CREDIT AGRICOLE SA : Résultats T4 et 2022 historiques, objectifs du
PMT atteints
Résultats T4 et 2022 historiques, objectifs du PMT
atteints |
DONNÉES PUBLIÉES ET SOUS-JACENTES GCA ET
CASA 2022 |
|
|
|
|
|
|
|
CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
|
GROUPE
CRÉDIT
AGRICOLE |
|
|
Publié |
|
Sous-jacent |
|
|
Publié |
|
Sous-jacent |
Revenus |
|
23 801 m€+5,5% 12M/12M |
|
23 733 m€+4,8%
12M/12M |
|
|
38 162 m€+3,6% 12M/12M |
|
37 682 m€+2,6%
12M/12M |
Charges hors FRU |
|
- 13 932
m€+3,7% 12M/12M |
|
- 13 822
m€+5,7% 12M/12M |
|
|
- 23 650 m€+4,6%
12M/12M |
|
-
23 476 m€+5,5%
12M/12M |
Résultat Brut d’Exploitation |
|
9 222 m€+4,4% 12M/12M |
|
9 264 m€+2,4% 9M/9M |
|
|
13 709 m€-0,2%
12M/12M |
|
13
403 m€-3,0% 12M/12M |
Coût du risque |
|
- 1 746 m€
+10,8% 12M/12M |
|
-1 551 m€+25,9%
12M/12M |
|
|
-2 893 m€+31,9%
12M/12M |
|
-2 698
m€+45,9% 12M/12M |
RNPG |
|
5 437 m€-7,0% 12M/12M |
|
5 468 m€+1,3% 12M/12M |
|
|
8 144
m€-10,5% 12M/12M |
|
7
909 m€-7,1% 12M/12M |
Coex (hors FRU) |
|
58,5%-0,7 pp 12M/12M |
|
58,2%+0,5 pp
12M/12M |
|
|
65,3%+1,0
pp 12M/12M |
|
64,0%+2,1
pp 12M/12M |
ACTIVITE DYNAMIQUE
- 1,9 million de
nouveaux clients en 2022 (conquête nette 382 000) en France,
Italie et Pologne
- Production de
crédits CR, LCL et CA Italia +5,8% en 2022 (dont +0,4% sur
l’habitat et 15,6% sur les professionnels/entreprises)
RESULTAT T4 HISTORIQUE
- Résultat T4
record pour CASA (+1,5 Mds€, +6,7% T4/T4)
- Forte hausse des
revenus (+4,4% T4/T4) portée par tous les pôles métiers
TOUS LES OBJECTIFS DE PROFITABILITE DU PMT 2022 SONT
DEPASSES SUR L’ANNEE
- Résultat 5,5
Mds€, +1,3% vs une année 2021 historique, malgré un coût du risque
plus élevé
- Coefficient
d’exploitation 58,2%, effet ciseaux métiers positif sur l’année
malgré l’inflation
- ROTE 12,6%,
supérieur à la cible PMT
DIVIDENDE 1,05€ PAR ACTION
- Distribution de
50% du résultat en numéraire, plus 20 c/action au titre du
dividende 2019
POURSUITE DES OPERATIONS STRATEGIQUES EN 2022
- Annonce des
partenariats/acquisitions CACF/Stellantis, CACEIS/RBC, Banco
BPM/CAA
- Présentation du
PMT « Ambitions 2025 » et des cibles Net zero en
financement, assurances et gestion d’actifs
|
BILAN SOLIDE, CET1 A LA CIBLE MALGRE LA
HAUSSE DES TAUX |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
|
GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
|
CET1 phasé |
|
11,2% |
|
+20 pb
déc/sept |
|
|
17,6% |
|
+40 pb déc/sept |
|
|
|
+3,3 pp > SREP |
|
|
+8,7 pp > SREP |
|
|
|
Dividende 1,05€ par action |
|
|
19,9 Mds€ de provisions GCA taux de couverture 83% |
Dominique Lefebvre, Président de la SAS Rue
La Boétie et Président du Conseil d’administration de Crédit
Agricole S.A. « La modernité de notre modèle, fondé sur
l’universalité et l’utilité, se distingue par sa capacité à servir
les besoins de tous nos clients, à contribuer significativement à
financer l’économie réelle et à mettre ses ressources au service
des transitions sociétales » |
|
Philippe Brassac,Directeur général de Crédit
Agricole S.A. « Des résultats bons et solides, dans un
contexte de chocs et d’adaptation. Ils confortent la pertinence du
modèle de Banque de la relation globale, au service d’une réponse
complète, adaptée et loyale aux besoins de tous nos
clients » |
|
Ce communiqué de presse commente les résultats
de Crédit Agricole S.A. ainsi que ceux du Groupe
Crédit Agricole, qui regroupe les entités de
Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales du
Crédit Agricole, lesquelles détiennent 56,8% de
Crédit Agricole S.A. Les éléments spécifiques qui,
retraités des différents soldes intermédiaires auxquels ils se
rapportent, permettent de calculer les résultats sous-jacents, sont
détaillés en p46 et suivantes de ce communiqué.
Groupe Crédit Agricole
Activité du Groupe
L’activité commerciale a été soutenue ce
trimestre dans tous les métiers du Groupe grâce au modèle de banque
relationnelle. La conquête brute est forte. Sur l’année 2022, le
Groupe enregistre +1,9 million de nouveaux clients en banque de
proximité, et le fonds de commerce continue de progresser
(+380 000 clients) en ligne avec les objectifs du PMT
Ambitions 2025. Plus spécifiquement sur le quatrième trimestre
2022, le Groupe a conquis +445 000 nouveaux clients en banque de
proximité, et le fonds de commerce croit également (+40 000
clients). La production de crédits s’est par ailleurs maintenue en
2022, en hausse de +5,8% par rapport à 2021 avec 172 milliards
d’euros de réalisations au sein des Caisses régionales, LCL et CA
Italia1. En France, la production des Caisses régionales et de LCL
est en hausse de +6,0% (dont +1,1% en crédits habitat, +15,2% en
entreprise et professionnels et -1,8% en crédits à la
consommation). La production de crédits de CA Italia est en hausse
de +2,3% (en baisse de -12,3% en crédits habitat et en forte hausse
de +21,7% en professionnels et entreprise hors PGE et écobonus).
Par ailleurs, le taux d’équipement en assurances2 reste élevé dans
les réseaux de banque de détail à fin décembre 2022 à 42,6% dans
les Caisses régionales, 27,1% pour LCL, 21,2% pour CA Italia, 16,8%
y compris Creval. La collecte se maintient en 20223 pour toutes les
entités avec, chez Amundi, une collecte nette positive de +7,0
milliards d’euros entre le 31 décembre 2021 et le 31 décembre 2022,
chez CAA une collecte nette positive de +3,2 milliards d’euros, et
en Gestion de fortune (Indosuez Wealth Management et LCL Banque
privée) une collecte nette positive de +6,2 milliards d’euros. La
collecte nette en unités de compte est positive en assurances à
+6,5 milliards d’euros en 20224. Le chiffre d’affaires en
assurances dommages augmente de +5,5% en 20225 et le chiffres
d’affaires protection des personnes augmente de +5,6% sur la même
période6. L’activité a été par ailleurs très dynamique en banque de
financement, notamment en financements structurés, et en banque de
marché et d’investissement, notamment sur les activités FICC.
Enfin, le Groupe a continué à développer de nouvelles offres avec
notamment en 2022 Propulse by CA, Flex by LCL, J’Ecorénove mon
logement, et le hub de transition énergétique.
Chacun des métiers du Groupe affiche ainsi un
très bon niveau d’activité (Cf. Infra).
Déploiement de la stratégie moyen terme
Les moteurs de la croissance organique du Groupe
sont ainsi en marche en 2022. Le Groupe a de nouveau complété cette
croissance, en 2022, par des opérations stratégiques, et notamment
trois opérations stratégiques majeures qui permettront de générer
plus de 150 millions de RNPG additionnel à horizon 2026.
Tout d’abord, les accords-cadres signés entre
CACF et Stellantis au deuxième trimestre 2022 permettront au groupe
d’entrer dans le top 5 européen de la location longue durée (LLD)
avec plus de 1 million de véhicules en LLD à horizon 2026. CA
Consumer Finance entend par ailleurs développer en propre un acteur
paneuropéen multimarque du financement automobile, de la location
et de la mobilité, en s’appuyant sur l’expertise de FCA Bank et de
Leasys Rent, repris à 100%, avec un objectif de 10 milliards
d’euros d’encours en 2026. Cette nouvelle entité proposerait des
offres en marques blanches et s’adresserait également aux
plateformes, aux concessionnaires ainsi qu’aux acteurs de la
location de courte durée. L’impact en résultat de ces opérations
sera neutre en 2023 et positif en 2025, et l’impact en RWA sera
limité.
Ensuite, la signature d’un MoU pour
l’acquisition par CACEIS des activités d’asset servicing de RBC en
Europe, opération permettra de dégager plus de 100 millions d’euros
de résultat net additionnel à horizon 2026 et renforcera la
position de CACEIS parmi les leaders en Europe avec 4,8 milliards
d’euros d’actifs conservés et 3,5 milliards d’euros actifs
administrés. Enfin, la dernière opération stratégique concerne le
renforcement des liens entre Crédit Agricole SA et Banco BPM avec
la prise de participation de Crédit Agricole SA dans Banco BPM au
deuxième trimestre, et la signature d’un MoU entre Crédit Agricole
Assurances et Banco BPM en vue d’un partenariat long terme en
assurance non vie et en assurance emprunteur en Italie. A ces trois
opérations stratégiques s’ajoutent d’autres partenariats, dont
notamment l’entrée de CAL&F au capital de Watea by Michelin à
hauteur de 30%, et la signature d’un partenariat commercial pour
l’assurance automobile entre Mobilize Financial Services, filiale
de Renault Group spécialisée dans les services facilitant l’accès à
l’automobile, et Crédit Agricole Assurances.
Outre les partenariats et acquisitions annoncés
cette année, Crédit Agricole S.A. a de nouveau témoigné de son
agilité stratégique en 2022 avec les cessions de la Serbie et de La
Médicale (avec un impact de +100 millions d’euros de cette dernière
sur les résultats de Crédit Agricole SA), et la cession du contrôle
de Crédit du Maroc (cession de 63,7% de la participation avec un
impact positif de +10 points de pourcentage sur le CET1 du
quatrième trimestre de Crédit Agricole SA). Crédit Agricole SA
conserve à ce stade une participation résiduelle de 15% dans Crédit
du Maroc qui sera cédée d’ici juin 2024.
Enfin, l’année 2022 a permis au Crédit Agricole
de démontrer de nouveau le fait que responsabilité sociétale et la
raison d’être du Groupe « agir chaque jour dans l’intérêt de nos
clients et de la société » sont pleinement intégrées à
son modèle. Ainsi, le Groupe est entièrement mobilisé auprès de
tous ses clients, des plus modestes aux plus fortunés, il contribue
au développement de tous les territoires et il accompagne ses
clients dans leur transition énergétique. Ainsi, via ses offres
d’entrée de gamme7, ses offres jeunes8, et ses actions en faveur
des populations fragiles9, le Groupe témoigne de sa mobilisation au
service de tous ses clients. Sa contribution au développement de
tous les territoires se matérialise par son rang de premier
financeur de l’économie française, et par le fait que près de 80%
du résultat du Groupe sont réinvestis dans les territoires chaque
année, mais aussi par son rôle de premier investisseur privé en
fonds propres et quasi fonds propres dans le capital des
entreprises en France10, le financement de 310 000 résidences
principales en France 2022 et le lancement du Livret engagé
sociétaire11. Enfin, le Groupe est pleinement mobilisé dans
l’accompagnement de ses clients dans leur transition énergétique12
tout en décarbonant l’économie et en équipant toute la société.
Ainsi, des engagements publics forts clairs et immédiats ont été
pris pour accélérer l’avènement des énergie renouvelables et deux
nouveaux métiers ont été créés CA Transitions et Energies d’une
part et CA Santé et Territoires d’autre part.
Résultats du Groupe
Au quatrième trimestre 2022, le
résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à 2
040 millions d’euros, en baisse de -13,3% par
rapport au quatrième trimestre 2021.
Les éléments spécifiques du
quatrième trimestre 2022 ont eu un effet net négatif de
-13 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe, ils
comprennent les éléments spécifiques du quatrième trimestre 2022 de
Crédit Agricole SA pour +35 millions d’euros détaillés plus bas,
ainsi que les éléments les éléments spécifiques des Caisses
régionales pour -48 millions d’euros détaillés plus bas.
Les éléments spécifiques du
quatrième trimestre 2021 ont eu un effet net positif de
+44 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe, ils
comprennent les éléments spécifiques du quatrième trimestre 2021 de
Crédit Agricole SA pour -17 millions d’euros détaillés plus bas,
ainsi que les éléments les éléments spécifiques des Caisses
régionales pour +60 millions d’euros détaillés plus bas.
Hors les éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent13 du Groupe Crédit Agricole
atteint 2
053 millions d’euros,
en baisse de -11,2% par rapport au quatrième trimestre 2021.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T4-2022 et au
T4-2021
En m€ |
T4-22publié |
Eléments spécifiques |
T4-22sous-jacent |
T4-21publié |
Eléments spécifiques |
T4-21sous-jacent |
∆ T4/T4publié |
∆ T4/T4sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
9 434 |
(63) |
9 497 |
9 500 |
120 |
9 380 |
(0,7%) |
+1,2% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(6 164) |
(84) |
(6 080) |
(6 109) |
(297) |
(5 812) |
+0,9% |
+4,6% |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat brut d'exploitation |
3 270 |
(147) |
3 416 |
3 391 |
(177) |
3 568 |
(3,6%) |
(4,2%) |
Coût du risque
de crédit |
(753) |
- |
(753) |
(783) |
(319) |
(464) |
(3,9%) |
+62,2% |
Sociétés mises
en équivalence |
97 |
(8) |
105 |
92 |
- |
92 |
+4,6% |
+13,4% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
(13) |
- |
(13) |
10 |
- |
10 |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
119 |
119 |
0 |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat avant impôt |
2 600 |
(155) |
2 755 |
2 829 |
(376) |
3 205 |
(8,1%) |
(14,0%) |
Impôt |
(344) |
176 |
(520) |
(269) |
438 |
(707) |
+27,7% |
(26,5%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
(27) |
(14) |
(13) |
4 |
- |
4 |
ns |
ns |
Résultat net |
2 229 |
7 |
2 222 |
2 564 |
61 |
2 503 |
(13,1%) |
(11,2%) |
Intérêts
minoritaires |
(189) |
(20) |
(169) |
(210) |
(18) |
(192) |
(9,8%) |
(11,8%) |
Résultat net part du Groupe |
2 040 |
(13) |
2 053 |
2 354 |
44 |
2 311 |
(13,3%) |
(11,2%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
65,3% |
|
64,0% |
64,3% |
|
62,0% |
+1,0 pp |
+2,1 pp |
Au quatrième trimestre 2022, le produit
net bancaire sous-jacent s’élève à
9 497 millions d'euros, en hausse de +1,2%, et de
+0,6% à périmètre constant14, par rapport au quatrième trimestre
2021, grâce à une activité soutenue dans tous les métiers, et
malgré les effets marché défavorables sur les activités de stock.
Les charges d’exploitation sous-jacentes hors
fonds de résolution unique
(FRU) sont en hausse de +4,6% au
quatrième trimestre 2022, pour s’établir à 6
080 millions d’euros (+3,9% à périmètre constant), sous
l’effet notamment de l’accompagnement du développement des métiers
et des dépenses IT, mais aussi de la hausse des rémunérations dans
un contexte inflationniste. Au global, le Groupe affiche une
hausse, de +2,1 points de pourcentage du coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU,
celui-ci s’établissant à 64,0% sur le quatrième trimestre 2022. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
est en baisse de -4,2% à 3 416 millions d’euros par
rapport au quatrième trimestre 2021.
Le coût du risque de crédit est
en hausse, à -753 millions d’euros (dont
-50 millions d’euros de coût du risque sur encours sains
(niveau 1 et 2), -741 millions d’euros de coût du risque
avéré (niveau 3), notamment du fait d’un dossier spécifique, + 38
millions d’euros de risques autres correspondant principalement à
des reprises de provisions juridiques), soit une hausse de +62,2%
par rapport au quatrième trimestre 2021. Les niveaux de
provisionnement ont été déterminés en tenant compte de plusieurs
scénarios économiques pondérés, comme lors des précédents
trimestres, et en appliquant des ajustements forfaitaires sur des
portefeuilles sensibles. Les scénarios économiques pondérés du
quatrième trimestre tiennent compte de la dégradation des
perspectives économiques, avec notamment une révision à la baisse
des hypothèses de croissance du PIB. Le
coût du risque sur encours15
sur
quatre trimestres glissants
atteint 25
points de base, soit l’hypothèse
du plan de moyen terme. Il atteint
27 points de base en vision trimestrielle
annualisée16.
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à
2 755 millions d'euros,
en baisse de -14,0% par rapport au quatrième trimestre 2021. Le
résultat avant impôt sous-jacent intègre la contribution des
sociétés mises en équivalence pour 105 millions d’euros
(en hausse de +13,4%) ainsi que le résultat net sur autres actifs
qui atteint -13 millions d’euros ce trimestre. La
charge d’impôt sous-jacente est
en baisse
de
-26,5% sur la
période. Le résultat net sous-jacent avant déduction des
minoritaires est en baisse de -11,2% pour s’établir à
2 222 millions d’euros. Les intérêts minoritaires
baissent de -11,8%. Enfin, le
résultat net part du Groupe sous-jacent, à 2
053 millions d’euros ressort en baisse de -11,2% par rapport
au quatrième trimestre 2021.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole 2022 et 2021
En m€ |
2022publié |
Eléments spécifiques |
2022sous-jacent |
2021publié |
Eléments spécifiques |
2021sous-jacent |
∆ 2022/2021publié |
∆ 2022/2021sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
38 162 |
480 |
37 682 |
36 822 |
92 |
36 730 |
+3,6% |
+2,6% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(23 650) |
(174) |
(23 476) |
(22 602) |
(347) |
(22 255) |
+4,6% |
+5,5% |
FRU |
(803) |
- |
(803) |
(479) |
185 |
(664) |
+67,6% |
+20,9% |
Résultat brut d'exploitation |
13 709 |
306 |
13 403 |
13 741 |
(70) |
13 812 |
(0,2%) |
(3,0%) |
Coût du risque
de crédit |
(2 893) |
(195) |
(2 698) |
(2 193) |
(344) |
(1 849) |
+31,9% |
+45,9% |
Sociétés mises
en équivalence |
419 |
(8) |
427 |
392 |
5 |
387 |
+7,1% |
+10,5% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
28 |
- |
28 |
(27) |
(15) |
(12) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
497 |
497 |
0 |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat avant impôt |
11 264 |
103 |
11 161 |
12 409 |
73 |
12 337 |
(9,2%) |
(9,5%) |
Impôt |
(2 508) |
59 |
(2 567) |
(2 463) |
616 |
(3 079) |
+1,8% |
(16,6%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
116 |
80 |
36 |
6 |
3 |
3 |
x 19,3 |
x 13,2 |
Résultat net |
8 873 |
242 |
8 630 |
9 953 |
692 |
9 261 |
(10,9%) |
(6,8%) |
Intérêts
minoritaires |
(729) |
(7) |
(722) |
(852) |
(104) |
(748) |
(14,5%) |
(3,6%) |
Résultat net part du Groupe |
8 144 |
236 |
7 909 |
9 101 |
589 |
8 512 |
(10,5%) |
(7,1%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
62,0% |
|
62,3% |
61,4% |
|
60,6% |
+0,6 pp |
+1,7 pp |
Sur l’ensemble de
l’année 2022, le
résultat net part du Groupe publié est de 8
144 millions d'euros, contre 9 101 millions d'euros
pour l’année 2021, soit une baisse de -10,5%. Pour mémoire, l’année
2021 est caractérisée par un effet de base sur le résultat net part
du groupe, celui-ci intégrant en effet +473 millions d’euros au
titre du badwill et du DTA hors bilan de Creval17. Hors cet effet,
la baisse du résultat net part du Groupe publié serait limitée à
-5,6%.
Les éléments spécifiques de l’année 2022
comprennent les éléments spécifiques des Caisses régionales sur
l’année 2022 détaillés dans la section Caisses régionales et les
éléments spécifiques de Crédit Agricole S.A. sur l’année 2022,
détaillés dans la section Crédit Agricole S.A.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 7
909 millions d'euros,
en baisse de -7,1% par rapport à l’année 2021.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de
+2,6% par rapport à 2021. A
périmètre constant18, le produit net bancaire sous-jacent a cru de
+1.5%. Cette hausse des revenus s’explique notamment par le
dynamisme de l’activité des métiers, qui a compensé l’impact de
l’effet marché sur les métiers de stock et le pincement des marges
nettes d’intérêt dans un contexte de hausse rapide des taux. Plus
précisément, pour le pôle Banque de Proximité, les revenus sont
stables (-0,5% par rapport à 2021) sur le marché français avec des
commissions dynamiques mais une marge nette d’intérêts en baisse,
la hausse du coût de refinancement étant partiellement compensée
par le repricing progressif des actifs ; en banque de
proximité à l’international en Italie les revenus sont soutenus par
la hausse des taux sur le stock et la production et la croissance
des commissions perçues ; en banque de proximité à
l’international en Pologne et en Egypte les revenus sont soutenus
par le contexte de hausse de taux. Pour le pôle Gestion de
l’Épargne et Assurance, l’évolution des revenus des assurances
reflète la hausse du prélèvement sur la marge financière et la
reprise de provisions techniques. En parallèle, la banque privée a
bénéficié de la hausse des taux et de la diversification du mix
produit. A l’inverse, les revenus de la gestion d’actifs ont
souffert des effets marchés, pénalisant les commissions de gestion
et les commissions de surperformance. Dans le pôle Grande
clientèle, les revenus de la banque de financement et
d’investissement ont bénéficié du renforcement des positions
commerciales notamment en crédit syndiqués et émissions
obligataires, et les revenus des services financiers aux
institutionnels ont été soutenus par le dynamisme de la marge nette
d’intérêts. Le pôle des Services Financiers Spécialisés est
caractérisé par des revenus dynamiques en leasing et des revenus en
crédit à la consommation portés par une production commerciale
dynamique compensant la contraction des marges.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont en croissance de +5,5 % par
rapport à l’année 2021, sous l’effet notamment de l’accompagnement
du développement des métiers et des dépenses IT, ainsi que de la
hausse des rémunérations, et de +4,1% à périmètre constant. Le
coefficient d’exploitation hors FRU sur l’année 2022 s’établit
ainsi à 62,3 % en hausse de +1,7 point de pourcentage par
rapport à celui de l’année 2021. Le FRU s’élève à 803 millions
d’euros en 2022, en hausse de +20,9 % par rapport à 2021. À
noter que la restitution d’un trop-versé sur l’exercice 2016-2020 a
été comptabilisée en éléments spécifiques au premier trimestre 2021
pour +185 millions d’euros. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent atteint ainsi
13 403 millions d’euros, en baisse de -3,0 % par
rapport à 2021.
Le coût du risque sur l’année
est en hausse, à -2 698 millions d’euros (dont
-959 millions d’euros de coût du risque sur encours sains
(niveau 1 et 2), -1831 millions d’euros de coût du risque
avéré (normalisation du coût du risque de niveau 3), et + 93
millions d’euros de risques autres correspondant principalement à
des reprises de provisions juridiques), soit une hausse de +45,9%
par rapport à 2021.
Au 31 décembre 2022, les indicateurs de risque
confirment la qualité de l’actif du groupe
Crédit Agricole et du niveau de couverture de ses risques.
Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt orienté habitat
(46% des encours bruts) et entreprises (33% des encours bruts). Le
stock de provisions s’élève à 19,9 milliards d’euros à fin décembre
2022 (dont 10,5 milliards d’euros pour les Caisses régionales),
dont 42% de provisions sur encours sains (48% pour les Caisses
régionales). Le stock de provisions sur encours sains a augmenté,
au niveau du Groupe, de +2,9 milliards d’euros depuis le quatrième
trimestre 2019. La gestion prudente de ce stock de provisions
permet au Groupe Crédit Agricole de présenter l’un des meilleurs19
taux de couverture global des créances douteuses (à 82,9% à fin
décembre 2022) parmi les grandes banques européennes.
Le résultat net sur autres
actifs s’établit à 28 millions en 2022 contre -
12 millions d’euros en 2021 qui intégrait essentiellement la
déconsolidation de la filiale algérienne de Crédit Agricole
CIB.
Le résultat sous-jacent avant impôt,
activités cédées et minoritaires ressort en baisse de
-9,5 %, à 11 161 millions d’euros.
La charge d’impôt est de 2 567 millions
d’euros, en baisse de -16,6 %, avec un taux d’impôt
effectif sous-jacent
s’établissant à
23,9%, en baisse de -
1,9 point de pourcentage comparé à 2021. Le résultat
net avant minoritaires affiche ainsi une baisse de
-6,8 %.
Les intérêts minoritaires
s’établissent à - 722 millions d’euros en 2022, soit en
baisse de -3,6 % en parallèle de la baisse du résultat
sous-jacent avant impôt, activités cédées et minoritaires.
Le résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit ainsi à 7 909 millions d’euros en baisse de –
7,1%.
Caisses régionales
L’activité des
Caisses régionales est dynamique en 2022.
La conquête brute
progresse de +1 183 000
nouveaux clients (270 600 nouveaux clients au quatrième
trimestre) et le fonds de commerce croît de
+215 800 nouveaux clients depuis le début de l’année.
La part des clients utilisant les outils digitaux
augmente et s’élève à 73,7%20 (+2,5 points de pourcentage
par rapport à fin décembre 2022) et le nombre de signatures en
ligne21 augmente de +85% entre le quatrième trimestre 2022 et le
quatrième trimestre 2021.
La production de
crédit est en
hausse ce trimestre (+2,5% par rapport au quatrième
trimestre 2021), tirée en grande partie par les marchés
spécialisés22 (+7,3% par rapport au quatrième trimestre 2021), et
dans une moindre mesure par l’habitat (+1,1% par rapport au
quatrième trimestre 2021). Par ailleurs, depuis le troisième
trimestre 2022, le taux moyen client à la réalisation23 des crédits
est supérieur au taux moyen du stock. Le taux à la production 24
des crédits habitat est en hausse de 33 pb en comparaison à celui
du troisième trimestre 2022. Les encours de
crédits atteignent 631 milliards d’euros à fin
décembre 2022, en hausse sur l’année de +5,9%, dont +10,1% sur le
marché des entreprises.
Les encours de collecte globale
sont en hausse de +1,8% sur un an, et atteignent 854,9 milliards
d’euros à fin décembre 2022. Cette croissance est portée par les
encours de collecte bilan, qui atteignent 576,7 milliards d’euros à
fin décembre 2022, en progression de +4,1% par rapport à fin
décembre 2021 (dont + 11,6% sur les livrets et +0,5% sur les dépôts
à vue). Les encours de collecte hors-bilan atteignent 278 milliards
d’euros, en baisse de -2,6% sur un an du fait de la baisse des
marchés boursiers sur l’année, mais en hausse de +2,6% au quatrième
trimestre.
Au quatrième
trimestre 2022,
le produit net bancaire
sous-jacent des Caisses régionales atteint
3 428 millions d’euros, en baisse de -4,7% par
rapport au quatrième trimestre 2021 en lien avec un PNB de
portefeuille impacté par des effets marchés défavorables et une
légère baisse de la marge d’intermédiation. Les
charges
d’exploitation
hors FRU progressent de +5,5%.
Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent ressort en baisse de - 23,6%. Le coût du
risque est en hausse en comparaison avec
le quatrième trimestre 2022 et s’élève à
307 millions d’euros, en raison d’une dotation de -219
millions d’euros sur les risques avérés (Stage 3) en lien avec le
passage en défaut d’un dossier spécifique. La contribution des
Caisses régionales au RNPG
sous-jacent du Groupe s’établit
par conséquent à 510 millions d’euros, en baisse de
-42,1% par rapport au quatrième trimestre 2021.
Sur l’ensemble
de l’année 2022, le
produit net bancaire sous-jacent est en légère baisse
(-1,7%) par rapport à l’année 2021 (en hausse de +0,6% en vision
publiée) et en hausse de +2,6% par rapport à 2019, en raison du PNB
de portefeuille impacté défavorablement par des effets
marchés ; malgré une bonne dynamique sur les commissions
(+3,1% par rapport à 2021). La marge d’intermédiation est en baisse
en comparaison à 2021 (en hausse en vision publiée, en intégrant la
provision pour épargne logement de 411 millions d’euros).
Les charges d’exploitation hors
FRU progressent de +4,3% en sous-jacent, le FRU s’élevant
à -156 millions d’euros (+9,7%) et le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en baisse de -13,1%.
Le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
s’établit à 68,1%, en hausse de +3,9 points de pourcentage par
rapport à 2021 ; en intégrant aux revenus le montant du
dividende de Crédit Agricole S.A. perçu par les Caisses régionales
au deuxième trimestre 2022 à savoir 1 652 millions d’euros, le
coefficient d’exploitation s’élève à 60,8%. Le coût du risque
sous-jacent est en hausse de +87,7%, et s’établit à 1 136 millions
d’euros, en raison d’une augmentation des provisions de prudence
sur encours sains (Stage 1 & 2) pour -689 millions d’euros et
d’une augmentation du risque avéré en lien avec le passage en
défaut d’un dossier spécifique au quatrième trimestre 2022.
Le coût du risque sur encours sur
quatre trimestres glissants reste faible à 19
points de base ; le taux de créances douteuses est
bas à 1,7% et le taux de couverture s’élève à 99,0% à
fin septembre 2022.
La contribution des Caisses régionales au
RNPG sous-jacent du Groupe
s’élève à 2 372 millions d’euros sur l’année 2022, en baisse de
-22,7% en comparaison à 2021 et en hausse de +2,62% par rapport à
2019. La contribution des Caisses régionales au RNPG
publié du Groupe atteint 2 630 millions d’euros, en
baisse de -17,4% par rapport à 2021 et en baisse de -8,7% par
rapport à 2019.
Les éléments spécifiques
au quatrième trimestre 2022 ont eu un impact
négatif sur le RNPG publié des Caisses régionales
pour un montant de -48 millions d’euros (impact négatif du
retraitement des coûts de restructuration de CAGIP pour -22
millions d’euros, et impact négatif du don pour l’illettrisme pour
un montant de -26 millions d’euros). Au quatrième trimestre 2021,
les éléments spécifiques ont eu un impact positif de +60 millions
d’euros sur le RNPG publié des Caisses régionales (impact positif
de la provision pour épargne logement de +60 millions d’euros).
Les éléments spécifiques
sur l’année 2022 ont eu un impact positif sur le
RNPG publié des Caisses
régionales de +257 millions d’euros (impact positif de la provision
pour épargne logement pour un montant de +306 millions d’euros,
impact négatif des coûts de restructuration de CAGIP pour un
montant de -22 millions d’euros, et impact négatif du don pour
l’illettrisme pour un montant de -26 millions d’euros).
Les éléments spécifiques sur
l’année 2021 ont un impact positif sur le RNPG
publié des Caisses régionales pour un montant de +116
millions d’euro (impact positif de la provision pour épargne
logement pour un montant de +85 millions d’euros, impact positif de
corrections sur la contribution au FRU pour un montant de +55
millions d’euros).
Crédit Agricole S.A.
Résultats
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le 8
février 2023, a examiné les comptes du quatrième trimestre et
de l’année 2022.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T4-2022 et au
T4-2021
En
m€ |
T4-22publié |
Eléments spécifiques |
T4-22sous-jacent |
T4-21publié |
Eléments spécifiques |
T4-21sous-jacent |
∆ T4/T4publié |
∆ T4/T4sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
5 969 |
(63) |
6 032 |
5 815 |
36 |
5 779 |
+2,7% |
+4,4% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 561) |
(20) |
(3 541) |
(3 720) |
(297) |
(3 423) |
(4,3%) |
+3,4% |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat
brut d'exploitation |
2 408 |
(83) |
2 491 |
2 094 |
(261) |
2 356 |
+15,0% |
+5,7% |
Coût du risque de
crédit |
(443) |
- |
(443) |
(647) |
(319) |
(328) |
(31,5%) |
+35,1% |
Sociétés mises en
équivalence |
80 |
(8) |
88 |
82 |
- |
82 |
(2,0%) |
+7,9% |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
(10) |
- |
(10) |
(9) |
- |
(9) |
+12,1% |
+12,1% |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
119 |
119 |
0 |
ns |
(100,0%) |
Résultat
avant impôt |
2 035 |
(91) |
2 126 |
1 640 |
(461) |
2 100 |
+24,1% |
+1,2% |
Impôt |
(224) |
160 |
(384) |
9 |
462 |
(453) |
ns |
(15,2%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
(27) |
(14) |
(13) |
4 |
- |
4 |
ns |
ns |
Résultat
net |
1 784 |
55 |
1 729 |
1 652 |
1 |
1 651 |
+8,0% |
+4,7% |
Intérêts
minoritaires |
(228) |
(30) |
(198) |
(224) |
(8) |
(216) |
+1,6% |
(8,3%) |
Résultat
net part du Groupe |
1 557 |
25 |
1 531 |
1 428 |
(7) |
1 435 |
+9,0% |
+6,7% |
Bénéfice
par action (€) |
0,49 |
0,01 |
0,48 |
0,46 |
(0,00) |
0,46 |
+6,5% |
+4,1% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
59,7% |
|
58,7% |
64,0% |
|
59,2% |
-4,3 pp |
-0,5 pp |
Au quatrième
trimestre
2022, le
résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
1 557
millions d’euros, soit une hausse de +9,0%
par rapport au quatrième trimestre 2021.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre ont un impact cumulé de +25 millions d’euros en résultat
net part du groupe, ils comprennent des éléments comptables
récurrents pour un impact de -45 million d’euros en résultat net
part du Groupe. Il s’agit des éléments suivants : les éléments
de volatilité comptable récurrents en
produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment), la partie spread émetteur de
la FVA, et le secured lending pour -18 millions d’euros
en résultat net part du Groupe, et la
couverture de portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
-28 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. A ceux-ci
s’ajoutent les éléments non récurrents pour un impact de +70
millions d’euros en résultat net part du Groupe. Ils comprennent le
gain fiscal Affrancamento-Reallineamento en banque de proximité à
l’international pour un impact de +114 millions d’euros en résultat
net part du Groupe, des coûts de transformation dans le cadre de
l’accord entre Crédit Agricole Consumer Finance et Stellantis pour
-16 millions d’euros en résultat net part du Groupe, des coûts de
transformation de CAGIP avec un impact de -13 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, ainsi que le déclassement IFRS5 actif
en cours de cession de Crédit du Maroc avec un impact de -14
millions d’euros en résultat net part du groupe.
Les éléments spécifiques
du quatrième trimestre
2021 avaient un impact cumulé de -7 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. Ils comprenaient les éléments de
volatilité comptable récurrents en produit net bancaire,
à savoir le DVA (Debt Valuation Adjustment, soit les
gains et pertes sur instruments financiers liés aux variations du
spread émetteur du Groupe) pour +1 million d’euros en
résultat net part du Groupe, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
3 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la provision
Epargne logement pour +22 millions d’euros en résultat net part du
Groupe. A ces éléments récurrents, s’ajoutaient des éléments
comptabilisés dans les résultats de CA Italia au titre de
Creval : finalisation de l’enregistrement du badwill net pour
90 millions d’euros en résultat net part du groupe, enregistrement
d’impôts différés actifs (IDA) hors-bilan pour 80 millions d’euros
en résultat net part du groupe, des frais de mise à niveau des
infrastructures technologiques et de migration IT pour Creval, à
hauteur de -12 millions d’euros en résultat net part du groupe, et
d’autres ajustements divers sur Creval pour -11 millions d’euros en
résultat net part du groupe. A ces éléments s’ajoutaient des
actions d’amélioration de la qualité des actifs de CA Italia,
incluant l’impact de la cession d’un portefeuille brut de 1,5Mds€
et des provisions complémentaires sur le portefeuille de CA Italia
pour -161 millions d’euros en résultat net part du groupe, le
lancement d’un plan RH Next Generation pour CA Italia et le plan de
sauvegarde pour l’emploi associé pour -97 millions d’euros en
résultat net part du groupe, la contribution exceptionnelle au plan
de sauvegarde des banques Italiennes pour -13 millions en
résultat net part du groupe, et les gains
« Affrancamento » liés à des dispositions fiscales
exceptionnelles en Italie pour la revalorisation extra-comptable
des écarts d’acquisition et leur amortissement pour 45 millions
d’euros en résultat net part du Groupe au titre de CA Italia. Sont
également comptabilisés en éléments spécifiques les coûts
d’acquisition Lyxor pour -8 millions d’euros en résultat net part
du groupe en gestion d’actifs, les coûts de transformation liés au
projet Turbo, plan de transformation et d’évolution de Caceis pour
-12 millions d’euros en résultat net part du groupe en services
financiers aux institutionnels, et enfin les gains « Affrancamento
» en services financiers spécialisés au titre d’AGOS pour +66
millions d’euros en résultat net part du Groupe.
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent25 s’établit à 1
531 millions d’euros,
en hausse de +6,7% au quatrième trimestre 2022 par rapport au
quatrième trimestre 2021. Le quatrième trimestre 2022 constitue
ainsi le meilleur quatrième trimestre sous-jacent de Crédit
Agricole SA depuis sa cotation.
Au quatrième trimestre 2022, les revenus
sous-jacents atteignent 6 032 millions d’euros, et
sont en forte hausse (+4,4%) par rapport à un quatrième trimestre
2021 déjà excellent. Cette croissance est portée par tous les pôles
métiers (+11,0% pour les revenus des pôles métier hors AHM). Cette
croissance des revenus au quatrième trimestre 2022 s’inscrit dans
la ligne de la croissance régulière des revenus trimestriels de
Crédit Agricole S.A. depuis 5 ans, grâce à la diversité des
métiers.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU s’établissent à
3 541 millions d’euros au quatrième trimestre 2022, en hausse
de 118 millions d’euros, soit +3,4% (et +3,5% pour les charges des
pôles métiers hors AHM). A périmètre constant (intégration de Lyxor
en 2021), cette hausse est ramenée à +2,2% par rapport au quatrième
trimestre 2021 (soit +77 millions d’euros), et à +2,2% (soit +71
millions d’euros) également pour les charges des pôles métiers hors
AHM26. L’effet ciseaux est positif à hauteur de +0,9 point de
pourcentage.
Le coefficient d’exploitation hors
FRU s’établit ainsi à 58,7% au quatrième trimestre 2022,
en amélioration de -0,5 point de pourcentage par rapport au
quatrième trimestre 2021.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
du quatrième trimestre 2022 s’établit à 2 491 millions
d’euros, en hausse de +5,7%. A périmètre constant (intégration de
Lyxor en 2021), cette hausse est de +5,0% par rapport au quatrième
trimestre 2021, et +20,3% pour les pôles métiers hors AHM.
Au 31 décembre 2022, les indicateurs de risque
confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté habitat (27% des encours bruts) et entreprises (46% des
encours bruts de Crédit Agricole S.A.). Le taux de créances
douteuses demeure toujours bas à 2,7%. Le taux de couverture27,
élevé, à 70,0%, est en baisse de
-3,2 points de pourcentage sur le trimestre, sous
l’effet du passage en défaut d’un dossier spécifique sur le
trimestre, avec un ajustement limité du coût du risque, compte tenu
du provisionnement des créances quand elles étaient comptabilisées
en encours sains. Le stock total de
provisions s’établit à 9,3 milliards d’euros
pour Crédit Agricole S.A., stable par rapport à fin septembre 2022.
Sur ce stock de provisions, 35% sont liés au provisionnement des
encours sains. Le stock de provisions pour encours sains est en
hausse de +1,3 milliard d’euros par rapport au quatrième trimestre
2019.
Le coût du risque est en
dotation nette de -443 millions d’euros
(+35,1%/-115 millions d’euros par rapport au quatrième
trimestre 2021 qui s’élevait à -328 millions d'euros). La
charge de -443 millions d’euros sur le quatrième trimestre
2022 se décompose en une reprise de provisions sur encours sains
(niveau 1&2) pour + 53 millions d’euros (contre
une dotation de -20 millions d’euros au quatrième
trimestre 2021), un provisionnement des risques avérés
(niveau 3) pour -521 millions d’euros (contre -277
millions d’euros au quatrième 2021, hausse liée notamment au
passage en défaut d’un dossier spécifique), et -24 millions d’euros
d’éléments autres correspondant essentiellement à des reprises de
provisions juridiques en banque de marché et d’investissement). Au
quatrième trimestre 2022, le coût du risque sur encours sur quatre
trimestres glissants28 atteint 32 points de base et
36 points de base en vision trimestrielle
annualisée29.
La contribution sous-jacente des
sociétés mises en équivalence
ressort à 88 millions d’euros au quatrième trimestre 2022
en hausse de +7,9% par rapport au quatrième trimestre 2021. Le
résultat net sur autres actifs s’établit à
- 10 millions d’euros au quatrième trimestre 2022,
stable par rapport au quatrième trimestre 2021 à -9 millions
d’euros.
Le résultat
sous-jacent30 avant
impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi en
hausse de +1,2%, à 2 126 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 18,8% (-3,6 point de pourcentage par rapport au
quatrième trimestre 2021 et la charge d’impôt sous-jacente est de
-384 millions d’euros, en baisse de -15,2%. Le résultat
net sur activité arrêtées s’établit à -13 millions d’euros, contre
+4 millions d’euros au quatrième trimestre 2021. Le
résultat net avant minoritaires
affiche donc une hausse de +4,7%. Les intérêts
minoritaires s’établissent à
-198 millions d’euros au quatrième trimestre 2022, en
baisse de -8,3%.
Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en hausse de +6,7% par rapport au
quatrième trimestre 2021 à 1 531 millions d'euros.
Le bénéfice par action
sous-jacent sur le quatrième trimestre 2022 atteint
0,48
€, il est en hausse de +4,1% par rapport au
quatrième trimestre 2021.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. en 2022 et en
2021
En
m€ |
2022publié |
Eléments spécifiques |
2022sous-jacent |
2021publié |
Eléments spécifiques |
2021sous-jacent |
∆ 2022/2021publié |
∆ 2022/2021sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
23 801 |
68 |
23 733 |
22 657 |
7 |
22 651 |
+5,0% |
+4,8% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(13 932) |
(110) |
(13 822) |
(13 429) |
(347) |
(13 082) |
+3,7% |
+5,7% |
FRU |
(647) |
- |
(647) |
(392) |
130 |
(522) |
+65,2% |
+24,0% |
Résultat brut d'exploitation |
9 222 |
(42) |
9 264 |
8 836 |
(210) |
9 047 |
+4,4% |
+2,4% |
Coût du risque
de crédit |
(1 746) |
(195) |
(1 551) |
(1 576) |
(344) |
(1 232) |
+10,8% |
+25,9% |
Sociétés mises
en équivalence |
371 |
(8) |
379 |
373 |
5 |
368 |
(0,6%) |
+3,0% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
15 |
- |
15 |
(51) |
(15) |
(36) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
497 |
497 |
0 |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat avant impôt |
7 862 |
(245) |
8 107 |
8 080 |
(67) |
8 147 |
(2,7%) |
(0,5%) |
Impôt |
(1 662) |
150 |
(1 812) |
(1 236) |
640 |
(1 876) |
+34,5% |
(3,4%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
116 |
80 |
36 |
5 |
3 |
2 |
ns |
ns |
Résultat net |
6 316 |
(15) |
6 331 |
6 849 |
577 |
6 273 |
(7,8%) |
+0,9% |
Intérêts
minoritaires |
(880) |
(17) |
(863) |
(1 005) |
(130) |
(876) |
(12,5%) |
(1,5%) |
Résultat net part du Groupe |
5 437 |
(32) |
5 468 |
5 844 |
447 |
5 397 |
(7,0%) |
+1,3% |
Bénéfice par action (€) |
1,68 |
(0,01) |
1,69 |
1,84 |
0,15 |
1,69 |
(8,5%) |
+0,3% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
58,5% |
|
58,2% |
59,3% |
|
57,8% |
-0,7 pp |
+0,5 pp |
Sur
l’année 2022,
le résultat net part du Groupe publié est de 5
437 millions d'euros, contre
5 844 millions d'euros sur l’année 2021, soit
une baisse de -7,0%.
Les éléments spécifiques pour
l’année 2022
ont un effet négatif de
-32 millions d’euros
sur le résultat net part du Groupe publié.
S’ajoutant aux éléments du quatrième trimestre déjà mentionnés
supra, les éléments des neuf premiers mois 2022 ont un effet
négatif de -57 millions d’euros sur le résultat net part du Groupe
publié et comprennent les éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA, FVA et secured lending pour +4
millions d'euros, les couvertures de portefeuilles de prêts en
Grandes clientèles pour +43 millions d'euros. A cela s’ajoutent la
provision pour risques de fonds propres Ukraine pour -195 millions
d’euros, la plus-value de cession de La Médicale pour +101 millions
d’euros, les variations de la provision Epargne Logement pour +63
millions d’euros, les coûts d’intégration de Lyxor et de Creval
pour -46 millions d’euros, la provision exceptionnelle sur les
moratoires en Pologne pour -17 millions d’euros, ainsi que le
déclassement du Crédit du Maroc en actifs en cours de cession pour
-10 millions d’euros.
Les éléments spécifiques pour
l’année 2021 ont eu un effet
positif de +447 millions d’euros sur le résultat net part du Groupe
publié avec les éléments de volatilité comptable récurrents, à
savoir le DVA pour +4 millions d'euros, les couvertures de
portefeuilles de prêts en Grandes clientèles pour -12 millions
d'euros et les variations de la provision Epargne Logement pour +15
millions d’euros. A cela s’ajoutaient les éléments suivants : le
trop versé des contributions au titre du FRU sur les exercices à
2016 à 2020 pour +130 millions d’euros, des gains
« Affrancamento » liés à des dispositions fiscales
exceptionnelles en Italie pour la revalorisation extra-comptable
des écarts d’acquisition et leur amortissement pour +222 millions
d’euros en résultat net part du groupe dans les pôles BPI (+73
millions d’euros), GEA (+78 millions d’euros) et SFS (+71 millions
d’euros) ; un badwill lié à l’acqusition de Credit
Valtellinese pour +376 millions, le DTA hors bilan Creval pour +80
millions d’euros, un provisionnement complémentaire des encours
sains des créances Creval pour -19 millions d’euros, des frais
d’acquisition et d’intégration de Credito Valtellinese pour -24
millions d’euros, d’autres ajustements Creval pour -11 millions
d’euros. A ceci s’ajoutaient les coûts du Plan RH Next Generation
CA Italia (PSE) pour -97 millions d’euros, la contribution
exceptionnelle au plan de sauvegarde des banques Italiennes pour
-13 millions d’euros, une cessions de créances et un
provisionnement complémentaire du portefeuille de CA Italia pour
-161 millions d’euros. Ont enfin été comptabilisés en éléments
spécifiques les impacts des activités de gestion de fortune à Miami
et au Brésil en cours de cession pour +2 millions d’euros au sein
du métier Gestion de fortune, le déclassement en actifs en cours de
cession (IFRS 5) de CA Serbie pour -4 millions d’euros, , les coûts
d’intégration de Kas Bank et S3 par CACEIS pour -2 millions
d’euros, les coûts d’acquisition de Lyxor pour -8 millions d’euros,
les coûts de transformation liés au projet Réseau LCL Nouvelle
génération de regroupement d’agences chez LCL pour -9 millions
d’euros, et les coûts liés au projet Turbo, plan de transformation
et d’évolution de CACEIS pour -23 millions d’euros, ,
Hors éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 5 468 millions d'euros, en hausse de
+1,3% par rapport à l’année 2021.
Le bénéfice par action sous-jacent
atteint
1,69 euro par action
en 2022, stable par rapport à
2021.
Le RoTE31
sous-jacent, calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé32 et de charges IFRIC linéarisées sur
l’année, net des coupons annualisés
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) et retraité de certains
éléments volatiles comptabilisé en capitaux propres (dont réserves
latentes), atteint
12,6%
sur en
2022, -0,4 point de pourcentage
par rapport à 2021. En 2022, le RoTE31 sous-jacent de Crédit
Agricole S.A. est supérieur de plus de 2,5 points de pourcentage à
celui d’un échantillon de 10 banques européennes33.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de
+4,8%
par rapport à l’année 2021, avec une progression des revenus
sur tous les pôles (hausse de +6,5% dans les pôles métiers, hors
AHM), et ce, malgré des effets de marché défavorables qui impactent
les activités de stocks, et plus particulièrement le pôle Gestion
de l’épargne et de l’assurance. Hors AHM et à effet périmètre
constant, les revenus des métiers sont aussi en hausse de +4,6% sur
l’année 2022. La hausse des revenus s’explique ainsi par le
dynamisme de l’activité des métiers. Pour le pôle Gestion de
l’Épargne et Assurance, l’évolution des revenus des assurances
reflète la hausse du prélèvement sur la marge financière et la
reprise de provisions techniques. En parallèle, la banque privée a
bénéficié de la hausse des taux et de la diversification du mix
produit. A l’inverse les revenus de la gestion d’actifs ont
souffert des effets marchés, pénalisant les commissions de gestion
et les commissions de surperformance, bien que les revenus se
soient redressés de +4,4% au quatrième trimestre par rapport au
troisième trimestre 2022. Dans le pôle Grande clientèles, les
revenus de la banque de financement et d’investissement ont
bénéficié du renforcement de ses positions commerciales notamment
en crédits syndiqués et émissions obligataires. Les revenus des
services financiers aux institutionnels ont été soutenus par la
marge nette d’intérêts venant compensant les effets marchés sur les
encours. Dans le pôle des Services Financiers Spécialisés, les
revenus en crédit à la consommation ont été soutenus par une
production commerciale dynamique compensant la contraction des
marges, les revenus de leasing et factoring ont été portés par le
fort niveau de chiffre d’affaires factoré. En Banque de Proximité,
les revenus en banque de proximité en France ont bénéficié du fort
dynamisme des commissions. La marge nette d’intérêt est restée
stable, le repricing progressif des actifs venant compenser la
hausse du coût de refinancement. En banque de proximité à
l’international en Italie les revenus sont soutenus par la hausse
des taux et la croissance des commissions perçues ; en banque
de proximité à l’international hors Italie, les revenus sont tirés
par marge nette d’intérêt avec la hausse des taux notamment en
Pologne et en Egypte. Dans le pôle Activités Hors Métiers, les
revenus sont en baisse en lien avec l’effet de l’inflation sur
l’ALM, et avec les éliminations des titres intragroupes souscrits
par Predica et Amundi, et la fin de la période de surbonification
du TLTRO.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont en croissance de +5,7% par rapport à
l’année 2021. A périmètre constant34, les charges d’exploitation
des métiers (i.e. hors AHM) sont en hausse de +3,0% (soit +377
millions d’euros). Cette hausse, qui permet d’accompagner le
développement des métiers, s’explique par un effet change de +110
millions d’euros ; par l’augmentation des investissements et
des frais informatiques de l’ordre de +190 millions d’euros; et
enfin par la hausse de la masse salariale de l’ordre de +130
millions d’euros, intégrant notamment la prime de partage de la
valeur à hauteur de +28 millions d’euros. A périmètre constant, la
croissance des revenus des métiers étant supérieure à celle des
charges, l’effet ciseaux est positif en 2022 à +1,6 point de
pourcentage. Les charges de AHM sont en hausse de +76 millions
d’euros en lien avec la volatilité des opérations intragroupe avec
les Caisses régionales au premier trimestre 2022.
Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU de l’année 2022 s’établit à
58,2%. Le coefficient d’exploitation est donc inférieur au plafond
fixé par le Plan Moyen Terme de 60% chaque année. Depuis 2017, le
coefficient d’exploitation35 de Crédit Agricole S.A. reste
inférieur de plus de 6 points de pourcentage à celui d’un
échantillon de 10 banques européennes36.
Le FRU sous-jacent sur l’année 2022 s’élève à
647 millions d’euros, en hausse de + 24,0 % par
rapport à 202137. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent atteint ainsi 9 264 millions d’euros, en
hausse de +2,4%.
Enfin, le
coût du risque sous-jacent
atteint -1 551 millions d’euros et affiche une hausse sur la
période (+25,9% / -320 millions d’euros) contre -1
232 millions d'euros sur l’année 2021. Cette hausse
en 2022 tient à l’augmentation du provisionnement des
encours sains de 113 millions d’euros (155 millions
d’euros en 2021 vs 268 millions d’euros en 2022), en lien notamment
avec le provisionnement faisant suite au déclenchement de la guerre
Ukraine/Russie sur le premier trimestre 202238 (provisions de
419 millions d’euros sur encours sains en 2022, auxquels il
convient d’ajouter 270 millions passés en 2022 sur des dossiers en
défaut); Elle intègre ainsi aussi la hausse de 374 millions d’euros
du provisionnement du risque avéré qui se normalise après une année
de coût du risque avéré très bas, passant de 993 millions d’euros
en 2021 à 1 367 millions d’euros en 2022 (moyenne
trimestrielle 2022 comparable à celle de 2019). Le risque avéré sur
2022 intègre un impact de la guerre en Ukraine dès le premier
trimestre et l’impact d’un dossier spécifique au quatrième
trimestre. Cette augmentation est compensée par des reprises sur
autres risques de 168 millions d’euros correspondant à des reprises
de provisions en 2022 pour risques juridiques sur la banque de
financement et d’investissement vs des dotations en 2021
essentiellement sur l’Italie.
La contribution des sociétés mises en
équivalence ressort en hausse de
+ 3,0 %,
à 379 millions d’euros, avec les partenariats de Services
Financiers Spécialisés comme principaux contributeurs.
Le résultat net sur autres
actifs s’établit à +15 millions en 2022 contre
-36 millions d’euros en 2021. La contribution 2021 provenait
essentiellement de la déconsolidation de la filiale algérienne de
Crédit Agricole CIB.
Le résultat avant impôt, activités
cédées et minoritaires ressort ainsi en légère
baisse de -0,5%, à
8 107 millions d’euros.
La charge d’impôt est de
1 812 millions d’euros, en baisse de -3,4 %, avec un
taux d’impôt effectif sous-jacent à
23,4 %, en
baisse de -0,7 point de pourcentage comparé à 2021. Le
résultat net avant minoritaires affiche ainsi une hausse de
+ 0,9%.
Les intérêts minoritaires
s’établissent à - 863 millions d’euros en 2022, soit en
baisse de -1,5% en parallèle de la baisse du résultat sous-jacent
avant impôt, activités cédées et minoritaires. Le résultat
net part du Groupe sous-jacent augmente de
+ 1,3 % à
5 468 millions
d’euros.
