembre 2022, au-dessus de
l’exigence de 3%.
Le ratio Tier 1 phasé ressort à
13,6% et le ratio global phasé est à 17,9% ce trimestre.
Les emplois pondérés de Crédit
Agricole S.A. s’élèvent à 368,1 milliards euros à fin mars 2023, en
hausse de +6,8 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2022 en
lien avec la progression de la VME assurance, pour un montant de
RWAs de +10,0 milliards d’euros dont +7,6 milliards d’euros
d’entrée en vigueur d’IFRS17 et +2,4 milliards d’euros d’évolution
organique assurances y compris réserves latentes (+0,5 milliard
d’euros de résultat du trimestre et +0,2 milliard d’euros de hausse
des réserves latentes) ; la contribution des métiers hors VME
de l’assurance (y.c effet change favorable) s’élève à -0,3
milliards d’euros, l’évolution organique des métiers des pôles SFS
(+1,6 milliards d’euros), GEA hors assurance (+1,3 milliards
d’euros), AHM (+1,5 milliards d’euros) et banque de proximité (+0,4
milliards d’euros), est compensée par une baisse des RWAs sur le
pôle Grandes clientèle principalement grâce à la baisse des RWA de
marché (évolution favorable de la VaR et de la SVaR), à des RWA de
la BF en recul ponctuel, et à des effets ratings et change
favorables pour -5,0 milliards d’euros.Les effets méthodes et
autres permettent une baisse des RWAs de -3,0 milliards d’euros
(dont travaux d’optimisation sur le pôle Grande Clientèle).
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash tels qu’ils
apparaissent dans le tableau ci-après et dont la définition est
communément admise sur la place. Il correspond au périmètre
bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec leur propre
contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 57 milliards d’euros à fin mars 2023. De même, 110 milliards
d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la mesure où ces
encours sont la traduction de l’activité du desk Titres effectuant
des opérations de prêts/emprunts de titres qui se compensent. Les
autres nettings effectués pour la construction du bilan cash, pour
un montant total de 189 milliards d’euros à fin mars 2023,
sont relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes de
régularisation / règlement / liaison et aux titres non liquides
détenus par la Banque de financement et d’investissement (BFI) et
sont intégrés au compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle
».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(87 milliards d’euros à fin mars 2023) étant intégré à l’actif dans
les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les «
Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
européenne d’investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment « Ressources marché long terme »,
sont retraités pour apparaître comme des « Ressources clientèle
».
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au
T-LTRO (Targeted Longer Term Refinancing Operations) sont intégrés
dans les « Ressources marché long terme ». En effet, les opérations
de T-LTRO 3 sont assimilées à un refinancement sécurisé de long
terme, identique du point de vue du risque de liquidité à une
émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 671
milliards d’euros au 31 mars 2023, fait apparaître un
excédent des ressources stables sur emplois stables de
217 milliards d’euros,
en hausse de 4 milliards d’euros par rapport à fin décembre 2022
sous l’effet de la hausse de 7 milliards d’euros des besoins de
refinancement résultant de l’activité commerciale (hausse de 1
milliard d’euros des crédits et baisse de 6 milliards d’euros des
ressources clientèle), toutefois compensée par une hausse de 11
milliards d’euros des ressources de marché à moyen-long terme.
L’excédent de ressources stables est par ailleurs en baisse de 69
milliards d’euros par rapport à fin mars 2022 en raison notamment
du remboursement en décembre 2022 de 71 milliards d’euros52 de
ressources T-LTRO 3.
Par ailleurs, l’encours total T-LTRO 3 pour le
Groupe Crédit Agricole s’élève à 90 milliards d’euros52 au 31 mars
2023, en baisse de 1 milliard d’euros52, remboursés sur le
trimestre. A noter, concernant la position en ressources stables,
que le pilotage interne du Groupe exclut le surplus temporaire de
ressources stables apportées par l’augmentation du refinancement
T-LTRO 3, afin de sécuriser l’objectif du Plan à Moyen Terme de 110
à 130 milliards d’euros, indépendamment de la stratégie de
remboursement.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
31 mars 2023 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant de
l’endettement court terme net).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 295 milliards
d’euros au 31 mars
2023, en hausse
de 11 milliards d’euros par rapport à fin décembre 2022, et en
baisse de 65 milliards d’euros par rapport à fin mars 2022
notamment sous l’effet du remboursement en décembre 2022 de 71
milliards d’euros52 de ressources T-LTRO 3.
Elles comprennent les dettes seniors
collatéralisées à hauteur de 156 milliards d’euros, les dettes
senior préférées à hauteur de 87 milliards d’euros, les dettes
seniors non préférées pour 31 milliards d’euros et des titres Tier
2 s’élevant à 21 milliards d’euros.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à
457 milliards d’euros au
31 mars
2023, en baisse
de 10 milliards d’euros par rapport à fin décembre 2022 et de 15
milliards d’euros par rapport à fin mars 2022. Elles couvrent plus
de trois fois l’endettement court terme net (hors replacements en
Banques centrales).
Elles demeurent à un niveau élevé, toutefois en
baisse attendue expliquée par l’amortissement d’une part des
créances éligibles en Banque centrale (gisement de créances
immobilières des Caisses régionales et LCL non rechargé en
anticipation de l’arrêt du canal « ACC53 immobilier » au 30 juin
2023).
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs non-HQLA
éligibles en banque centrale après décote s’élèvent à 134 milliards
d’euros.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur le ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier
2018.
Au 31 mars 2023, les
ratios LCR moyens sur 12 mois s’élèvent respectivement
à 162,6% pour le Groupe Crédit
Agricole et 147,2% pour Crédit
Agricole S.A. Les ratios LCR de fin de mois s’élèvent
respectivement à 158,4% pour le Groupe Crédit Agricole (soit un
excédent de 119,9 milliards d’euros) et 154,2% pour Crédit Agricole
S.A. (soit un excédent de 103,7 milliards d’euros). Ils sont
supérieurs à l’objectif du Plan à Moyen Terme (environ 110%), en
ligne avec le recours du Groupe aux tirages T-LTRO 3 auprès de la
Banque centrale pendant la crise COVID-19.
Par ailleurs, les ratios NSFR du Groupe
Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A sont supérieurs à
100%, conformément à l’exigence réglementaire entrée en
application le 28 juin 2021 et supérieurs à l’objectif du Plan à
Moyen Terme (>100%).
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long
terme, avec un accès très diversifié aux marchés, en
termes de base investisseurs et de produits.
Au 31 mars 2023, les
principaux émetteurs du Groupe ont levé sur le marché l’équivalent
de 21,2 milliards
d’euros54,55 de dette à moyen long terme,
dont 50% émis par Crédit Agricole S.A. On note notamment les
montants suivants pour le Groupe :
-
Crédit Agricole CIB a émis 6 milliards d’euros en format
structuré ;
-
Crédit Agricole Consumer Finance a émis 0,7 milliard d’euros sous
forme de titrisations ABS ;
-
Crédit Agricole Next Bank (Suisse) a réalisé une émission Covered
Bond à 7 ans pour 150 millions en janvier.
Le financement à moyen long terme du Groupe peut
se décomposer à travers les catégories suivantes :
-
4,5 milliards d’euros de financement sécurisé ;
-
8,0 milliards d’euros de financement non sécurisé vanille
;
-
6,4 milliards d’euros de financement structuré ;
-
2,4 milliards d’euros de dépôts institutionnels long-terme et
CD.
Par ailleurs, 6,0 milliards d’euros ont
également été levés hors marché et se répartissent entre :
-
4,4 milliards d’euros au travers des réseaux de banques (banque de
proximité du Groupe ou réseaux externes) ;
-
0,6 milliard d’euros auprès des organismes supranationaux et
institutions financières ;
-
1,0 milliard d’euros auprès de véhicules de refinancement nationaux
(dont CRH).
Au 31 mars 2023, Crédit Agricole S.A. a
levé sur le marché l’équivalent de 10,7 milliards
d’euros54,55 :
La banque a levé l’équivalent de 10,754
milliards d’euros, dont 1 milliard d’euros en dette senior non
préférée et 0,4 milliard d’euros en dette Tier 2, ainsi que 6,3
milliards d’euros de dette senior préférée et 3 milliards d’euros
de dette senior collatéralisée. Le financement est diversifié en
formats et en devises avec notamment :
-
7,8 milliards d’euros ;
-
1,5 milliard de dollars américains ;
-
0.9 milliard de livres sterling ;
-
0,5 milliard dollars singapouriens ;
-
0,1 milliard de francs suisses ;
-
4 milliards de yen japonais.
Depuis fin mars, Crédit Agricole S.A. a levé 3,1
milliards d’euros complémentaires dont une émission Senior
collatéralisée pour 1,25 milliard d’euros et une émission Senior
Préférée pour 1,5 milliard d’euros. Ainsi, à fin avril, le plan de
financement MLT s’élève à 13,8 milliards d’euros soit une
réalisation de 73% du programme 2023.
A noter que Crédit Agricole S.A. a émis le 3
janvier 2023 un AT1 Perpétuel NC6 ans pour 1,25 milliard d’euros au
taux initial de 7,25%.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole
S.A.