Analyse de l’activité et
des résultats des pôles et métiers de Crédit
Agricole S.A.
Activité du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances
Au quatrième trimestre 2022, l’activité du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances (GEA) a été soutenue, dans des
marchés qui restent difficiles. Les encours s’établissent à
2 415 milliards d’euros, en légère hausse de +0,5% par rapport
à fin septembre 2022. Le trimestre est marqué par une forte
collecte nette positive de +15,3 milliards d’euros, dont +15
milliards d’euros en Gestion d’actifs et +0,3 milliard d’euros en
Gestion de Fortune, ainsi qu’à un effet périmètre de -0,9 milliard
d’euros lié à la cession de Brésil en Gestion de Fortune et un
effet marché et change négatif de -2,1 milliards d’euros.
A fin décembre 2022, les 2 415 milliards
d’euros d’encours gérés sont en baisse de -6,4% sur un an. La
collecte nette est positive, à + 13,2 milliards d’euros
sur l’année 2022, sous l’effet d’un bon niveau de collecte en
produits de trésorerie et en actifs moyen-long terme (MLT), après
un niveau record de collecte en 2021 à +71 milliards d’euros. Sur
l’ensemble de l’année 2022, l’évolution des marchés a contribué
très défavorablement à l’évolution des encours gérés (effet marché
et change à - 182 milliards d’euros sur la période, dont
- 167 milliards d’euros pour la Gestion d’Actifs). Les encours
hors double compte s’élèvent à 2 138 milliards d’euros au
31 décembre 2022, en baisse de - 5,2% par rapport au
31 décembre 2021.
L’activité en
assurances (Crédit Agricole Assurance)
reste dynamique au quatrième trimestre 2022 et le métier poursuit
son développement commercial et sa diversification, en France comme
à l’international. À fin décembre 2022, le chiffre d’affaires
global atteint 35,3 milliards d’euros39, en baisse de -3,1%39 par
rapport à l’année 2021.
Le quatrième trimestre 2022 est marqué pour
Crédit Agricole Assurances (CAA) par plusieurs évènements
importants :
- Signature d’un protocole d’accord
entre Banco BPM et CAA pour la mise en place d’un partenariat de
distribution de long terme en assurance non vie et emprunteur en
Italie
- Lancement du fonds de retraite
professionnelle supplémentaire Crédit Agricole Assurance
Retraite
- Signature d’un
partenariat commercial pour l’assurance automobile avec Mobilize
Financial Services, filiale de Renault Group en assurance
non-vie
En Epargne /
Retraite, l’activité est impactée par
l’environnement économique et financier, avec un chiffre d’affaires
qui atteint 25,4 milliards d’euros39 en baisse de -6,6%39 sur un
an. La collecte brute s’établit à 6,5 milliards d’euros ce
trimestre, avec un taux d’unités de compte record à 44,3% (+6,6
points de pourcentage par rapport au troisième trimestre 2022 et +
2,3 points de pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2021).
La collecte nette est à zéro ce trimestre, la baisse de la collecte
nette des contrats en euro (-1,7 milliard d’euros), entièrement
compensée par la collecte positive en unités de compte (+1.7
milliard d’euros).
Les encours (épargne, retraite
et prévoyance) atteignent 321 milliards d’euros, stables sur 1 an
(-0,5%), avec une part des encours euros en hausse de +1,2% par
rapport à fin décembre 2021. La part des unités de compte dans les
encours gérés s’établit à 25,6%, en hausse de +0,8 point de
pourcentage par rapport à septembre 2022, mais en baisse de -1,2
point de pourcentage sur un an, en lien avec la baisse des marchés
actions.
Le taux de participation aux
bénéfices des contrats en euro de Predica s’élève 2,32% à
fin 2022, en hausse de +106 points de pourcentage par rapport à fin
2021. Enfin, la provision pour participations aux
excédents (PPE40) s’élève à 12 milliards d’euros au 31
décembre 2022 et représente 5,7% du total des encours euros.
En Assurance
dommages, l’activité est dynamique, avec un
chiffre d’affaires qui s’établit à 5,239 milliards d’euros à fin
décembre 2022, en hausse de +8,3%39 par rapport à fin 2021 et à
+9,7%39 par rapport au quatrième trimestre 2021. A fin décembre
2022, le portefeuille de contrats dommages s’élève à près de 15,3
millions41, en progression de +3,5% sur un an39. L’équipement des
particuliers dans les réseaux bancaires du groupe Crédit
Agricole est stable par rapport à fin décembre 2021 pour les
Caisses régionales (42,6%, -0,1 points de pourcentage), en
progression chez LCL (27,1%, +0,5 points de pourcentage), et CA
Italia (21,2%, +2,2 points de pourcentage ; 16,8% en intégrant
la base clientèle de Creval). En plus des activités
traditionnelles (habitation, protection juridique, garantie des
accidents de la vie, auto), la croissance de l’activité d’assurance
dommages a été accentué au quatrième trimestre 2022 par une
nouvelle offre en assurance auto en Italie destinée à protéger les
clients dans toutes les formes de mobilité ainsi que par une offre
d’assurance habitation au tarif unique de 6€ par mois pour les
jeunes locataires, lancée en France, en décembre 2022. Le ratio
combiné s’établit à 98,5%, en dégradation de +2,1 points de
pourcentage sur un an, marqué par plusieurs évènements climatiques
d’envergure en France.
En
prévoyance/emprunteur/collectives, le chiffre
d’affaires du 2022 s’établit à 4,7 milliards d’euros42 en hausse de
+6,4%42 par rapport à 2021 avec une activité en assurance
emprunteur qui reste soutenue par un marché immobilier favorable
(+8%) et une bonne tenue du crédit à la consommation (+6%). Sur le
trimestre, la production est dynamique, avec un chiffre d’affaires
en hausse de +5,5%42
La Gestion d’actifs (Amundi)
affiche un quatrième trimestre résilient, avec une collecte
positive, notamment en produits de trésorerie hors JV et actifs
MLT), dans des marchés qui restent difficiles.
Les encours gérés atteignent 1
904 milliards d’euros à fin décembre 2022 (pour rappel, les encours
Lyxor ont été intégrés pour la première fois 31 décembre 2021 pour
148 milliards d’euros), en légère hausse de +0,5% par rapport au
30 septembre 2022. Sur l’année, les encours sont en baisse de
-7,7%, la collecte positive en actifs MLT ne compensant que
partiellement les effets marchés et change fortement défavorables
sur l’année (-167 milliards d’euros)
Le Retail enregistre un très
bon niveau d’activité dans les réseaux partenaires en France et à
l’International au quatrième trimestre 2022 (+2,6 milliards d’euros
en actifs MLT), notamment en produits structurés et obligataires
qui affichent un bon niveau de collecte depuis le troisième
trimestre 2022. Sur l’année, l’activité est également bien orientée
dans les réseaux, mais surtout tirée par les distributeurs tiers
avec une collecte positive en actifs MLT hors JVs (+6,5 milliards
d’euros).
La collecte sur les
Institutionnels est très positive sur le quatrième
trimestre 2022 (+20,2 milliards d’euros), tirée par les produits de
trésorerie (+17,2 milliards d’euros) et par les actifs MLT hors
Assureurs CA&SG (+8,3 milliards d’euros). Sur l’année 2022, à
noter la très bonne performance des actifs MLT hors JV, qui ne
compense que partiellement la décollecte en produits de
trésorerie.
L’activité dans les JV
asiatiques est positive sur l’année 2022 (+14 milliards
d’euros), tirée par une très forte collecte de la JV indienne qui
maintient sa position de leader sur le marché local. Sur le
trimestre l’activité des JV enregistre une décollecte de -6,2
milliards d’euros principalement liée à la poursuite des sorties
d’institutionnels en Chine dans un contexte économique
adverse.
Amundi Technology poursuit son
développement, notamment en augmentant son nombre de clients (+8
nouveaux clients sur l’année 2022).
En gestion de
fortune43, les encours
gérés s’établissent au total (CA Indosuez Wealth Management et
Banque privée de LCL) à 190 milliards d’euros à fin décembre 2022
(dont 130 milliards d’euros pour Indosuez Wealth Management), et
sont stables par rapport à fin septembre 2022. Pour Indosuez Wealth
Management le trimestre est marqué par un niveau de la collecte
nette très élevé de +0,9 milliards d’euros et par un effet
périmètre de -0,9 milliards d’euros lié à la cession du Brésil
Sur l’année 2022, les encours sont en baisse de
-2,4%, la collecte très élevée de +6,2 milliards d’euros (dont un
niveau record de + 4 milliards d’euros pour Indosuez Wealth
Management) ne compensant que partiellement la baisse des marchés
et l’effet change négatif (-10 milliards d’euros sur l’année
2022).
Résultats du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances
Depuis le 31 décembre 2021, le pôle
Gestion de l’épargne et Assurances (GEA) a connu
plusieurs effets périmètre: la cession de la
Médicale à Generali en juillet 2022 pour Crédit Agricole Assurances
et l’intégration de Lyxor pour Amundi à partir du 1er janvier
2022.
Ainsi, à périmètre courant, au quatrième
trimestre 2022 le pôle GEA réalise un produit net bancaire
sous-jacent de 1 937 millions d’euros, en hausse de
+20,5% par rapport au quatrième trimestre 2021. Outre l’effet
périmètre lié à l’intégration de Lyxor, la hausse est expliquée par
un très bon niveau de revenus en activités d’assurance et en
gestion de fortune. Les charges augmentent de +11,0% à périmètre
courant. Ainsi le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
s’élève à 41,1 %, en baisse de -3,5 points de pourcentage
par rapport au quatrième trimestre 2021. Le résultat brut
d’exploitation s’établit à 1 142 millions d’euros, +28,1% par
rapport au quatrième trimètre 2021. L’impôt est en hausse de
+85,9% liée à l’effet de base 2021 sur le périmètre des métiers
d’assurance44. Le résultat net part du Groupe
sous-jacent du pôle GEA s’établit à
705 millions d’euros, en hausse de
+15,6% par rapport au quatrième trimestre 2021. La baisse du
résultat en gestion d’actifs (-10,7%), est plus que compensée par
la hausse des résultats des métiers d’assurance (+31,1%) et de
gestion de fortune (+9,3%).
Sur l’ensemble d’année 2022, à périmètre
courant, outre l'effet périmètre lié à l’intégration de Lyxor, le
dynamisme de l’activité du pôle GEA permet de réaliser un
produit net bancaire en croissance de +5,5 % sur un
an à 6 885 millions d’euros. Les charges hors FRU sont en
hausse de + 9,2 %, en lien avec l’intégration de Lyxor,
mais également avec des investissements dans les projets IT. Le
résultat brut d’exploitation et le
résultat avant impôt ressortent en hausse de
+ 2,3 %. L’impôt augmente de +10,4 %, principalement
en raison d’un effet de base 202144 Le coefficient
d’exploitation sous-jacent s’élève à 47,4 %, en
augmentation de +1,6 point de pourcentage par rapport à 2021.
Le pôle GEA affiche ainsi un résultat net part du Groupe
sous-jacent à 2 415 millions d’euros, en hausse
de + 2,8% et par rapport à l’année 2021. La hausse des
résultats des métiers d’assurance (+11,8%) et de gestion de fortune
(+9,5%) compensent la baisse en gestion d’actifs (-12,9%),
principalement liée à un effet de base défavorable du fait du
niveau exceptionnel des commissions de surperformance en 2021.
Sur l’année 2022, le pôle GEA contribue à
hauteur de 39% au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) et à hauteur
de 29 % aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 décembre 2022, les fonds propres
alloués au pôle s’élèvent à 12,4 milliards d’euros dont
10,7 milliards d’euros sur les Assurances, 1,2 milliard
d’euros sur la Gestion d’actifs et 0,4 milliard d’euros sur la
Gestion de fortune. Les emplois pondérés du pôle sont de
36,7 milliards d’euros dont 19,5 milliards d’euros sur
les Assurances, 12,4 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs
et 4,7 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle
s’établit quant à lui à 22,1% pour l’année 2022, contre 24,4% sur
l’année 2021.
Résultats
assurances
Au quatrième trimestre 2022, le produit
net bancaire sous-jacent des assurances
atteint 910 millions d’euros, en hausse de +51,1% (+43,6%
à périmètre constant45) par rapport au quatrième trimestre 2021,
principalement du fait de la reprise de provisions techniques (par
rapport à une dotation au quatrième trimestre 2021) compensant le
moindre prélèvement sur la marge financière. Les charges
sous-jacentes sont en hausse de +26,7% (stable à périmètre
constan45), liées notamment aux dépenses IT et aux frais de
personnels. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent s’établit à 741 millions d’euros, en
forte hausse de +58,0% par rapport au quatrième trimestre 2021. Le
coefficient d’exploitation sous-jacent s’établit à 18,6%, en baisse
de -3,6 points de pourcentage par rapport à la même période en
2021. Le niveau d’impôts s’établit à -238 millions d’euros, en
forte hausse par rapport à -79 millions d’euros au quatrième
trimestre 2021, lié notamment à un taux d’impôt très bas au
quatrième trimestre 202144. Ainsi, le
résultat net part du groupe
sous-jacent s’établit à 483 millions d’euros, soit
une hausse de +31,1% par rapport au quatrième trimestre 2021.
Sur l’année 2022,
le produit net bancaire
sous-jacent atteint 2 900 millions d’euros,
en hausse de +13,7% (+14,7% à périmètre constant46 par rapport à
l’année 2021.. En effet, la hausse du prélèvement sur marge
financière, la reprise de provisions techniques ainsi que l’impact
positif sur les revenus 2022 du démantèlement total de la garantie
Switch ont permis de compenser des effets marché négatifs et la
hausse de la sinistralité. Les charges augmentent
de +8,9% (+9,8% à périmètre constant46, en raison notamment de la
hausse des impôts & taxes en lien avec l’évolution du chiffre
d’affaires impactant défavorablement la C3S47, ainsi que les
charges liées au développement des métiers. Ainsi, le coefficient
d’exploitation s’établit à 27,1%, en baisse de -1,2 point de
pourcentage par rapport à l’année 2021. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en hausse de +15,6% par
rapport à l’année 2021, à 2 114 millions d’euros. La
charge d’impôt sur l’année 2022 augmente de +40,1%
à -483 millions d’euros, principalement en raison de la hausse du
taux d’impôt effectif par rapport au 202148 .
Le résultat net des activités
arrêtées s’établit à 17 millions d’euros, du fait de
la finalisation de la cession de La Médicale au troisième trimestre
2022. Au final, le résultat net part du groupe
sous-jacent atteint 1 572 millions d’euros, en
hausse de +11,8% par rapport à l’année 2021 (à périmètre courant et
à périmètre constant). En intégrant la plus-value de cession de La
Médicale de +101 millions d’euros le résultat net part
du groupe publiable s’établie à
1 673 millions d’euros.
Concernant le passage à la norme IFRS 17 pour le
métier assurances à partir de 1er janvier 2023, l’impact attendu
sur le résultat de Crédit Agricole Assurance devrait être limité.
La baisse des coefficients d’exploitation annoncés dans le PMT
2025, i.e. inférieur à 15% pour Crédit Agricole Assurance et
inférieur à 59% pour Crédit Agricole S.A. est confirmée. Enfin, la
comptabilisation de l’effet lié aux « marges internes »
au moment de la consolidation de l’activité assurances au niveau de
Crédit Agricole sera comptabilisé dans le pôle Activités Hors
Métiers et contribuera à réduire d’avantage le coefficient
d’exploitation de Crédit Agricole SA.
Les Assurances contribuent à hauteur de
25 % au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur l’année
2022 et de 11 % à leurs revenus sous-jacents.
Crédit Agricole Assurances affiche, par ailleurs
sa solidité et sa résilience avec un ratio prudentiel
Solvabilité 2 à un niveau toujours élevé de 204 % au
31 décembre 2022.
Résultats gestion
d’actifs
Au quatrième trimestre 2022, le produit
net bancaire sous-jacent atteint
770 millions d’euros, en baisse de -0,9% par rapport au
quatrième trimestre 2021 (-7,7% à périmètre constant49), mais en
hausse notable par rapport au troisième trimestre 2022 (+4,4%49).
Les commissions nettes de gestion sont stables par rapport au
quatrième trimestre 2021 (-6,6% à périmètre constant, du fait de
l’effet marché sur les encours). Les commissions de surperformance,
sont en repli par rapport au niveau exceptionnel enregistré en
2021, mais affichent un très bon niveau sur le dernier trimestre
2022. Les charges d’exploitation sous-jacentes
s’élèvent à 423 millions d’euros, en hausse de +7,1%
(-3% à périmètre constant49) Ainsi,
le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
s’établit à 55,0%50. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent diminue de -9,2%. La contribution des sociétés
mises en équivalence, reprenant la contribution des joint-ventures
d’Amundi en Asie, s’établit à 24 millions d’euros, en hausse de
+12,5% et la charge d’impôt sous-jacente s’élève à
-87 millions d’euros, en baisse de -5,5%. Au final, le
résultat net part du groupe sous-jacent diminue de -10,7%,
à 187 millions d’euros.
Sur l’année 2022, le produit net
bancaire sous-jacent atteint 3 056 millions d’euros
,en baisse de -2,6% par rapport à l’année 2021 (-8,8% à périmètre
constant49), du fait de l’effet base défavorable lié au niveau
exceptionnel de commissions de surperformance en 2021. Hors cet
effet, le produit net bancaire sous-jacent est en hausse par
rapport au 2021. Les commissions nettes de gestion
sont en augmentation par rapport à l’année 2021 de + 7,6% et
stables à périmètre constant49, à près de 3 milliards d’euros.
Le niveau des commissions de surperformance
atteint 171 millions d’euros, en baisse par rapport au niveau
exceptionnel de 2021 (440 millions d’euros en intégrant Lyxor dès
2021). Les charges d’exploitation sous-jacentes hors
FRU augmentent de +9,2%, mais stables à périmètre constant
grâce notamment aux premières réalisations des synergies Lyxor. Le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
est de 55,8%, en hausse de +6,0 points de pourcentage (+4,6 point
de pourcentage à périmètre constant) par rapport à l’année 2021
(qui avait bénéficié du très haut niveau de commissions de
surperformance). Ainsi, le résultat brut d’exploitation diminue de
-14,3%. Le résultat des sociétés mises en équivalence s’établit à
88 millions d’euros, en hausse de +4,6%. Au final le
résultat net part du groupe s’établit à 730 millions
d’euros en baisse de -12,9%.
La Gestion d’actifs contribue à hauteur de
12 % au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur 2022 et
13 % de leurs revenus sous-jacents.
Au 31 décembre 2022, les fonds propres
alloués à la Gestion d’actifs s’élèvent à 1,2 milliard
d’euros ; les emplois pondérés sont de 12,4 milliards
d’euros.
Résultats gestion de
fortune51
Le produit net bancaire
sous-jacent de la gestion de fortune d’établit à
258 millions d’euros au quatrième trimestre 2022, en hausse de
+12,5% par rapport au quatrième trimestre 2021 (+9,8% à change
constant), soutenu par la croissance des dépôts dans un contexte de
hausse de taux, permettant de limiter les effets marché négatifs
sur les revenus. Les charges sous-jacentes
hors FRU atteignent 203 millions d’euros, en hausse
contenue de +8,3% (+4,9% à change constant) principalement due à
l’ajustement des rémunérations variables suivant les résultats de
l’année. Ainsi, l’effet ciseaux est très positif
ce trimestre à +4,3 points de pourcentage (+4,9 points de
pourcentage à change constant) et le coefficient
d’exploitation sous-jacent diminue de
-3,1 point de pourcentage pour s’établir à 78,9% au quatrième
trimestre 2022. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent, hors
FRU, progresse de +31,9% à 54 millions d’euros. Le résultat
net part du groupe sous-jacent atteint 35
millions d’euros, plus haut niveau historique en dix ans, en hausse
de +9,3% par rapport au quatrième trimestre 2021.
Sur l’année 2022, le produit net
bancaire sous-jacent du métier gestion de
fortune s’établit à 929 millions d’euros, en augmentation de +10,5%
par rapport à l’année 2021 (+7,1% à change constant), grâce à la
bonne dynamique commerciale et la hausse de la marge d’intérêt
ayant permis de compenser les effets marché défavorables sur le
stock. Les charges hors FRU sont
en hausse de +9,5% (+5,5% à change constant) à 771 millions
d’euros, principalement liées aux investissements IT et digitaux,
ainsi qu’aux rémunérations variables. L’effet ciseaux sur l’année
2022 est ainsi positif à +1,0 point de pourcentage (+1,5 point de
pourcentage à change constant). Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent augmente de
+16,1% pour s’établir à 155 millions d’euros. Au final, le
résultat net part du groupe atteint 113 millions
d’euros, en hausse de +9,5% sur l’année 2022 et au plus haut niveau
historique depuis dix ans.
La Gestion de fortune contribue à hauteur de
2 % au résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur 2022 et
4 % de leurs revenus sous-jacents.
Au 31 décembre 2022, les fonds propres
alloués à la Gestion de fortune s’élèvent à 0,4 milliard
d’euros ; les emplois pondérés sont de 4,7 milliards
d’euros.
Activité du
pôle Grandes Clientèles
L’ensemble de la Banque de financement
et d’investissement (BFI) affiche une
performance record sur le quatrième trimestre et sur l’année
2022.
Au quatrième trimestre, les
revenus sous-jacents sont en
hausse à 1 436 millions d’euros, soit +14,8% par
rapport au quatrième trimestre 2021 (+12,4% hors effet change).
Cette croissance est portée par la bonne performance de la
banque de financement à 824 millions d’euros, soit +9,9%
par rapport au quatrième trimestre 2021 (+5,3% à change constant).
Les activités de financement structurés à 326 millions d’euros sont
en hausse de +27,2% par rapport au quatrième trimestre 2021 dans
tous les segments. La banque commerciale connaît une évolution plus
contrastée avec la poursuite de la forte croissance des acticités
d’International Trade & Transaction Banking dans un contexte de
taux redevenus positifs et de forte demande de clients, compensant
le retrait des activités du
Corporate & Leveraged Finance. A 498 millions
d’euros, ses revenus sont en croissance de +0,8% par rapport au
quatrième trimestre 2021. La banque de marché et
d’investissement à 612 millions d’euros est soutenue
par une excellente dynamique commerciale et est en croissance de
+22,1% par rapport au quatrième trimestre 2021 (+22,8% hors effet
change), les effets valorisation des marchés du troisième trimestre
étant moins marqués ce trimestre. La banque d’investissement
connaît également un bon trimestre à 104 millions d’euros (+17,4%
par rapport au quatrième trimestre 2021), tirée pas le bon niveau
des résultats des produits Equity Solutions.
Sur l’ensemble de l’année 2022, la Banque de
financement et d’investissement a réalisé une excellente
performance commerciale avec des revenus sous-jacents à
5 735 millions d’euros, en hausse de +11,3% par
rapport à l’année 2021 (+7,3% à change constant). Les revenus
sous-jacents de la banque de financement sont en
hausse et atteignent un niveau élevé à 3 101 millions
d’euros en 2022, soit +11,7% par rapport à l’année 2021 et +(5,9%
hors effet change). La banque de financement renforce ainsi son
positionnement de leader sur les crédits syndiqués (#1 en
France52 et #2 en EMEA52) et se positionne #4 sur les crédits
financement projets monde52 . Les revenus de la banque de
marché et d’investissement sont en hausse à 2 634
millions d’euros sur l’année 2022, soit +10,8% par rapport à
l’année 2021 et +9,0% hors effet change. CACIB réaffirme ses
positions de leader sur les
émissions obligataires devenant #3 All bonds in EUR Worldwide52 et
retrouvant la position de #1 Green, Social & Sustainable bonds
en EUR53. La VaR réglementaire moyenne est stable
par rapport au troisième trimestre 2022 à 19,1 millions sur le
quatrième trimestre 2022 contre 6,4 millions d’euros au quatrième
trimestre 2021 (et 10,9 millions d’euros au quatrième trimestre
2020), en lien avec les chocs de marché et de taux sur la période.
Elle demeure néanmoins à un niveau faible, reflétant la
gestion prudente des risques.
Le 17 octobre 2022, CACEIS a annoncé la
signature d’un protocole d’accord en vue de l’acquisition
potentielle par CACEIS des activités de services aux investisseurs
de RBC en Europe. Celui-ci a été confirmé avec la signature fin
décembre 2022 d’un accord contraignant (SPA) entre les deux
parties. Avec cette acquisition, CACEIS renforcera son
positionnement parmi les leaders mondiaux de l’asset servicing
devenant #1 en Europe en terme d’actifs administrés avec près de 3
500 milliards d’euros54 et #2 en terme d’encours conservés à 4 800
milliards d’euros54. Cette opération permettra également de
diversifier le profil de la clientèle en ramenant la part des
clients français à 50% à la faveur principalement des clientèles
anglo-saxonnes et luxembourgeoises.
La réalisation de la transaction est soumise aux
conditions suspensives usuelles y compris les approbations
réglementaires applicables. Cette opération est conforme aux
objectifs de développement du Groupe et respectera nos critères de
rentabilité avec un retour sur investissement attendu supérieur à
10% sur 3 ans grâce à la réalisation de synergies. Après coût
d’intégration, le résultat net additionnel (avant minoritaires)
attendu en 2026 serait supérieur à 100 million d’euros. L’opération
aura un impact négatif inférieur à -10 points de base sur le CET1
de Crédit Agricole S.A. et du Groupe Crédit Agricole55 au moment du
closing, prévu au troisième trimestre 2023.
La fin d’année a aussi vu la création d’Uptevia
le 1 janvier 2023, joint-venture à 50/50 regroupant les métiers de
services aux émetteurs56 de CACEIS et BNP Paribas. Cette nouvelle
structure répond à la volonté de proposer une offre de services
spécialisée, enrichie et évolutive à la clientèle Corporate en
France en s’appuyant sur une architecture robuste et agile et des
équipes dédiées.
Au quatrième trimestre 2022, les effets marchés
très importants sur les derniers trimestres sur les encours des
Services financiers aux institutionnels (CACEIS)
s’infléchissent un peu. Les encours conservés
affichent ainsi une hausse de +2,9% à fin décembre 2022 par rapport
à fin septembre 2022 (baisse de -10,7% par rapport à fin décembre
2021) pour atteindre 4 090 milliards d’euros. Les
encours administrés pour leur part sont en hausse
de +3,0% sur le trimestre (-9,7% sur un an), atteignant
2 172 milliards d’euros à fin décembre 2022. Le
dynamisme de l’activité clientèle ne suffit pas à compenser
l’impact de l’évolution des taux longs et des marchés action sur
les actifs.
Résultats pôle Grandes Clientèles
Au quatrième trimestre
2022, le produit net bancaire sous-jacent
du pôle Grandes clientèles atteint
1 775 millions d’euros, en hausse de +13,7% par
rapport au quatrième trimestre 2021, soutenu par une excellente
performance, aussi bien des métiers de la banque de financement et
d’investissement que des services financiers aux institutionnels.