Groupe Crédit
Agricole– Eléments
spécifiques, T1-2023
|
|
T1-23 |
T1-22 |
En
m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
(8) |
(6) |
(31) |
(23) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(24) |
(18) |
17 |
12 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
- |
- |
6 |
4 |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
- |
- |
18 |
13 |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
- |
- |
70 |
52 |
Total
impact en PNB |
|
(32) |
(24) |
79 |
59 |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
(8) |
(5) |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
- |
- |
(10) |
(5) |
Total
impact en Charges |
|
- |
- |
(18) |
(10) |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
(195) |
(195) |
|
|
|
|
|
|
Total
impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
(195) |
(195) |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
(4) |
(7) |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
- |
- |
(4) |
(7) |
Impact total des retraitements |
|
(32) |
(24) |
(138) |
(153) |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
- |
- |
(10) |
(5) |
Banque de proximité-France |
|
- |
- |
76 |
56 |
Banque de proximité-International |
|
- |
- |
(207) |
(207) |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
- |
- |
Grandes Clientèles |
|
(32) |
(24) |
(14) |
(10) |
Activités hors métiers |
|
- |
- |
18 |
13 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts minoritaires
Crédit
Agricole
S.A.
– Eléments spécifiques
T1-2023
|
|
T1-23 |
T1-22 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
(8) |
(6) |
(31) |
(22) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(24) |
(17) |
17 |
12 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
- |
- |
6 |
4 |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
- |
- |
18 |
13 |
Total
impact en PNB |
|
(32) |
(23) |
10 |
7 |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
(8) |
(4) |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
- |
- |
(10) |
(5) |
Total
impact en Charges |
|
- |
- |
(18) |
(9) |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
(195) |
(195) |
Total
impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
(195) |
(195) |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
(4) |
(7) |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
- |
- |
(4) |
(7) |
Impact total des retraitements |
|
(32) |
(23) |
(207) |
(204) |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
- |
- |
(10) |
(5) |
Banque de proximité-France |
|
- |
- |
6 |
4 |
Banque de proximité-International |
|
- |
- |
(207) |
(206) |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
- |
- |
Grandes Clientèles |
|
(32) |
(23) |
(14) |
(10) |
Activités hors métiers |
|
- |
- |
18 |
13 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts
minoritaires
Annexe 2- Groupe Crédit Agricole : résultats par
pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle, T1-23 et
T1-22
|
T1-23 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 333 |
936 |
989 |
1 745 |
672 |
2 051 |
(800) |
8 927 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 441) |
(599) |
(501) |
(715) |
(371) |
(1 121) |
464 |
(5 284) |
FRU |
(113) |
(50) |
(40) |
(6) |
(31) |
(314) |
(72) |
(626) |
Résultat brut d'exploitation |
779 |
287 |
449 |
1 024 |
270 |
616 |
(408) |
3 018 |
Coût du risque |
(172) |
(66) |
(115) |
(1) |
(158) |
(36) |
0 |
(548) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
7 |
- |
0 |
22 |
74 |
4 |
0 |
108 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
1 |
(0) |
0 |
0 |
(1) |
5 |
(1) |
4 |
Résultat avant impôt |
616 |
221 |
334 |
1 045 |
184 |
589 |
(408) |
2 581 |
Impôts |
(196) |
(63) |
(98) |
(231) |
(34) |
(183) |
94 |
(711) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
2 |
- |
0 |
- |
- |
2 |
Résultat net |
420 |
159 |
238 |
815 |
150 |
405 |
(315) |
1 872 |
Intérêts minoritaires |
0 |
(0) |
(40) |
(111) |
(23) |
(19) |
(9) |
(204) |
Résultat net part du Groupe |
420 |
158 |
198 |
703 |
127 |
386 |
(324) |
1 669 |
|
T1-22 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 686 |
986 |
1 568 |
804 |
688 |
1 723 |
(573) |
8 882 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 326) |
(596) |
(699) |
(502) |
(366) |
(968) |
374 |
(5 082) |
FRU |
(158) |
(66) |
(8) |
(30) |
(35) |
(441) |
(56) |
(794) |
Résultat brut d'exploitation |
1 202 |
324 |
861 |
273 |
286 |
314 |
(255) |
3 005 |
Coût du risque |
(145) |
(61) |
(2) |
(275) |
(125) |
(278) |
(2) |
(888) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
4 |
- |
20 |
1 |
80 |
3 |
(0) |
108 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
13 |
(0) |
1 |
(0) |
0 |
0 |
(1) |
13 |
Résultat avant impôt |
1 074 |
262 |
881 |
(1) |
242 |
38 |
(258) |
2 238 |
Impôts |
(302) |
(81) |
(183) |
(57) |
(54) |
(75) |
50 |
(703) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(1) |
1 |
1 |
- |
- |
1 |
Résultat net |
772 |
181 |
696 |
(57) |
189 |
(37) |
(208) |
1 536 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(115) |
(31) |
(26) |
(10) |
(5) |
(186) |
Résultat net part du Groupe |
772 |
181 |
581 |
(88) |
164 |
(47) |
(213) |
1 350 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. : Résultats par
pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T1-23 et T1-22 |
|
|
T1-23 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 746 |
2 051 |
672 |
936 |
969 |
(253) |
6 121 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(715) |
(1 121) |
(371) |
(599) |
(484) |
(39) |
(3 328) |
FRU |
(6) |
(314) |
(31) |
(50) |
(40) |
(72) |
(513) |
Résultat brut d'exploitation |
1 024 |
616 |
270 |
287 |
445 |
(363) |
2 280 |
Coût du risque |
(1) |
(36) |
(158) |
(66) |
(114) |
1 |
(374) |
Sociétés mises en équivalence |
22 |
4 |
74 |
- |
0 |
(14) |
86 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
0 |
5 |
(1) |
(0) |
0 |
- |
4 |
Résultat avant impôt |
1 046 |
589 |
184 |
221 |
332 |
(376) |
1 996 |
Impôts |
(232) |
(183) |
(34) |
(63) |
(98) |
88 |
(521) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
0 |
- |
2 |
- |
2 |
Résultat net |
814 |
406 |
150 |
159 |
236 |
(287) |
1 476 |
Intérêts minoritaires |
(115) |
(29) |
(23) |
(7) |
(58) |
(17) |
(250) |
Résultat net part du Groupe |
698 |
376 |
127 |
151 |
178 |
(305) |
1 226 |
|
T1-22 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 569 |
1 723 |
688 |
986 |
786 |
(168) |
5 584 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(698) |
(968) |
(366) |
(596) |
(487) |
(18) |
(3 133) |
FRU |
(8) |
(441) |
(35) |
(66) |
(30) |
(56) |
(636) |
Résultat brut d'exploitation |
864 |
314 |
286 |
324 |
270 |
(243) |
1 815 |
Coût du risque |
(2) |
(278) |
(125) |
(61) |
(273) |
(2) |
(740) |
Sociétés mises en équivalence |
20 |
3 |
80 |
- |
1 |
(8) |
95 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
1 |
0 |
0 |
9 |
(0) |
(0) |
10 |
Résultat avant impôt |
883 |
38 |
242 |
272 |
(2) |
(253) |
1 180 |
Impôts |
(183) |
(75) |
(54) |
(81) |
(57) |
50 |
(401) |
Rés. net des activités abandonnées |
(1) |
- |
1 |
- |
1 |
- |
1 |
Résultat net |
698 |
(37) |
189 |
190 |
(58) |
(203) |
780 |
Intérêts minoritaires |
(120) |
(6) |
(26) |
(8) |
(42) |
(8) |
(209) |
Résultat net part du Groupe |
578 |
(43) |
164 |
183 |
(100) |
(211) |
571 |
Annexe 4 – Données par
action
Crédit Agricole S.A. – Bénéfice par action, actif net par action et
RoTE |
(en
m€) |
|
|
T1-23 IFRS17 |
T1-22 IFRS4 |
|
|
|
|
|
Résultat net part
du Groupe - publié |
|
|
1 226 |
552 |
- Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS |
|
|
(141) |
(122) |
RNPG attribuable
aux actions ordinaires - publié |
[A] |
|
1 085 |
430 |
Nombre d'actions
moyen, hors titres d'auto-contrôle (m) |
[B] |
|
3 024 |
3 024 |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
|
0,36 € |
0,14 € |
RNPG
sous-jacent |
|
|
1 249 |
756 |
RNPG sous-jacent
attribuable aux actions ordinaires |
[C] |
|
1 108 |
634 |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
|
0,37 € |
0,21 € |
(en m€) |
|
|
31/03/2023 IFRS17 |
Capitaux propres - part du Groupe |
|
|
69 138 |
-
Emissions AT1 |
|
|
(7 239) |
-
Réserves latentes OCI - part du Groupe |
|
|
1 237 |
-
Projet distribution de dividende sur résultat annuel* |
|
|
(3 175) |
Actif net non réévalué (ANC) attrib. aux actions
ord. |
[D] |
|
59 962 |
-
Écarts d’acquisition & incorporels** - part du Groupe |
|
|
(16 960) |
ANC tangible non réévalué (ANT) attrib. aux actions
ord. |
[E] |
|
43 002 |
Nombre d'actions, hors titres d'auto-contrôle (fin de période,
m) |
[F] |
|
3 024,0 |
ANC par action, après déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
|
19,8 € |
+
Dividende à verser (€) |
[H] |
|
1,05 € |
ANC par action, avant déduction du dividende (€) |
|
|
20,9 € |
ANT par action, après déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F] |
|
14,2 € |
ANT par action, avt déduct. du divid. à verser (€) |
[G]+[H] |
|
15,3 € |
*
dividende proposé par le Conseil d'administration et en attente de
versement** y compris les écarts d'acquisition dans les
participations ne donnant pas le contrôle |
(en
m€) |
|
|
T1-23 IFRS17 |
Résultat net
part du Groupe - publié |
[K] |
|
1 226 |
Dépréciation
d’immobilisation incorporelle |
[L] |
|
0 |
IFRIC |
[M] |
|
-549 |
RNPG publié
annualisé |
[N] = ([K]-[L]-[M])*4+[M] |
|
6 553 |
Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS, annualisés |
[O] |
|
-564 |
Résultat publié
ajusté |
[P] = [N]+[O] |
|
5 989 |
AN tangible
moyen non réévalué attrib. aux actions ordin. (2) |
[J] |
|
42 306 |
ROTE publié
ajusté (%) (1) |
= [P] / [J] |
|
14,2% |
Résultat net
part du Groupe sous-jacent |
[Q] |
|
1 249 |
RNPG
sous-jacent annualisé |
[R] = ([Q]-[M])*4+[M] |
|
6 645 |
Résultat
sous-jacent ajusté |
[S] = [R]+[O] |
|
6 081 |
ROTE
sous-jacent ajusté(1) (%) |
= [S] / [J] |
|
14,4% |
NB : Les chiffres présentés dans cette
annexe pourront éventuellement faire l’objet de modifications pour
l’arrêté au 30 juin 2023(1) ROTE calculé sur la base d’un RNPG
annualisé et de charges IFRIC linéarisées(2) Moyenne de l’ANC
tangible non réévalué attribuable aux actions ordinaires calculée
entre les bornes 31/12/2022 et 31/03/2023 (lgn E), retraitée d’une
hypothèse de résultat en cours de formation
Indicateurs Alternatifs de
Performance56
ANC Actif net comptable (non
réévalué)L’actif net comptable non réévalué correspond aux
capitaux propres part du Groupe duquel ont été retraités le montant
des émissions AT1, des réserves latentes liées aux valorisations
par capitaux propres recyclables et du projet de distribution de
dividende sur résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par actionL’actif net par action est
une des méthodes de calcul pour évaluer une action. Il correspond à
l’Actif net comptable rapporté au nombre d’actions en circulation
en fin de période hors titres d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
BNPA Bénéfice Net Par
ActionC’est le résultat net part du groupe de
l’entreprise, net des intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre
moyen d’actions en circulation hors titres d’autocontrôle. Il
indique la part de bénéfice qui revient à chaque action (et non pas
la part du bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le
dividende). Il peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le
nombre d’actions augmente.
Coefficient d’exploitationLe
coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encoursLe
coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du
coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuseUne créance
douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est considéré en
situation de défaut lorsqu’au moins une des deux conditions
suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciéeUne créance
dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une provision pour
risque de non-remboursement.
MRELLe ratio MREL (Minimum
Requirement for Own Funds and Eligible Liabilities) est défini dans
la Directive européenne « Redressement et Résolution des
Banques » (Bank Recovery and Resolution Directive - BRRD).
Cette directive établit un cadre pour la résolution des banques
dans l’ensemble de l’Union Européenne, visant à doter les autorités
de résolution d’instruments et de pouvoirs communs pour s’attaquer
préventivement aux crises bancaires, préserver la stabilité
financière et réduire l’exposition des contribuables aux pertes. La
directive (UE) 2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue
modifier la BRRD et a été transposée en droit français par
Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Sous BRRD2, le ratio MREL
est calculé comme étant le montant de fonds propres et de passifs
éligibles exprimé en pourcentage des actifs pondérés des risques
(RWA), ainsi qu’en pourcentage de l’exposition en levier (LRE).
Sont éligibles au numérateur du ratio MREL total les fonds propres
prudentiels du Groupe, ainsi que les passifs éligibles émis par
l’organe central et le réseau des affiliés, c’est-à-dire les titres
subordonnés, les dettes senior non préférées et certaines dettes
senior préférées d’échéance résiduelle de plus d’un an.
Taux de couverture des
créances dépréciées (ou
douteux) Ce taux rapporte les encours de provisions
aux encours de créances clientèles brutes dépréciées.
Taux des créances
dépréciées (ou douteux) Ce taux rapporte les encours
de créances clientèle brutes dépréciées sur base individuelle,
avant provisions, aux encours de créances clientèle brutes
totales.
TLACLe Conseil de stabilité
financière (Financial Stability Board - FSB) a défini le calcul
d’un ratio visant à estimer l’adéquation des capacités d’absorption
de pertes et de recapitalisation des banques systémiques (Global
Systemically Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G- SIBs ont
une capacité suffisante d’absorption de pertes et de
recapitalisation avant et pendant la résolution. Il s’applique aux
établissements d’importance systémique mondiale, donc au groupe
Crédit Agricole.