Les charges d’exploitation hors FRU sont en hausse
limitée par rapport au quatrième trimestre 2021 (+5,1%) bénéficiant
d’effets conjoncturels, atténuant l’impact de la croissance des
charges liée à l’activité. Ainsi le
résultat brut d’exploitation
du pôle est en forte croissance (+27,0%) sur le trimestre. Le pôle
enregistre une dotation nette globale du coût du risque de -15
millions d’euros au quatrième trimestre 2022, incluant des reprises
de provisions juridiques et des compléments de provisions sur les
expositions russes, à comparer à une dotation de -1 million d’euros
au quatrième trimestre 2021. Le résultat avant impôt s’élève à 755
millions d’euros, en forte croissance de +23,5%. La charge d’impôt
est en progression de +6,1% à -172 millions d’euros. Enfin, le
résultat net part du Groupe atteint 545 millions
d’euros au quatrième trimestre 2022, en hausse de +30,2%.
Sur l’année 2022, le produit net
bancaire sous-jacent du pôle Grandes Clientèles s’établit
à 7 012 millions d’euros, en hausse de +10,8% par rapport à
l’année 2021. Les charges d’exploitation hors FRU
augmentent de +6,8% à 3 905 millions d’euros, pour accompagner
le développement et les investissements IT (notamment
enrichissement de la plateforme F/O et amélioration de l’offre
e-business dans les activités de marché). Les charges
FRU sont en nette hausse de +34,7% par rapport à l’année
2021 à 442 millions d’euros. Ainsi le résultat brut
d’exploitation de la période s’élève à
2 665 millions d’euros, en hausse de +13,6% par rapport à
l’année 2021. Le coût du risque sur l’année 2022
est en dotation nette de -251 millions d’euros par rapport à une
dotation de -39 millions d’euros sur l’année 2021, essentiellement
en raison de l’impact de la guerre Russie/Ukraine et de ses
conséquences en termes de provisionnement sur encours sains au
cours de l’année 2022 (dotation de -374 millions d’euros sur les
expositions russes en stage 1 et 2). Ainsi, la contribution du pôle
au résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit à 1 709 millions d’euros, en hausse de +4,9% par
rapport à l’année 2021.
Le pôle contribue à hauteur de 28% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur l’année 2022 et
de 29% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 décembre 2022, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 13,3
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 139,5 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 12,5% pour l’année 2022, contre 13,1% pour 2021.
Résultats Banque de
financement et d’investissement
Au quatrième
trimestre 2022 le
produit net bancaire
sous-jacent de la Banque de financement et
d’investissement affiche une performance record à 1 436
millions d’euros en hausse de +14,8% par rapport au quatrième
trimestre 2021 (+12,4% à change constant), porté par tous ses
métiers. Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors FRU enregistrent une hausse de +8,2% (+6,4% à
change constant) pour s’établir à -779 millions d’euros,
reflétant des investissements humain et IT, en lien avec la
stratégie PMT et intégrant un effet taxes positif. Le
résultat brut d’exploitation s’établit
ainsi à un haut niveau à 657 millions d’euros en hausse de +23,6%
par rapport au quatrième trimestre 2021 (+20,6% à change constant)
et le coefficient d’exploitation atteint 54,2%. Le coût du
risque enregistre une dotation nette de -12 millions
d’euros, à comparer avec une dotation de -2 millions d’euros au
quatrième trimestre 2021, qui s’explique par des dotations sur
risque de crédit à hauteur de -62 millions d’euros et une reprise
de provision pour risques juridiques à hauteur de +39 millions
d’euros. Les provisions pour risques de crédit comprennent
notamment des provisions complémentaires sur les expositions russes
à hauteur de -127 millions d’euros. Enfin, le résultat
avant impôt du quatrième trimestre 2022
s’élève à +644 millions d’euros, en hausse de +21,5% par
rapport au quatrième trimestre 2021. La charge d’impôt atteint
-148 millions d’euros. Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit à 485 millions d’euros sur le quatrième
trimestre 2022, en hausse de +30,0% par rapport au quatrième
trimestre 2021.
Les emplois pondérés à fin décembre
2022 sont en forte baisse de -13,8 milliards d’euros par
rapport à fin septembre 2022 lié à une croissance
organique maîtrisée et des impacts externes favorables de -9,9
milliards d’euros incluant des impacts change, marché et crédit
pour s’établir à 130,2 milliards d’euros.
Sur l’année 2022, le produit net
bancaire sous-jacent affiche également une performance
record et progresse de +11,3% par rapport à l’année 2021 pour
s’établir à 5 735 millions d’euros, il est en
croissance de +7,3% à change constant. Les charges hors
FRU sous-jacentes augmentent de +9,1% (+6,3% à change
constant), en lien avec la stratégie de croissance organique et de
développement des activités de la BFI, alors que les contributions
au FRU enregistrent une hausse sur l’exercice plus significative de
+30,2% pour s’élever à -384 millions d’euros. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent, à
2 328 millions d’euros est en nette hausse (+11,7%
par rapport à l’année 2021 ; +5,8% à change constant) et le
coefficient d’exploitation hors FRU s’établit à 52,7%. Le coût du
risque enregistre une dotation de -248 millions d’euros sur
l’année 2022, en lien avec le provisionnement des expositions
russes (dotations de -536 millions d’euros sur les expositions
Russie, dont -374 millions d’euros sur encours sains), contre
-47 millions sur l’année 2021. La charge d’impôt s’élève à
-515 millions d’euros, en hausse de +10,8% et la contribution
du métier au RNPG ressort en hausse de +1,9% à
1 530 millions d’euros.
Résultats Services
financiers aux institutionnels
Au quatrième trimestre 2022, le
produit net bancaire sous-jacent des
services financiers aux institutionnels enregistre une nette hausse
de +9,3% par rapport au quatrième trimestre 2021 et s’établit à 339
millions d’euros. Cette progression est essentiellement liée à la
bonne performance de la marge d’intérêt sur la période (+72,6%), en
lien avec une activité de trésorerie qui bénéficie de la remontée
des taux d’intérêt et compense la baisse des revenus de commissions
consécutive à l’impact marché sur les encours. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU sont en baisse à
-222 millions d’euros (-4,5%), mais stables à périmètre
constant57 à +0,2%. Elles bénéficient de la rationalisation des
coûts immobiliers qui permet d’absorber les investissements
informatiques. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent affiche ainsi une nette progression de +49,9% et
s’établit à 118 millions d’euros au quatrième trimestre 2022. Le
trimestre enregistre également -8,4 millions d’euros en résultat
net sur autres actifs en lien avec l’acquisition des activités
européennes de RBC Investor Services. Le résultat
net sous-jacent atteint ainsi
88 millions d’euros, en hausse de +31,0%. Après partage
avec les minoritaires pour 28 millions d’euros, la
contribution du métier au
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en hausse de +31,8% sur un an, à
60 millions d’euros au quatrième trimestre 2022.
Le produit net bancaire
sous-jacent de l’année 2022 est en hausse de +8,2% par rapport à
l’année 2021, porté par la hausse de la marge nette d’intérêts
(+35,2%) qui compensent la baisse des revenus de commission liée à
la baisse des encours et des activités de flux qui se maintiennent
néanmoins à un niveau élevé. Les charges hors FRU
sous-jacentes sont maîtrisées à -882 millions d’euros, en légère
baisse par rapport à 2021 (-0,4%), bénéficiant notamment des effets
du plan d’efficacité opérationnelle dont les coûts d’adaptation RH
avaient été provisionnés en 2021. Les charges FRU
sont en nette hausse de +74,6% par rapport à l’année 2021 à -58
millions d’euro. Ainsi le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en hausse de +29,2% par
rapport à l’année 2021 et le résultat net
sous-jacent de +25,2%. Au final, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe sur l’année 2022
s’établit à 180 millions d’euros, en progression de +26,0%.
Activité Services financiers
spécialisés
Au quatrième trimestre 2022, la
production commerciale de Crédit Agricole Consumer
Finance (CACF) reste dynamique à 12,1 milliards d’euros, soit +7,9%
au quatrième trimestre 2022 par rapport au quatrième trimestre
2021, portée par une activité très dynamique dans les JV
Automobiles (+25,2%). En cumul sur l’année 2022,
la production de crédit à la consommation s’élève à 47,8 milliards
d’euros en hausse de 10,5% par rapport à 2021, portée également par
les partenariats automobiles (+16,1%) ainsi que les activités en
Italie (+18,0%)
La production
commerciale en crédit-bail de
Crédit Agricole Leasing and Factoring (CAL&F) sur le
quatrième trimestre 2022 connaît de son côté un
ralentissement conjoncturel à -6,4% par rapport au quatrième
trimestre 2021. La production commerciale en affacturage baisse
également de -50,4% face à un quatrième trimestre 2021 record qui
avait vu la signature de plusieurs gros clients. Sur
l’année 2022, la production en leasing est en
hausse à +8,9% à 7,4 milliards d’euros portée par les belles
performances en énergies renouvelables qui dépassent à nouveau 1
milliard d’euros. La production en affacturage en revanche est en
retrait à 16,5 milliards d’euros (-9,6%).
L’activité du pole a été marqué cette année par
la poursuite de la mise en place de l’accord entre CACF et
Stellantis qui devrait être effectif à compter du deuxième
trimestre 2023. CAL&F a également poursuivi l’intégration
d’Olinn ainsi que la poursuite de la mise en place de nouvelles
offres et de nouvelles initiatives de croissance comme la prise de
participation de CAL&F dans Watèa (joint venture à 50/50 avec
Michelin dans la LLD de véhicules électriques pour les
professionnels) ou le lancement de l’offre d’affacturage ESG impact
pour les grandes entreprises qui offre une incitation tarifaire en
fonction de critères RSE.
Fin décembre 2022, les encours totaux de CACF
s’établissent ainsi à 103,0 milliards d’euros soit +11,4% par
rapport à fin décembre 2021. Les encours de leasing atteignent 17,6
milliards d’euros fin décembre 2022 (dont 14,1 milliards d’euros en
France et 3,5 à l’international) soit +8,4% comparé à fin décembre
2021. Le chiffre d’affaires factoré du trimestre est en forte
progression à 31,2 milliards d’euros, en augmentation de
+17,1%, sous l’effet de la reprise économique et avec la montée en
puissance de la plate-forme pan européenne. Sur l’année le chiffre
d’affaires factoré dépasse les 100 milliards d’euros pour s’établir
à 115,4 milliards d’euros en progression de 26,4% par rapport à
2021
Résultat services financiers spécialisés
Le produit net bancaire sous-jacent des services
financiers spécialisés s’élève à 710 millions d’euros au quatrième
trimestre 2022, en hausse de +2,9% par rapport au quatrième
trimestre 2021. Ceci résulte d’une stabilité des revenus chez CACF
dans un contexte de poursuite de la contraction des marges mais de
production en hausse, et, pour CAL&F, de hausse du chiffres
d’affaires factoré et de l’entrée dans le périmètre de Olinn. Les
charges hors FRU en sous-jacent s’élèvent à -359 millions d’euros
en hausse de +2,2%. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
est en hausse (+3,6%), le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU reste bas à 50,6%
(-0,4 point de pourcentage). Le coût du
risque sous-jacent est en hausse de +7,1% par rapport au
quatrième trimestre 2021, mais reste contenu. Le résultat net part
du groupe sous-jacent atteint 198 millions d’euros, en hausse
de +14,5%.
Sur l’année
2022, le produit net bancaire
sous-jacent des Services financiers spécialisés
augmente de +3,1%58 par rapport à 2021, porté une bonne performance
chez CACF et CAL&F. Les charges hors
FRU sous-jacent augmentent de +4,3%. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU reste bas, à 51,9%, en hausse
de +0,6 point de pourcentage. La contribution au
FRU s’élève à -34 millions d’euros pour l’année 2022, en
hausse de +47,9%. Le coût du risque sous-jacent
est en hausse de +5,5% à -533 millions d’euros. La contribution des
sociétés mises en équivalence en sous-jacent est en hausse de 4,6%
à 316 millions d’euros. Le
résultat net part du Groupe sous-jacent s’établit
ainsi à 767 millions d’euros, en hausse de +4,0%.
Le pôle contribue à hauteur de 12% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur
l’année 2022 et de 12% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 31 décembre 2022, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 5,6
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 58,9 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 14,5% pour l’année 2022, contre 15,2% pour 2021.
Résultats Crédit à la
consommation
Le produit net bancaire sous-jacent de CACF
atteint 530 millions d’euros au quatrième trimestre 2022, stable
par rapport au quatrième trimestre 2021, dans un contexte de
poursuite de contraction des marges (hausse progressive des taux
clients, et poursuite de la hausse du coût de refinancement) mais
de production en hausse. Les charges hors FRU sont en baisse de
-2,7% par rapport au quatrième trimestre 2021 bénéficiant d’un
effet ponctuel positif sur le trimestre. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent s’établit ainsi à 268 millions d’euros,
en hausse de +2,8%, et le coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU reste bas à 49,4%, en baisse de - 1,4 point de
pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2021. Le coût du
risque sous-jacent reste contenu à -122 millions
d’euros, en augmentation de +1,4% et des mesures
de resserrement d’octroi de crédit ont été mises en place,
notamment en France et en Italie. Le coût du risque sur encours
s’établit ainsi à 125 points de base59.sur le trimestre. Après
intégration du coût du risque des JV automobiles, il s’établit à 99
points de base sur le trimestre. Le taux de créances douteuses et
litigieuses atteint 5,0%, stable par rapport à fin septembre 2022
et le taux de couverture atteint 86,3% en baisse de -2 points de
pourcentage par rapport à fin septembre 2022. La contribution des
sociétés mises en équivalence en sous-jacent atteint
76 millions d’euros (+13,5%), en progression dans les
trois joint ventures du pôle. Les impôts sous-jacent s’élèvent à
-44 millions d’euros au quatrième trimestre 2022, en hausse de
+21,5%. Le résultat net part du Groupe sous-jacent atteint
151 millions d’euros au quatrième trimestre 2022, en hausse de
+14,1%.
Sur l’année 2022, le produit net
bancaire sous-jacent atteint 2 126 millions d’euros
et est en hausse de +1,4% par rapport à l’année 2021, le dynamisme
de l’activité et le développement des encours notamment dans
l’automobile compensant la pression sur les marges suite à la
remontée progressive décalée des taux clients. Les charges
sous-jacentes hors FRU sont en hausse de +1,0% à 1 079
millions d’euros et la contribution au FRU s’élève à -16 millions
d’euros (+65,3% par rapport à l’année 2021). Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU reste
bas à 50,7%, en baisse de -0,2 point de pourcentage. Le résultat
brut d’exploitation sous-jacent s’établit ainsi à 1 031
millions d’euros en augmentation de +1,1%. Le coût du risque
sous-jacent augmente de +7,9%, pour atteindre -480 millions
d’euros. Le coût du risque sur encours s’établit ainsi à 127 points
de base60.sur l’année 2022. Après intégration du coût du risque des
JV automobiles, il s’établit à 100 points de base sur l’année; le
taux de créances douteuses et litigieuses atteint 5,0%, stable par
rapport à fin décembre 2021 et le taux de couverture atteint 86,3%
en baisse de -2,1 points de pourcentage par rapport à fin décembre
2021. La contribution des sociétés mises en
équivalences atteint 316 millions d’euros en hausse de
+4,6% en sous-jacent. Au final, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe en sous-jacent s’élève
à 595 millions d’euros sur l’année 2022, en hausse de +0,5% en
sous-jacent.
Résultats Leasing &
Affacturage
Le produit net bancaire
sous-jacent atteint
180 millions d’euros, en hausse de +12,5% par rapport au
quatrième trimestre 2021 sous l’effet de la hausse du chiffres
d’affaires factoré et de l’intégration de Olinn (revenus en hausse
de +6,7% à périmètre constant). Les charges sous-jacentes hors FRU
sont en hausse de +18,0% (+9,6% à périmètre constant) sous l’effet
principalement de la croissance des salaires et des honoraires, et
des investissements informatiques liés au contexte économique et à
la croissance de l’activité. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU est à
54,1%, en hausse de +2,5 points de pourcentage par rapport au
quatrième trimestre 2021. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent atteint 83 millions d’euros, en
hausse de +6,6% (+3,7% à périmètre constant). Le coût du
risque sous-jacent reste à un niveau faible à 23 millions
d’euros et le
résultat net part du Groupe
sous-jacent s’établit à 47 millions d’euros, en hausse de
+15,8% (+10,2% à périmètre constant).
Sur l’année
2022, le produit net
bancaire sous-jacent s’élève à 655 millions d’euros en
hausse de +9,4% (+4,3% à périmètre constant) par rapport à fin
décembre 2021, grâce à la forte activité en affacturage qui
compense le resserrement des marges des activités de credit-bail.
Les charges sous-jacentes hors
FRU sont en hausse de +15,6% (+7,5% à périmètre constant)
avec la croissance de l’activité et des investissements
informatiques et la hausse des rémunérations. La contribution au
FRU s’élève à -18 millions d’euros (+35,0%). Ainsi, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent s’établit
à 273 millions d’euros en hausse de +0,9% (baisse de -1,0% à
périmètre constant). Le coefficient d’exploitation sous-jacent hors
FRU s’établit à 55,6%, en hausse de +3,0 points de pourcentage. Le
coût du risque sous-jacent s’élève à -53 millions d’euros (-11,9%).
Enfin, le résultat net part du Groupe
sous-jacent s’élève à 172 millions d’euros, en hausse de +18,4%
(+15,7% à périmètre constant).
Activité de la Banque
de proximité Crédit Agricole
S.A.
L’activité des Banques de
proximité de Crédit Agricole S.A. a été soutenue ce
trimestre, portée notamment chez LCL par la production de crédits
aux entreprises et aux professionnels, et chez Crédit Agricole
Italia par une activité dynamique sur tous les segments.
L’activité commerciale
de LCL a été dynamique tout au
long de l’année 2022. Concernant la production de crédits, elle
reste soutenue au quatrième trimestre 2022 par rapport à celle du
quatrième trimestre 2021 (-6%61), tirée par la dynamique sur le
marché des professionnels (+6%). La production habitat est en
baisse (-10%) dans un contexte de ralentissement des demandes de
crédits (-17% sur la production habitat selon la Banque de France),
avec une hausse de +50 pb du taux à la production entre le
troisième trimestre 2022 et le quatrième trimestre 2022 chez LCL.
Sur l’année 2022 la production de crédits chez LCL a été très
dynamique, à 41,8 milliards d’euros, soit une hausse de +17,5%
par rapport à 2021, notamment portée par les crédits aux
entreprises (+33,8%) et aux professionnels (+22,6%).
Les encours de crédits atteignent ainsi 164,3
milliards d’euros à fin décembre 2022 et sont en hausse de +9,1%
par rapport à fin décembre 2021, dont +8,9% sur les crédits
immobiliers, +8,6% sur les crédits aux professionnels, +11,4% sur
les crédits aux entreprises et +4,2% sur les crédits à la
consommation. Les encours de collecte, qui s’établissent à 235,2
milliards d’euros à fin décembre 2022, sont également en hausse, de
+1,1% par rapport à fin décembre 2021, portés par la collecte bilan
(+4,3%) en lien avec la progression des livrets et des comptes à
terme, et malgré une épargne hors bilan en baisse (-4,1%) en raison
d’un effet marché défavorable.
La conquête brute s’élève à 342 300 nouveaux
clients sur l’année (78 900 au quatrième trimestre), et la hausse
du fonds de commerce est de 40 200 clients sur l’année. Enfin, Le
taux d’équipement en assurances automobile, MRH, santé, juridique,
tous mobiles/portables ou GAV est en hausse de +0,5 point de
pourcentage par rapport au quatrième trimestre 2021 pour s’établir
à 27,1% à fin décembre 2022.
En termes d’offres, l’année 2022 aura été
marquée le lancement d’une offre 100% digitale, LCL Essentiel Pro,
assortie de services extra-bancaires pour micro-entrepreneurs et
entreprises individuelles, la mise en place de Flex, solution
innovante de mini crédits instantanés sur l’application mobile, le
développement de nouveaux partenariats dans le cadre de smart
business, et des encours qui atteignent 1,9 milliard d’euros dans
les fonds LCL Climat et LCL impact sociétal et solidaire.
L’activité de CA Italia a été
soutenue sur l’année, très dynamique au quatrième trimestre
2022 et a bénéficié de la diversification des activités du
Groupe en Italie. La conquête brute sur douze mois atteint ainsi
150 000 nouveaux clients62. Les encours de crédit de CA
Italia à fin décembre 2022 s’établissent à 60 milliards
d’euros, en hausse de +1,1% par rapport à fin décembre 2021. La
production de crédits aux entreprises63 et en crédits à la
consommation64 est dynamique, augmentant respectivement de +6,3%
par rapport au quatrième trimestre 2021 et +21,7% par rapport aux
douze mois 2021, ainsi que +15,0% par rapport au quatrième
trimestre 2021 et +26,6% par rapport aux douze mois 2021. La
production de crédits habitat était résiliente dans un marché
baissier en Italie sur les douze mois de l’année 2022, mais a
rebondi au quatrième trimestre 2022 (+5% par rapport au quatrième
trimestre 2021), permettant à CA Italia de gagner des parts de
marché sur un an (7,1% au quatrième trimestre 2022 contre 6,2% au
troisième trimestre 2022). Les encours de collecte à fin décembre
2022 s’élèvent pour leur part à 111,9 milliards d’euros, en baisse
de -3,4% par rapport à fin décembre 2021 en raison d’un impact
marché défavorable sur l’épargne gérée et d’une baisse de l’épargne
bilan en dépit de la collecte positive sur les particuliers,
professionnels et banque privée.
Le taux d’équipement en assurances automobile,
MRH, santé, juridique, tous mobiles/portables ou GAV est en hausse
chez CA Italia à 21,2 % soit 16,8% y compris Creval.
L’année 2022 a été marquée par la finalisation
de l’intégration des banques Credito Valtellinese et la fusion de
CA FriulAdria au sein de CA Italia permettant le renforcement des
synergies avec les autres entités du Groupe Crédit Agricole et
l’achèvement du Projet Banca Unica. CA Italia a renforcé le
parcours de transition énergétique de ses clients en lançant deux
produits ESG dédiés au secteur agroalimentaire : Agri Energia
est une ligne de financement destinée à soutenir les entreprises
dans la construction, l’extension et la modernisation
d’installations de production d’énergie durable et Agri Blu a pour
but de financer la rénovation, l’achat de machines et
d’installations pour la gestion de l’énergie, eaux d’irrigation et
eaux usées, cycles d’approvisionnement, transformation et
distribution des produits.
CA Italia obtient pour la 15e année consécutive
le titre de « Top Employer Italia 2023 ». Ce label récompense les
entreprises italiennes leaders dans la gestion des ressources
humaines.
Pour
les Banques de Proximité à l’International
hors Italie, les encours de crédits sont en baisse de
-46,1% à fin décembre 2022 par rapport à fin décembre 2021 et les
encours de collecte sont en baisse de -39,7% sur la même
période.
Hors entités
cédées65 et hors
Ukraine, c’est-à-dire en
Pologne et en
Egypte, la croissance des encours
de crédits atteint +8,8% à change constant (-2,6% à change courant)
et celle des encours de collecte atteint +12,0% à change constant
(-1,0% à change courant) sur la même période. En particulier en
Pologne, les encours de crédit augmentent de +5,5% entre fin
décembre 2022 et fin décembre 2021 (+7,5% à change constant) et la
collecte de +5,8% sur la même période (+7,8% à change constant). En
Egypte, les encours de crédit sont impactés par la dévaluation de
la livre Egyptienne au T4 et diminuent de -23,7% entre fin décembre
2022 et fin décembre 2021 (+13,5% à change constant) et la collecte
de -15,7% sur la même période (+25,3% à change constant).
L’excédent net de collecte sur les crédits de la Pologne et de
l’Egypte s’élève à 2,4 milliards d’euros au 30 décembre 2022,
et atteint 3,3 milliards d’euros en incluant l’Ukraine.
Enfin, le Groupe continue de déployer son modèle
de banque universelle de proximité en Pologne. La conquête brute
atteint 228 000 nouveaux clients en 2022 dans le pays (conquête
nette 104 000 clients).
Résultats Banque de
proximité en France
Au quatrième
trimestre 2022, le produit net bancaire
sous-jacent de LCL est en baisse de -1,6% par rapport au quatrième
trimestre 2021, et atteint 915 millions d’euros. La
baisse de la marge nette d’intérêt (-6,7%) liée à l’augmentation du
coût des ressources est limitée par le repricing des taux des
crédits sur le marché des entreprises. Elle est par ailleurs en
partie compensée par la hausse des commissions (+4,5%) portée par
la croissance des commissions de moyens de paiement. Les charges
hors FRU, qui s’établissent à 581 millions d’euros, sont en baisse
(- 3,7% par rapport au quatrième trimestre 2021) du fait d’éléments
non récurrents, notamment fiscaux. Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’améliore de 1,4 point de pourcentage à
63,5%. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent est ainsi en
hausse de +2,3%, à 334 millions d’euros.
Le coût du risque est également en hausse de
+43,6% à -78 millions d’euros (dont -11 millions d’euros sur le
coût du risque sur encours sains, - 61 millions d’euros sur le
risque avéré, et - 6 millions d’euros de risques autres). Le taux
de couverture s’établit à 66,2% à fin décembre, en baisse ce
trimestre (-14 points de pourcentage), essentiellement en raison de
l’impact d’un dossier spécifique passé en douteux alors qu’il était
déjà provisionné au titre des encours sains. Le taux de créances
douteuses atteint 1,75% à fin décembre 2022, en augmentation de
+0,31 point pourcentage par rapport à fin septembre 2022.
Au final, le résultat net part du Groupe est
stable (-0,2%) par rapport au quatrième trimestre 2021.
Sur l’année 2022, le résultat
net part du Groupe publié de LCL s’élève à 899 millions
d’euros, en hausse de + 17,7 % par rapport à 2021. Après
prise en compte des éléments spécifiques (notamment les provisions
épargne-logement, avec un impact de +34 millions d’euros en PNB et
de + 24 millions d’euros en résultat), le résultat net part du
Groupe sous-jacent s’établit à 875 millions d’euros, soit une
hausse de + 13,1 %.
Les revenus sous-jacents de LCL augmentent de
3,3% par rapport à 2022 et atteignent 3 817 millions d’euros,
portés d’une part par la marge nette d’intérêt (+1,0%), soutenue
notamment par l’activité entreprises et professionnels, et d’autre
part, par les commissions (+5,8%), notamment celles sur l’assurance
non-vie et les moyens de paiement. Les charges sous-jacentes hors
FRU sont en légère hausse (+0,9%) et toujours maitrisées, et elles
intègrent les mesures d’accompagnement salariales (rémunération
collective, PPV pour 15,5 millions d’euros) dans un contexte de
hausse de l’inflation. Le coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU, qui s’établit à 60,8%, s’améliore cette année encore par
rapport à celui de l’année 2021 (-1,3 point de pourcentage) et
s’établit bien en-dessous de la cible du PMT. La contribution au
FRU augmente de + 17,1 % sur l’année
(+ 10 millions d’euros). Le résultat brut d’exploitation
augmente donc de +6,6%. Le coût du risque, qui se normalise,
augmente de +6,7% pour atteindre - 237 millions d’euros (dont -193
millions d’euros au titre du risque avéré, -65 millions d’euros au
titre du provisionnement pour encours sain, et – 19 millions de
risques autres). Le coût du risque sur encours s’élève à
15 points de base à fin 2022, contre 20 points de base pour la
moyenne trimestrielle de 2019.
Au final, le métier contribue à hauteur de 14%
au résultat net part du Groupe sous-jacent des
pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur
l’année 2022 et de 16% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 31 décembre 2022, les fonds
propres alloués au métier s’élèvent à 5 milliards
d’euros et les emplois pondérés du pôle sont de
52,1 milliards d’euros. Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de LCL s’établit quant à lui à 17,4% pour
2022, contre 15,2% en 2021.