Sont éligibles au numérateur du ratio TLAC les
fonds propres prudentiels du Groupe, ainsi que les titres
subordonnés et les dettes senior non préférées éligibles d’échéance
résiduelle de plus d’un an émis par Crédit Agricole SA.
RNPG Résultat net part du
GroupeLe résultat net correspond au bénéfice ou à la perte
de l’exercice (après impôt sur les sociétés). Le résultat net part
du Groupe est égal à ce résultat diminué de la quote-part revenant
aux actionnaires minoritaires des filiales consolidées
globalement.
RNPG sous-jacentLe résultat net
part du Groupe sous-jacent correspond au résultat net part du
Groupe publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (i.e.
non récurrents ou exceptionnels) afin de faciliter la compréhension
du résultat réel de la société.
RNPG attribuable aux actions
ordinaires Le Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspond au résultat net part du Groupe duquel
ont été déduits les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible EquityLe RoTE (Return on Tangible
Equity) est une mesure de la rentabilité sur fonds propres
tangibles en rapportant le RNPG annualisé à l’ANC du groupe
retraité des immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition.
Le RNPG annualisé correspond à l’annualisation du RNPG (T1x4 ; S1x2
; 9Mx4/3) hors dépréciation d’immobilisations incorporelles et en
retraitant chaque période des impacts IFRIC afin de les linéariser
sur l’année.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le premier trimestre 2023 est
constituée de ce communiqué de presse, des slides de présentation
et, des annexes à cette présentation, disponibles sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/publications-financieres.
Ce communiqué de presse peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et
comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
trois mois close au 31 mars 2023 ont été établis en conformité avec
le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Ces informations financières ne constituent pas
des états financiers pour une période intermédiaire, tels que
définis par la norme IAS 34 « Information financière
intermédiaire » et n’ont pas été auditées.
Les chiffres pro-forma présentés feront l’objet
d’un examen limité par les commissaires aux comptes pour l’arrêté
du 30 juin 2023 et pourront éventuellement donner lieu à des
modifications.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2022 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2022
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Autres informations
L’Assemblée générale mixte de Crédit Agricole
S.A. aura lieu le 17 mai prochain à Paris.
Comme annoncé lors de la publication des
résultats de l’année 2022 de Crédit Agricole S.A., le Conseil
d’administration proposera à l’Assemblée générale un dividende de
1,05 € par action en numéraire (dont 0,85€ au titre de la politique
de distribution de 50% du résultat et 0,20€ au titre du rattrapage
du dividende 2019). Il correspond à un rendement de 9,8% sur la
base du cours de l’action au 04 mai 2023 (clôture).
- Détachement : 30
mai 2023
- Mise en paiement
: 1er juin 2023
Agenda financier
17 mai
2023 Assemblée
générale à Paris4 août
2023 Publication
des résultats du deuxième trimestre et du premier semestre 20238
novembre
2023 Publication des
résultats du troisième trimestre et des neuf mois 2023
Contacts
CONTACTS PRESSE CRÉDIT AGRICOLE
Alexandre Barat + 33 1 57 72 12
19 alexandre.barat@credit-agricole-sa.frOlivier
Tassain + 33 1 43 23
25
41 olivier.tassain@credit-agricole-sa.frMathilde
Durand
+ 33 1 57 72 19
43
mathilde.durand@credit-agricole-sa.frBertrand
Schaefer + 33 1 49
53 43 76
bertrand.schaefer@ca-fnca.fr
CONTACTS RELATIONS INVESTISSEURS CRÉDIT AGRICOLE
S.A
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
relation@actionnaires.credit-agricole.com |
|
|
|
Clotilde
L’Angevin |
+ 33 1 43 23 32
45 |
clotilde.langevin@credit-agricole-sa.fr |
Relations investisseurs
actions : |
|
|
Jean-Yann
AsserafFethi Azzoug |
+ 33 1 57 72 23 81+
33 1 57 72 03 75 |
jean-yann.asseraf@credit-agricole-sa.fr
fethi.azzoug@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
joséphine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Nicolas
Ianna |
+33 1 43 23 55
51 |
nicolas.ianna@credit-agricole-sa.fr |
Leila Mamou |
+ 33 1 57 72 07
93 |
leila.mamou@credit-agricole-sa.fr |
Anna
Pigoulevski |
+ 33 1 43 23 40
59 |
anna.pigoulevski@credit-agricole-sa.fr |
Annabelle
Wiriath |
+ 33 1 43 23 55
52 |
annabelle.wiriath@credit-agricole-sa.fr |
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Relations investisseurs crédit et agences
de notation : |
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Rhita Alami
Hassani |
+ 33 1 43 23 15
27 |
rhita.alamihassani@credit-agricole-sa.fr |
Florence Quintin
de Kercadio |
+ 33 1 43 23 25
32 |
florence.quintindekercadio@credit-agricole-sa.fr |
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1 Les taux clients à la production augmentent en habitat en
France (+36 pb pour les CR et +51 pb pour LCL par rapport au
quatrième trimestre 2022) et en Italie, avec une hausse du taux à
la production habitat de +99 pb.2 Baisse moins forte que le marché
(production habitat France -37,5% T1-23/T1-22 selon la Banque de
France).3 Assurances automobile, MRH, santé, juridique, tous
mobiles/portables ou GAV4 Cf. plus de détails sur les éléments
spécifiques en Annexes. 5 dont -33 millions d’euros de
provisionnement du résultat de CA Ukraine6 Le coût du risque sur
encours (en points de base) sur quatre trimestres glissants est
calculé sur la base du coût du risque des quatre derniers
trimestres auquel est rapporté la moyenne des encours de début de
période des quatre derniers trimestres7 Le coût du risque sur
encours (en point de base) annualisé est calculé sur la base du
coût du risque du trimestre multiplié par quatre auquel est
rapporté l’encours de début de période du trimestre
8 Nombre de clients ayant un profil actif sur Ma
Banque ou ayant visité Crédit Agricole en ligne dans le mois /
nombre de clients majeurs possédant un DAV (compte de dépôt à vue)
actif9 Signatures initiées en mode dépose BAM (Banque accès
multicanal) dont le support final de signature est BAM, Portail
client mobile ou Ma Banque10 Production habitat en France en baisse
de -37,5% fév/fév selon la Banque de France
11 Marchés spécialisés : agriculteurs,
professionnels, entreprises et collectivités publiques12 Moyenne
taux trimestriels, tous marchés, tous crédits (prêts échéancés à
taux fixe et en euro)13 Taux de crédits sur les réalisations
mensuelles. Seuls les prêts échéancés, en euros et à taux fixe sont
pris en compte14 Taux clients habitat à la réalisation +36 bp
T1/T415 Dividende SAS Rue La Boétie versé au T2 annuellement
16 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf.
plus de détails sur les éléments spécifiques en Annexes. 17 Taux de
provisionnement calculé avec au dénominateur les encours en
« stage 3 », et au numérateur la somme des provisions
enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2 et 318 dont -33 millions d’euros de
provisionnement du résultat de CA Ukraine
19 Le coût du risque sur encours (en points de
base) sur quatre trimestres glissants est calculé sur la base du
coût du risque des quatre derniers trimestres auquel est rapporté
la moyenne des encours de début de période des quatre derniers
trimestres20 Le coût du risque sur encours (en points de base)
annualisé est calculé sur la base du coût du risque du trimestre
multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de début de
période du trimestre.21
Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.22 Voir détails du calcul du
RoTE (retour sur fonds propres hors incorporels) et du RONE (retour
sur fonds propres normalisés) des métiers en p. 3423 Le RNPG
sous-jacent annualisé correspond à l’annualisation du RNPG
sous-jacent (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) en retraitant chaque période des
impacts IFRIC afin de les linéariser sur l’année24 Périmètre :
dommages France et international25 Impact en 2023 de la dynamique
commerciale de 2022 sur les crédits26 LCL Banque Privée et Indosuez
Wealth Management27 « Premium Allocation Approach », hors
résultat financier28 Les données de variation de CSM au premier
trimestre sont calculées à partir d’un bilan d’ouverture au 1er
janvier 2023.29 Périmètre Indosuez Wealth Management30 Refinitiv31
Bloomberg32 Estimé sur les chiffres au 30 juin 202233 Prestation
opérationnelle de tenue des registres, d’organisation d’Assemblées
générales et autres services aux émetteurs en France
34 La réalisation de l’opération attendue
courant 2023 est soumise aux conditions suspensives habituelles en
la matière, en particulier la réalisation de l’acquisition de
LeasePlan par ALD et l’obtention des approbations réglementaires
applicables35Coût du risque en trimestre annualisé. Le coût du
risque des quatre derniers trimestres, rapporté à la moyenne des
encours de début de période des quatre derniers trimestres s’élève
à 132 points de base au premier trimestre 2023. Après intégration
du coût du risque des JV automobiles, le coût du risque s’établit à
environ 120 points de base sur le trimestre
36 Hors PGE et Ecobonus37 Net des encours
POCI
38 Les « Ecobonus » correspondent à
des refinancements de crédit d’impôt clientèle : déduction
fiscale Italienne pour les travaux de rénovation, d’efficacité
énergétique et de sécurisation des bâtiments lancée en 2021.