Résultats Banque de
proximité à l’international
Sur le périmètre de la Banque de proximité à
l’international, suite à l’acquisition de Credito Valtellinese par
CA Italia, Creval est consolidé depuis le 30 avril 2021 ; le
contrôle de Crédit du Maroc a été cédé au T4 2022, après passage en
IFRS 5 au premier trimestre 2022 (cession de 63,7%, la
participation résiduelle de 15% étant comptabilisée en IFRS5);
enfin, Crédit Agricole Serbie a été cédé le 1er avril 2022. Les
résultats de ces deux dernières entités sont comptabilisés en 2022
en IFRS 5, impactant toutes les lignes de résultats de la Banque de
proximité à l’international hors Italie, en vision trimestrielle et
en vision cumulée.
Les revenus sous-jacents du pôle Banque de
proximité à l’international augmentent de +8,7% à 896 millions
d’euros au quatrième trimestre 2022. Hors
Crédit du Maroc, Crédit Agricole Serbie
et Crédit Agricole Ukraine, les revenus
sous-jacents du pôle banque de proximité à l’international
augmentent de +15,7% au quatrième trimestre 2022 par rapport au
quatrième trimestre 2021 grâce à l’effet de la hausse des taux sur
la marge nette d’intérêts. Les charges sous-jacentes hors FRU sont
stables à -593 millions d’euros au quatrième trimestre 2022.
Hors Crédit
du Maroc, Crédit Agricole
Serbie et Crédit Agricole
Ukraine, les charges augmentent de +7,0%, notamment sous
l’effet de l’inflation sur les rémunérations. En conséquence, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent s’établit à +303 millions
d’euros soit une hausse de +31,4 %.
Hors Crédit Agricole
Serbie, Crédit du Maroc
et Crédit Agricole Ukraine, le
RBE sous-jacent est en hausse de +41,1%. Le coût du risque
sous-jacent s’établit à -189 millions d’euros, en hausse de +44,0%,
principalement sur la banque de proximité à l’international en
Italie. En Ukraine (dont le Résultat brut d’exploitation est nul),
le cout du risque du quatrième trimestre 2022 s’élève à -41
millions d’euros.
Au final, le résultat
net part du
Groupe publié du pôle
Banque de proximité à l’international publié s’élève à 150
millions d’euros au quatrième trimestre 2022 contre -16 millions
d’euros au quatrième trimestre 2021. Les éléments spécifiques du
quatrième trimestre 2022 s’élèvent à 132 millions en Résultat net
(100 millions en Résultat net part du Groupe) et tiennent compte
d’un impact favorable d’impôts realinemento de +146 millions
d’euros en Banque de Proximité Italie partiellement compensé par
une provision supplémentaire de -14 millions au titre de la cession
du Crédit du Maroc. Le résultat net part du Groupe sous-jacent du
pôle Banque de proximité à l’international s’élève à 50 millions
d’euros au quatrième trimestre 2022, en baisse de -20,2% par
rapport au quatrième trimestre 2021. Hors Crédit Agricole
Serbie et Crédit du Maroc et Crédit Agricole
Ukraine, le résultat net part du Groupe sous-jacent du
pôle Banque de proximité à l’international est en hausse de 91,5%
par rapport au quatrième trimestre 2021.
Sur l’année
2022, les
revenus sous-jacent du pôle
Banque de proximité à l’international s’élèvent à 3 320
millions d’euros, en hausse de +6,5% par rapport à 2021. Pro-forma
de Creval, consolidé depuis 30 avril 2021, hors Crédit du Maroc,
passé en IFRS 5 au premier trimestre 2022, hors Crédit Agricole
Serbie, cédée au 1er avril 2022 et hors Crédit Agricole Ukraine,
les revenus du pôle banque de proximité à l’international
augmentent de +5,8% en 2022 par rapport à 2021, grâce à l’impact de
la hausse des taux sur la marge nette d’intérêt notamment en
Pologne et en Egypte. Les charges d’exploitation sous-jacentes hors
FRU s’élèvent à -2 036 millions d’euros en 2022, en
hausse de +3,0% par rapport à 2021. Pro-forma de Creval,
hors Crédit Agricole
Serbie, hors
Crédit du Maroc
et hors Crédit Agricole Ukraine et hors
FRU, elles augmentent de +2,9% en 2022 par rapport à 2021.
La contribution au FRU s’élève à -38 millions d’euros en 2022, en
hausse de +15,7% en 2022 par rapport à 2021. En conséquence, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent s’établit à +1 246
millions d’euros soit une hausse de +12,6% en 2022 par rapport à
2021. Pro-forma de Creval, hors Crédit Agricole Serbie, hors Crédit
du Maroc et hors Crédit Agricole Ukraine, le RBE sous-jacent est en
hausse de +12,1%. Le coût du risque publié s’élève à -700 millions
d’euros en 2022, en baisse de -10,2% par rapport à 2021 et tient
compte d’une provision Ukraine de -195 millions d’euros classée en
élément spécifique. Le cout du risque sous-jacent s’établit à
- 505 millions d’euros en 2022, en hausse de +15,9%. En
synthèse en 2022, le montant total du provisionnement du cout du
risque de l’Ukraine (pour rappel, le résultat brut d’exploitation
de Crédit Agricole Ukraine est nul en 2022) s’élève à -323 millions
d’euros dont -195 millions d’euros provisionnés au premier
trimestre 2022 (classé en éléments spécifiques) et -128 millions
d’euros de provisionnement complémentaire sur l’ensemble de l’année
2022 par Crédit Agricole Ukraine (provisionnement complémentaire
sur le total des 842 millions d’euros d’encours de crédits en
Ukraine).
Au final, le résultat net part du Groupe
sous-jacent du pôle Banque de proximité à l’international s’élève à
411 millions d’euros en 2022, en hausse de +15,0% par rapport
à 2021. Pro-forma de Creval, hors Crédit Agricole Serbie, hors
Crédit du Maroc et hors Crédit Agricole Ukraine, le résultat net
part du Groupe sous-jacent du pôle Banque de proximité à
l’international est en hausse de +41,8% en 2022 par rapport à
2021.
Résultats
Italie
Au quatrième trimestre 2022, les revenus
sous-jacent de CA Italia sont en hausse de (+14,5%) par rapport au
quatrième trimestre 2021 et s’établissent à 684 millions d’euros.
La hausse des taux bénéficie à la marge nette d’intérêt et les taux
à la production augmentent de 30 points de base entre le quatrième
trimestre et le troisième trimestre 2022. Les charges
d’exploitation s’élèvent à 483 millions d’euros, en hausse de +7,1%
par rapport au quatrième trimestre 2021, principalement du fait
d’une hausse des dépenses informatiques (notamment liées au plan de
transformation informatique), ainsi que des derniers couts
d’intégration de Creval et la fusion Friuladria et malgré les
synergies de coûts d’intégration Creval qui représentent environ 30
millions d’euros en 2022. L’efficacité opérationnelle de CA Italia
permet de dégager un effet ciseaux positif de +7,5 points de
pourcentage ce trimestre par rapport au quatrième trimestre 2021.
Au final, le résultat brut d’exploitation augmente de +37,6% par
rapport au quatrième trimestre 2021.
Le cout du risque sous-jacent s’élève à -131
millions au quatrième trimestre 2022, dont -109 millions au titre
du risque avéré, et -17 millions au titre du provisionnement pour
encours sains. Il est en hausse de +11,2% par rapport au quatrième
trimestre 2021. Le coût du risque sur encours66 est à 51 points de
base, le taux de créances douteuses au 31 décembre 2022 s’établit à
3,7% et le taux de couverture à 64,7%. Le résultat net part du
groupe sous-jacent de CA Italia s’établit ainsi à 36 millions
d’euros en hausse de +70,1% par rapport au quatrième trimestre
2021.
Sur l’année 2022, les revenus sous-jacent de
Crédit Agricole Italia augmentent de +11,5% pour s’établir à
2 543 millions d’euros. Pro forma de l’acquisition de Creval,
consolidé depuis le 30 avril 2021, les revenus sont en hausse de
+2,8%, grâce à la hausse de la marge nette d’intérêts de +6,0% en
2022 vs 2021 dans un contexte de hausse de taux. Les charges
sous-jacentes hors FRU sont en hausse par rapport à 2021 (+10,0%) à
- 1 599 millions d’euros. Pro forma Creval, les
charges hors FRU augmentent de 0,9%, et l’effet ciseaux est
favorable, de +1,9 point de pourcentage.
Le coût du risque sous-jacent s’élève à -312
millions d’euros, en baisse de -10,1% (dont -25 millions d’euros de
provisions sur encours sains et -270 millions de provision pour
risques avérés). Au final, le résultat net part du groupe
sous-jacent de CA Italia s’établit ainsi à 334 millions d’euros, en
hausse de +36,9% par rapport à l’année 2021 et de +30,1% pro forma
Creval.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent de CA Italia s’établit à 10,8% en 2022, par
rapport au 9,0% en 2021.
Résultats du Groupe
Crédit Agricole en Italie
Le résultat net part Groupe sous-jacent du
Groupe en Italie reflète une excellente
performance des différents métiers du Groupe et s’établit à
857 millions d’euros en 2022, soit une amélioration de
+14,2% par rapport à 2021. Le résultat net part du Groupe
sous-jacent en Italie représente ainsi 14% du résultats du résultat
sous-jacent de Crédit Agricole S.A67, et le résultat de Crédit
Agricole Italia représente 39% du résultat du Groupe en Italie.
Résultats Banque de
proximité à l’international - hors Italie
Sur le périmètre de la Banque de proximité à
l’international hors Italie, Crédit du Maroc est passé en IFRS 5 au
premier trimestre 2022 et le contrôle a été cédé au quatrième
trimestre 2022, et Crédit Agricole Serbie a été cédé au 1er avril
2022. Les résultats de ces deux entités sont comptabilisés en 2022
en IFRS 5, impactant toutes les lignes de résultats de la Banque de
proximité à l’international hors Italie, en vision trimestrielle et
en vision cumulée.
Dans un contexte de poursuite du conflit en
Ukraine, l’activité commerciale reste fortement pénalisée et le
fonctionnement de Crédit Agricole Ukraine diminué. Le résultat est
à zéro ce trimestre, les provisions étant renforcées à hauteur du
résultat brut d’exploitation.
Les données ci-après du
quatrième trimestre
pour la banque de
proximité hors Italie sont donc présentées à
périmètre constant68,
c’est-à-dire hors Crédit Agricole Serbie et Crédit du Maroc, et en
excluant Crédit Agricole Ukraine. Ce périmètre correspond donc à la
vision cumulée de l’Egypte et de la Pologne. Les
revenus s’établissent à 161 millions d’euros au quatrième trimestre
2022 et augmentent de +21,7% par rapport au quatrième trimestre
2021 grâce à la progression de la marge nette d’intérêts. Les
charges d’exploitation hors FRU augmentent de +8,0%, dans un
contexte de forte inflation en Pologne et en Egypte. Le résultat
brut d’exploitation hors FRU s’établit à 75 millions d’euros, en
hausse de +42,7% par rapport au quatrième trimestre 2021. Le coût
du risque s’établit à -17,4 millions d’euros, en baisse de -1,4% et
tient compte d’un provisionnement des prêts CHF à hauteur de 48% en
Pologne. Au final, la contribution du métier au résultat net part
du Groupe est de 28,4 millions d’euros, en hausse de +76,7%.
Les données ci-après des douze
mois 2022 pour la banque de proximité hors
Italie sont présentées à périmètre constant et
en excluant
l’Ukraine69. Ce
périmètre correspond donc à la vision cumulée de l’Egypte et de la
Pologne. Les revenus s’établissent à 593 millions d’euros
et augmentent de +21,8% par rapport à 2021, dans un contexte de
hausse de taux, portés par le développement de la marge d’intérêt
en Pologne et de l’activité Entreprises en Egypte. La provision
exceptionnelle de -21 millions d’euros au titre des moratoires en
Pologne demeure inchangée au quatrième trimestre par rapport au
troisième trimestre. Les charges d’exploitation augmentent de +
14,2%, en Pologne notamment, du fait d’investissements IT et pour
accompagner le développement de l’activité. Le résultat brut
d’exploitation s’établit à 261 millions d’euros, soit une
augmentation de +33,2%. Le coût du risque s’établit à -65 millions
d’euros, en baisse de -10,7%. Au final, la contribution du métier
au résultat net part du Groupe est de 96 millions d’euros, en
hausse de +77,9% par rapport à 2021.
La Banque de Proximité à l’International
contribue à hauteur de 7% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors
AHM) sur l’année 2022 et de 14 % à leurs revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 31 décembre 2022, le capital alloué au
pôle Banque de Proximité à l’International s’élève à
4,4 milliards d’euros et les emplois pondérés sont de
46,2 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent des Autres BPI (hors CA Italia) s’établit à
12,6% en 2022, contre 14,4% pour 2021.
Dans son ensemble, le pôle Banque de proximité
contribue à hauteur de 21% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) en 2022 et de 30% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Au 31 décembre 2022, les fonds propres alloués
au pôle s’élèvent à 9,3 milliards d’euros dont 5,0 milliards
d’euros sur la Banque de proximité en France,
4,4 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
98,3 milliards d’euros dont
52,1 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 46,2 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international.
Résultat Activités Hors
métiers
Le résultat net part du groupe sous-jacent de
AHM s’établit à -164 millions au quatrième trimestre 2022 en baisse
de -138 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre 2021.
La contribution négative du pôle Activité Hors Métiers
s’analyse en distinguant la contribution « structurelle »
(-153 millions d’euros) des autres éléments (-11 millions d’euros).
La contribution de la composante « structurelle » est en
baisse de -44 millions d’euros par rapport au quatrième trimestre
2021 et se décompose en trois types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -166 millions d’euros
au quatrième trimestre 2022, en hausse de +9 millions d’euros,
intégrant une baisse des revenus liée principalement à l’effet de
l’inflation sur l’ALM, compensée par des effets favorables sur
l’impôt ;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity),
CA Immobilier et BforBank intégré en mise en équivalence :
leur contribution, à +12 millions d’euros au quatrième trimestre
2022, est en baisse de -52 millions d’euros par rapport au
quatrième trimestre 2021, expliquée par un effet de base lié aux
revenus de cessions et de revalorisations de fonds Private Equity
intervenues au quatrième trimestre 2021 ;
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution s’élève à +1 millions
d’euros ce trimestre (-1 million d’euros par rapport au quatrième
trimestre 2021).
La contribution des
« autres éléments » est en baisse de -93 millions
d’euros par rapport au quatrième trimestre 2021, liée notamment à
l’élimination des titres intragroupes souscrits par Predica et par
Amundi.
Sur l’année 2022, le résultat net part du
groupe sous-jacent du pôle AHM s’élève à -708
millions d’euros, en baisse de -245 millions d’euros, par
rapport à l’année 2021. Il est en ligne avec cible présentée dans
le Plan à Moyen terme Ambitions 2025, d’un résultat net part du
Groupe supérieur à -800 million d’euros. La composante structurelle
contribue à hauteur de -931 millions d’euros et les autres éléments
du pôle enregistrent une contribution de +223 millions d’euros
sur l’année 2022.La contribution de la composante
« structurelle » est en baisse de -240 millions d’euros
comparé à 2021 et se décompose en trois types
d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -1000 millions d’euros sur
l’année 2022, en baisse de -171 millions d’euros par à 2021;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity) et
CA Immobilier et BforBank : leur contribution, à
+51 millions d’euros en 2022 est en baisse de -79 millions
d’euros par rapport à 2021;
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution est de +18 millions
d’euros en 2022, en hausse de +9 millions d’euros par rapport à
2021.
La contribution des
« autres éléments » est en baisse
(-5 millions d’euros) comparé à 2021.Au 31 décembre 2022,
les emplois pondérés sont de 27,9 milliards d’euros.
* *
*
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 31 décembre 2022, le ratio Common
Equity Tier 1 (CET1) phasé du Groupe
Crédit Agricole s’établit à 17,6%, en hausse de +0,4 point de
pourcentage par rapport à fin septembre 2022. Ainsi, le Groupe
Crédit Agricole affiche un coussin substantiel de
8,7 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP70 fixée à 8,9% et affiche l’écart au
SREP le plus important parmi les GSIB européennes71. Le ratio CET1
non phasé atteint 17,2%. Au cours du quatrième trimestre
2022 :
- Le ratio CET1 bénéficie d’un impact
de +26 pb lié au résultat
conservé.
- La
croissance organique des métiers
et autres effets impacte le ratio CET1 du Groupe
positivement à hauteur de +20 points de base intégrant une baisse
des emplois pondérés métiers hors effet change de -5,9 milliards
d’euros (soit +18 points de base) principalement en lien avec
l’évolution de la banque de marché72. Au titre de l’activité
Assurance la VME hors réserves latentes augmente de +0,5 milliard
d’euros via le résultat, générant une hausse des emplois pondérés
de 2,0 milliards d’euros (soit -6 points de base en ratio CET1).
Enfin, les autres effets impactent le ratio CET1 positivement à
hauteur de +8 points de base.
- Des
opérations de fusions-acquisition génèrent une
hausse du CET1 de +12 points de base, avec notamment la cession de
Crédit du Maroc.
- L’anticipation
au quatrième trimestre 2022 de l’impact de l’achat
d’actions Crédit Agricole
S.A.
par SAS rue de
La Boétie prévu avant fin juin
2023 réduit le ratio CET1 de -17 points de base.
- Les réserves latentes
assurance ont un effet quasi neutre ce trimestre73
impactant le ratio CET1 de - 1 point de base.
- Enfin, les
compléments de distribution à l’actionnaire (i.e.
les 20 centimes distribués au titre du solde de tout compte du
dividende 2019 non distribué en 2020, ainsi que l’opération de
rachat d’actions compensant l’effet dilutif de l’augmentation de
capital salariée de 2022) réduisent le ratio CET1 de - 7
points de base
Le stock global de réserves OCI atteint -19
points de base au 31 décembre 2022. Ainsi, retraité des effets du
stock de réserves latentes, le ratio CET1 est en hausse sur l’année
2022 à 17,7% en décembre 2022, versus 17,4% à fin décembre
2021 net de + 16 points de base de plus-values latentes.
Le ratio Tier 1 phasé ressort à
18,6% et le ratio global phasé est à 21,6% à fin décembre 2022.
Le ratio de levier
phasé ressort à 5,3%, en hausse de +0,2 point de
pourcentage par rapport à fin septembre 2022, bien au-dessus de
l’exigence réglementaire de 3%. A cette exigence minimale de 3%
s’ajoute, à compter du 01/01/2023 et uniquement pour les
établissements d’importance systémique mondiale (G-SII) un coussin
de ratio de levier, défini comme la moitié du coussin G-SII de
l’entité soit s’élevant à 0,5% pour le Groupe Crédit Agricole. Le
non-respect de l’exigence de coussin de ratio de levier
entraînerait une restriction de distributions et le calcul d’un
montant maximal distribuable (L-MMD). Au 1er janvier 2023, sur la
base des données au 31/12/2022, le Groupe Crédit Agricole
disposerait d’une marge de sécurité de 184 points de base au-dessus
du seuil de déclenchement du L-MMD, soit 37 milliards d’euros de
capital Tier 1.
Les emplois pondérés du Groupe
Crédit Agricole s’élèvent à 575 milliards euros, en baisse de -14,0
milliards d’euros par rapport au 30 septembre 2022.
La croissance
organique des métiers contribue à cette
évolution pour -10,8 milliards d’euros dont -4,9 milliards d’euros
au titre de l’effet change et +2,174 milliards d’euros d’emplois
pondérés sur les Caisses régionales. Les opérations de
fusions-acquisition libèrent -4,2 milliards
d’euros d’emplois pondérés, la VME y
compris réserves latentes de
l’assurance augmente les emplois pondérés de +1,5 milliard
d’euros, et enfin les effets règlementaires et méthodologie ont un
effet moindre ce trimestre de -0,5 milliard d’euros.
Seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 décembre 2022, dispose d’une marge de sécurité
de 796 points de base au-dessus du seuil de
déclenchement du MMD, soit 46 milliards d’euros de capital
CET1.
Crédit Agricole S.A., au 31
décembre 2022, dispose d’une marge de sécurité de 329
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 12
milliards d’euros de capital CET1.
TLAC
L’exigence de ratio TLAC a été transposée en
droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique depuis le
27 juin 2019. Le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences de ratio TLAC suivantes
:
- un ratio TLAC
supérieur à 18% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à
0,05% pour le Groupe CA au 31/12/22). En tenant compte de
l’exigence globale de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit
Agricole doit respecter un ratio TLAC supérieur à 21,5% ;
- un ratio TLAC
supérieur à 6,75% de l’exposition en levier (Leverage Ratio
Exposure - LRE).
L’objectif 2025 du Groupe Crédit
Agricole est de conserver un ratio TLAC supérieur ou égal à 26% des
RWA hors dette senior préférée
éligible.
Au 31 décembre 2022, le ratio TLAC du
Groupe Crédit Agricole s’élève à 27,2% des RWA et
7,8% de l’exposition en levier, hors dette senior préférée
éligible75, soit bien au-delà des
exigences. Le ratio TLAC exprimé en pourcentage des actifs pondérés
des risques est en hausse de 70 pb sur le trimestre, en lien
avec la baisse des RWA. Exprimé en pourcentage de l’exposition en
levier (LRE), le ratio TLAC progresse de 40 pb par rapport à
septembre 2022, avec la baisse de l’exposition en Levier liée
essentiellement aux remboursements TLTRO.
Le Groupe présente ainsi un ratio TLAC hors
dette senior préférée éligible supérieur de 560 points de base,
soit 32 milliards d’euros, au-delà de l’exigence actuelle de 21,5%
des RWA.
Sur l’année 2022, 5,9 milliards d’euros
équivalents ont été émis sur le marché (dette senior non préférée
et Tier 2). Le montant de titres senior non préférés du Groupe
Crédit Agricole pris en compte dans le calcul du ratio TLAC s’élève
à 27,6 milliards d’euros.
MREL
Les niveaux minimums à respecter sont déterminés
dans des décisions prises par les autorités de résolution et
notifiées à chaque établissement, puis révisées périodiquement. Le
Groupe Crédit Agricole doit respecter depuis le 1er janvier 2022
une exigence minimale de MREL total de :
- 21,04% des RWA,
niveau auquel s’ajoute d’après la directive européenne CRD5, une
exigence globale de coussins de fonds propres (incluant pour le
Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation de 2,5%, un
coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique fixé à 0,05% pour
le Groupe CA au 31/12/22). En tenant compte de l’exigence globale
de coussins de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole doit
respecter un ratio MREL total supérieur à 24,6% ;
- 6,02% de la
LRE.
Au 31 décembre 2022, le Groupe Crédit
Agricole présente un ratio MREL estimé à 31,6% des RWA et 9,1% de
l’exposition en levier, bien au-delà de l’exigence de MREL
total.
Une exigence de subordination additionnelle au
TLAC (« MREL subordonné ») est également déterminée par les
autorités de résolution et exprimée en pourcentage des RWA et de la
LRE, dans laquelle les instruments de dette senior sont exclus, à
l’instar du TLAC, dont le ratio est équivalent à celui du MREL
subordonné pour le Groupe Crédit Agricole. Depuis le 1er janvier
2022, cette exigence de MREL subordonné pour le Groupe Crédit
Agricole n’excède pas l’exigence de TLAC.
La distance au seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution liée aux exigences de MREL (M- MMD)
correspond au minimum entre les distances respectives aux exigences
de MREL, MREL subordonné et TLAC exprimées en RWA.
Le Groupe Crédit Agricole, au
31 décembre 2022, dispose ainsi d’une marge de sécurité de
560 points de base au-dessus du seuil de déclenchement du
M-MMD, compte tenu de l’exigence TLAC applicable au 31/12/2022,
soit 32 milliards d’euros de capital CET1.
Crédit Agricole S.A.
A fin décembre 2022, la solvabilité de
Crédit Agricole S.A. s’établit au-dessus de la cible du Plan à
Moyen Terme, avec un ratio Common Equity
Tier 1 (CET1) de
11,2%
en vision phasé, en hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport
à fin septembre 2022. Ainsi, Crédit Agricole S.A. affiche un
coussin substantiel de 3,3 points de pourcentage entre le niveau de
son ratio CET1 et l’exigence SREP76 fixée à 7,9%, et ce coussin est
en hausse par rapport aux 3,1 points de pourcentage à fin septembre
2022. Le ratio CET1 non phasé atteint 11,0%. Au cours du quatrième
trimestre 2022 :
- Le ratio CET1
bénéficie d’un impact positif de +19 points de base lié au
résultat
conservé. Cet impact correspond
au résultat net part du groupe, net des coupons AT1 (impact de +41
points de base) et de la distribution de 50% du résultat (soit un
effet de -22 points de base).
- L’évolution
des emplois pondérés liée à la croissance
organique des métiers et autres
effets impacte le ratio CET1 de +19 points de base ce
trimestre, incluant une baisse des emplois pondérés métiers de
-7,9 milliards d’euros hors effet change (dont SFS +1,1
milliard d’euros, Grande Clientèle -9,9 milliards d’euros77, Banque
de Proximité +0,6 milliard d’euros) impactant le ratio CET1 à
hauteur de +24 points de base, la VME Assurance
hors réserves latentes contribuant à une hausse des emplois
pondérés à hauteur de +2,0 milliards (soit un impact CET 1 de -6
points de base) et d’autres effets impactant le ratio CET1
positivement à hauteur de +1 point de base ;
- Les
opérations de fusions-acquisition, avec notamment
la cession de Crédit du Maroc, ont un effet positif sur le ratio
CET1 de +12 points de base
- Les
réserves latentes Assurances ont
un effet quasi neutre ce trimestre, le rebond des marchés actions
et le resserrement des spreads de crédit venant compenser la hausse
des taux longs ce trimestre.
- Le
complément de distribution aux actionnaires correspond aux
20 centimes restant dus au titre du dividende 2019 non payé en
2020, ainsi que l’opération de rachat d’actions compensant l’effet
dilutif de l’augmentation de capital salariée de 2022. L’impact
total de cet effet est de – 21 points de base sur le ratio
CET1.
Sur l’année
2022, le ratio CET1 a baissé de -70 points de
base, dont -99 points de base expliqués par des effets
conjoncturels, largement réversibles dans le temps avec : -88
points de base sur les réserves latentes assurance, liées notamment
à l’impact de la hausse des taux, -12 points de base sur les
emplois pondérés de crédit liés à la crise Russie / Ukraine78. Hors
ces effets conjoncturels, la génération de capital est positive, de
+56 points de base sur l’année 2022, avec notamment un impact de
+68 points de base du résultat conservé sur un an, supérieur à
l’effet de l’évolution organique des métiers, des opérations
M&A et du réglementaire (incluant notamment l’effet du
versement exceptionnel d’un dividende de 2 milliards d’euros par
Crédit Agricole Assurances au deuxième trimestre 2022).
Retraité des effets du stock de réserves
latentes banque et assurance, le ratio CET1 est en hausse en
2022 passant de 11,6% à fin décembre 2021, net de +31 points
de base de plus-values latentes, à 11,8%, net de -54 points de base
de moins-values latentes à fin décembre 2022
Le ratio de levier phasé
s’établit à 3,6% à fin décembre 2022, en hausse de +0,2 point de
pourcentage par rapport à fin septembre 2022, au-dessus de
l’exigence de 3%.
Le ratio Tier 1 phasé ressort à
13,0% et le ratio global phasé est à 17,5% ce trimestre.
Les emplois pondérés de Crédit
Agricole S.A. s’élèvent à 361 milliards euros à fin décembre 2022,
en baisse de -16 milliards d’euros par rapport au 30 septembre
2022. La croissance organique des
métiers contribue à cette évolution avec -4,9 milliards
d’euros d’effet change et -7,9 milliards pour la croissance des
métiers hors effet change (cf plus haut). Les opérations de
fusions acquisition libèrent -4,2 milliards d’euros
d’emplois pondérés (cf. plus haut) et l’assurance
génère +1,5 milliards d’euros de consommation d’emplois pondérés
supplémentaire au titre de la VME y compris réserves latentes.
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash tels qu’ils
apparaissent dans le tableau ci-après et dont la définition est
communément admise sur la place. Il correspond au périmètre
bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec leur propre
contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 38 milliards d’euros à fin décembre 2022. De même, 94 milliards
d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la mesure où ces
encours sont la traduction de l’activité du desk Titres effectuant
des opérations de prêts/emprunts de titres qui se compensent. Les
autres nettings effectués pour la construction du bilan cash, pour
un montant total de 202 milliards d’euros à fin décembre 2022, sont
relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes de régularisation /
règlement / liaison et aux titres non liquides détenus par la
Banque de financement et d’investissement (CIB) et sont intégrés au
compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle ».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(81 milliards d’euros à fin décembre 2022) étant intégré à l’actif
dans les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les
« Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment « Ressources marché long
terme », sont retraités pour apparaître comme des
« Ressources clientèle ».
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au
T-LTRO (Targeted Longer Term Refinancing Operations) sont intégrés
dans les « Ressources marché long terme ». En effet, les opérations
de T-LTRO 3 sont assimilées à un refinancement sécurisé de long
terme, identique du point de vue du risque de liquidité à une
émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 667
milliards d’euros au 31 décembre 2022, fait apparaître un
excédent des ressources stables sur emplois stables de 213
milliards d’euros, en baisse de 53 milliards d’euros par
rapport à fin septembre 2022 et de 66 milliards d’euros par rapport
à fin décembre 2021. Cela provient notamment du remboursement d’une
part significative de ressources T-LTRO 3 (71 milliards d’euros79)
toutefois compensé par une forte dynamique de la collecte. Le
Groupe affiche un fort dynamisme de l’activité commerciale sur le
trimestre, enregistrant une hausse de +12 milliards d’euros des
crédits, compensée par une hausse de +27 milliards d’euros des
ressources clientèle.
Par ailleurs, l’encours total T-LTRO 3 pour le
Groupe Crédit Agricole s’élève à 91 milliards d’euros79 au
31 décembre 2022, en baisse de 71 milliards d’euros79,
remboursés sur le trimestre. Il est précisé que la bonification
s’appliquant au taux de refinancement de ces opérations est étalée
sur la durée des tirages jusqu’au 23 novembre 2022, conformément à
l’annonce de la BCE du 27 octobre 2022. La sur-bonification est
étalée sur la durée de la période de sur-bonification considérée.
Ainsi, la sur-bonification s’appliquant au taux de refinancement de
ces opérations pour la deuxième période (juin 2021 à juin 2022) a
été prise en compte au T2 2022 pour la totalité des
tirages.
A noter, concernant la position en ressources
stables, que le pilotage interne du Groupe exclut le surplus
temporaire de ressources stables apportées par l’augmentation du
refinancement T-LTRO 3, afin de sécuriser l’objectif du Plan à
Moyen Terme de 110-130 milliards d’euros, indépendamment de la
stratégie de remboursement.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
31 décembre 2022 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant de
l’endettement court terme net).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 284 milliards d’euros au 31 décembre
2022, en baisse de -69 milliards d’euros par rapport à fin
septembre 2022 et de -60 milliards d’euros par rapport à fin
décembre 2021, sous l’effet du remboursement en décembre 2022 de 71
milliards d’euros80 de ressources T- LTRO 3.
Elles comprennent les dettes seniors
collatéralisées à hauteur de 154 milliards d’euros, les dettes
senior préférées à hauteur de 77 milliards d’euros, les dettes
seniors non préférées pour 32 milliards d’euros et des titres Tier
2 s’élevant à 21 milliards d’euros.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à 467 milliards
d’euros au 31 décembre 2022, en hausse de +5 milliards
d’euros par rapport à fin septembre 2022 et de +2 milliards
d’euros par rapport à fin décembre 2021. Elles couvrent plus de
trois fois l’endettement court terme net (hors replacements en
Banques centrales).
Elles demeurent à un niveau élevé, l‘impact du
remboursement d’une part significative des ressources T-LTRO 3
étant globalement neutre mais entraînant toutefois un changement de
structure des réserves de liquidité (baisse des dépôts en Banque
Centrale compensée par la libération de créances éligibles
auparavant mobilisées en collatéral des opérations T-LTRO 3).
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs non-HQLA
éligibles en banque centrale après décote s’élèvent à 142 milliards
d’euros.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur le ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier
2018.
Les ratios LCR moyens sur 12 mois au 31
décembre 2022 s’élèvent respectivement à 167,3% pour le
Groupe Crédit Agricole et 147,9% pour Crédit Agricole
S.A. Ils sont supérieurs à l’objectif du Plan à Moyen
Terme (environ 110%), en ligne avec le recours du Groupe aux
tirages T-LTRO 3 auprès de la Banque Centrale pendant la crise
COVID-19.
Par ailleurs, les ratios NSFR du Groupe
Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A sont supérieurs à
100%, conformément à l’exigence règlementaire entrée en
application le 28 juin 2021 et supérieurs à l’objectif du Plan à
Moyen Terme (>100%).
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long
terme, avec un accès très diversifié aux marchés, en
termes de base investisseurs et de produits.
En 2022, les principaux émetteurs du
Groupe ont levé sur le marché l’équivalent de 49,5 milliards
d’euros81,82 de dette à moyen long terme,
dont 43% émis par Crédit Agricole S.A. Les événements notables de
l’année 2022 pour le Groupe sont les suivants :
-
Crédit Agricole CIB a émis 17,5 milliards d’euros, notamment des
placements privés structurés et très diversifiés ;
-
Crédit Agricole Consumer Finance a émis 7,6 milliards d’euros de
refinancements MLT, dont 1,6 Md€ de titrisations
ABS ;
-
Crédit Agricole Italia a émis un Covered Bond pour 1,5 milliard
d’euros en deux tranches à 10 et 20 ans
-
Crédit Agricole next bank (Suisse) a réalisé trois émissions
Covered Bond cette année pour 300 millions de CHF dont une
émission Green Covered Bond pour 100 millions de CHF ;
Par ailleurs, 10,1 milliards d’euros81 ont
également été levés hors marché et se répartissent entre 7,8
milliards d’euros auprès des réseaux de banques (banque de
proximité du groupe ou réseaux externes), 1,6 milliard d’euros
auprès des organismes supranationaux et 0,7 milliard d’euros auprès
de véhicules de refinancement nationaux (dont CRH).
En 2022, Crédit Agricole S.A. a levé sur le marché
l’équivalent de 21,1 milliards
d’euros81,82
(pour un plan initial de 13 milliards
d’euros).
La banque a levé l’équivalent de 21,1 milliards
d’euros, dont 5,6 milliards d’euros en dette senior non préférées
et 0,3 milliard d’euros en dette Tier 2, ainsi que 8,1 milliards
d’euros de dette senior préférées et 7 milliards d’euros de dette
senior collatéralisées. Le financement est diversifié en formats et
en devises83.
A noter que Crédit Agricole S.A. a émis le 5
janvier 2022 un AT1 Perpétuel NC7,7 ans pour 1,25 milliard de
dollars américains au taux initial de 4,75%.
Le programme de refinancement 2023 s’élève à 19
milliards d’euros81,82 , dont 15 milliards d’euros de dette senior
préférée ou senior collatéralisée et 4 milliards d’euros de dette
éligible TLAC (dette senior non préférée ou Tier 2). A fin janvier
2023, 27% du programme de financement a été réalisé.
A noter que crédit Agricole S.A. a émis le 3
janvier 2023 un AT1 Perpétuel NC6 ans pour 1,25 milliard d’euros au
taux initial de 7,25%.
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET
FINANCIER
RETROSPECTIVE
2022
Le scénario élaboré fin 2021 supposait un
assagissement de la demande post-pandémie et un desserrement des
contraintes pesant sur l’offre. Il s’articulait autour d’une double
normalisation avec, d’une part, une croissance restant
soutenue après une période de vigueur inhabituelle, et, d’autre
part, une modération de l’inflation. En février 2022, le choc
dramatique lié à la guerre russo-ukrainienne est venu percuter ce
scénario via trois canaux principaux : la confiance, en constituant
une source d’inquiétudes, l’offre, en provoquant des pénuries
avérées ou anticipées, la demande, en stimulant l’inflation. Comme
lors de la crise Covid, une hiérarchie des vulnérabilités
nationales s’est établie selon de multiples critères : degré
d’éloignement de la zone de guerre, importance des échanges
commerciaux avec les belligérants (dont la dépendance à l’égard des
importations de céréales, de gaz et de pétrole et le « mix »
énergétique), choc sur les termes de l’échange et capacité à
atténuer la hausse des prix (notamment à l’aide de subventions
publiques). Si les pays ont été diversement affectés par ce nouveau
choc, aucun n’a échappé à l’accélération et à la diffusion de
l’inflation, suscitant des resserrements monétaires plus massifs et
plus précoces et conduisant à revoir à la baisse la croissance.
Seule la Chine a fait figure d’exception notable en échappant à
l’inflation.
Après une croissance forte (8,1%) en 2021
soutenue par les exportations dopées par les plans de relance
occidentaux et une politique monétaire très accommodante, la
Chine a en effet pâti d’un ralentissement
affectant tous les pans de son économie : secteur immobilier,
consommation privée, commerce extérieur. Les restrictions
anti-Covid ont perturbé la production industrielle et la
consommation mais l’atonie de la demande interne a permis de
contenir l’inflation ; le ralentissement mondial et la hausse des
prix des matières premières ont commencé à peser sur la croissance
et la balance commerciale, ; les déséquilibres structurels
(immobilier, endettement, démographie) ont accentué l’impact
défavorable de la conjoncture sur l’activité. La croissance s’est
ainsi établie à 3%, loin de la cible « autour de 5,5% » prévue en
mars.
Bien qu’éloignés de l’épicentre du conflit et
encore portés par l’élan d’une reprise post-Covid (croissance de
5,9% en 2021) largement due à une consommation « sur-stimulée »,
les États-Unis ont affiché une croissance en repli
sensible (2,1% en 2022). Après avoir commencé l’année 2022 par deux
trimestres consécutifs de contraction du PIB84, la croissance s’est
reprise grâce aux amortisseurs hérités de la pandémie :
accumulation d’une épargne abondante (concentrée sur les hauts
revenus) et marché du travail très tendu. Des créations d’emplois
robustes, couplées à un taux de participation (62,3% en décembre)
encore inférieur d’un point de pourcentage, à son niveau pré-crise,
se sont traduites par une baisse du taux de chômage (3,5%) et des
hausses de salaires vigoureuses (6,2% sur un an en novembre),
compensant partiellement une inflation forte. Stimulée par l’offre
puis rapidement par la demande, l’inflation sur 12 mois est passée
de 7,5% en janvier 2022 à 6,5% en décembre après avoir atteint un
pic en juin à 9,1%. Quant à l’inflation sous-jacente, elle n’a que
faiblement diminué (5,7% en décembre contre 6% en janvier et
un pic à 6,6% en septembre).
A l’issue d’une croissance très soutenue 2021
(5,3%) et après avoir été portée au premier semestre 2022 par le
rebond post-Omicron, la zone euro a subi à partir
de l’été la matérialisation brutale d’une offre bien plus limitée
de gaz russe, du choc sur les termes de l’échange85, de
l’accélération de l’inflation et du resserrement des conditions
financières. Le ralentissement a été violent : de 5,5% au
premier trimestre 2022, le rythme annuel de croissance du PIB s’est
replié à 2,3% au troisième trimestre. En dépit d’une contribution
externe légèrement négative (-0,3 point de pourcentage), la
croissance est néanmoins restée élevée sur l’ensemble de l’année
(3,5%) grâce au dynamisme de la demande interne : la
consommation des ménages et l’investissement ont, respectivement,
progressé de 4% et 4,3%86. La robustesse de la consommation est
largement expliquée par les « séquelles » de la crise du
Covid : résistance du marché du travail et épargne
abondante.
En effet, en dépit d’un ralentissement des
créations d’emplois et d’une hausse du taux de participation (à
74,9% au troisième trimestre), la « rétention
d’emplois », élément essentiel de la stratégie déployée lors
du Covid, a permis la poursuite de la baisse du taux de chômage (à
6,5% en novembre 2022 contre 7,1% un an auparavant). Si le soutien
public (1,3% de PIB en 2022 dont plus de la moitié en faveur des
ménages) et la progression des salaires nominaux n’ont pas permis
de préserver le revenu disponible réel (en recul de 0,4% sur les
trois premiers trimestre de l’année), la perte de pouvoir d’achat
ne s’est pas traduite par une baisse de la consommation :
l’excès d’épargne accumulé avec la crise (d’environ 1000 milliards
d’euros mi-2022) a contribué à la résistance de la demande
intérieure, qu’aurait dû handicaper une inflation très vive. Le
taux d’inflation a plus que doublé entre janvier 2022 (5,1% en
glissement annuel) et son pic (10,6% en octobre) avant de se
replier (9,2% en décembre) : la décélération de l'inflation
dans le secteur de l'énergie (25,5% contre 34,9% en novembre) a
amorti l’accélération des prix des autres composantes (services,
biens industriels non énergétiques, produits alimentaires). Si le
redressement de l’inflation sous-jacente a d’abord été causé par
les contraintes d’offre (goulets d’étranglement et pénuries
d’intrants), l’importance des facteurs de demande s’est
progressivement accrue à la faveur de la levée des restrictions
liées à la pandémie, notamment dans les services. Les sources
d’inflation en amont se sont en outre lentement diffusées.
L’inflation sous-jacente est ainsi passée de 2,3% en janvier à 5,2%
en décembre.
Au fur et à mesure de l’accélération et
de la diffusion de l’inflation, comportant le risque de la voir
s’installer durablement, le discours puis les actions des banques
centrales se sont durcis. La priorité accordée à la lutte contre
l’inflation s’est traduite par des resserrements monétaires
agressifs.
Aux États-Unis, le brusque
revirement « hawkish » du FOMC fin 2021 s’est
singulièrement renforcé au cours du premier trimestre de 2022. Des
hausses du taux des Fed Funds ont été entreprises à partir de mars.
Totalisant 425 points de base sur l’année, elles ont porté la
fourchette cible à 4,25%-4,50% en fin d’année. Le resserrement
quantitatif (Quantitative Tightening ou QT) a commencé en juin
(plafonds de remboursement mensuels de 30 milliards de dollars
en Treasuries et de 17,5 milliards de dollars en Mortgage-Backed
Securities, soit un total de 47,5 milliards de dollars, niveau qui
a ensuite été doublé pour atteindre un plafond mensuel de 95
milliards de dollars).
Enfin, en décembre, le procès-verbal du FOMC est
venu éclairer les intentions des responsables de la Fed :
ambition réaffirmée de faire baisser l’inflation vers la cible de
2%, ralentissement du rythme des hausses de taux ne signalant ni
une moindre détermination à atteindre l’objectif de stabilité des
prix ni un jugement selon lequel l'inflation serait déjà sur une
trajectoire descendante persistante, maintien d'une politique
restrictive « pendant une période prolongée » (jusqu'à ce que,
précisément, l'inflation se rapproche de la cible), précisant qu’il
serait inapproprié de commencer à baisser le taux des Fed Funds en
2023.
En zone euro, après dix années
d’accommodation monétaire ininterrompue, la BCE a débuté un cycle
de remontée de ses taux directeurs en juillet. Sur l’ensemble de
l’année, les hausses ont atteint 250 points de base, portant les
taux de dépôt et de refinancement à, respectivement, 2% et 2,50%.
Le volet « non conventionnel » a également été
durci : fin des achats nets en mars au titre du PEPP (Pandemic
Emergency Purchase Programme) et en juillet au titre de l’APP
(Asset Purchase Programme), durcissement des conditions de
liquidité avec la fin des opérations TLTRO-3 en juin.
Sur les marchés financiers,
l’année 2022 a été difficile puisque marquée par des hausses
violentes des taux d’intérêt, et des marchés actions en repli.
Les taux américains à deux ans ont progressé de
380 points de base (pb) à 4,50% alors que les taux à dix ans ont
augmenté de 240 pb (3,90%). Les taux souverains allemands à deux
ans (2,70% fin décembre) et dix ans (2,55%) se sont,
respectivement, redressés de 330 et 275 pb. Les taux souverains
(qu’il s’agisse des taux à deux ou dix ans) sont donc revenus à des
niveaux inconnus depuis le sommet atteint en 2007, à l’aube de la
crise financière de 2008 qui allait les faire s’engager sur la voie
du grand repli, repli assorti d’une tendance à l’aplatissement de
la courbe se terminant par une inversion légère en Allemagne,
franche aux États-Unis. En effet, fin 2021, les courbes de taux
d’intérêt (écart entre les taux souverains à 2 et 10 ans) étaient
encore ascendantes et offraient une pente de, respectivement,
environ 80 et 50 pb aux Etats-Unis et en Allemagne. Selon la
vigueur et la maturité des resserrements monétaires, les courbes se
sont progressivement aplaties pour s’inverser aux Etats-Unis
(juillet) puis en Allemagne (novembre). Les écarts de rémunérations
entre les échéances longue et courte étaient négatifs fin décembre
2022 (d’environ 60 pb aux Etats-Unis et 15 pb en Allemagne). Par
ailleurs, les primes de risque ont progressé d’environ 20 pb en
France et en Espagne pour s’établir, respectivement à 55 et 97 pb
au-dessus du Bund, tandis que le spread italien a augmenté de près
de 80 pb à 213 pb.
Alors que le marché actions américain
(S&P500) a perdu 20% au cours de l’année, l’Eurostoxx 50 et le
CAC40 ont respectivement reculé de 12% et 10% Enfin, l’aversion au
risque et un resserrement monétaire américain puissant et précoce
ont profité au dollar. L’euro a ainsi continument baissé contre
dollar jusqu’en septembre, enregistrant une dépréciation sur 9 mois
de 14%. A la faveur d’une croissance économique plus résistante
qu’anticipé et de resserrement de la BCE, l’euro s’est ensuite
repris limitant sa dépréciation contre dollar à -6% sur 2022.
PERSPECTIVES
2023
Le scénario continue de s’écrire à
l’ombre de la guerre russo-ukrainienne : une guerre qui affecte les
pays proches de l’épicentre du conflit mais aussi ceux qui
en sont éloignés, au travers du
renchérissement des prix
voire du risque de
pénurie de matières premières énergétiques ou alimentaires. Les
ressorts puissants de la reprise post-Covid se détendent et les
économies s’apprêtent à
« flirter »
avec la récession selon des degrés variés. Si des
récessions violentes semblent pouvoir être évitées, cela tient,
paradoxalement, aux amortisseurs hérités de la pandémie sous la
forme, essentiellement, d’une épargne privée encore abondante et de
marchés du travail assez résistants.
Aux Etats-Unis, les piliers qui
ont permis à une croissance soutenue (surtout de la consommation)
de se maintenir au-delà des attentes s’affaissent progressivement :
marché du travail tendu mais ralentissement des créations nettes
d’emplois, croissance élevée des salaires nominaux mais perte de
pouvoir d’achat impliquant des ponctions sur l’épargne accumulée
durant la pandémie et des emprunts via les cartes de crédit,
enquêtes auprès des entreprises orientées à la baisse,
ralentissement de l’investissement non résidentiel et résidentiel.
Il est vain de compter sur une action contra-cyclique des
politiques budgétaire et/ou monétaire : les élections de mi-mandat
de 2022 ont produit un pouvoir divisé, peu propice à une quelconque
relance budgétaire et la Fed a clairement indiqué qu’elle se
concentrait sur l’inflation, au prix d’endurer une récession à
court terme.
Or, bien que son pic ait été franchi,
l’inflation totale est élevée ; l’inflation sous-jacente
semble résister et ne devrait décélérer que lentement. Le
ralentissement de la croissance et un meilleur fonctionnement des
chaînes d’approvisionnement devraient permettre un repli plus net
de la hausse des prix fin 2023 : l’inflation totale se
rapprocherait alors de 3% et l’inflation sous-jacente passerait
sous 3%. Si l’inflation devait refluer plus rapidement que prévu,
un atterrissage en douceur ne pourrait être exclu. Mais notre
scénario central penche en faveur d’une légère récession en milieu
d’année conduisant à un ralentissement marqué de la croissance en
2023 (à 0,6%).
En Chine, l’inflexion
concernant la politique zéro-Covid a rapidement réjoui les
observateurs. La nécessité de « vivre avec le virus » devrait
néanmoins continuer de peser sur la croissance dont le rebond prévu
dépendra essentiellement de la demande interne. Cette dernière sera
elle-même conditionnée par trois facteurs : l’ampleur du
soutien accordé par les autorités au secteur immobilier (un soutien
contraint car l’État chinois ne veut pas se positionner comme
prêteur en dernier ressort d’un secteur qu’il considère comme
responsable de son surendettement), la capacité de l’État à créer
un choc de confiance suffisant pour libérer une partie de l’épargne
de précaution et stimuler la consommation, l’attitude du pouvoir à
l‘égard du secteur privé, pénalisé ces deux dernières années par la
stratégie zéro-Covid et le resserrement réglementaire. Compte tenu
d’une contribution du commerce extérieur légèrement négative, au
mieux nulle, et d’un investissement encore freiné par la
restructuration du secteur de l’immobilier, la croissance devrait
accélérer autour de 5%, en raison notamment d’effets de base
favorables dans les secteurs des services.
En zone euro, à l’essoufflement
naturel de la croissance post-pandémique s’ajoute le choc plus
durable qu’est la guerre en Ukraine. La lisibilité de la situation
conjoncturelle est complexifiée par la succession de chocs, à
savoir la crise COVID et la guerre en Ukraine. Qu’hérite-t-on de la
pandémie ? Un marché du travail encore solide, un excès d’épargne
substantiel mais largement entamé pour les ménages les plus
modestes, une inflation que l’on espérait temporaire. Alors que le
débat sur la nature précise de l’inflation et les responsabilités
respectives de l’offre et de la demande n’est pas tranché, force
est de constater que les tensions sur les chaînes
d’approvisionnement diminuent, que la modération de l’inflation
mondiale se diffuse mais que les effets de second tour sont
visibles : la contagion de la hausse des prix de l’énergie, aux
prix à la consommation, via les coûts de production est patente
avant même que ne soit incriminée une quelconque boucle
prix-salaires. Qu’implique la guerre en Ukraine ? Un
renchérissement durable du prix des importations d’énergie. Les
effets de la dégradation des termes de l’échange, de l’inflation et
de la perte de compétitivité sur les volumes d’exportation et les
parts de marché vont se déployer progressivement.
Notre scénario pour la zone euro table certes
sur un repli de l’inflation (définition HICP) moyenne (prévue à
7,5%) mais elle resterait élevée (4,5% fin 2023) et pèserait sur la
demande interne. Alors que les exportations nettes soustrairaient
de la croissance (contribution négative de 0,7 point de
pourcentage), la demande intérieure et les stocks apporteraient
encore des contributions légèrement positives (de respectivement
0,6 et 0,2 point de pourcentage). Notre scénario retient ainsi,
globalement, une décélération marquée de la croissance en 2023 (à
0,1% après 3,4% en 2022) mais aussi, au-delà, un rythme d’expansion
durablement plus faible. Ce scénario repose toujours sur des
hypothèses fortes concernant l'approvisionnement en gaz, ainsi que
son prix. Si la perspective de coupures de courant pendant l'hiver
semble s'éloigner avec un climat favorable et le redémarrage des
centrales nucléaires, les difficultés d'approvisionnement en gaz
naturel à un coût « non punitif » ont vocation à durer
tant que dure la guerre en Ukraine voire au-delà.
En France, même partiellement
amortis par le bouclier tarifaire, les effets de l’inflation sur le
revenu des agents devraient se traduire par un freinage de la
demande en première moitié de l’année 2023 ; une brève
contraction du PIB n’est pas exclue. Couplée à un resserrement
monétaire agressif qui finira par contraindre l’investissement
alors que la plupart des entreprises subissent déjà des pressions
sur leurs marges, l'activité économique ne repartirait que de
manière assez lente au second semestre, certains secteurs
industriels restant plus durablement pénalisés par les prix élevés
de l’énergie. Sur l’année 2023, avec une consommation des ménages
progressant de 0,2%, un investissement total stable et une
contribution extérieure nette négative, la croissance moyenne
atteindrait 0,3%. Ce scénario suppose un marché du travail
légèrement moins dynamique : les créations d’emplois devraient
ralentir et les défaillances retrouveraient leurs niveaux
d’avant-crise. Une remontée modérée du taux de chômage (à 7,5%) et
une progression des salaires de nouveau inférieure à l'évolution
des prix pèseraient donc sur la consommation. L’inflation
atteindrait en effet son pic en début d’année 2023 mais ne
refluerait que lentement tout au long de l’année (prix à la
consommation, définition INSEE : 5,2% en moyenne, 3,7% en fin
d’année). Avec une inflation toujours élevée, les ménages devraient
alors piocher dans leur épargne pour maintenir leurs dépenses
essentielles : le taux d'épargne diminuerait avant de
progressivement revenir vers 15%, proche de sa moyenne d'avant
pandémie.
En termes de politique monétaire, la
priorité reste accordée à la lutte contre l’inflation.
Les banques centrales ne prendront pas le
risque de baisser la garde trop vite et
le pivot
espéré par les marchés sera moins le prélude à une baisse
rapide qu’à une pause.
Aux Etats-Unis, après des
hausses de taux agressives en 2022 totalisant 425 points de base
portant la fourchette cible à 4,25%-4,50%, la Fed a signalé son
intention de ralentir le rythme des hausses tout en précisant que
le resserrement n’était pas parvenu à son terme. Notre scénario
monétaire table sur un ralentissement du rythme des hausses de taux
(25 points de base lors de chacune des réunions du FOMC de février,
mars et mai) portant la fourchette cible du taux des Fed funds à un
pic de 5%-5,25%, en ligne avec le Dot Plot de décembre. Forte de
son expérience, la Fed devrait rester prudente et ne pas s’engager
dans un assouplissement trop précoce : ses taux resteraient sur ce
plateau durant le reste de l'année 2023. Le retour durable de
l’inflation vers l’objectif de 2% étant un préalable à
l’assouplissement, ce dernier n’interviendrait pas avant 2024. Par
ailleurs, après avoir atteint son rythme maximum en septembre, le
dégonflement du bilan de la Fed va se poursuivre comme annoncé en
mai. Le resserrement quantitatif (Quantitative Tightening ou QT)
devrait prendre fin lorsque sera entrepris l’assouplissement par
des baisses de taux directeurs, afin que les deux outils monétaires
ne fonctionnent pas à l’encontre l’un de l’autre. La fin du QT
n’interviendrait donc pas en 2023.