39 Source Assofin: -34% de la production crédit habitat
T1/T140 Agos
41 Entités cédées: Serbie classée en IFRS 5
depuis le deuxième trimestre 2021 (cession effective le 1er avril
2022) et Crédit du Maroc classé en IFRS 5 depuis le premier
trimestre 2022 et cession du contrôle au quatrième trimestre
2022.42 Hors retraitement de périmètre, au premier
trimestre 2023 par rapport au premier trimestre
2022 : le produit net bancaire de la Banque de
Proximité à l’International atteint 969 millions d’euros, en hausse
de +23%. Les charges hors FRU s’établissent à -484 millions
d’euros, stables par rapport au premier trimestre 2022. La
contribution au FRU est de -40 millions d’euros, en hausse de
+34,7%. En conséquence, le résultat brut d’exploitation s’établit à
+445 millions d’euros, soit une hausse de +64,8 %. Le coefficient
d’exploitation hors FRU, s’établit à 49,9%, en baisse de 12 points
de pourcentage. Le coût du risque atteint -114 millions d’euros, en
baisse de -58,2% (provisionnement sur l’Ukraine retraitée en vision
sous-jacente au premier trimestre 2022). Les impôts s’élèvent à -98
millions d’euros, en hausse de +70,9%. Au final, le résultat net
part du Groupe atteint 178 millions d’euros, par rapport au -100
millions d’euros au premier trimestre 2022.
43 Les charges du T1-22 ont été impactées par un
retraitement en éléments spécifiques de 8 M€ lié au coûts
d’intégration Creval. Hors ce retraitement, les charges sont en
légères hausse de +1% T1/T144 Sur quatre trimestres glissants45
Hors retraitement de périmètre, au premier
trimestre 2023 par rapport au premier trimestre
2022 : le produit net bancaire sous-jacent de la
Banque de proximité hors Italie atteint
208 millions d’euros, en hausse de +24,2%. Les charges
sont stables à -112 millions d’euros. Le résultat brut
d’exploitation s’élève à 96 millions d’euros, en hausse de +69,3%.
Le coefficient d’exploitation s’établit à 62,5%, en baisse de 9,6
points de pourcentage. Le coût du risque s’établit à -53 millions
d’euros par rapport au -227 millions d’euros au premier trimestre
2022 qui a été impacté par le provisionnement sur l’Ukraine de -195
millions d’euros au premier trimestre 2022. Les impôts sous-jacents
s’élèvent à -14 millions d’euros, en hausse de 57% par rapport au
premier trimestre 2022. Les gains ou pertes sur activités arrêtées
s’élèvent à 1,7 millions d’euros (+29,4% par rapport au premier
trimestre 2022). Au final, le résultat net part du Groupe atteint
18 millions d’euros, baisse de -109,5% par rapport au premier
trimestre 2022.46 Intégrant les frais de siège47 Pour rappel, le
ratio CET1 de GCA au 31/12/2022 intégrait pour -17 points de base
l’anticipation d’achat d’actions Crédit Agricole S.A. par SAS rue
de La Boétie48 Hausse attendue fin juin 2023 du coussin
contracyclique (coussin de 7bps au 31/03/2023 à 40 bps au
30/06/2023), remontant l’exigence SREP à 9,2% fin juin 202349 Sur
la base des données publiques en date du 31/03/2023 des 12 G-SIB
européennes, soit, au 31/03 2023, pour CAG, BPCE, BNPP, Deutsche
Bank, Santander, Unicredit, Barclays, HSBC, Standard Chartered, UBS
et, au 31/12/2022, pour ING et Société Générale. CASA (31/03/2023).
Ecart au SREP ou exigence en CET1 équivalente50 Dans le cadre de
l’analyse annuelle de sa résolvabilité, le Groupe Crédit Agricole a
choisi de renoncer à la possibilité prévue par l’article 72ter(3)
de CRR d’utiliser de la dette senior préférée pour le respect du
TLAC en 2023.51 Hausse attendue fin juin 2023 du coussin
contracyclique (de 8 points de base au 31 mars 2023 à 34 points de
base au 30 juin 2023) remontant l’exigence SREP à 8,2%52 Hors FCA
Bank53 Additional Credit Claims54 Montant brut avant rachats et
amortissements55 Hors émission AT156 Les IAP sont des indicateurs
financiers non présentés dans les comptes ou définis dans les
normes comptables et utilisés dans le cadre de la communication
financière, comme le RNPG sous-jacent ou le ROTE, à titre
d’exemples. Ils sont utilisés pour faciliter la compréhension de la
performance réelle de la société. Chaque IAP est rapproché dans sa
définition à des données comptables.
- CASA_CP_2023-T1_Resultats
Credit Agricole (BIT:1ACA)
Historical Stock Chart
Von Feb 2024 bis Mär 2024
Credit Agricole (BIT:1ACA)
Historical Stock Chart
Von Mär 2023 bis Mär 2024