En zone euro, lors de sa
réunion de fin décembre, la BCE a revu ses prévisions d’inflation à
la hausse (6,3% en 2023, 3,4% en 2024, 2,3% en 2025) et de
croissance à la baisse (0,5% en 2023, 1,9 % en 2024 et 2025). En
ligne avec une inflation plus soutenue, la BCE a relevé ses taux de
50 points de base pour porter le taux de dépôt à 2%, et a
accompagné ce mouvement d’un discours très volontariste : les taux
d'intérêt devront encore augmenter significativement à un rythme
régulier pour atteindre des niveaux suffisamment restrictifs et
garantir un retour rapide de l'inflation vers l'objectif de 2% à
moyen terme. Dans notre scénario, la BCE continuerait de relever
ses taux directeurs jusqu’à porter, en juin 2023, les taux de
refinancement et de dépôt à, respectivement, 4,25% et 3,75%,
niveaux sur lesquels ils resteraient assez durablement puisqu’un
assouplissement monétaire n’interviendrait pas avant mi-2024. Ce
scénario est agressif mais un changement de cap par rapport aux
annonces de la BCE nécessiterait une amélioration significative des
perspectives d'inflation, une détérioration radicale de la
croissance ou des tensions extrêmes sur les marchés financiers :
aucun de ces facteurs ne semble se profiler.
En décembre, la BCE a également dévoilé quelques
éléments de son QT, annonçant une stratégie prudente et progressive
de réduction de son bilan de 15 milliards d'euros entre mars et
juin via le dégonflement des titres détenus dans le cadre du PSPP
(Public Sector Purchase Programme). Les détails sur les
développements ultérieurs du QT seront fournis en février. Notre
scénario retient une diminution de 20 milliards d'euros par mois à
partir du troisième trimestre, concentrée sur les titres publics
(PSPP). Enfin, le resserrement par les taux et les quantités
s’accompagne d’un changement des modalités des TLTROs (Targeted
longer-term refinancing operations) incitant les banques à
rembourser ces crédits par anticipation : compte tenu de
l’importance du crédit bancaire en zone euro, ce canal pourrait se
révéler le plus puissant en matière de durcissement monétaire.
Sous l’influence du resserrement
monétaire et d’une inflation encore élevée, les taux d’intérêt à
long terme devraient continuer de légèrement se tendre avant de se
replier vers la mi-2023, lestés par le ralentissement voire une
probable récession. Ce scénario maintient l’inversion des courbes
de taux d’intérêt (2 ans-10ans) : franche aux États-Unis, modérée
en Allemagne.
Le taux souverain américain (US Treasuries) à
dix ans culminerait autour de 4,15% au cours du premier semestre
2023 et la pente deux ans-dix ans atteindrait son inversion
maximale (105 points de base) au premier trimestre 2023. Notre
scénario retient un taux américain à 10 ans excédant très
légèrement 4% fin 2023. En zone euro, les anticipations de
politique restrictive de la BCE devraient peser sur les
perspectives de croissance et soutenir la demande pour les titres
longs sans risque : les emprunts d’État, peu prisés par les
investisseurs individuels et le secteur privé au cours de la
dernière décennie en raison de rendements faibles, retrouveraient
les faveurs de ces investisseurs. La politique de la BCE
n’entraînerait donc qu’une hausse limitée des taux d’intérêt à long
terme. Par ailleurs, le remboursement des TLTROs pourrait à court
terme atténuer la pénurie de titres et susciter des pressions
modestes à l’élargissement des spreads périphériques. Notre
scénario retient un taux du Bund (taux allemand 10 ans) à 2,60% fin
2023 et des primes de risque française et italienne proches de,
respectivement, 60 et 220 points de base par rapport au Bund.
Après avoir été soutenu par l’aversion
au risque, une croissance sur-stimulée et un resserrement monétaire
précoce et puissant aux États-Unis, le dollar
voit les facteurs propices à son
appréciation soutenue se dissiper progressivement. La
devise américaine devrait céder un peu de terrain en 2023. Notre
scénario table sur un cours EUR/USD à 1,10 fin 2023.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole
S.A
Groupe Crédit
Agricole– Eléments spécifiques,
T4-2022 et
12M-2022
|
|
T4-22 |
T4-21 |
|
2022 |
2021 |
En
m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
(24) |
(18) |
1 |
1 |
|
(19) |
(14) |
6 |
4 |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(38) |
(28) |
4 |
3 |
|
21 |
16 |
(17) |
(13) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
- |
- |
9 |
7 |
|
34 |
26 |
(1) |
(1) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
- |
- |
22 |
16 |
|
53 |
39 |
22 |
16 |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
- |
- |
85 |
60 |
|
412 |
306 |
85 |
61 |
Déclassement d'actifs en cours de cession - PNB (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
0 |
0 |
(2) |
(2) |
Provision exceptionnelle sur les moratoires en Pologne (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(21) |
(17) |
- |
- |
Projet de cession en cours PNB (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(1) |
(1) |
Total
impact en PNB |
|
(63) |
(46) |
120 |
86 |
|
480 |
355 |
92 |
65 |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(30) |
(18) |
- |
- |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(59) |
(31) |
- |
- |
Coûts de transformation CAGIP (AHM) |
|
(20) |
(15) |
- |
- |
|
(20) |
(15) |
- |
- |
Coûts de transformation CAGIP (CR) |
|
(30) |
(22) |
- |
- |
|
(29,5) |
(21,9) |
- |
- |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(4) |
(2) |
Coûts de transformation (GC) |
|
- |
- |
(24) |
(12) |
|
- |
- |
(45) |
(23) |
Coûts de transformation (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(13) |
(9) |
Coûts d'acquisition Lyxor (GEA) |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
PSE CA Italia |
|
- |
- |
(190) |
(109) |
|
- |
- |
(190) |
(109) |
Projet de cession en cours Charges (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(2) |
(2) |
Frais d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
(23) |
(13) |
|
- |
- |
(32) |
(17) |
Don pour l'illéttrisme (CR) |
|
(35) |
(26) |
- |
- |
|
(35) |
(26) |
- |
- |
Contribution exceptionnelle au plan de sauvegarde des banques
italiennes (BPI) |
|
- |
- |
(25) |
(14) |
|
- |
- |
(25) |
(14) |
Déclassement d'actifs en cours de cession - Charges (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(0) |
(0) |
(1) |
(1) |
Total
impact en Charges |
|
(84) |
(63) |
(297) |
(168) |
|
(174) |
(111) |
(347) |
(197) |
Corrections sur FRU 2016-2020 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
55 |
55 |
Corrections sur FRU 2016-2020 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
130 |
130 |
Total
impact en FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
185 |
185 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Cession de créances et provisionnement complémentaire du
portefeuille CA Italia |
|
- |
- |
(319) |
(180) |
|
- |
- |
(319) |
(180) |
Creval - Coût du risque stage 1 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(25) |
(21) |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(195) |
(195) |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
(319) |
(180) |
|
(195) |
(195) |
(344) |
(202) |
Coûts de transformation CACF/Stellantis (SFS) |
|
(8) |
(16) |
- |
- |
|
(8) |
(16) |
- |
- |
Gain "affrancamento" (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total
impact mise en équivalence |
|
(8) |
(16) |
- |
- |
|
(8) |
(16) |
5 |
5 |
Frais d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
|
- |
|
|
- |
|
1 |
|
Frais d'acquisition Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(16) |
(9) |
Total
impact en Gains ou pertes nets sur autres actifs |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(15) |
(9) |
Badwill Creval (BPI) |
|
- |
- |
119 |
101 |
|
- |
- |
497 |
422 |
Total
impact variation des écarts d'acquisition |
|
- |
- |
119 |
101 |
|
- |
- |
497 |
422 |
Gain "affrancamento" (BPI) |
|
- |
- |
59 |
50 |
|
- |
- |
97 |
82 |
Gain "affrancamento / reallineamento" (BPI) |
|
146 |
126 |
- |
- |
|
146 |
126 |
- |
- |
Gain "affrancamento" (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
114 |
80 |
Total
impact en Impôts |
|
146 |
126 |
272 |
205 |
|
146 |
126 |
424 |
317 |
Plus-value Cession La Médicale (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
101 |
101 |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession Crédit du Maroc
(BPI) |
|
(14) |
(14) |
- |
- |
|
- 14 |
(14) |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- 7 |
(10) |
(1) |
(1) |
Projet de cession en cours (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
(14) |
(14) |
- |
- |
|
80 |
77 |
3 |
3 |
Impact total des retraitements |
|
(23) |
(13) |
(104) |
44 |
|
330 |
236 |
500 |
589 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
|
42 |
70 |
100 |
74 |
Banque de proximité-France |
|
(64) |
(48) |
94 |
67 |
|
382 |
283 |
126 |
106 |
Banque de proximité-International |
|
132 |
112 |
(292) |
(88) |
|
(121) |
(128) |
71 |
226 |
Services financiers spécialisés |
|
(8) |
(16) |
108 |
66 |
|
(8) |
(16) |
113 |
71 |
Grandes Clientèles |
|
(63) |
(46) |
(19) |
(8) |
|
2 |
1 |
(61) |
(33) |
Activités hors métiers |
|
(20) |
(15) |
22 |
16 |
|
32 |
24 |
152 |
146 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts minoritaires
Crédit
Agricole
S.A.
– Eléments spécifiques
T4-2022 et 12-M 2022
|
|
T4-22 |
T4-21 |
|
2022 |
2021 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
(24) |
(18) |
1 |
1 |
|
(19) |
(14) |
6 |
4 |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(38) |
(28) |
4 |
3 |
|
21 |
15 |
(17) |
(12) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
- |
- |
9 |
6 |
|
34 |
24 |
(1) |
(1) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
- |
- |
22 |
16 |
|
53 |
39 |
22 |
16 |
Déclassement d'actifs en cours de cession - PNB (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
0 |
0 |
(2) |
(2) |
Provision exceptionnelle sur les moratoires en Pologne (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(21) |
(17) |
- |
- |
Projet de cession en cours PNB (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(1) |
(1) |
Total
impact en PNB |
|
(63) |
(45) |
36 |
25 |
|
68 |
48 |
7 |
4 |
Coûts de transformation CAGIP (AHM) |
|
(20) |
(13) |
- |
- |
|
(20) |
(13) |
- |
- |
Projet de cession en cours Charges (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(2) |
(2) |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(4) |
(2) |
Coûts de transformation (GC) |
|
- |
- |
(24) |
(12) |
|
- |
- |
(45) |
(23) |
Coûts de transformation (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(13) |
(9) |
Frais d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
(23) |
(12) |
|
- |
- |
(32) |
(15) |
PSE CA Italia |
|
- |
- |
(190) |
(97) |
|
- |
- |
(190) |
(97) |
Autres ajustements Creval |
|
- |
- |
(19) |
(11) |
|
- |
- |
(19) |
(11) |
Coûts d'intégration Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(30) |
(16) |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession - Charges (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(0) |
(0) |
(0) |
(0) |
Coûts d'acquisition Lyxor (GEA) |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
Coûts d'intégration Lyxor (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(59) |
(30) |
- |
- |
Contribution exceptionnelle au plan de sauvegarde des banques
italiennes (BPI) |
|
- |
- |
(25) |
(13) |
|
- |
- |
(25) |
(13) |
Total
impact en Charges |
|
(20) |
(13) |
(297) |
(152) |
|
(110) |
(60) |
(347) |
(180) |
Corrections sur 2016-2020 FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
130 |
130 |
Total
impact en FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
130 |
130 |
Creval - Coût du risque stage 1 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(25) |
(19) |
Cession de créances et provisionnement complémentaire du
portefeuille CA Italia |
|
- |
- |
(319) |
(161) |
|
- |
- |
(319) |
(161) |
Provision pour risque fonds propres Ukraine (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(195) |
(195) |
- |
- |
Total
impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
(319) |
(161) |
|
(195) |
(195) |
(344) |
(180) |
Coûts de transformation CACF/Stellantis (SFS) |
|
(8) |
(16) |
- |
- |
|
(8) |
(16) |
- |
- |
Gain "affrancamento" (SFS) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total
impact Mise en équivalence |
|
(8) |
(16) |
- |
- |
|
(8) |
(16) |
5 |
5 |
Frais d'acquisition Creval (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
Total
impact Gains ou pertes sur autres actifs |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(15) |
(8) |
Badwill Creval (BPI) |
|
- |
- |
119 |
90 |
|
- |
- |
497 |
376 |
Total
impact variation des écarts d'acquisition |
|
- |
- |
119 |
90 |
|
- |
- |
497 |
376 |
Gain "affrancamento" IS (SFS) |
|
- |
- |
108 |
66 |
|
- |
- |
108 |
66 |
Gain "affrancamento" (BPI) |
|
- |
- |
59 |
45 |
|
- |
- |
97 |
73 |
Gain "affrancamento / reallineamento" (BPI) |
|
146 |
114 |
- |
- |
|
146 |
114 |
- |
- |
Gain "affrancamento" (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
114 |
78 |
DTA hors-bilan CREVAL |
|
- |
- |
105 |
80 |
|
- |
- |
105 |
80 |
Total
impact en Impôts |
|
146 |
114 |
272 |
190 |
|
146 |
114 |
424 |
296 |
Déclassement d'actifs en cours de cession (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(7) |
(10) |
(1) |
(1) |
Plus-value Cession La Médicale (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
101 |
101 |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession Crédit du Maroc
(BPI) |
|
(14) |
(14) |
- |
- |
|
(14) |
(14) |
- |
- |
Projet de cession en cours (WM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
5 |
5 |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
(14) |
(14) |
- |
- |
|
80 |
77 |
3 |
3 |
Impact total des retraitements |
|
41 |
25 |
(189) |
(7) |
|
(18) |
(32) |
361 |
447 |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
- |
- |
(16) |
(8) |
|
42 |
71 |
100 |
72 |
Banque de proximité-France |
|
- |
- |
9 |
6 |
|
34 |
24 |
(14) |
(10) |
Banque de proximité-International |
|
132 |
100 |
(292) |
(78) |
|
(121) |
(138) |
71 |
200 |
Services financiers spécialisés |
|
(8,13) |
(16) |
108 |
66 |
|
(8) |
(16) |
113 |
71 |
Grandes Clientèles |
|
(63) |
(45) |
(19) |
(8) |
|
2 |
1 |
(61) |
(33) |
Activités hors métiers |
|
(20) |
(13) |
22 |
16 |
|
32 |
26 |
152 |
146 |
* Impacts avant impôts et avant intérêts
minoritaires
Annexe 2- Groupe Crédit Agricole : résultats par
pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle, T4-22 et
T4-21
|
T4-22 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 428 |
915 |
916 |
1 940 |
710 |
1 712 |
(187) |
9 434 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 530) |
(581) |
(610) |
(796) |
(359) |
(1 000) |
(288) |
(6 164) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
898 |
334 |
306 |
1 144 |
351 |
712 |
(475) |
3 270 |
Coût du risque |
(307) |
(78) |
(190) |
(11) |
(145) |
(15) |
(7) |
(753) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
0 |
- |
1 |
24 |
68 |
4 |
(0) |
97 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(1) |
3 |
1 |
(4) |
(2) |
(9) |
(1) |
(13) |
Résultat avant impôt |
590 |
259 |
118 |
1 152 |
271 |
693 |
(483) |
2 600 |
Impôts |
(128) |
(51) |
106 |
(333) |
(61) |
(156) |
278 |
(344) |
Rés. net des activités abandonnées |
(0) |
- |
(28) |
3 |
(3) |
1 |
0 |
(27) |
Résultat net |
462 |
208 |
196 |
823 |
207 |
537 |
(205) |
2 229 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(28) |
(112) |
(26) |
(28) |
4 |
(189) |
Résultat net part du Groupe |
462 |
208 |
168 |
711 |
182 |
510 |
(201) |
2 040 |
|
T4-21 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 680 |
939 |
1 608 |
842 |
686 |
1 565 |
181 |
9 500 |
|
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 337) |
(603) |
(733) |
(867) |
(347) |
(975) |
(246) |
(6 109) |
|
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
|
Résultat brut d'exploitation |
1 343 |
336 |
875 |
(25) |
338 |
590 |
(65) |
3 391 |
|
Coût du risque |
(130) |
(54) |
1 |
(455) |
(136) |
(1) |
(8) |
(783) |
|
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
|
Sociétés mises en équivalence |
1 |
- |
21 |
2 |
67 |
2 |
- |
92 |
|
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
22 |
4 |
0 |
(0) |
(14) |
0 |
(3) |
10 |
|
Résultat avant impôt |
1 235 |
285 |
898 |
(359) |
256 |
591 |
(76) |
2 829 |
|
Impôts |
(292) |
(70) |
(175) |
330 |
57 |
(157) |
37 |
(269) |
|
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(0) |
4 |
- |
- |
(0) |
4 |
|
Résultat net |
943 |
215 |
723 |
(25) |
313 |
434 |
(39) |
2 564 |
|
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(116) |
(1) |
(75) |
(18) |
0 |
(210) |
|
Résultat net part du Groupe |
943 |
215 |
607 |
(26) |
238 |
416 |
(39) |
2 354 |
|
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôle, 2022 et
2021
|
2022 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
14 188 |
3 851 |
3 373 |
6 902 |
2 782 |
7 012 |
55 |
38 162 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(9 441) |
(2 321) |
(2 131) |
(3 322) |
(1 443) |
(3 905) |
(1 088) |
(23 650) |
FRU |
(156) |
(69) |
(38) |
(7) |
(34) |
(442) |
(56) |
(803) |
Résultat brut d'exploitation |
4 591 |
1 462 |
1 204 |
3 573 |
1 304 |
2 665 |
(1 090) |
13 709 |
Coût du risque |
(1 136) |
(237) |
(701) |
(17) |
(533) |
(251) |
(18) |
(2 893) |
Sociétés mises en équivalence |
5 |
- |
2 |
88 |
308 |
15 |
- |
419 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
24 |
8 |
7 |
(2) |
2 |
(8) |
(2) |
28 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
3 483 |
1 232 |
513 |
3 642 |
1 081 |
2 421 |
(1 109) |
11 264 |
Impôts |
(853) |
(300) |
(67) |
(830) |
(222) |
(592) |
356 |
(2 508) |
Rés. net des activités abandonnées |
(0) |
- |
(7) |
123 |
0 |
- |
0 |
116 |
Résultat net |
2 630 |
932 |
439 |
2 935 |
860 |
1 830 |
(753) |
8 873 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(113) |
(422) |
(109) |
(91) |
6 |
(729) |
Résultat net part du Groupe |
2 630 |
932 |
327 |
2 513 |
751 |
1 739 |
(747) |
8 144 |
|
2021 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
14 096 |
3 696 |
6 528 |
3 180 |
2 692 |
6 318 |
312 |
36 822 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(8 986) |
(2 312) |
(3 005) |
(2 299) |
(1 379) |
(3 707) |
(913) |
(22 602) |
FRU |
(87) |
(59) |
(7) |
(33) |
(23) |
(328) |
58 |
(479) |
Résultat brut d'exploitation |
5 023 |
1 325 |
3 516 |
848 |
1 290 |
2 283 |
(543) |
13 741 |
Coût du risque |
(606) |
(222) |
(18) |
(786) |
(505) |
(39) |
(18) |
(2 193) |
Sociétés mises en équivalence |
(11) |
- |
84 |
3 |
307 |
8 |
- |
392 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
28 |
6 |
(0) |
(13) |
(8) |
(39) |
0 |
(27) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
497 |
- |
0 |
- |
497 |
Résultat avant impôt |
4 434 |
1 109 |
3 582 |
549 |
1 084 |
2 212 |
(561) |
12 409 |
Impôts |
(1 249) |
(309) |
(643) |
198 |
(120) |
(512) |
172 |
(2 463) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
5 |
1 |
- |
- |
(0) |
6 |
Résultat net |
3 185 |
800 |
2 944 |
748 |
964 |
1 700 |
(389) |
9 953 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(501) |
(132) |
(157) |
(57) |
(4) |
(852) |
Résultat net part du Groupe |
3 184 |
800 |
2 443 |
617 |
808 |
1 643 |
(393) |
9 101 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. : Résultats par
pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T4-22 et T4-21
|
T4-22 (publié) |
|
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 937 |
1 712 |
710 |
915 |
896 |
(201) |
5 969 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(796) |
(1 000) |
(359) |
(581) |
(593) |
(232) |
(3 561) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
1 142 |
712 |
351 |
334 |
303 |
(433) |
2 408 |
Coût du risque |
(11) |
(15) |
(145) |
(78) |
(189) |
(4) |
(443) |
Sociétés mises en équivalence |
24 |
4 |
68 |
- |
1 |
(16) |
80 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(4) |
(9) |
(2) |
3 |
1 |
0 |
(10) |
Résultat avant impôt |
1 150 |
693 |
271 |
259 |
115 |
(453) |
2 035 |
Impôts |
(332) |
(156) |
(61) |
(51) |
106 |
269 |
(224) |
Rés. net des activités abandonnées |
3 |
1 |
(3) |
- |
(28) |
0 |
(27) |
Résultat net |
821 |
537 |
207 |
208 |
194 |
(184) |
1 784 |
Intérêts minoritaires |
(117) |
(38) |
(26) |
(9) |
(44) |
6 |
(228) |
Résultat net part du Groupe |
705 |
499 |
182 |
199 |
150 |
(177) |
1 557 |
|
T4-21 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 608 |
1 566 |
690 |
939 |
824 |
187 |
5 815 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(733) |
(975) |
(352) |
(603) |
(851) |
(207) |
(3 720) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
876 |
591 |
338 |
336 |
(26) |
(19) |
2 094 |
Coût du risque |
1 |
(1) |
(136) |
(54) |
(451) |
(6) |
(647) |
Sociétés mises en équivalence |
21 |
2 |
67 |
- |
2 |
(10) |
82 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
0 |
0 |
(14) |
4 |
(0) |
(0) |
(9) |
Résultat avant impôt |
898 |
592 |
256 |
285 |
(356) |
(36) |
1 640 |
Impôts |
(175) |
(157) |
57 |
(70) |
330 |
24 |
9 |
Rés. net des activités abandonnées |
(1) |
- |
- |
- |
4 |
- |
4 |
Résultat net |
723 |
435 |
313 |
215 |
(23) |
(12) |
1 652 |
Intérêts minoritaires |
(122) |
(25) |
(75) |
(10) |
6 |
1 |
(224) |
Résultat net part du Groupe |
602 |
410 |
238 |
205 |
(16) |
(11) |
1 428 |
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, 2022 et 2021
|
2022 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 885 |
7 013 |
2 782 |
3 851 |
3 299 |
(28) |
23 801 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(3 322) |
(3 905) |
(1 443) |
(2 321) |
(2 067) |
(876) |
(13 932) |
FRU |
(7) |
(442) |
(34) |
(69) |
(38) |
(56) |
(647) |
Résultat brut d'exploitation |
3 556 |
2 666 |
1 304 |
1 462 |
1 194 |
(960) |
9 222 |
Coût du risque |
(17) |
(251) |
(533) |
(237) |
(700) |
(9) |
(1 746) |
Sociétés mises en équivalence |
88 |
15 |
308 |
- |
2 |
(43) |
371 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(2) |
(8) |
2 |
17 |
7 |
0 |
15 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
3 625 |
2 423 |
1 081 |
1 242 |
504 |
(1 013) |
7 862 |
Impôts |
(825) |
(592) |
(222) |
(300) |
(66) |
343 |
(1 662) |
Rés. net des activités abandonnées |
123 |
- |
0 |
- |
(7) |
0 |
116 |
Résultat net |
2 923 |
1 831 |
860 |
941 |
432 |
(670) |
6 316 |
Intérêts minoritaires |
(436) |
(120) |
(109) |
(42) |
(159) |
(13) |
(880) |
Résultat net part du Groupe |
2 486 |
1 711 |
751 |
899 |
273 |
(682) |
5 437 |
|
2021 (publié) |
En m€ |
GEA |
GC |
SFS |
BP (LCL) |
BPI |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 527 |
6 319 |
2 697 |
3 696 |
3 113 |
306 |
22 657 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(3 005) |
(3 707) |
(1 383) |
(2 312) |
(2 242) |
(779) |
(13 429) |
FRU |
(7) |
(328) |
(23) |
(59) |
(33) |
58 |
(392) |
Résultat brut d'exploitation |
3 515 |
2 284 |
1 290 |
1 325 |
838 |
(415) |
8 836 |
Coût du risque |
(18) |
(39) |
(505) |
(222) |
(779) |
(12) |
(1 576) |
Sociétés mises en équivalence |
84 |
8 |
307 |
- |
3 |
(29) |
373 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(0) |
(39) |
(8) |
6 |
(13) |
3 |
(51) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
0 |
- |
- |
497 |
- |
497 |
Résultat avant impôt |
3 581 |
2 213 |
1 084 |
1 109 |
545 |
(453) |
8 080 |
Impôts |
(642) |
(512) |
(120) |
(309) |
199 |
148 |
(1 236) |
Rés. net des activités abandonnées |
5 |
- |
- |
- |
1 |
- |
5 |
Résultat net |
2 944 |
1 701 |
964 |
800 |
745 |
(305) |
6 849 |
Intérêts minoritaires |
(524) |
(90) |
(157) |
(36) |
(187) |
(12) |
(1 005) |
Résultat net part du Groupe |
2 420 |
1 611 |
808 |
764 |
558 |
(317) |
5 844 |
Annexe 4 – Méthodes de calcul du bénéfice par action et
de l’actif net par action
Crédit Agricole S.A. – Calcul du bénéfice par action, de l’actif
net par action et du RoTE |
Crédit
Agricole S.A. – données par action |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
T4-2022 |
T4-2021 |
|
2022 |
2021 |
|
∆ T4/T4 |
∆ 2022/2021 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net
part du Groupe - publié |
|
1 557 |
1 428 |
|
5 437 |
5 844 |
|
+9,0% |
(7,0%) |
- Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS |
|
(85) |
(63) |
|
(412) |
(353) |
|
+34,9% |
+16,7% |
RNPG
attribuable aux actions ordinaires - publié |
[A] |
1 472 |
1 365 |
|
5 025 |
5 491 |
|
+7,8% |
(8,5%) |
Nombre
d'actions moyen, hors titres d'auto-contrôle (m) |
[B] |
3 025 |
3 022 |
|
2 989 |
2 990 |
|
+0,1% |
(0,0%) |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
0,49 € |
0,45 € |
|
1,68 € |
1,84 € |
|
+7,7% |
(8,5%) |
RNPG
sous-jacent |
|
1 531 |
1 435 |
|
5 468 |
5 397 |
|
+6,7% |
+1,3% |
RNPG
sous-jacent attribuable aux actions ordinaires |
[C] |
1 446 |
1 372 |
|
5 056 |
5 044 |
|
+5,4% |
+0,2% |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
0,48 € |
0,45 € |
|
1,69 € |
1,69 € |
|
+5,2% |
+0,3% |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
31/12/2022 |
31/12/2021 |
|
|
|
Capitaux
propres - part du Groupe |
|
|
|
|
64 633 |
68 217 |
|
|
|
- Emissions
AT1 |
|
|
|
|
(5 989) |
(4 888) |
|
|
|
- Réserves
latentes OCI - part du Groupe |
|
|
|
|
3 536 |
(2 125) |
|
|
|
- Projet
distribution de dividende sur résultat annuel* |
|
|
|
|
(3 175) |
(3 176) |
|
|
|
Actif net non réévalué (ANC) attrib. aux actions
ord. |
[D] |
|
|
|
59 005 |
58 027 |
|
|
|
- Écarts
d’acquisition & incorporels** - part du Groupe |
|
|
|
|
(18 395) |
(18 581) |
|
|
|
ANC tangible non réévalué (ANT) attrib. aux actions
ord. |
[E] |
|
|
|
40 610 |
39 446 |
|
|
|
Nombre
d'actions, hors titres d'auto-contrôle (fin de période, m) |
[F] |
|
|
|
3 023,6 |
3 025,2 |
|
|
|
ANC par
action, après déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
|
|
|
19,5 € |
19,2 € |
|
|
|
+ Dividende à
verser (€) |
[H] |
|
|
|
1,05 € |
1,05 € |
|
|
|
ANC par
action, avant déduction du dividende (€) |
|
|
|
|
20,6 € |
20,2 € |
|
|
|
ANT par
action, après déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F] |
|
|
|
13,4 € |
13,0 € |
|
|
|
ANT par
action, avt déduct. du divid. à verser (€) |
[G]+[H] |
|
|
|
14,5 € |
14,1 € |
|
|
|
* dividende
proposé par le Conseil d'administration et en attente de
versement |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
** y compris
les écarts d'acquisition dans les participations ne donnant pas le
contrôle |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
2022 |
2021 |
|
|
|
Résultat net
part du Groupe - publié |
[K] |
|
|
|
5 437 |
5 844 |
|
|
|
Dépréciation
d’immobilisation incorporelle |
[L] |
|
|
|
0 |
0 |
|
|
|
IFRIC |
[M] |
|
|
|
0 |
0 |
|
|
|
RNPG publié
annualisé |
[N] = ([K]-[L]-[M])*4/4+[M] |
|
|
|
5 437 |
5 844 |
|
|
|
Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS, annualisés |
[O] |
|
|
|
-412 |
-353 |
|
|
|
Résultat
publié ajusté |
[P] = [N]+[O] |
|
|
|
5 025 |
5 491 |
|
|
|
AN tangible
moyen non réévalué attrib. aux actions ordin.*** |
[J] |
|
|
|
40 028 |
38 645 |
|
|
|
ROTE publié
ajusté (%) |
= [P] / [J] |
|
|
|
12,6% |
14,2% |
|
|
|
Résultat net
part du Groupe sous-jacent |
[Q] |
|
|
|
5 468 |
5 397 |
|
|
|
RNPG
sous-jacent annualisé |
[R] = ([Q]-[M])*4/4+[M] |
|
|
|
5 468 |
5 397 |
|
|
|
Résultat
sous-jacent ajusté |
[S] = [R]+[O] |
|
|
|
5 056 |
5 044 |
|
|
|
ROTE
sous-jacent ajusté (%) |
= [S] / [J] |
|
|
|
12,6% |
13,1% |
|
|
|
*** y compris
hypothèse de distribution du résultat en cours de formation |
|
|
|
0,0% |
0,0% |
|
|
|
|
|
Indicateurs Alternatifs de
Performance87
ANC Actif net comptable (non
réévalué)L’actif net comptable non réévalué correspond aux
capitaux propres part du Groupe duquel ont été retraités le montant
des émissions AT1, des réserves latentes liées aux valorisations
par capitaux propres recyclables et du projet de distribution de
dividende sur résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par actionL’actif net par action est
une des méthodes de calcul pour évaluer une action. Il correspond à
l’Actif net comptable rapporté au nombre d’actions en circulation
en fin de période hors titres d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
BNPA Bénéfice Net Par
ActionC’est le résultat net part du groupe de
l’entreprise, net des intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre
moyen d’actions en circulation hors titres d’autocontrôle. Il
indique la part de bénéfice qui revient à chaque action (et non pas
la part du bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le
dividende). Il peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le
nombre d’actions augmente.
Coefficient d’exploitationLe
coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encoursLe
coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du
coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuseUne créance
douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est considéré en
situation de défaut lorsqu’au moins une des deux conditions
suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciéeUne créance
dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une provision pour
risque de non-remboursement.
MRELLe ratio MREL (Minimum
Requirement for Own Funds and Eligible Liabilities) est défini dans
la Directive européenne « Redressement et Résolution des
Banques » (Bank Recovery and Resolution Directive - BRRD).
Cette directive établit un cadre pour la résolution des banques
dans l’ensemble de l’Union Européenne, visant à doter les autorités
de résolution d’instruments et de pouvoirs communs pour s’attaquer
préventivement aux crises bancaires, préserver la stabilité
financière et réduire l’exposition des contribuables aux pertes. La
directive (UE) 2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue
modifier la BRRD et a été transposée en droit français par
Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Sous BRRD2, le ratio MREL
est calculé comme étant le montant de fonds propres et de passifs
éligibles exprimé en pourcentage des actifs pondérés des risques
(RWA), ainsi qu’en pourcentage de l’exposition en levier (LRE).
Sont éligibles au numérateur du ratio MREL total les fonds propres
prudentiels du Groupe, ainsi que les passifs éligibles émis par
l’organe central et le réseau des affiliés, c’est-à-dire les titres
subordonnés, les dettes senior non préférées et certaines dettes
senior préférées d’échéance résiduelle de plus d’un an.
Taux de couverture des
créances dépréciées (ou
douteux) Ce taux rapporte les encours de provisions
aux encours de créances clientèles brutes dépréciées.
Taux des créances
dépréciées (ou douteux) Ce taux rapporte les encours
de créances clientèle brutes dépréciées sur base individuelle,
avant provisions, aux encours de créances clientèle brutes
totales.
TLACLe Conseil de stabilité
financière (Financial Stability Board - FSB) a défini le calcul
d’un ratio visant à estimer l’adéquation des capacités d’absorption
de pertes et de recapitalisation des banques systémiques (Global
Systemically Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G- SIBs ont
une capacité suffisante d’absorption de pertes et de
recapitalisation avant et pendant la résolution. Il s’applique aux
établissements d’importance systémique mondiale, donc au groupe
Crédit Agricole.
Sont éligibles au numérateur du ratio TLAC les
fonds propres prudentiels du Groupe, ainsi que les titres
subordonnés et les dettes senior non préférées éligibles d’échéance
résiduelle de plus d’un an émis par Crédit Agricole SA.
RNPG Résultat net part du
GroupeLe résultat net correspond au bénéfice ou à la perte
de l’exercice (après impôt sur les sociétés). Le résultat net part
du Groupe est égal à ce résultat diminué de la quote-part revenant
aux actionnaires minoritaires des filiales consolidées
globalement.
RNPG sous-jacentLe résultat net
part du Groupe sous-jacent correspond au résultat net part du
Groupe publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (i.e.
non récurrents ou exceptionnels).
RNPG attribuable aux actions
ordinaires Le Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspond au résultat net part du Groupe duquel
ont été déduits les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible EquityLe RoTE (Return on Tangible
Equity) est une mesure de la rentabilité sur fonds propres
tangibles en rapportant le RNPG annualisé à l’ANC du groupe
retraité des immobilisations incorporelles et écarts d’acquisition.
Le RNPG annualisé correspond à l’annualisation du RNPG (T1x4 ; S1x2
; 9Mx4/3) hors dépréciation d’immobilisations incorporelles et en
retraitant chaque période des impacts IFRIC afin de les linéariser
sur l’année.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le quatrième trimestre 2022 et
l’année 2022 est constituée de ce communiqué de presse, des slides
de présentation et, des annexes à cette présentation, disponibles
sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/publications-financieres.
Ce communiqué de presse peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et
comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
neuf mois close au 31 décembre 2022 ont été établis en conformité
avec le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Ces informations financières ne constituent pas
des états financiers pour une période intermédiaire, tels que
définis par la norme IAS 34 « Information financière
intermédiaire » et n’ont pas été auditées.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2021 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2021
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Au 30 juin 2021, suite au rachat par Crédit
Agricole Consumer Finance de 49% du capital de joint-venture CACF
Bankia S.A, CACF Bankia S.A. est consolidée selon la méthode de
l’intégration globale dans les comptes consolidés de Crédit
Agricole S.A.
Au 30 juin 2021, suite à l’offre publique
d’achat lancée par Crédit Agricole Italia sur Credito Valtellinese,
Credito Valtellinese est détenue à 100% par Crédit Agricole Italia
et consolidée selon la méthode de l’intégration globale dans les
comptes consolidés de Crédit Agricole S.A.
Au 31 décembre 2021, Amundi annonce la
finalisation de l’acquisition de Lyxor. Lyxor est consolidée par
intégration globale dans les comptes consolidés de Crédit Agricole
S.A. L’opération ne génère aucun impact sur le résultat consolidé
de Crédit Agricole S.A. au 31 décembre 2021.
Agenda financier
10 mai
2023 Publication
des résultats du premier trimestre 202317 mai
2023 Assemblée
générale à Paris4 août
2023 Publication
des résultats du troisième trimestre et du premier semestre 20238
novembre
2023 Publication des
résultats du troisième trimestre et des neuf mois 2023
Contacts
CONTACTS PRESSE CRÉDIT AGRICOLE
Alexandre Barat + 33 1 57 72 12
19 alexandre.barat@credit-agricole-sa.frOlivier
Tassain + 33 1 43 23
25
41 olivier.tassain@credit-agricole-sa.frMathilde
Durand
+ 33 1 57 72 19
43
mathilde.durand@credit-agricole-sa.frBertrand
Schaefer + 33 1 49
53 43
76 bertrand.schaefer@ca-fnca.fr
CONTACTS RELATIONS INVESTISSEURS CRÉDIT AGRICOLE
S.A
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
relation@actionnaires.credit-agricole.com |
|
|
|
Clotilde
L’Angevin |
+ 33 1 43 23 32
45 |
clotilde.langevin@credit-agricole-sa.fr |
Investisseurs actions : |
|
|
Jean-Yann
AsserafFethi Azzoug |
+ 33 1 57 72 23 81+
33 1 57 72 03 75 |
jean-yann.asseraf@credit-agricole-sa.fr
fethi.azzoug@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
joséphine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Nicolas
Ianna |
+33 1 43 23 55
51 |
nicolas.ianna@credit-agricole-sa.fr |
Leila Mamou |
+ 33 1 57 72 07
93 |
leila.mamou@credit-agricole-sa.fr |
Anna
Pigoulevski |
+ 33 1 43 23 40
59 |
anna.pigoulevski@credit-agricole-sa.fr |
Annabelle
Wiriath |
+ 33 1 43 23 55
52 |
annabelle.wiriath@credit-agricole-sa.fr |
|
|
|
Investisseurs crédit et agences de notation : |
|
Caroline
Crépin |
+ 33 1 43 23 83
65 |
caroline.crepin@credit-agricole-sa.fr |
Rhita Alami
Hassani |
+ 33 1 43 23 15
27 |
rhita.alamihassani@credit-agricole-sa.fr |
Florence Quintin
de Kercadio |
+ 33 1 43 23 25
32 |
florence.quintindekercadio@credit-agricole-sa.fr |
|
|
|
|
|
|
Tous nos communiqués de presse sur : www.credit-agricole.com -
www.creditagricole.info
1 Sur le trimestre la production est hausse de +0,9% comparé au
quatrième trimestre 2021 pour les Caisses régionales, LCL et CA
Italia. En France, la production de crédits s’établit à +0,6% par
rapport au quatrième trimestre 2021 avec 40,8 milliards d’euros
dont +5,5% pour la production entreprises et professionnels (hors
PGE), compensant la baisse de la production de crédits habitat de
-1,5% ainsi que celle de la production de crédits à la consommation
de -10,3% au quatrième trimestre 2022. En Italie, la production de
crédits est en hausse de +5,7% atteignant 2,2 milliards d’euros
dont + 5% en crédits habitat, et +6,3% en production entreprise
hors PGE et ecobonus.2 Assurances automobile, MRH, santé,
juridique, tous mobiles/portables ou GAV3 La Collecte est dynamique
en trimestriel également avec notamment chez Amundi (+15,0
milliards d’euros entre le 30 septembre 2022 et le 31 décembre
2022) et Indosuez (+0,9 milliards d’euros) 4 La collecte nette en
unités de compte est positive également sur le quatrième trimestre
2022 à +1,7 milliards d’euros5 Le chiffre d’affaires en assurances
dommages augmente de +9,7% au quatrième trimestre 2022 par rapport
au quatrième trimestre 20216 +5,5% par rapport au quatrième
trimestre 20217 EKO et LCL essentiel (avec environ 200 000
clients), CAC budget protégé (avec 130 000 clients), Propulse by CA
pour les micro-entrepreneurs et la hausse des tarifs limitée à 2%
en 2022, fin des frais de dysfonctionnement pour les clients
détenteurs de l’offre CAC budget protégé 8 Assurance habitation
jeunes à 6€/mois (avec plus de 3000 contrats depuis décembre 2022),
Globe-trotter (409 000 clients)9 Avec les points passerelle ( plus
de 10 000 familles accompagnées en 2021);et un instrument
d’intelligence artificielle de détection précoce de la fragilité
financière pour mieux accompagner les clients fragiles10 375
millions d’euros investis en 2022, trois fonds pour les territoires
CARD, CA Transition et LCL Croissance : cible totale 700 millions
d’euros11 plus de 420 000 transactions immobilières financées en
2022 par les Caisses régionales et LCL, sur un marché de 1 110
000 en France12 Cf. communiqué de presse du 7 décembre 202213 Cf.
plus de détails sur les éléments spécifiques en Annexes. 14 A
périmètre constant : Lyxor (GEA) ajouté au quatrième trimestre
202115 Le coût du risque sur encours (en points de base) sur quatre
trimestres glissants est calculé sur la base du coût du risque des
quatre derniers trimestres auquel est rapporté la moyenne des
encours de début de période des quatre derniers trimestres16 Le
coût du risque sur encours (en point de base) annualisé est calculé
sur la base du coût du risque du trimestre multiplié par quatre
auquel est rapporté l’encours de début de période du trimestre17
+422 millions d’euros en RNPG de badwill Creval, +89 millions
d’euros en RNPG de DTA hors bilan de Creval, -12 millions d’euros
en RNPG d’autres ajustement liés à l’intégration de Creval ainsi
que -26 millions d’euros en RNPG de mises à jours et migrations
IT18 Intégration en 2021 de Creval et Lyxor
19 Analyse faite à partir des données 31/12 pour
Crédit Agricole S.A. et Groupe Crédit Agricole, ainsi que des
publications 30/09/2022 sur les prêts à la clientèle, les encours
Stage 3 et les provisions Stage 1, 2 et 3 de Banco Santander,
Barclays, BNP Paribas, Crédit Suisse, Deutsche Bank, HSBC, et
Société Générale, Standard Chartered, UBS, et enfin à partir de la
publication du 31/06/2022 de Unicredit groupe BPCE, et ING.20
Nombre de clients ayant un profil actif sur Ma Banque ou ayant
visité CAEL dans le mois / nombre de clients majeurs possédant un
DAV actif21 Signatures initiées en mode dépose BAM (Banque accès
multi canal) dont le support final de signature est BAM, Portail
client mobile ou Ma Banque22 Marchés spécialisés : agriculteurs,
professionnels, entreprises et collectivités publiques23 Moyenne
taux trimestriels, tous marchés, tous crédits (prêts échéancés à
taux fixe et en euro)24 Taux de crédits sur les réalisations
mensuelles. Seuls les prêts échéancés, en euros et à taux fixe sont
pris en compte
25 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf.
plus de détails sur les éléments spécifiques en Annexes. 26 Sur
2022, hausse des charges AHM liée à la volatilité des opérations
intragroupe avec les Caisses régionales au T1-2022
27 Taux de provisionnement calculé avec en
dénominateur les encours en ‘’stage 3’, et au numérateur la somme
des provisions enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2 et 328 Le coût du
risque sur encours (en points de base) sur quatre trimestres
glissants est calculé sur la base du coût du risque des quatre
derniers trimestres auquel est rapporté la moyenne des encours de
début de période des quatre derniers trimestres29 Le coût du risque
sur encours (en point de base) annualisé est calculé sur la base du
coût du risque du trimestre multiplié par quatre auquel est
rapporté l’encours de début de période du trimestre30
Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.31 Voir détails du calcul du
RoTE (retour sur fonds propres hors incorporels) et du RONE (retour
sur fonds propres normalisés) des métiers en p. 5132 Le RNPG
sous-jacent annualisé correspond à l’annualisation du RNPG
sous-jacent (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) en retraitant chaque période des
impacts IFRIC afin de les linéariser sur l’année33 Moyenne
arithmétique de 10 grandes banques européennes : Société Générale ;
BNP Paribas; Santander; UniCredit; Crédit Suisse; UBS; Deutsche
Bank; HSBC; Standard Chartered; Barclays. Ratio flooré à 0% lorsque
le Rote est négatif. Les données prises pour HSBC, Standard
Chartered Barclays et Crédit Suisse sont sur la base de la
publication du 30/09/2022.34 Ajout de Creval (en Banque de
Proximité à l’International) et Lyxor (en Gestion de l’épargne et
assurances) en 202135 Afin d’être sur des données comparables, la
comparaison avec l’échantillon de banques européennes s’est faite
sur la base d’un coefficient d’exploitation publié et y compris
FRU.36 Société Générale ; BNP Paribas ; Banco Santander; UniCredit;
Crédit Suisse; UBS; Deutsche Bank; HSBC; Standard Chartered;
Barclays. Les données prises pour HSBC, Standard Chartered,
Barclays et Crédit Suisse sont sur la base de la publication du
30/09/2022.37 À noter que la restitution d’un trop versé sur le FRU
sur la période 2016-2020 a été comptabilisée pour 130 millions
d’euros en éléments spécifiques au premier trimestre 202138 Les 113
millions d’euros d’augmentation du provisionnement sur encours
sains n’intègrent pas en revanche 195 millions d’euros passés au
1er trimestre 2022 de provisionnement de la valeur des titres de
Crédit Agricole SA dans Crédit Agricole Ukraine. Cette provision a
été retraitée en éléments spécifiques.39 Hors La Médicale40
Périmètre Vie France
41 Périmètre : dommages France et
international42 Hors La Médicale43 LCL Banque Privée et Indosuez
Wealth Management44 Pour le périmètre de Crédit Agricole
Assurances, l’exercice 2021 avait bénéficiait d’un taux effectif
réduit, notamment en lien avec la cession de titres à taux
réduit45Hors La Medicale ; pour rappel effet base au T4-21 lié
au passage de la Médicale en IFRS5 (PNB -31 m€, charges +35 m€,
RNPG +4,9 m€) 46 Hors La Medicale47 Contribution sociale de
solidarité des sociétés48 Pour le périmètre de Crédit Agricole
Assurances, l’exercice 2021 avait bénéficiait d’un taux effectif
réduit, notamment en lien avec la cession de titres à taux réduit49
Périmètre constant : y compris Lyxor 50 52,1% hors charges
d’amortissement des actifs intangibles51 Périmètre Indosuez Wealth
Management52 Refinitiv53 Bloomberg54 Sur la base des chiffres au 31
mars 2022 ; pour les actifs administrés55 Estimé sur les
chiffres au 30 juin 202256 Prestation opérationnelle de tenue des
registres, d’organisation d’assemblées générales et autres services
aux émetteurs en France57 Hors effet de première consolidation de
CACEIS Fonds Services GmbH au quatrième trimestre 202158 y.c Olinn
acquis par CAL&F au T4 2021 (sur 2022, RBE de 5,2 m€ avec PNB
de 30,9m€ et charges de -25,7m€; hors Olinn, 2022/2021, PNB +4,3%,
charges hors FRU +7,5% / Sur le T4, PNB +6,7%, charges hors FRU
+9,6% - NB : CACF Spain consolidé à 100% depuis le T3 2021; T1 et
T2 21 à 50% en société mise en équivalence
59Coût du risque en trimestre annualisé60Coût du risque des
quatre derniers trimestres, rapporté à la moyenne des encours de
début de période des quatre derniers trimestres
61 Hors PGE 62 Conquête nette : 22 500
clients
63 Hors « Ecobonus » dont la
production a été multipliée par 2,6 par rapport aux douze mois
2021. Les « Ecobonus » correspondent à des refinancements
de crédit d’impôt clientèle : déduction fiscale Italienne pour
les travaux de rénovation, d’efficacité énergétique et de
sécurisation des bâtiments lancée en 2021. Hors PGE.64 Agos65
Entités cédées: Serbie classée en IFRS 5 depuis le deuxième
trimestre 2021 (cession effective le 1er avril 2022) et Crédit du
Maroc classé en IFRS 5 depuis le premier trimestre 2022 et cession
du contrôle au quatrième 2022.66 Sur quatre trimestres glissants67
Hors AHM68 Sans aucun retraitement de périmètre,
au quatrième trimestre 2022 par rapport au quatrième
trimestre 2021 : le produit net bancaire sous-jacent
de la Banque de Proximité hors Italie atteint
212 millions d’euros, en baisse de -6,6% (idem en
publié). Les charges en sous-jacent baissent de -23,1% (idem en
publié). Le résultat brut d’exploitation sous-jacent s’élève à 103
millions d’euros, en hausse de +20,8% (idem en publié). Le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU, s’établit à 51,5%
(idem en publié), en baisse de 11 points de pourcentage. Le coût du
risque est en hausse, passant de -14 millions d’euros à -59
millions d’euros principalement en raison du provisionnement sur
l’Ukraine. Les impôts sous-jacent s’élèvent à -15 millions d’euros
au quatrième trimestre 2022, en baisse de -30,9% par rapport au
quatrième trimestre 2021. Les gains ou pertes sur activités
arrêtées s’élèvent à -28 millions d’euros en publié et tiennent
compte du Résultat Net du Crédit du Maroc (classé en IFRS5 depuis
le premier trimestre 2022) ainsi que d’une provision de -14
millions d’euros au titre de Crédit Agricole du Maroc classée en
élément spécifique. Les gains ou pertes sur activités arrêtées
s’élèvent à -14 millions d’euros en sous-jacent au quatrième
trimestre 2022. Au final, le résultat net part du Groupe atteint 13
millions d’euros en sous-jacent au quatrième trimestre 2022, en
baisse de -67,0% par rapport au quatrième trimestre 2021 (résultat
net part du Groupe de - 1 million d’euro en publié au quatrième
trimestre 2022).69 Sans aucun retraitement de
périmètre, sur l’année 2022, et
par à 2021 : le produit net bancaire sous-jacent de
la Banque de Proximité hors Italie atteint
777 millions d’euros en sous-jacent, en baisse de -7,1%
(-9,3% en publié). Les charges sous-jacentes hors FRU baissent de
-16,4% (idem en publié). Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent est en hausse de +8,5% (+2,7% en publié) et le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU, s’établit à 56,2%
(57,8% en publié), en baisse de 6,3 points de pourcentage (baisse
4,9 points de pourcentage en publié). Le coût du risque publié
s’élève à -388 millions d’euros en 2022 et tient compte d’une
provision Ukraine de -195 millions d’euros (passée au 1er trimestre
2022). En sous-jacent, le coût du risque s’élève à -193 millions
d’euros, principalement impacté par -128 millions d’euros de
provisions complémentaires passées en Ukraine. Les impôts
sous-jacent s’élèvent à -52 millions d’euros au quatrième trimestre
2022, en baisse de -29,1% (-34,6% en publié). Au final, le résultat
net part du Groupe atteint 76 millions d’euros en sous-jacent en
2022, en baisse de -32,3% par rapport à 2021 (passe de 109 à -160
millions d’euros en publié entre 2021 et 2022).70 Coussin
contracyclique de 5 pb au 31 décembre 2022, attendu à 42 pb au 31
décembre 2023 et de 74 points de base au 2 janvier 2024 pour le
Groupe Crédit Agricole sur la base des informations connues à date,
et en particulier la hausse du taux du coussin contracyclique
français à 0,50% à compter d’avril 2023 puis 1% à compter de
janvier 2024.71 Sur la base des données publiques en date du
8/2/2023 des 13 G-SIB européennes, soit BPCE (données 30/09/2022) ,
BNP Paribas (données 31/12/2022), Crédit Agricole Group (données
31/12/2022), Deutsche Bank (données 31/12/2022), ING (données
31/12/2022), Santander (données 31/12/2022), Société Générale
(données 31/12/2022), Unicredit (données Pilier 3 30/09/2022),
Crédit Suisse (données 30/09/2022), Barclays (données 30/09/2022),
HSBC (données 30/09/2022), Standard Chartered (données 30/09/2022)
et UBS (données 31/12/2022) ainsi que de Crédit Agricole S.A. au
31/12/2022. Ecart au SREP ou exigence en CET1 équivalente72 Baisse
du risque de contrepartie du trading book73 L’effet sur les
réserves latentes OCI liées au métier Assurances est neutre ce
trimestre étant donné le rebond des marchés actions et le
resserrement des spreads de crédit venant compenser la hausse des
taux longs ce trimestre.74 Intégrant les filiales des Caisses
régionales à l’international75 Dans le cadre de l’analyse annuelle
de sa résolvabilité, le Groupe Crédit Agricole a choisi de renoncer
à la possibilité prévue par l’article 72ter(3) de CRR d’utiliser de
la dette senior préférée pour le respect du TLAC en 2022.76 Coussin
contracyclique de 6 pb au 31 décembre 2022, attendu à 37 pb au 31
décembre 2023 et 60 pb au 2 janvier 2024 pour Crédit Agricole S.A.
sur la base des informations connues à date, et en particulier la
hausse du taux du coussin contracyclique français à 0,50% à compter
d’avril 2023 puis 1% à compter de janvier 2024.77 Notamment lié à
la baisse du risque de contrepartie sur le trading book78 Impact
réduit en comparaison aux neuf premiers mois 2022 du fait de la
réduction des expositions sur la Russie au quatrième trimestre
202279 Hors FCA Bank80 Hors FCA Bank81 Montant brut avant rachats
et amortissements82 Hors émission AT183 83% en EUR, 4% en USD, 4%
en GBP, 3% en JPY, 3% en CHF et 3% autres (NOK, HKD, SGD, AUD)
84 En variation trimestrielle annualisée, le PIB
s’est contracté de 1,6% puis de 0,6%. Le recul du premier trimestre
est imputable à une contribution fortement négative des
exportations nettes ; celui du deuxième trimestre est
essentiellement expliqué par le déstockage. D’autres variables
nécessaires au diagnostic (dont revenu réel des ménages hors
transferts et emploi salarié non agricole, etc.) ayant bien
résisté, cette période n’a pas été officiellement qualifiée de
récession par le NBER.85 Le renchérissement des importations
d’énergie sur les neuf premiers mois de 2022 par rapport à la même
période de 2021 équivaut à 4,3 points de PIB. Avant la
redistribution de la charge entre acteurs (essentiellement via le
soutien de l’État aux ménages et aux entreprises et le transfert de
la hausse des coûts des producteurs aux consommateurs), ce surcoût
affecte les agents selon leur consommation relative d’énergie : 29%
aux ménages, 68% aux entreprises et 3% aux administrations.86 Les
performances nationales se sont révélées très hétérogènes puisque
la croissance allemande a atteint 1,8% (2,6% en 2021), que la
France et l’Italie ont crû aux rythmes de, respectivement, 2,6%
(6,8% en 2021) et 3,9% (6,7% en 2021) alors que l’Espagne
progressait encore de 5,5% (5,5% en 2021).
87 Les IAP sont des indicateurs financiers non présentés dans
les comptes ou définis dans les normes comptables et utilisés dans
le cadre de la communication financière. Ils sont utilisés pour
faciliter la compréhension de la performance réelle de la société.
Chaque IAP est rapproché dans sa définition à des données
comptables.
- CASA_CP_2022-T4_Resultats
Credit Agricole (BIT:1ACA)
Historical Stock Chart
Von Mai 2023 bis Mai 2023
Credit Agricole (BIT:1ACA)
Historical Stock Chart
Von Mai 2022 bis Mai 2023